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3.03/5 (sur 86 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Teniet-el-Haad (Algérie) , le 06/09/1941
Biographie :

Jean Montaldo est un journaliste et écrivain d'investigation français.

Membre d'une des plus anciennes familles pieds noirs, implantée en Algérie depuis sa conquête en 1830, Jean Montaldo est le fils du sénateur-maire d'Algérie, ancien président du Conseil Général d'Orléansville, Pierre-René Montaldo, homme politique de centre-gauche et docteur en médecine, cofondateur des HLM en France.

En 1962 avec la décolonisation, Jean Montaldo quitte l'Algérie avec sa famille. Très jeune, il s'oriente vers le journalisme et travaille pour plusieurs organes de presse dont La Dépêche quotidienne d'Algérie (jusqu'à l'indépendance de cet ancien territoire français), Combat, Minute, Paris Match, L'Aurore, L'Express, Le Quotidien de Paris, Le Figaro Magazine ou Le Canard enchaîné.

Attaché depuis 1973 aux Éditions Albin Michel, il y est également directeur de collection.

Montaldo publie le 24 juin 2009 un livre intitulé Lettre ouverte aux bandits de la Finance.
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Source : Wikipédia
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interview vidéo exclusive de Jean Montaldo, qui nous explique les raisons de sa "lettre ouverte aux bandits de la finance"


Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
En 1981, François Mitterrand est suivi par Moati au Panthéon, quand il va se recueillir sur la tombe de Jaurès, le père du socialisme. En 1993-1994, il demande aux mêmes caméras de Serge Moati, payées sur les fonds de la présidence de la République (et non sur sa cassette personnelle, ce qui aurait été la moindre des choses), de réécrire l'histoire à son avantage. C'est tout ce qui restera du film diffusé ce soir-là sur France 2 : un modèle de désinformation.

De cette "hagiographie aussi inutile que néfaste pour la mémoire de celui qu'il s'agit d'honorer", le journaliste duMonde Thierry Bréhier, écrit aussi :
"Le plus grave est que l'erreur a été volontaire".
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A l'enterrement des affaires, le temps qui passe est le meilleur allié.... des corrompus.
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":museler la presse d'opinion en laissant seulement subsister les quotidiens à sa dévotion."
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en mémoire..... et conformément aux voeux de mon ami François de Grossouvre, suicidé à l'Élysée le 7 avril 1994.
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La vérité, toute la vérité

Premier tome de mes Carnets secrets, ces souvenirs relatent, au jour le jour, mes grandes enquêtes et mes pérégrinations tous azimuts, commencées au début des années 60.

Sorties des oubliettes où elles dormaient, les « affaires » souvent méconnues du temps passé deviennent d’utiles points de repère pour mieux comprendre celles qui sont découvertes maintenant. Ce dictionnaire de ma mémoire me permet de décrypter les sulfureux dossiers débusqués au fil de mes recherches, toutes ces affaires d’État que nos juges connaissent le plus souvent, mais qu’ils se gardent trop fréquemment d’explorer jusqu’au bout.

Le diagnostic est inquiétant : victime de l’érosion de ses valeurs, malade de la corruption et du mensonge – l’instrument diabolique dont usent trop de « voyous de la République » pour accéder au pouvoir et s’y maintenir –, la France dont j’ausculte depuis si longtemps les corps représentatifs (politiques, administratifs, économiques, financiers ou judiciaires) devient, au fil des ans, une « République sicilienne ».

Des centaines de milliards d’argent public s’envolent, les scandales éclatent, de plus en plus dévastateurs. Le sommet de l’État est touché. Les plus hauts responsables, dans les secteurs publics et privés, sont mis en cause. Mais l’extraordinaire volonté de taire et d’étouffer les crimes et délits des princes qui nous gouvernent finit par l’emporter. Justice spectacle, justice théâtrale… qui ne réagit, vraiment, que sous l’aiguillon de la presse et de l’édition. Sans leur intervention, sans leurs investigations et révélations, combien d’affaires – Crédit lyonnais, Elf-Aquitaine, Crédit foncier de France, Pechiney, Société générale, Urba, ARC-Crozemarie ou écoutes téléphoniques de l’Élysée – dormiraient encore dans les armoires de nos palais de justice ?

Et je passe sur les non-lieux qui, trop souvent, concluent ces affaires, après des années d’instruction au ralenti. Ce fut le cas, ces derniers mois, pour le scandale du raid boursier, en 1988, sur la Société générale. Au terme de onze années d’enquête, tous les acteurs clés ont été épargnés. Seuls quelques figurants se retrouveront bientôt devant le tribunal.

Au moment où j’écris ces lignes, un autre non-lieu vient de tomber : celui qui blanchit l’essentiel des frasques de l’ancien conseiller en communication de François Mitterrand à la présidence de la République, ex-président de la Française des Jeux, finalement jugé en mai 2001 pour des broutilles, tout le reste passant à la trappe. Là encore, seuls quelque comparses trinquent pour les autres. Le journal Le Monde traduit un sentiment général quand il commente, à propos de cette instruction manifestement bâclée :

« Que les soupçons aient été fondés ou non contre les personnes désormais exonérées de toute poursuite, il ne reste plus de ce dossier, après sept années d’enquête, qu’un tableau désolant sur le fonctionnement de l’institution judiciaire. »

Ainsi va la France !

Face à cette machine à tuer la vérité, l’ultime bouclier de nos démocraties demeure la liberté d’expression, un bien ô combien ! précieux, qu’il convient de préserver, un droit fondamental que trop de nos contemporains méprisent souverainement. À commencer par nos dirigeants politiques et nos juges, protégés par le leurre d’une fausse indépendance.



Les 9, 10, 11 et 18 janvier 2001, je fus plusieurs fois agressé sur des plateaux de télévision et dans la presse par un « psy » déséquilibré, gardien de ses seuls fantasmes et de ceux de l’ordre mitterrandien qui le fit « prince consort du mensonge ». Ces attaques répétées, dans plusieurs grandes émissions du service public de télévision, puis aggravées sur d’autres antennes et dans de multiples déclarations complaisamment rapportées, m’ont convaincu de la nécessité d’ouvrir plus grand les dossiers de la corruption et des crimes d’État, d’accélérer la rédaction de ces Carnets secrets, de ce voyage à la recherche des pages inexplorées de notre histoire. Depuis les débuts de la Ve République, je n’ai eu de cesse de les révéler, sous tous les régimes : du général de Gaulle, de Georges Pompidou, de Valéry Giscard d’Estaing, de François Mitterrand et maintenant de Jacques Chirac.

À tous ceux qui veulent me faire taire par la menace, le mensonge, la calomnie et la diffamation, à ces manifestations de haine je répondrai, ici, avec la seule arme du journaliste : la vérité, toute la vérité.
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La vente de Vibrachoc en juillet 1982, le "pot-de-vin" grâce à la Corée du Nord en 1985-1986, plus le reste... fortune acquise aux frais de la République, Pelat pourrait en rester là. A sa place, après tant de risques pris, avec autant de témoins, quel fou pousserait plus loin les enchères ?

Pourtant, en novembre 1988, six mois après la réélection de François Mitterrand à la présidence de la République et cette campagne électorale où l'on vit le chef charismatique de la gauche hurler aux loups contre les "puissances d'argent," "Monsieur le vice-président" récidive. Cette fois, il se fait prendre. C'est l'affaire Pechiney. Elle va sonner le glas, certes de l'ami de toujours, mais surtout de la carrière vertueuse de François Mitterrand.
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A la manière de ces historiens qui remettent les pendules à l'heure, en passant au crible le passé des hommes d'Etat, Alain Peyrefitte a eu mille fois raison, pour éclairer notre lanterne sur votre personnage, de rechercher dans les archives de la République les grands textes portant votre signature. On y retrouve, notamment, ce "décret-loi" - il figure à la page 2656 du Journal officiel, en date du 19 mars 1956 - par lequel, en votre qualité de ministre d'Etat garde des Sceaux chargé de la Justice, vous inventez une notion inédite en droit français, celle de "flagrant crime". Texte de terreur. Je le soumets au verdict de vos amis de SOS-Racisme. Je le recommande aussi vivement à tous ceux que vous, l'intègre chevalier Ajax de la roche de Solutré, prétendez encore aujourd'hui vouloir sauver des turpitudes de la droite, des complots des juges fanatiques et revanchards, des intolérances de journalistes maniaques.
Puisque vous avez choisi, Monsieur le Président, de vous poser devant nous en autorité morale suprême, puisque vous persistez à rester un divin donneur de leçons, un hypocrite professeur de vertu, dont la carrière serait là pour attester la droiture, rien ne me paraît plus révélateur de votre caractère menteur, truqueur, illusioniste et, pour tout dire, farceur, que d'exhumer du Journal officiel ce "décret-loi" dont on ne peut douter qu'il vous vaudra un jour, ajouté à toutes vos autres envolées senten-cieuses, d'aller quémander votre entrée sous la Coupole parmi nos Immortels :
"En Algérie, les autorités compétentes pourront [...] ordonner la traduction directe, sans instruction préalable, devant un tribunal permanent des forces armées, des individus pris en flagrant délit de participation à une action contre les personnes ou les biens [...] si ces infractions sont susceptibles d'entaîner la peine capitale, lorsqu'elles auront été commises..."
Ainsi, sous Mitterrand en charge de la justice (que vous entendez maintenant sauver des intolérances !), 61 mises à mort furent ordonnées... en 17 mois. Ainsi, on n'avait jamais vu, depuis 1831, un garde des Sceaux présider à autant d'exécutions capitales, en si peu de temps. A cet égard, Alain Peyrefitte raconte, sans bien sûr avoir été contredit par celui qui voulut l'abolition de la peine de mort après 1981, que, en 1956, avec vous, à cause de vous, "la guillotine fontionnait si souvent qu'elle marchait mal et que les exécutions devenaient aléatoires". Mieux encore :
" Le ministère de la Justice étant pauvre, François Mitterrand demande même à son collègue Bourgès-Maunoury, ministre de la Défense, d'en fabriquer une autre, ce qui fut fait à l'Arsenal de Toulon, et de la lui livrer gratuitement,"


Chapitre Le coup de bluff permanent, p162 à 164.
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Oui, Monsieur le Président, vos deux septennats auront été ceux d'un affairisme effréné, d'une ampleur sans précédent sous la Ve République. Les détournements de fonds publics, le "racket" organisé des entreprises du pays, la mise en coupe réglée des administrations et groupes nationalisés ou para-étatiques ont représenté, depuis 1981, des milliards de francs.
Peut-on accepter que vous vous en laviez les mains, que vous rejetiez sur d'autres la responsabilité de ce qui a fini par disqualifier le Parti socialiste ?
Le premier coupable ? C'est vous !
Vous êtes celui qui, après avoir pris les commandes du Parti socialiste, en 1971, lors du congrès d'Epinay, a ordonné de le doter immédiatement d'un réseau occulte de collecte de fonds, sur le modèle de l'appareil financier du Parti communiste. Sous votre direction, une toile d'araignée couvrant toutes les régions de France a été constituée : de faux bureaux d'études aux enseignes multiples et changeantes. Tous vivent de transactions cachées ou de pourcentages (3 à 15% !) perçus impunément sur les marchés publics. Dans Le Quotidien de Paris et Le Figaro Magazine, je n'ai cessé, depuis 1982, de dénoncer ces brigandages : extorsions de fonds, fausses factures, faux en écriture et usage de faux, comptabilités fictives, abus de biens sociaux, trafics d'influence, corruption, escroqueries... Pendant toutes ces années, vous et les vôtres avez traité ces mises en garde par le mépris. Vous étiez sûrs de votre impunité, de la passivité d'une justice soumise. Orgueilleux, vous n'avez pas entrevu qu'elle allait se réveiller.

Chapitre Francs filous et faux facturiers, p119-120.
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31 janvier 1991 : en présence d'un avocat, conseil de l'ARC, de CROZEMARIE et de PUBLICADVISE, deux chefs d'entreprises sous-traitants des marchés de l'ARC sont contraints par MICHEL SIMON de signer ce faux témoignage.


Paris, le 31 janvier 1991

Monsieur MICHEL SIMON Directeur général de la société Anonyme PUBLICADVISE, sise 107, bd Raspail PARIS 6e, a été tenu au courant de certains propos concernant la dite société. Ces propos, qui aurait été tenus par Mon sieur ou Madame Desroy de la société nouvelle VOUNIKOGLOU, sise 166, route d'Antony WISSOUS 91320, fournisseur de longue date de la S.A. PUBLICADVISE feraient état de moyens de chantage à l'égard de la Société PUBLICADVISE.

Monsieur MICHEL SIMON a convoqué ce jour Monsieur et Madame DESROY au siège Social de la dite Société afin de leur demander des explications sur de telles rumeurs qui lui paraissent très graves.

Il a été demande à Maitres François NATIVI, 93, bd Arago PARIS 14e, avocat à la cour de bien vouloir être présent à cet entretien.

La question ayant été directement posée à Monsieur et Madame DESROY ceux-ci ont affirmé ne pas comprendre de tels propos et ont affirmé ne pas les avoirs tenus avec qui que ce soit.

Ils ont affirmés ne jamais avoir eu de collusions avec aucun membre de cette société à quelques postes que ce soit et ne jamais s'être prête à aucun acte délictueux à quelque niveaux que ce soit dans les actes commerciaux qui ont été réalisé avec la Société PUBLICADVISE.

Face à la sincérité et à la spontanéité de leur témoignage Monsieur MICHEL SIMON leur déclare ne pas donner suite à ces rumeurs, mais il leur signale que si de tels propos sont à nouveaux répétés, il se verra dans l'obligation de poursuivre en diffamation les personnes qui les auraient tenus et en demandera réparation devant les Tribunaux.

La présente lettre est remise en mains propres à Monsieur et Madame DESROY qui ont contre signé l'original.
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CROZEMARIE crée l'ARC en 1958, sous le nom d'Association pour le développement de la recherche sur le cancer à Villejuif - ADRCV 6? organisme officiellement déclaré en 1960.
10 novembre 1966 : par décret, l'ADRCV est reconnue d'utilité publique. Ce statut lui permet re recevoir des dons et des legs exonères de droits de succession. Mais il lui impose une tutelle administrative sur sa gestion. Ce dont CROZEMARIE se soucie comme d'une guigne.
A ses débuts, L'ADRCV se donne pour objectifs exclusif d'apporter une aide privée aux cinq instituts du plateau Villejuif, qui sont en France le cœur de la lutte contre le cancer : l'Institut Gustave -Roussy ; l'Institut de recherche fondamentale du CNRS ; l'Institut de cancérologie et d'immunogénétique ; l'Institut de radiologie clinique ; et l'Unité de recherches statistiques de l'Inserm.
Le succès aidant et les fonds des donateurs affluant, CROZEMARIE finit par trouver ce champ d'action bien trop étriqué. En 1977, l'ADRCV devient ADRC. Le - V - est supprimé. Car CROZEMARIE veut pouvoir s'évader de Villejuif : il souhaite financer de nouveaux programmes , en province ou à l'étranger. Pour ce faire, une modification des statuts de l'association est indispensable, assortie du feu vert de l'autorité de tutelle : le ministre de la Santé. Conflit !
Le 3 octobre 1979, le conseil d'administration de l'ADRC se donne, à l'unanimité - comme d'habitude ! - de nouveaux statuts qui lui confèrent l'envergure nationale souhaitée par CROZEMARIE. Mais Jacques Barrot, ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing et aujourd'hui ministre du travail et de affaires sociales, a du flair. Il tient bon : obstiné, il refuse de donner son indispensable agrément.
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