[...] le feu est une personne qu'il faut prier pour qu'elle joue son rôle ;par elle, on accède aux dieux souverains,et on ne pourrait le faire sans son intermédiaire.
(Avant le zoroastrisme et encore en inde)
L'archaisme des Gathas inclinerait à situer Zarathustra au tout début du premier millénaire avant notre ère. Peut-être même plus haut encore ;c'est la tradition qui,au contraire nous oblige à parler du VIIe siècle avant .J.-C.
L'homme de la dévotion est saint,
par l'intelligence,
par les paroles,
par l'action,
Par la conscience,
il accroît la justice ;
Ayant lu tous les Livres,
les ayant tous étudiés, encore et encore,
le Sage les laisse de côté
lorsqu'il a discerné clairement
ce qu'est le brahman suprême,
comme on abandonne une torche
lorsque arrive la lumière.
Le son immortel
(Amrtanâda Upanisad)
(p.148)
Le thème de la communauté étroite regroupant les quelques justes jugés dignes par le Seigneur Sage de voir le jour de la Rénovation se retrouve constamment dans écritures mazdeennes depuis Zoroastre lui-même jusqu'aux ouvrages d'apologetique qu'écrivent les Parsis contemporains.
Lorsque, vers la fin du VII°s, l'Iran est tout entier aux mains des conquérants musulmans, on assiste à un phénomène habituel : la conversion massive des populations à l'Islam. La religion mazdéenne disparaît ... Toutefois, l'islamisation de l'ancien Empire sassanide fut lente et jamais tout à fait complète : des Mazdéens subsistèrent un peu partout en Médie, près de Téhéran, dans le nord et dans les montagnes de la Perse. D'autre part, la religion de Zarathoustra se trouva perpétuée par les marchands iraniens installés dans les comptoirs maritimes de l'Inde, de l'Asie du Sud-Est et de la Chine. A eux se joignirent des groupes de réfugiés quittant l'Iran pour échapper à l'impôt frappant les Infidèles. Enfin toute l'inde du Nord-Ouest, du Sindh à la vallée du Gange, posséda des colonies iraniennes où les traditions se conservaient : en 1709, Ibrahim le Ghaznévide se vante d'avoir exterminédes Zoroastriens à Dun (ville au nord de Delhi), et c'est à Penjâ Dehra qu'en 1178 et en 1323 que se rendent les prêtres parsis de Sanjan désireux de vérifier leur version du Vendidâd.
p. 67
Oh Dieu, si c'est vous qui m'avez envoyé ce livre,ne permettez pas que l'airain me fasse de mal.
Dieu m'a dit :si le roi vous demande des miracles , dites-lui :quand vous lirez le Zend-avesta vous n'aurez pas besoin de miracles.
E t que ce soit dans l'une ou l'autre forme, contempler la lumière intérieure sans cligner des yeux constitue ce que l'on nomme le Geste de Shiva.
Il sanctifie l'endroit où il se tient, il délivre l'univers de toute souillure l'adepte qui est parvenu à ce stade de réalisation.
La Parole par exemple doit être exaltée parce qu'elle est le « Véda-fait-Son » et qu'elle est le véhicule de la prière. Les Eaux sont vénérables dans la mesure où leur usage dans les rites de lustrations témoigne de leur pouvoir purificateur.