REVUE DE PRESSE :
JEAN PIERRE DUFREIGNE, L'EXPRESS
Revue de
presse des quotidiens et autres périodiques à paraître demain matin et
interview de
journalistes, sur le sujet qui est en Une de leur périodique. - NB : les
journalistes sont en mosaïque sur la moitié de l'écran. - ITW CHRISTIANE VETTU, éditorialiste aux Dernières Nouvelle d'Alsace : parle des manifestations de lycéens qui ont eu lieu aujourd'hui dans toute la France....
On peut avoir un différend avec un ami et lui demander raison dans l'honneur. Ainsi peut-on aller jusqu'à le tuer selon les règles. Maid on ne peut trahir un ami mort et défaire ce pour quoi il a péri.
Mon intention m'était et m'est restée, tout au long, obscure.
Colère, endurance, patience, désespoir,c'est l'art.Goya a subi et peint dans la colère.
L'amitié n'est, comme l'amour, qu'une trahison indéfiniment retardée, les moralistes nommant ce retard fidélité.
La faim, la soif. Besoins nouveaux. La défécation et la miction.Besoins plaisirs. Il est grand plaisir à satisfaire un besoin. Il apprend vite. Un va-nu-pieds e˚t appris de même. Mgr le Dauphin apprend la nature humaine. quelque chose gêne sa gencive.quelque chose pousse dans sa chair. C'est dur et vivant. Sans souffrance. Le mal, la douleur (la douleur est-elle un mal ?), surgit parfois du ventre. Rien que du ventre ; il s'y fabrique quelque chose dont il n'a pas conscience mais qui existe.Il crie. Il pleure. Il réclame. Nul ne comprend encore que désormais le servir est lui obéir.
C'est aussi cela être roi, le " bon plaisir ", qui date des édits du roi François Ier, qui aimait tant l'art... ce bon plaisir du Roi qui vaut loi.
Est-il satisfait de lui ? Il ne sait. Il n'est satisfait que si le regard de la Régente se pose sur lui avec approbation, que si le sourire malicieux mais inquiétant parfois de parrain Mazarin se dessine avec une certaine fierté sous la moustache élégante. Car Louis l'enfant roi sait que ces deux-là ne flagornent pas. quand ils félici-tent, le compliment est mérité. Sinon, ils grondent. Et le Roi juge cela juste.
- Madame, cet enfant entre Vos Majestés est l'ultime terme du contentement de votre ministre et serviteur. Aujourd'hui le Royaume vous doit son avenir et sa perpétuité. Permettez à un homme d'Eglise, et à un guerrier obligé par les circonstances, de se prosterner devant ce présent inestimable que vous venez de faire à votre vrai pays, la France. Le pays que vous avez conquis aujourd'hui.
Mazarin lui conseille donc de s'amuser. De bavarder, de danser, de galoper, de lanterner, de paresser, de désobéir un peu, de rêver.
D'écrire des poèmes, d'estropier les vers, de concasser les notes d'un luth, de regarder les jeunes filles mais toujours de les saluer, au détour d'un couloir ou d'une allée, fussent-elles princesse du sang, dame de la suite, cousine, ou fille de chambre.
Les lois ne sont pas des carcans, monsieur La Porte, quand ces lois sont justes. Elles sont des garants. Nous sommes dans la constellation de la Bastille. Nous n'en pensons pas moins librement. Le temps que nous y avons passé n'est plus à endurer et nous rapproche du jour de notre liberté. J'entends celle de nos corps qui dépend d'un décret. Celle de notre esprit ne dépend que de nous.
« King suscite toujours une trouille universelle, car il la déniche toujours au plus profond de lui, dans sa réserve personnelle. » (p. 141)