Une histoire du terroir provençal, au milieu des oliviers.
Il y a un secret de famille au village, une vieille qui passe pour sorcière et à sa mort tout va changer, la vérité va éclater, une vengeance peut-être réalisée...
C'est un charmant roman, très bien écrit, avec poésie, on y découvre la réclte des olives et la fabrication de l'huile au début du XXè siècle.
Les héros sont rustiques, frustes, incultes mais quand arrive la fille de la vieille folle, adoptée dans un riche milieu, le contraste est saisissant.
Je n'ai pas lâché le livre jusqu'à la fin, c'est une lecture agréable.
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Tout le monde sans exception voulait participer à l’olivade. Les bigotes délaissaient l’église, et même les jeunes pucelles de bonne famille, cloîtrées par leurs parents, se présentaient aux récoltants, cherchant dans les oliveraies le regard noir ou le sourire d’un gars du canton.
Sur le chemin de l'école, passant devant la demeure familiale, le garçonnet s'était juré de découvrir quel mystère se cachait derrière les volets clos. "Elle est possédée, maudite, habitée par les mauvais esprits..."
Tout le monde sans exception voulait participer à l’olivade. Les bigotes délaissaient l’église, et même les jeunes pucelles de bonne famille, cloîtrées par leurs parents, se présentaient aux récoltants, cherchant dans les oliveraies le regard noir ou le sourire d’un gars du canton.
L'histoire de la Mourra ne s'arrête pas à sa disparition, ce serait trop simple! Elle a laissé une sorte de testament que j'ai trouvé sous son matelas lorsque nous sommes allés nettoyer la propriété.
A travers les siècles, ces arbres ne s'étaient jamais dévêtus de leurs feuilles blanchâtres et mates qui devenaient brillantes à l'approche du ciel, dissimulant ainsi la divine alchimie d'un don surnaturel. Leurs spectres torturés et légendaires épandaient une lumière d'éclipse. Ils exhibaient une lenteur austère et grandiose.