Citations de Jean-Philippe Depotte (124)
J'ai compris le topo. Je serai le clébard dont vous avez besoin. Coucher, pas bouger. Et quand le japonais appelle j'accours sur mes petites pattes.
Elle fit le geste pour mimer.
"T'as raison Marie faut pas se laisser abattre!
Marie Antoinette, je te prie. Je t'ai déjà dit de m'appeler en entier. J'ai un prénom qui n'aime pas qu'on lui coupe la tête!
La guerre, ce n'est pas un complot, c'est un besoin primaire. C'est comme ça et vous n'y pouvez bien ! Au bout d'un temps, les gens ont besoin de se cogner dessus. Ça revient tous les trente ans. Et c'est tout. C'est la nature humaine.
La grandeur n'existe que par comparaison. Il n'y a pas de beauté sans laideur, pas de grâce sans difformité.
C'est le XXe siècle ! le défia-t-elle. Et l'âme des femmes, c'est comme leurs fesses, on n'a plus besoin des hommes pour s'en occuper.
Et je pensais que, décidément, la vie d'un homme ne pèse pas grand-chose. Seule importe la vie des idées. Les faits surviennent, les évènements se produisent, et puis l'instant d'après ils n'existent plus. Mais l'idée qui en reste, elle, est immortelle.
La science corrompt l’imagination des hommes. Il y a mille ans encore, de merveilleuses créatures hantaient les terres et les océans. N’ont-elles jamais existé comme l’affirment ces hommes de science depuis que la Terre s’est mise à tourner ? Si. Elles ont existé. Et elles ont disparu à mesure que la science a convaincu les hommes qu’elles n’avaient pas leur place dans leur monde.
(...) Dieu sait que la peur qui fermente engendre les haines les plus viles.
Il accordait trop de dettes à ses patients, Louise le lui reprochait assez. Mais n’avait-il pas promis de guérir tous les malades lorsqu’il avait prêté serment ? Il n’avait pas précisé que ces patients devaient être riches. Et un serment est un serment.
Les meilleurs informations se débusquent à la frontière de la légalité.
- C’est fou comme un brin d’espoir peut sauver une pleine marmite de mauvaise tambouille !
L’écriture japonaise à le pouvoir de faire vivre les idées.
Il n’y a qu’un aristo pour penser que tous les valets de pieds sont interchangeables !
Sur le trottoir, il passait des belles dames en route pour la promenade. Des matrone aussi, des lingères, des nourrices, des femmes de peine. Tout le peuple des commères, les bourgeoises et les populaires, les oreilles aiguës et les langues rapides.
- C’est sûr que la mort d’un homme, ça peut impressionner. C’est pour ça qu’à la police, on a des formations.
On ne sait jamais ce qui peut sortir de la tête d’un polytechnicien.
- Marie-Antoinette, je te prie. Je t’ai déjà dit de m’appeler en entier. J’ai un prénom qui n’aime pas qu’on lui coupe la tête !
- C’est vous qui avez coupé le cadenas ?
- Ah… Oui, j’avais oublié la clé.
- Tu parles ! Vous aviez oublié la clé, mais pas votre pince monseigneur !
Les poches, ça déforme le tissu et ça ruine l’art de la couturière.
On se croit maline. On se croit plus intelligente que le reste de la terre. Et puis on se fait doubler.