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3.17/5 (sur 30 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York
Biographie :

John Freeman Gill, passionné de sa ville natale, écrit régulièrement sur le sujet.
Son travail a notamment été publié dans The New York Times Book of New York.
Diplomé de Yale, il vit à New York avec sa femme et leurs trois enfants.


Source : Belfond
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Retrouvez vos "Live Books" du neuvième numéro de Gérard Part En Live ici : Une brève histoire du temps : du Big Bang aux trous noirs de Stephen Hawking aux éditions J'ai Lu https://www.lagriffenoire.com/31019-sciences-une-breve-histoire-du-temps.html La Chorale des dames de Chilbury de Jennifer Ryan et Françoise du Sorbier aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/108515-article_recherche-la-chorale-des-dames-de-chilbury.html Camarades de Pekin de Bei Tong aux éditions Calmann-Lévy https://www.lagriffenoire.com/108029-divers-litterature-camarades-de-pekin.html Ragdoll de Daniel Cole et Natalie Beunat aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/104626-article_recherche-ragdoll.html Les Chasseurs de gargouilles de John Freeman Gill et Anne-Sylvie Homassel aux éditions Belfond https://www.lagriffenoire.com/108123-divers-litterature-les-chasseurs-de-gargouilles.html Filles de la mer de Mary Lynn Bracht et Sarah Tardy aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/105443-divers-litterature-filles-de-la-mer.html Sophie de Habsbourg de Jean-Paul Bled aux éditions Perrin https://www.lagriffenoire.com/104945-encyclopedie-sophie-de-habsbourg---l-impera.html Le Bruit du silence de Léa Wiazemsky aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/108541-article_recherche-le-bruit-du-silence.html Dans l'équipe de Staline de Sheila Fitzpatrick aux éditions Perrin https://www.lagriffenoire.com/106913-encyclopedie-dans-l-equipe-de-staline.html L'Espoir des Neshov (4) de Anne B. Ragde et Hélène Hervieu aux éditions 10-18 https://www.lagriffenoire.com/108548-article_recherche-l-epoir-des-neshov.html Visitez notre chaine Youtube et abonnez-vous ! : http://www.youtube.com/user/griffenoiretv/featured #soutenezpartagezcommentezlgn Merci pour votre soutien et votre amitié qui nous sont inestimables. Gérard Collard - Jean-Edgar Casel

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ce sont des objets très anciens, dont certains n'ont rien de remarquable à l'origine. Mais ils ont tous été cassés, à un moment ou un autre, et leurs propriétaires y étaient si attachés qu'ils se sont donné tout le mal de la terre pour les réparer. Par leur affection, leur invention, ils ont fait de ces reliques quelque chose d'entièrement nouveau et de parfaitement singulier.
[...]
C'est ce que font toujours les gamins, poursuivit-il. Une peluche bien-aimée perd un œil ? Ils demandent à leur mère de coudre à la place un des boutons de leur manteau de l'année précédente. Une de leur petites voitures perd un de ses pneus ? Ils le remplacent par un des élastiques de l'appareil dentaire de leur grand frère. La plupart des adultes ne savent plus comment prendre soin des choses. Ils perdent patience. Tout ce qu'ils voient, ce sont les défauts. Les défauts de l'objet, les insuffisances de leur propre raccommodage. Alors ils jettent.
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Après la séparation de mes parents, cette camaraderie s'était délitée. Maman, de plus en plus soucieuse, devenait éphémère, presque invisible sous certains éclairages.
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Ce pont qui nous relie au passé, me dit-il, il est si émouvant. Je songe aux tailleurs de pierre venus d'outre-Atlantique qui émigrèrent ici et réalisèrent ces œuvres pour d'autres. Eux-mêmes n'étaient rien, des ouvriers des itinérants pour la plupart, sans vrai toit au-dessus de leur tête. Et je les retrouve par delà le temps.
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New York remet les gens à leur place. Cette ville est plus vaste que toutes les autres ; elle a plus d'importance que toutes les autres. Elle est à la fois plus ancienne et plus récente. Elle bat tous les records : plus dominatrice et plus ordurière, plus industrieuse et plus contente d'elle-même, plus pressée et plus indolente, plus raffinée, plus dépravée, plus intemporelle, plus en retard au restaurant quand elle retient une table. Certains de ses secteurs sont toujours en mouvement, d'autres, innombrables, ne changeront jamais. Et de plus elle se fiche bien qu'on entretienne ou non une relation avec elle.
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Tu sais quoi ? m'interrompit-il assez rapidement. Garde tes boniments pour toi. Je viens de me rendre compte qu'il était bien trop fatigant de faire semblant d'être intéressé par ce que tu me racontes.
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J'évitais ainsi de me demander si ce que papa - un adulte - attendait de moi - un gamin de treize ans - qui ne cherchait qu'à se rapprocher de son père - était bien raisonnable.
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La mémoire est un terrain glissant ; chaque fois que nous comparons nos souvenirs de ces années de brique et de grès, Quigley et moi, il y a toujours des détails sur lesquels nous ne parvenons pas à nous accorder. Sur une chose cependant nous sommes unanimes : les hurlements. Dans cette maison, ça beuglait en permanence. Primo, on était toujours d'humeur massacrante ; deuzio, la maison ne comprenait pas moins de cinq niveaux, et apparemment notre interlocuteur ne se trouvait jamais sur le même palier. Et enfin, tertio, on était tous passés maître dans l'art d'envenimer une conversation. En projetant la voix à travers les étages inférieurs avec la dose adéquate de patience exaspérée, on parvenait à faire très clairement comprendre que la distance maintenue avec l'interlocuteur n'était pas seulement une contingence géographique, mais également le symptôme de quelque tare hideuse affectant ledit interlocuteur.
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Les choses se compliquèrent avec l'inquiétante lettre recommandée de la Chase Manhattan Bank pour laquelle je signai le registre du facteur avant d'en prendre connaissance, maman n'était pas là, comme souvent l'après-midi, pour aller ouvrir la porte. Il s'agissait d'une réclamation pour arriérés de paiement rappelant à mon père qu'il était en retard de plusieurs mois dans le remboursement de notre maison. C'était la première fois que je lisais ce mot, « arriérés ». Il me donnait l'impression que la banque nous montrait son postérieur.
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Non, ne t'en fais pas, Zev. On va lui trouver une maison. Il y a des gens qui aiment bien ce qui est un peu abîmé. C'est comme à la SPA. Il y a toujours une bonne âme qui s'entiche du chat borgne auquel il manque un bout d'oreille.
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Je voulus oublier mon père, comme maman s’y essayait visiblement. Et je crus même y être parvenu pendant quelques temps. Maman cependant avait moins de mal à se distraire que moi : elle travaillait désormais six jours par semaine dans une galerie d’art de SoHo appartenant à l’un de ses amis. Il fallait payer les factures, des tonnes de factures, tous les jours. Ce n’était pas mon cas. Début juillet, les cours finis, je décidai d’aller pour la première fois voir l’entrepôt de papa, que l’été avait peut-être fait revenir.
Je n’aurais pas dû prendre le métro. Avant même de descendre à l’arrêt City Hall, je compris qu’il se passait quelque chose de grave en surface. Des dames se précipitaient vers le quai, leurs talons hauts claquant dans l’escalier. Un sourd murmure vibrant de rage inarticulée les suivaient en cascade.
Dans les rues, des centaines d’hommes corpulents – pour la plupart des blancs mal rasés – faisaient le pied de grue devant la mairie, bouillant d’une fureur croissante qui semblait se chercher une cible. Certains brandissaient des bouteilles de bière, d’autres des pancartes manuscrites. « BRULE NEW-YORK BRULE », proclamait l’une. « BEAME, LE RAT QUITTE LE NAVIRE », renchérissait une autre. IL LAISSE LE VILLE SANS DEFENSE ».
La foule était encerclée par les flics qui n’avaient pas l’air de faire grand chose pour mettre fin au désordre. Un policier, haut perché sur son cheval, sa longue matraque et son revolver saillant de part et d’autres de ses hanches, donnait même l’impression d’être en train de supplier ces hommes en colère de retrouver leur calme.
» Que se passe-t-il ? demandai-je à un homme en costume trois-pièces.
– Flics licenciés » me répondit-il.
Il n’avait pas l’air rassuré.
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