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3.94/5 (sur 102 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1942
Biographie :

Historien, germaniste, spécialiste de l'Autriche du XIXe siècle, représentant d'une tendance droitière du souverainisme français

Il est le fils d'Édouard Bled (1899-1996), le créateur du fameux manuel d'orthographe. Ancien directeur du Centre d'études germaniques de Strasbourg et de la revue Études danubiennes, Jean-Paul Bled est professeur à l'université de Paris-IV Sorbonne.

En parallèle à la sa carrière universitaire, Jean-Paul Bled milite à droite du souverainisme français. Il est l'auteur de plusieurs pamphlets violemment anti-européens. Depuis 2001, Jean-Paul Bled est président de l'Entente souverainiste, devenue le Rassemblement pour l'indépendance de la France (RIF). Il est aussi directeur de la collection combat pour la liberté de l'esprit aux éditions François-Xavier de Guibert, un éditeur très marqué à droite.

Jean-Paul Bled a dirigé de 2004 à 2011 un Libre journal sur Radio Courtoisie.

Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 31 décembre 2015.
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Source : Bibliomonde
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Retrouvez vos "Live Books" du neuvième numéro de Gérard Part En Live ici : Une brève histoire du temps : du Big Bang aux trous noirs de Stephen Hawking aux éditions J'ai Lu https://www.lagriffenoire.com/31019-sciences-une-breve-histoire-du-temps.html La Chorale des dames de Chilbury de Jennifer Ryan et Françoise du Sorbier aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/108515-article_recherche-la-chorale-des-dames-de-chilbury.html Camarades de Pekin de Bei Tong aux éditions Calmann-Lévy https://www.lagriffenoire.com/108029-divers-litterature-camarades-de-pekin.html Ragdoll de Daniel Cole et Natalie Beunat aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/104626-article_recherche-ragdoll.html Les Chasseurs de gargouilles de John Freeman Gill et Anne-Sylvie Homassel aux éditions Belfond https://www.lagriffenoire.com/108123-divers-litterature-les-chasseurs-de-gargouilles.html Filles de la mer de Mary Lynn Bracht et Sarah Tardy aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/105443-divers-litterature-filles-de-la-mer.html Sophie de Habsbourg de Jean-Paul Bled aux éditions Perrin https://www.lagriffenoire.com/104945-encyclopedie-sophie-de-habsbourg---l-impera.html Le Bruit du silence de Léa Wiazemsky aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/108541-article_recherche-le-bruit-du-silence.html Dans l'équipe de Staline de Sheila Fitzpatrick aux éditions Perrin https://www.lagriffenoire.com/106913-encyclopedie-dans-l-equipe-de-staline.html L'Espoir des Neshov (4) de Anne B. Ragde et Hélène Hervieu aux éditions 10-18 https://www.lagriffenoire.com/108548-article_recherche-l-epoir-des-neshov.html Visitez notre chaine Youtube et abonnez-vous ! : http://www.youtube.com/user/griffenoiretv/featured #soutenezpartagezcommentezlgn Merci pour votre soutien et votre amitié qui nous sont inestimables. Gérard Collard - Jean-Edgar Casel

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Concernant l'incident d'Ablis du 8 octobre, où, au terme d'un combat de plusieurs heures, les francs-tireurs français se retirent avec une soixantaine de prisonniers, Bismarck réclame aussitôt que toute la population mâle de la ville soit pendue. Son courroux s'étend à l'ensemble des combattants. A entendre Bismarck, il faudrait cesser de faire des prisonniers. Les soldats africains notamment, proclame-t-il, n'ont droit à aucune pitié. Ces "bêtes de proie" sont à abattre sans autre forme de procès. "Tout soldat qui les fait prisonniers devrait être mis aux arrêts".
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L'objection de la fidélité des populations à la France est écartée, car les Alsaciens et les Lorrains sont des Allemands qui s'ignorent. Avec le temps, ils redécouvriront leur véritable identité. Treitschke s'illustre dans cette démonstration, où se lit l'opposition entre les conceptions française et allemande de la nation : "Ces pays, proclame-t-il, sont nôtres par le droit de l'épée, mais nous entendons en disposer en vertu d'un droit supérieur, le droit de la nation allemande, qui ne peut autoriser des fils perdus à se soustraire pour toujours de l'Empire allemand. Nous autres, Allemands, puisque nous connaissons et la France et l'Allemagne, savons mieux ce qui est bon pour les Alsaciens que ces malheureux. Contre leur propre volonté, nous entendons les rendre à leur véritable identité. L'esprit d'un peuple n'embrasse pas seulement la génération présente, mais aussi les générations passées. Nous invoquons la volonté des morts contre la volonté des vivants."
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Ce conflit, connu communément sous le nom de Kulturkampf ("combat pour la culture"), ne puise pas uniquement ses sources en Allemagne. Il renvoie à un phénomène largement européen, celui de l'affrontement qui, dans la seconde moitié du XIXe siècle, oppose les forces libérales au catholicisme, identifié à l'obscurantisme. Le Kulturkampf est contemporain d'une législation anticléricale dans la pourtant catholique Autriche et précède de quelques années les grandes lois laïques de la IIIe République.
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Le seul fondement sain d'un grand État, pose Bismarck en postulat, c'est l'égoïsme et non la sensibilité ; c'est ce qui distingue nécessairement un grand État d'un petit. Il est indigne d'un grand État de se quereller pour une affaire étrangère à son intérêt.
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La presse est un autre levier pour agir sur l'opinion. En 1862, entre la presse gouvernementale et la presse libérale, la balance n'est pas égale. Aux 200 000 lecteurs de la Kreuzzeitung répondent les 1 250 000 des journaux libéraux. Bismarck s'emploie à corriger ce déséquilibre. Cette action prend une double forme. Il s'agit d'abord de gagner de nouveaux titres au camp gouvernemental. Une politique de subsides aide à retourner des consciences et à convaincre plusieurs journaux d'apporter leur soutien au gouvernement. Sans jamais apparaître personnellement, Bismarck s'assure dans la Norddeutsche Allgemeine Zeitung une tribune dont il se servira désormais régulièrement pour faire passer des messages à l'intention de l'opinion, voire des chancelleries étrangères. La répression est l'autre volet de cette politique.
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Les efforts de Dönitz pour dissimuler une partie de son passé n'ont heureusement pas résisté au temps.
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Bismarck entre dans cette guerre sans haine pour la France. Non que ce sentiment lui soit étranger. Bien au contraire, il l'a déjà exercé contre certains de ceux qui ont eu le malheur de se mettre en travers de sa volonté. Mais il se refuse à en faire un des ressorts des rapports entre les États, qu'il voit seulement déterminés par les intérêts. À défaut de haine, il marque à la France un mépris qu'il ne cherche nullement à cacher. Pour l'exprimer, il a des mots très durs. À Moritz Busch, un de ses proches, il confie : "Les Français ne sont pas aussi exemplaires qu'on a coutume de le dire. Comme nation, ils ressemblent à certaines gens de nos classes inférieures. Ils sont étroits d'esprit et brutaux, forts physiquement, fanfarons, impudents et, par leur comportement arrogant et violent, ils s'attirent l'admiration de ceux qui leur ressemblent." Décidément, rien de ce qui est français ne trouve grâce à ses yeux : "La France est une nation de pantins", continue Bismarck. Les Français ne pensent ni n'agissent en individus, mais comme une masse. "Ils ressemblent à trente millions de nègres serviles."
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Face à l'agitation croissante, Frédéric-Guillaume donne le spectacle de l'indécision. Ballotté entre des partis contraires, il commence par opter pour la voie des concessions. L'abolition de la censure et le rappel du Landtag uni sont annoncés. Le 18 mars, pourtant, la situation échappe à son contrôle : la troupe tire sur la foule qui s'est rassemblée sur la place du château royal. Loin de ramener le calme, cette intervention déchaîne un embrasement général. L'armée fait bientôt face à une ville livrée à l'insurrection. Des combats sanglants se déroulent toute la nuit. Le matin suivant, le bilan s'élève à 230 morts. Atterré par la tournure tragique des événements, Frédéric-Guillaume opère un revirement complet. Contre l'avis de ses généraux, il ordonne à ses soldats de cesser le feu et de se retirer de Berlin. Allant encore plus loin dans le reniement, il s'incline peu après devant les dépouilles des victimes, puis, deux jours plus tard, arbore les trois couleurs de la nation allemande, noir, rouge et or. S'adressant aux Berlinois, il tient une harangue propre à stupéfier son entourage : "Je porte ces couleurs qui ne sont pas les miennes, mais je ne veux ni couronne ni autorité, je veux la liberté de l'Allemagne, l'unité de l'Allemagne." Dans une proclamation affichée le même jour, il conclut : "La Prusse se fond dorénavant dans l'Allemagne."
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Lorsque le cortège a enfin fait halte devant l'église des Capucins, s'instaure entre le grand maître de cour et père abbé le dialogue rituel qui doit précéder l'entrée des souverains dans leur dernière demeure et par lequel la puissance temporelle s'incline devant la gloire de Dieu :
"Qui es tu ? Qui demande à entrer ici ?
- Je suis Sa Majesté l'Empereur d'Autriche, roi de Hongrie.
- Je ne le connais pas. Qui demande à entrer ici ?
- Je suis l'empereur François_Joseph, roi apostolique de Hongrie, roi de Bohême, roi de Jérusalem, grand prince de Tansylvanie, grand-duc de Toscane et de Cracovie, duc de Lorraine, de Salzbourg...
- Je ne le connais pas. Qui demande à entrer ici ?"
C'est seulement quand, s'étant agenouillé, le prince Montenuovo reprend : "Je suis François-Joseph, un pauvre pécheur, et j'implore la miséricorde de Dieu.", que la voix derrière la porte lève son refus : "Alors tu peux entrer."
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Bismarck fut et reste le père de l'unité allemande. Sans doute, après 1945, cette partie de son œuvre, la plus importante, semblait avoir sombré. Voici un peu plus de vingt ans, bien peu auraient parié sur une réunification de l'Allemagne. Pourtant, dès qu'une brèche apparaît dans le mur de la dictature, les événements de 1989 et 1990 se chargent de montrer que c'est la division qui était artificielle. La réunification de l'Allemagne est aussi une victoire posthume du père de l'unité.
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