Citations de Jean-Paul Nozière (79)
L'Algérie est notre pays, bientôt nous serons libres.
Le malheur frappe au hasard. On ne sait pas qui il choisira demain.
A quoi sert d'imaginer le destin, on le rencontre toujours assez tôt.
Les mauvais moments ont aussi leur fin.
Un peu d'instruction ne fait pas tort.
J’ai toujours détesté l’arrogance de ces personnes qui se croient tout permis, soit parce qu’elles sont riches, soit parce qu’elles détiennent un pouvoir. Souvent, les deux vont ensemble.
La méfiance est comme le désespoir, elle ne disparaît jamais complètement.
La fin justifie les moyens, alors pensez sans cesse aux résultats, pas aux cris des culs-bénits de tout poil et autres gauchistes. Attention, vos limites sont « pas d’emmerdes avec l’I.G.S. ».
Le Seigneur arme le bras de la vengeance. Son bras à lui, Doujésu, comme il a armé le bras de George Walker Bush en plaçant le président des États-Unis aux commandes du Boeing 767, en lui ordonnant de détruire le World Trade Center, ce temple répugnant où les hommes piétinaient les textes sacrés et adoraient le veau d'or, ce que Dieu interdit et George Bush a conduit le Boeing contre les tours et Dieu les a réduites en poussière, alléluia. La croisade commence, dit George Bush. Il faut terrasser le Mal. Détruire l'Axe du Mal.
Ma vengeance est accomplie, mais je ne la supporte pas davantage que je n'ai supporté ce qu'ils m'ont fait subir. Je suis détruit à jamais. (p.157)
J'attendrai aussi longtemps qu'il faudra. Tu ne seras pas toujours trois, alors quand tu seras un tout seul... (p.115)
Chacun, à la brigade, avait eu droit aux théories éducatives de Thénot qui n'avait pas d'enfants, n'en voulait pas, mais disposait d'un arsenal complet permettant de bien les élever. (p.52)
Si Olivier Thénot prenait la parole, ils y passeraient la journée, et pour des nèfles, car ses capacités d'analyse valaient celles d'une pintade. (p.49)
Lili referma le mince dossier, intitulé provisoirement "Sugar, le rappeur de la nuit". Un humour macabre dont Vlad aurait pu se dispenser. (p.47)
Le chemisier bleu de l'administration, d'un tissu épais, supposait qu'un corps humain ne transpirait pas. En tout cas, pas celui d'un gendarme. (p.42)
Lili en savait assez sur la misère du monde pour se révolter une fois de plus : c'était souvent les mêmes qui trinquaient, ceux que la vie n'avait pas épargnés et à qui la mort flanquait parfois une ultime gifle. (p.21)
-- Dieu n'existe que pour les lâches. Il n'y a pas d'invention humaine plus abjecte que celle d'un Dieu bon et miséricordieux. S'il existait, il serait la pire des crapules et chaque être humain se devrait alors de Lui cracher son dégoût à la gueule.
"La vie et la mort ressemblent à du chewing-gum mâché", ruminait Vronski, au bord d'une déprime carabinée. " Il ne faut toucher ni à l'une ni à l'autre, sinon on s'en fout partout et on n'arrive plus à s'en dépêtrer."
Fumeur aux doigts jaunis de nicotine, Gaétan Prieur s'offre une pause cancer toutes les deux heures.
La rumeur reflue et s'éteint. Mais les yeux disent ce que n'osent plus dire les lèvres.