AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.83/5 (sur 21 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montreuillon , le 21/08/1911
Mort(e) à : Talant , le 6/03/1998
Biographie :

Jean Séverin, est le pseudonyme de Antonin Bondat, enseignant et écrivain français, traducteur.

Né au sein d'une famille morvandelle, il va faire ses études secondaires à Nevers. Il rend ensuite à Paris à la Sorbonne. Tout en commençant sa carrière d’enseignant à l’École Saint-Martin-de-France, fondée par les Oratoriens, il obtient une licence de lettres classiques. Il est successivement surveillant, professeur.
Il fut 25 ans directeur des études, en même temps que professeur des secondes et premières. Il avait la charge de propédeutique à l’Institut catholique de Paris. Il s’évadait de cette surcharge de travail en écrivant vers les années 1950, sous son nom de naissance ou son pseudonyme, en souvenir de l’église Saint-Séverin.
Il prend sa retraite en 1980 à Montreuillon. Membre de plusieurs sociétés savantes, il était un membre actif de l’Académie du Morvan. Il fut responsable de la Page du Morvan, dans le Journal du Centre,
En 1981 il obtient le Grand Prix catholique de littérature, pour Une vie peuplée d'enfants.
Ses publications se succèdent à partir des années 1950, presque annuellement, exceptionnellement sous son nom, en général sous des pseudonymes, celui de Jean Séverin devant s'imposer. Ainsi "La jalousie de Dieu", "L'enfant et la nuit", "L'étoile des Baux", "Les enfants éblouis", "Le soleil d'Olympie", "Vercingétorix", "Vauban, ingénieur du Roi", ...
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean Séverin   (12)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Nous étions pauvres. La viande ne parvenait à la maison que pour les fêtes "mangeoires", mais nous avions les fruits de l'Ouche, les choux et les carottes du jardin. Les pommes de terre, surtout, qu'on appelait les "treufes", et que je préférais bouillies en plein vent dans la marmite du cochon ; elles gardaient un peu de terre qui craquait sous les dents ; elles sentaient les mains caleuses, le premier vent d'automne. Notre seul luxe : les miches de pain qui reposaient sur les claies, au bord du plafond, après la liturgie du four. A l'heure des repas, grand-père les prenait comme des ostensoirs et dessinait sur la croûte, de la pointe du couteau, un long signe de croix avant de découper des tranches épaisses de deux doigts que nous attaquions avec respect, telle une prière.
Commenter  J’apprécie          160
Maman et papa, s’aimaient. Ils s’aimaient encore malgré l’éloignement… Mais le cinéma, les barrages nous les ont volés. Maman est partie la première. Des films et des films à travers le monde, le succès, la gloire. Une vedette, quoi ! dévorée par les journalistes, les photographes, toujours en représentation. Papa a tenu plus longtemps auprès de nous, puis il a pris le large à son tour. Le chagrin, l’ennui… Le mari d’une étoile filante, tu crois que c’est drôle ? Et ses gosses ?
Commenter  J’apprécie          50
Elle appelait ses lèvres comme la terre promise. Quand il l’embrassa, le monde n’existait plus. Il n’y avait en elle que ce torrent qui rompait les digues de la joie.
Commenter  J’apprécie          40
J’ai appris à les connaître. Ceux qui se croient mal-aimés, surtout. Inutile de les raisonner. Nos pauvres mots ricochent sur eux sans les atteindre. Tu as beau partager leur vie, prodiguer ton amour. Va donc remplacer une mère !
Commenter  J’apprécie          30
Les yeux de maman semblaient puisés dans l'eau bleue de l'étang ; il y flottait des écharpes de brume, des secrets endormis. A certaines heurs, une flamme verte s'allumait dans ses prunelles.
Commenter  J’apprécie          30
- La route sera longue jusqu'à Olympie..., murmura mon mon père.

Il reprenait les mots de Charmide qui m'avaient inquiété. Quand il se leva pour gagner sa couche, je fis de même avec Lysis, mais auparavant je rendis une dernière visite à nos chevaux. Leurs yeux brillaient dans l'ombre de l'écurie. Ils posèrent tour à tour leur tête sur mon épaule. Ils étaient pacifiques, fraternels. Et je leur murmurais des mots d'espoir.
Commenter  J’apprécie          20
Des mal-aimés, victimes la plupart de la séparation et du divorce, il faut beaucoup d’amour et de patience pour qu’ils retrouvent le chemin de la joie.
Commenter  J’apprécie          30
Le chagrin peut jeter un enfant au-delà de lui-même.
Commenter  J’apprécie          40
Pour la première fois, elle distinguait à sa tempe gauche la naissance d’une ride. L’ombre d’une ombre, et si obscure qu’il fallait se pencher, étudier longuement la peau pour deviner la fine meurtrissure. Mais Isabelle s’effrayait. La ride devenait un abîme. Le temps la menaçait-il déjà ? Ou les nuits de veille ? Pourquoi le plaisir gravait-il si tôt ses cicatrices ?
Commenter  J’apprécie          20
Je connais la haine, et le sang, et la peau. ai-je traversé un seul jour sans croiser tes plaies et ton regard d'exil ?
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jean Séverin (45)Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez-vous...😁

La chérophobie est la phobie:

de manger de la viande
de dépenser de l'argent
du péché de chair
du bonheur

1 questions
23 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}