Jean Mabire

Le général baron Roman Fédorovitch Von Ungern-Sternberg fut exécuté le dix-sept septembre 1921 .Auparavant , ce petit hobereau balte , fut l’un des sanglants protagonistes de la guerre civile russe où s’affrontèrent Rouges et Blancs dans les espaces immenses de l’Asie entre Mongolie, Chine et Russie. L’auteur évoque cette figure éminemment romanesque (on le retrouve chez Ugo Pratt) avec fascination , sans toutefois passer sous silence le sauvagerie de ses méthodes dans une des périodes les plus chaotique de l’histoire .

Manque de cartes pour expliquer les mouvements des armées

Après un historique de la création du parachute en Europe et du parachutisme sportif puis militaire lors de la première guerre mondiale, l'auteur se focalise sur l'invention par Hitler de cette nouvelle unité d'élite dans les années 1930. On suivra ensuite ses exploits guerriers en avril 1940 au Danemark et en Norvège, puis en mai 1940 en Hollande et en 1941 en Grèce.

Une lecture à réserver aux amateurs du genre.

Un petit ouvrage (63 pages au format in-8 à l'italienne) concis retraçant l'épopée de celui qui restera à jamais le plus prestigieux personnage historique normand, par le plus passionné et le plus passionnant des auteurs et historiens normands : que pourrait-on espérer de mieux ?



En l'espace de ces quelques pages, Jean Mabire - alias Maît' Jean pour ses fervents admirateurs - parvient avec brio à exposer de façon très accessible les tenants et aboutissants de cette expédition militaire dont les conséquences allaient impacter durablement et de manière décisive non seulement l'histoire de la Normandie et de la Grande-Bretagne elles-mêmes, mais aussi l'histoire ultérieure du monde occidental dans son ensemble.

L'ouvrage a en outre le grand mérite de montrer de façon claire en quoi l'initiative normande, loin de relever de l'agression gratuite et de la simple guerre de conquête, procédait en réalité d'une action pleinement légitime, dans le cadre de laquelle le duc Guillaume ne faisait qu'agir de plein droit.



Signalons au passage que l'opuscule est aussi illustré sur quelques pages par un cahier de photographies hors texte de "la Tapisserie de Bayeux" (ou "tapisserie de la reine Matilde"), ce qui bien sûr ne gâche rien.



En résumé, un très bon petit livre qui pourra faire le bonheur de tous, et tout particulièrement des personnes curieuses d'en savoir davantage à ce sujet précis, sans avoir pour cela à s'infliger la lecture intégrale d'un quelconque "pavé" de plusieurs centaines de pages. Vivement recommandé, donc.

Récit des premiers SS français regroupés dans le premier bataillon de la Brigade Frankreich. Les étapes de la formation militaire sont bien décrites. La difficulté de l'entrainement se sent. La férocité des combats et la vaillance des hommes sont par ailleurs biens rendues. Quant au ton, il me semble un peu glorifiant. En somme, il s'agit d'un récit plutôt partial que d'une analyse critique. La lecture est tout de même intéressante.

Très bon livre, qui retranscrit les combats de divisions méconnues. L'auteur reste neutre dans son parti pris et reconnait la valeur des soldats des deux camps, qu'ils soient alliés ou de l'axe. Contrairement à l'insupportable trilogie lvf/frankreich/charlemagne, qui héroïse trop l'engagement politique et qui considére l'engagement SS comme un absolu ultime, ce petit pavet est dynamique, sans redite, et on suit très bien l'avancée du front grâce aux cartes en annexe.

Un livre qui témoigne, d'un passé volontairement oublié et qui permet de relativiser les agitations éphémères d'une société du buzz et de l'insignifiance.



Je conclue que la trilogie hitlerjugend, von berlichtingen, frundsberg/hohenstaufen est ... excellente, développe la bataille de normandie dans toute sa rusticité, ses illusions insensées. Cette guerre reste la plus indicible de toutes et c'est riste de voir des "jeunes" qui n'en savent strictement rien ou qui ne se rendent pas compte de ce que les peuples du moment ont vécu.

J'ai lu la version fayard qui précise "ss au poing de fer, division gotz von berlichingen en normandie". Très bon livre sur une division totalement méconnue. Le récit commence sur une biographie de ce fameux gotz à la main de fer, puis sur la création de la dite division.

Rapidement, on arrive en Normandie.

Pour résumé, c'est un chaos complet, une armée allemande désorganisée face aux alliés, qui subit des attaques perpétuelles de l'aviation ou de l'artillerie allièe. On suit les grandes batailles du front normand "ouest": carentan, st lo, mortain, falaise.

Jamais les allemands n'ont réussi à avoir l'initiative, les combats ont toujours regroupé en urgence des mélanges de parachutistes, différentes SS qui arrivent au compte goutte, de la wermacht éparpillée, et tout çà sans savoir où se trouve réellement le front.

Très bon point pour les cartes en annexe: elles permettent de suivre jour par jour le déroulement des événement.

Dommage que l'auteur n'a pas écrit le même livre côté parachustistes américains.

Livre pénible à lire, l'ensemble des personnages présentés est un conglomérat de collaborationistes et de miliciens sans panache. Je n'ai pas fini ce livre tant l'aspect collaboration antisémite me semble amoindri alors que c'était, historiquement, l'adn de la justification de cette brigade intermédiaire entre lvf et division charlemagne. Je n'aurai pas du l'échangé contre celui de la charlemagne justement, qui est beaucoup mieux.

Un bon livre à lire.