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Critiques de Jean Siccardi (38)
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La Cour de récré

Un bon roman sur la France profonde a la fin est années trente. Chaque personnage a une histoire particulière et vous envahit . Une petite orphelin qui trouve enfin une famille, un instituteur juif qui tente de percer les mystères de montagnards rudes et fermes avec en toile de fond cette fameuse guerre qui est partout et nulle part en même temps.
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Gaston des vignes

Voici un roman du terroir et thriller à la fois……..

Il se déroule quelques mois après la grande guerre , la suite de «  L’auberge du gué », ouvrage que je n’ai pas lu ….car je connais très peu l’auteur .



C’est l’histoire de Noël Bertrand , un éleveur qui «  discourait avec les pierres » recueillait les confidences des vallons et accueillait dans son giron les bourrasques , au cœur des crêtes de sa chère Haute Provence , ,successeur de son père Silvère Bertrand , à la ferme dite «  du Saut du Loup, » , qui l’avait initié aux subtilités de la nature de là- bas , âpre et sauvage , à l’odeur enivrante d’encens et de poivre.



Le climat : un froid terrible s’abattait en hiver , la neige tenace s’incrustait mais ces paysans voyaient dans leurs champs leur gagne- pain .



Ils aimaient leurs arpents et leur horizon , leur sensibilité toute tournée vers la vie pratique et quotidienne .

Ils s’accordaient avec leur sol et leur identité .

Noël vivait avec sa mère Madeleine .

Elle reçoit un jour une étrange visite , celle de Cécile, fille du pays , accompagnée d’un étranger, il propose de racheter à un bon prix la propriété .

Comme le projet de construction d’une ligne ferroviaire est dans l’air ,cette offre inattendue ravive la crainte d’une expropriation .



Cécile était l’amour de jeunesse de Noël , mariée depuis, selon les coutumes ancestrales de l’époque , par son père, à un vieux paysan, Gaston .

Elle l’a abandonné afin d’aller mener une vie de plaisirs à Digne- Les Bains .

Qui est l’inconnu avec lequel elle s’affiche?

Et quelles sont ses intentions?

En quête de réponses Noël sera entraîné , malgré lui dans les méandres de la folie et du crime…

N’en disons pas plus : le style très descriptif est foisonnant ,ample, visuel, riche des senteurs et odeurs des paysages provençaux .



De bien vilains secrets enfouis ressortent . ..



Sont évoqués la vie rude des paysans ,leurs activités , la difficulté de vivre libre au sein de ces vallées reculées , isolées , les non dits , les mensonges ,——quand tout le monde se connaît ——-, les regrets et les mystifications liées à la grande guerre , l’importance des prêches des curés , l’hypocrisie , les cachotteries et amours cachées , la vengeance , une enquête de gendarmes bien loin des investigations modernes ———les montagnards réglant leurs différents à coups de fusil,——puis l’enterrement de leurs victimes au bout du champ , ni vi , ni connu …les querelles éternelles pour un bout de terre ….

Un roman agréable à lire pendant les vacances où l’auteur connaît particulièrement bien sa Provence natale, authentique , lucide et bienveillant .



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Gaston des vignes

Nous voici dans un village de Haute-Provence, quelques mois après la fin de la Grande Guerre.



Au Saut du Loup, Noël Bertrand aide Madeleine, sa mère, à exploiter la ferme familiale.

Cécile, son ancienne petite amie, s'est mariée avec Gaston, un des paysans voisins. Un jour, alors que Noël est absent, elle passe à la ferme avec un étranger qui propose à Madeleine de racheter la propriété.

Noël est outragé ! Elle a non seulement délaissé son époux plus âgé qu'elle, juste après leur mariage, a multiplié les conquêtes, pour finir par s'accoquiner avec un étranger de la ville, et venir ensuite manigancer, il ne sait quoi !

Tout cela devient pour lui une véritable obsession...

Le voilà recherchant des réponses auprès de la mère de Cécile, puis de Gaston.



Mais les questions vont être encore plus nombreuses quand Cécile lui fixe un rendez-vous dans les montagnes, et qu'il la retrouve morte sur les lieux...

Une affaire qui va encore se compliquer davantage au fur et à mesure que les secrets enfouis au village, vont réapparaître au grand jour, les uns après les autres.

Les enquêteurs ne sont pas au bout de leurs surprises...



Ce roman est la suite de "l'Auberge du gué" que je n'ai pas lu. D'ailleurs, ce n'est pas écrit sur la quatrième de couverture et je ne le savais pas quand je l'ai emprunté. Je dois dire que cela ne m'a pas du tout gêné !

C'est à la fois un roman du terroir et un thriller, sur fond de nature provençale. L'histoire se passe en effet, en Haute-Provence, près de Digne.

L'ambiance des villages d'antan est bien rendue : le vécu des paysans, la difficulté de vivre libre, au sein de ces vallées isolées quand tout le monde se connaît et sait tout, sur tout le monde, le travail ingrat de la terre, la solitude, la nature sauvage, les animaux...

C'est amusant de découvrir la façon dont les enquêteurs, en ce début de XXe siècle, associent les indices et avancent dans leurs hypothèses.

C'est donc un livre parfait pour les vacances, agréable à lire et qui vous fera voyager dans le temps, enfin si vous êtes amateurs du genre.
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Les dames du mardi

1907. Paolo et Maria Lombardo vivent dans la pauvreté, dans les Alpes piémontaises. Ils décident de passer clandestinement, en France, avec l’espoir d’une nouvelle vie. Grâce au moine Roberto, qui les a aidés à passer la frontière, ils bénéficient d’un réseau d’entraide lors de leur installation à Nice. Leur fils Vittorio naît en 1908. Lorsque la guerre est déclarée en 1914, Paolo est contraint de s’engager. Il ne revient pas du front et Maria ne lui survit pas.





Orphelin, Vittorio devient chef de bande et règne dans plusieurs quartiers. Mais un jour, son pouvoir s’amenuise et, menacé, par des bandes rivales, il doit fuir. Il se cache dans les montagnes, jusqu’au jour où une rencontre transforme sa vie. Il devient Victor Cousin, puis, comte de Salèse.





Vittorio a de l’honneur, mais avec des valeurs qui lui sont propres. Ses actes sont souvent antagoniques. Lorsqu’il dévalise les personnes aisées, il reverse l’argent aux déshérités. Il est actif dans la Résistance, pendant la Deuxième guerre, cependant, il garde l’argent, destiné au réseau, qu’il a trouvé dans un avion qui s’est écrasé. Il fréquente des milieux interlopes, se rend dans une maison close, mais sauve une prostituée. Ses méfaits s’opposent à ses bonnes actions. Son existence est également une alternance de luxe et de misère, de vie à la ville et de rapprochement avec la nature. Cette ambivalence fait qu’on ne sait jamais ce qui va lui arriver et les choix qu’il va faire. De plus, cela crée un attachement, une envie de le comprendre et cela rend le héros authentique.





Vittorio est un homme qui lutte contre les injustices et pas toujours par des moyens légaux. […]





La suite sur mon blog ...
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La Chapelle des Templiers

L'écriture est vraiment super, mais l'histoire est bizarre, on a l'impression de traverser le livre en état second. Une histoire très dure, un peu fantasmagorique, comme un mauvais rêve, peuplée de personnages tous plus tristes les uns que les autres. Ce roman m'a rappelé un ouvrage des années 60, lu il y a fort longtemps.
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Le dernier faiseur d'or

AVENTURE

Apprenti forgeron issu d'une famille pauvre, Jean Trouin est rapidement remarqué pour son don à manier le métal et le feu, au temps de Louis XIV.



Son succès l'amène hors de son village où il rencontre un maître alchimiste qui décèle en lui l'étoffe d'un digne disciple, susceptible à terme de changer le plus banal des métaux en argent ou en or.



Sa vie dévie alors de la trajectoire commune aux simples mortels pour suivre un itinéraire singulier, empli d'aventures et de rencontres.



La transmutation de la matière et la transcendance accessible aux seuls érudits guident sa quête, sous l'oeil des puissants qui ne peuvent ignorer celui qui semble posséder le don...



Une plume romanesque, pleine d'une verve provinciale, animée des territoires et temps décrits!



@doresixtine
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Le Judas du diable

Une "Auberge Rouge" avec encore plus d’ignominies.





Un couple d'Anglais vient d'acheter une auberge en Provence. Peu à peu, ils découvrent les secrets qu'elle cache et l'histoire de ses anciens propriétaires grâce à la découverte de Louis Reboux, un artisan qui vient les aider à remettre en état l'auberge.



Un roman qui m'a beaucoup fait penser au livre "L'Auberge Rouge" que j'ai lu, il y a quelques années, que j'ai aussi visité . Ici, il y a quelque chose d'encore plus ignoble dans les agissements de l'ancien propriétaire Boutarel. Ce dernier est un fin limier, cruel, profiteur des faiblesses d'autrui.



J'ai beaucoup apprécié le personnage de Louis Reboux , son histoire, son envie de comprendre ce qui s'est produit sous l'occupation dans cette auberge.

Le couple d'Anglais est intrigant, un peu trop familier avec Louis et sa femme. Ce point nous rend curieux de mieux comprendre quel est leur but.



L'histoire nous montre toute le perversité de certains êtres humains : leur manière de profiter et de se disculper de leurs actes.



Un très bon roman régional-policier avec des personnages hauts et en couleur !
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L'Auberge du gué

J’ai beaucoup aimé la transformation d’Antoine lorsqu’il entre dans la famille Bertrand. Ce garçon, rejeté par ses parents, s’épanouit grâce à l’amour de ceux qui prennent soin de lui. Jean Siccardi montre l’éclosion de la personnalité de l’enfant et c’est très intéressant de le voir se construire. En effet, c’est le respect de la vie, inculqué par ses parents adoptifs, qui sera à l’origine de ses décisions futures. Silvère et Madeleine Bertrand sont des personnages très attachants, qui aiment Antoine avec sincérité.





À la campagne, au début du XXème siècle, les superstitions sont nombreuses. C’était très amusant de les découvrir. L’auteur révèle aussi les us et coutumes de l’époque. J’ai apprécié ce tableau sociologique qui se marie très bien à l’histoire : la visite très attendue du colporteur, les mariages de raison pour agrandir un terrain, etc.





Puis, arrive le temps des amours pour Antoine, qui est devenu Noël, à la suite de son adoption officielle. Dans ces passages, j’ai regretté que les idylles ne soient pas traitées plus en profondeur. Les jeunes femmes, que le jeune homme séduit, semblent avoir une personnalité très tourmentée. Pour moi, ces passages étaient soit en trop, soit pas assez poussés.





Lorsque la guerre est déclarée, en 1914, Noël est mobilisé. Cependant, il est réfractaire à toute forme de violence. L’auteur montre la différence de perception de ce combat, selon le grade. Les grands chefs de l’armée ne souffrent pas comme ceux qui se battent dans les tranchées. Jean Siccardi n’hésite pas à écorner l’image du Maréchal Joffre, il raconte ce conflit comme il est peu souvent décrit. Il relate aussi de quelle manière étaient perçus les déserteurs.[…]





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La Cour de récré

Un livre prêté par une amie, institutrice retraitée, qui depuis longtemps se fait presque un devoir de lire tous les romans dont le personnage principal est un maitre ou une maîtresse d'école, qu'importe l'époque ou le pays.



Je n'en attendais donc rien de particulier mais ai néanmoins pris plaisir à ce roman de terroir qui nous transporte à Castelroche, un petit village provençal isolé, dont les habitants vivent plus ou moins repliés sur eux-mêmes. Ici tout le monde se connaît et sait tout de la vie de ses voisins, mais les secrets sont bien gardés...



Octobre 1939, la seconde guerre mondiale est déclarée ; c'est aussi la rentrée scolaire et l'arrivée tant attendue du nouvel instituteur, Louis Rosenberg. Jeune, sympathique, dévoué, ne ménageant pas son temps et redoublant d'ingéniosité, il va bientôt être respecté et devenir un modèle pour ses élèves, même si ses méthodes d'enseignement bouleversent la quiétude de la communauté locale.



Dans ce roman simple, agréable à lire et bien écrit, Jean Siccardi décrit à merveille le décor rural et le quotidien âpre et rude des paysans de la fin des années trente. Il nous fait également ressentir les tensions politiques et le spectre de la seconde guerre mondiale qui se profile doucement à l'horizon.

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Le bois des Malines

Je viens de lire deux livres en quelques jours de Jean Siccardi, après "le maître du diamant noir" celui-ci le Bois des Malines est un enchantement.

Les manières de quelques privilégiés en cette fin de XIXème siècle dans la Provence méditerranéenne sont relatées par Jean Siccardi de manière très détaillées et on prends parti pour ce Réginel Oursan qui réussit à leur souffler une adjudication.

Le travail des charbonniers est superbement décrit, on vit ces moments.

Des vengeances, des actes atroces, mais aussi des prises de conscience vont émailler ce roman et nous faire ressentir parfois divers sentiments.

J'ai bien aimé.
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Le Maître du diamant noir

Saviez vous que Rossini a inventé le "Macaroni fourré" à la truffe? Que les "trufficulteurs" veillent à leur réputation en privilégiant la "tuber melanosporum" pour détenir les meilleurs tubercules? Que le caveur flaire l'air "comme un épagneul truffier" et ne révèle jamais les bons coins où prolifèrent "le diamant noir" ?

Le Maître du diamant noir conte tout cela, et plus encore, car il parle d'amour, l'amour du terroir et de la Provence, celui d'Albert "l'érudit des bois" et celui qui anime Jean Siccardi (auteur prolifique qui nous a confié lors de son interview dans l'émission Miroirs des Ondes sur RCF Méditerranée, le mois dernier, cultiver une certaine philosophie de la vie sur son piton rocheux face au Golfe de Saint-Tropez, un endroit, c'est sûr, inspirateur).

Amour du terroir et passion romanesque, celle de Casimir Aubert et d'Anna Gambino, nés de deux familles ennemies, qui contrairement à Roméo et Juliette sauront prendre en main leurs destinées.

Un récit fort sympathique à lire et plein d'action.
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La Chapelle des Templiers

Je découvre cet auteur et c'est une excellente surprise. "La Chapelle des Templiers" est un long délire mêlant sans cesse le passé et l'histoire des chevaliers du Temple à celle d'un pauvre gars , alcolo et totalement largué pour aboutir dans les dernières pages à un final qui lie le tout et rend le récit cohérent . Jean Siccardi a de l'imagination et la laisse vagabonder tout en étant respectueux des vérités historiques , son écriture est vive , structurée même si elle semble brouillonne au premier abord . J'ai pris énormément de plaisir à cette lecture qui se passe dans un coin de France que j'aime beaucoup .
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Les dames du mardi

Jean Siccardi est piémontais et aime sa belle région. Voilà une des raisons pour laquelle il plante ses personnages dans un décor adoré, baignés sous un soleil qui irradie au zénith et une nature sauvage. « Les dames du mardi » raconte le parcours de Vittorio Lombardo, qui s’est ensuite fait appeler Victor Cousin, comte de Valèse, après avoir acquis une fortune totalement fortuite. Au cours de la guerre 40-45, il trouve trois millions de francs dans la carcasse d’un avion britannique abattu. Un magot qu’il se fait un devoir de cacher, afin de le récupérer plus tard et modifier complètement son train d’existence. Une véritable aubaine pour cet orphelin devenu tour à tour gamin des rues, chef de bande qui rançonne les riches pour offrir une vie décente aux déshérités, castagneur lorsqu’il s’agit de s’empoigner avec les gars d’autres gangs, maquisard et porteur de messages dans les Alpes pour le compte de la résistance. Une vie qui s’étale sur un demi-siècle et qui exalte l’accent niçois, avec une truculence avérée, mais aussi beaucoup de dureté, loin des images d’Épinal qui ravivent le goût du pastis à déguster à la table d’une terrasse. Devenu un homme respecté et comme tous les notables qu’il côtoie, il fréquente l’établissement sélect de la coquette madame Juliette. Une maison tenue avec soin et dont les pensionnaires sont triées sur le volet. Parmi celles-ci, il s’éprend d’une belle fille perdue, dont le charme le foudroie. Il y a un peu de Robin des Bois et de Monte Cristo dans ce roman aux relents d’antan. Un zeste de Borsalino aussi ! L’auteur connaît la mécanique d’un récit efficace et s’en sert sans jamais appuyer sur les effets tonitruants. L’écriture est fluide et les descriptions bienvenues, question d’exhumer des images que la plupart des lecteurs ne connaissent pas et qui relèvent du cinéma de papa. Un destin hors du commun et plein de rebondissements, voilà une recette éprouvée par les feuilletonistes, dont l’auteur fait partie !
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Le Judas du diable

Remerciements à Babelio et Presses de la Cité pour m’avoir permis de lire ce livre grâce à la « Masse critique » organisée.



Mai 1951. L’histoire de Louis Reboux, matelassier/cordeur à Saint Cabraire, des souvenirs de sa jeunesse, la rencontre avec sa future femme, Albertine, avant que la Première guerre mondiale ne lui enlève son insouciance et sa joie de vivre.



Quatre ans de guerre ont laissé des séquelles autant physiques que psychologiques et le retour à un semblant de normalité est loin d’être facile.



Son métier va l’emmener à travailler pour un jeune couple d’Anglais qui a racheté l’hôtel du Pont.



Un hôtel qui n’a jamais eu bonne réputation depuis sa création en 1925 par les Boutarel.



Faisant déjà des activités illégales avant la guerre, Edgard Boutarel prend parti pour le fascisme de Mussolini et celui d’Hitler.



Avec le Débarquement en Provence, les Boutarel partent précipitamment de peur des représailles avec une partie de leur butin amassé durant la guerre direction l’Alsace.



Au fil des semaines, l’hôtel des Boutarel va dévoiler tous les sombres secrets et manigances de ses anciens propriétaires durant l’Occupation.



Un roman du terroir qui malgré ses longueurs peut intéresser les lecteurs de par son contexte historique et les descriptions de la réalité des deux guerres mondiales sont autant d’informations permettant une meilleure compréhension des époques mentionnées.



Par l’histoire de la vie de Louis Reboux, Jean Siccardi dévoile les secrets les plus sombres de l’Occupation aux lecteurs.
Lien : https://leboudoirdulivre.wor..
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Le Moulin de Siagne

Un bon roman dont l'histoire se déroule en Provence, comme toujours avec Jean Siccardi. De très belles descriptions de la Provence et des personnages rendus attachants par leurs faiblesses et leurs souffrances.

Cependant, je regrette une intrigue familiale trop facilement découverte, une fin un peu "bâclée" et des descriptions trop techniques au niveau de la culture des olives. Un lexique aurait été bien utile vu le niveau de vocabulaire employé !

Retrouvez bientôt ma critique complète sur ma page Facebook: Saperli Bénédickt, lectrice passionnée.
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Le Moulin de Siagne

Une histoire du terroir provençal, au milieu des oliviers.

Il y a un secret de famille au village, une vieille qui passe pour sorcière et à sa mort tout va changer, la vérité va éclater, une vengeance peut-être réalisée...

C'est un charmant roman, très bien écrit, avec poésie, on y découvre la réclte des olives et la fabrication de l'huile au début du XXè siècle.

Les héros sont rustiques, frustes, incultes mais quand arrive la fille de la vieille folle, adoptée dans un riche milieu, le contraste est saisissant.

Je n'ai pas lâché le livre jusqu'à la fin, c'est une lecture agréable.
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Le Judas du diable

C'est le premier roman "dit de terroir" que je lis, et je n'ai vraiment pas l'habitude ! Tout d'abord merci aux éditions Presses de la cité et Babelio pour le partenariat via un masse critique. La couverture illustre parfaitement l'hôtel "La truite bleue", reprit par un charmant couple d'anglais, Thomas et Lucy Grant qui veulent redorer le blason de cette pension. Ils se lancent donc dans une grande restauration et embauche le meilleur matelassier de la région : Louis Reboux. Ce dernier, personnage bien campé par Jean Siccardi est attachant, Louis blessé lors de la 1ère guerre mondiale a perdu une jambe. Mais peu importe il a su se relever et pédale à tout va avec tout son attirail pour retapisser les matelas, les chaises, et les fauteuils. Véritable personnage de foire, il fait le show sur le marché et ne passe pas inaperçu... Ohhh il se laisserait bien tenter par la jolie Lucy, à laquelle il apprend le métier mais Albertine, sa femme, ne voit pas cela du même œil ! Tout bascule lorsque Louis, découvre à l’hôtel un paquet de lettres énigmatiques qui dénonce des actes ignobles.... Les descriptions de l'auteur vous emmène en Provence, vous y verrez les oliviers, les mûriers et vous entendrez le chant des cigales ....
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Un parfum de rose

Malgré de très belles descriptions de Grasse et de l'industrie des fleurs je n'ai pas été séduite par ce récit dont l'intrigue m'a paru insipide.
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Un parfum de rose

Beau roman, un peu rocambolesque. On apprend beaucoup sur la fabrication des parfums à Grasse. Lu en une journée
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Les hauts de Cabrières

J'aime beaucoup lire des romans de Jean Siccardi. Il y a toujours des parfums de Provence dans la région de Nice. De la poésie, du suspens et des ambiances d'époques que le XXėme siècle nous fait regretter d'être passé au XXI ème.

J'aime aussi quand il nous fait vivre une histoire paraissant impossible entre deux êtres. Certes la fin nous laisse à supposer que ... et à imaginer leurs vies futures.

La façon de fabriquer des tuiles et la vie dans cette usine à Cabrières est également intéressante, tant ce savoir faire est à jamais disparu, la faute à qui ou à quoi ?
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