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Critiques de Jeanne Hersch (12)
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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

Enfin !

Oui, enfin, j'ai trouvé un ouvrage de philosophie clair, qui de l'Ecole de Thalès à aujourd'hui, parcourt deux mille ans de pensée occidentale en seulement 460 pages à travers un prisme original et assumé : l'étonnement, " cet étonnement dont la philosophie est née. "



Certes, les puristes objecteront certainement que c'est impossible, nécessairement incomplet, subjectif...peut-être, et je ne suis modestement pas qualifiée pour en juger.

Mais parvenue à la fin de ce livre limpide et concis, j'affirme juste que j'aurais adoré avoir un tel livre en classe de terminale et pourquoi pas Jeanne Hersch comme professeur de philo. D'ailleurs, professeur de philosophie, elle le fut pendant vingt ans à l'université de Genève ce qui explique peut-être le caractère pédagogique indéniable pour moi de ce véritable guide philosophique.



Dès les premières lignes, elle prévient le lecteur :

" le présent ouvrage n'est pas une histoire traditionnelle de la philosophie. ", " Je ferai délibérément un choix pour m'attacher à quelques points de repères, quelques tournants de la pensée, quelques moments privilégiés où un regard plus neuf ou plus naïf a fait surgir les quelques questions essentielles qui, désormais, ne cessent de se poser pour peu qu'on renonce à les dissimuler par le bavardage ou la banalité. "



J'ai particulièrement apprécié, à l'aide de courts chapitres dédiés chacun à un philosophe ou une école de pensée, de découvrir ou de redécouvrir les mécanismes parfois complexes de leurs pensées en action à leurs époques respectives, ce qui leur a permis d'être alors novateurs.



Merci Madame Hersch pour ce brillant exposé, car comme vous l'avez si bien écrit :

On ne comprend un philosophe que lorsqu'on a réussi à "penser avec lui".
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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

L'étonnement mène au questionnement, qui interroge le réel. Ce petit livre est un ruisseau d'eau cristalline, qui parcourt l'histoire de l'étonnement philosophique. On peut y boire autant qu'on veut: la soif de savoir n'est jamais étanchée, car dans l'onde philosophique, même les réponses appellent de nouveaux étonnements.

Ne pas confondre avec les saumâtres marigots scientistes ou positivistes, qui prétendent remplacer la religion à laquelle ils ressemblent tant.
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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

Il y a longtemps que je cherchais un bouquin comme celui-ci, une vraie intro à la philo, qui donne envie de se plonger dans les grandes pensées, qui s'efforce à en montrer l'évolution en les expliquant le plus clairement possible. Certes, je suis souvent largué, mais faire le saut devient possible, je commence à savoir ce que je fais quand je me lance dans Kant (quand ? le livre n'est pas encore acheté...), dans Aristote (La Métaphysique, ma prochaine lecture ?) ou dans Bergson. Faire de la philosophie donc, à quoi bon ? Question non philosophique s'il en est. Pour celui qui philosophe, la question ne se pose pas, c'est une évidence. On pense parce qu'on s'étonne, on s'étonne d'être. Je pense donc je suis ? Je pense parce que je suis et que je ne sais pas ce que ça veut dire, "je suis"? Ce que montre très bien Jeanne Hersch, au delà des introductions synthétiques et claires de pensées complexes, c'est qu'on pourrait très bien ne pas philosopher, mais voilà, des gars se sont étonnés, ils ont remis en cause les évidences, les trucs qui sont là sans qu'on les remarque, les fondements de nos vies si simples en apparence mais si bizarres quand on se met à y penser. Une fois que la machine est lancée, elle ne s'arrête pas. Arrêter de me casser la tête sur des questions abstraites qui m'empêchent de vivre agréablement mon quotidien ? Impossible. La conscience d'être un humain, mortel, "être-pour-la-mort" (il faut aussi je me lance dans Heidegger), ça étonne, ça angoisse, et voilà, les questions défilent, on ne peut pas se défiler, on tente de mettre de la cohérence, de la raison, et on philosophe, hélas. Il serait tellement plus simple de ne jamais s'étonner de rien. Tellement plus ennuyeux, aussi.

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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

Philosopher n'est plus manier des concepts, des détours de langages incompréhensibles.

Essayer de comprendre la bande à Thales (comme la bande à Basile mais en moins rigolo), Socrate le barbu, St Augustin (le type pas le gâteau) et j'en passe, c'est avant tout plonger dans le passé, s'imprégner d'une histoire d'une époque. Et à partir de là surgit cet étonnement, cette question qui taraude l'Homme, la question de la liberté de celui ci, de son rapport à la vérité (son rapport à l'être), la question de sa condition d'Homme.

Alors oui Kant j'ai rien pompé, Descartes tu as tendance à partir en sucette avec ton concept de surface étendue mais peu à peu se dessine un fil rouge que l'on a envie de tirer (le fil) pour voir d'où émerge cette question sans réellement attendre un réponse absolue. seulement un cheminement.

Oui Jeanne j'ai aimé t'accompagner main dans la main sur ce chemin tortueux mais éclairant de la pensée humaine.

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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

Un livre que j'ai lu plusieurs fois, à des dates différentes pour toute la richesse de cette histoire de la philosophie. Je regrette le chapître sur Spinoza un peu cours. Mais Jeanne était essentiellement Kantienne.
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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

Si vous connaissez "La grammaire des civilisations" de Fernand Braudel (livre écrit par le célèbre historien à l'attention des élèves de terminale et retraçant à grands traits les principales civilisations), sachez que "L'étonnement philosophique" est à l'histoire de la philosophie ce que le livre de Braudel est aux civilisations : un regard synthétique porté avec une distance appropriée sur un ensemble très riche et complexe ; le genre de livre que l'on ne peut écrire qu'après des années d'études et de fréquentation du sujet et que l'on ne peut également lire avec avantage me semble-t-il que lorsque l'on a soi-même suffisamment vécu et mûri.



Rendez-vous compte : en quelques centaines de pages seulement, vous approchez Thalès, Héraclite, Zénon, Socrate, Platon, Aristote, Saint Augustin, Thomas d'Aquin, Descartes, Spinoza, Leibniz, Kant, Hegel, Auguste Comte, Marx, Freud, Bergson, Kierkegaard, Nietzsche, Husserl, Heidegger et Karl Jaspers plus quelques autres dont je vous fais grâce ! Ce voyage dans la réflexion philosophique est évidemment extraordinaire dans la mesure où la plupart de ces auteurs contredisent au moins en partie ce que leurs prédécesseurs ont soutenu tout en essayant (réessayant) de dire ce qu'est le monde, la vie, le temps, l'existence, l'être...



Bien sûr, il y a quelques passages ardus (Husserl et Heidegger notamment), mais l'auteure (1910-2000) s'attache en permanence à nous accompagner, à nous expliquer comment, selon elle, il faut lire ces "maîtres à penser" qui, tous, ont modifié non seulement notre regard sur le monde, mais aussi de manière concrète la marche de l'humanité. Le lecteur doit entrer dans le mode de pensée du philosophe, accepter sa vision du monde avant de pouvoir la critiquer.



L'ouvrage montre ce que chacun de ces philosophes doit à ceux qui l'ont précédé, mais là où dans les sciences chaque nouvelle théorie englobe en quelque sorte les précédentes, la pensée philosophique donne l'impression de se disperser parce qu'elle vient se cogner et éclater en morceaux sur le mur de ce qui est inconnaissable, impensable et donc indicible : l'origine, l'élan vital, la conscience, l'éternité et, bien sûr, Dieu.
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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

J étais à la recherche d une histoire de la philosophie. Un livre attirant pour m expliquer le chemin parcouru par cette "science" et surtout pour me faire découvrir tous ces grands personnages qui nous ont ouvert tant de portes vers la compréhension.

Ce choix n a été qu un feeling à la lecture de la 4eme page. Et j en ressors ébloui.

Il y a même un côté osé pour le néophyte que je suis. La philosophie peut apprendre comme nous perdre. Jeanne Hersch a cette faculté de mettre les mots adéquats dans le bon sens - même ceux parfois compliqués- et de nous faire comprendre l incompréhensible, l insondable, avec souvent une facilité déconcertante. Car la philosophie est une aventure, parfois claire, parfois sombre, parfois inextricable, parfois incompréhensible. Il me fallait mettre un peu d'ordre dans la chronologie, les concepts, les hommes, et je me suis laissé emporté. Je ne prétends pas que ce livre n est pas compliqué. Il l est parfois. Maintes lignes ont été reprises. Il a fallu creuser. Mais l autrice nous aide, nous prend par la main avec un léger sourire derrière ses phrases, et on progresse. Sans doute que derrière toutes mes annotations dont j ai griffonnées mon livre j y ai laissé de nombreux points d interrogation, mais en tout cas j ai finalisé ma lecture avec une certitude dont je ne cesserais de la remercier : l envie plus que jamais de me plonger dans ce magnifique univers.
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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

Cela faisait un moment que ce livre traînait dans ma bibliothèque, après une lointaine acquisition au hasard d'une librairie, motivée je m'en souviens je me connais par la volonté de remplir mon devoir d'honnête homme cumulée à un certain souci d'efficacité - acquérir une culture philosophique aussi vaste que synthétique, (re)découvrir les grands mages de la métaphysique en un peu plus de 300 pages (*).





Hmm, immédiatement ça vous paraît petit, superficiel, mettre à terre mes sages velléités.

Figurez vous que ça n'est pas si contradictoire que ça en a l'air : trop en savoir risquerait de nuire à la nécessaire vision d'ensemble que je souhaite en dégager, ne rentrons pas trop dans le détail de ces esprits chantournés, voilà.





Hélas, ces grands moments sont chez moi d'une déplorable fugacité. Ici s'arrête mon ambition, ici revient ma paresseuse nature. Balayée par ma pusillanimité présente, ma noblesse future vient s'échouer, dans le silence et oubli, sur un étage inférieur de table basse autour de la page 30.





Au cours des années suivantes (comme le temps passe vite, comme mes ambitions de jeunesse sont loin, désormais. Comment ont-elles pu capoter à ce point...) j'avais entrepris quelques velléitaires tentatives. Nouveaux plongeons dans l'océan de la philosophie. Au débotté, sans bonnet de bain.

Hélas encore, on a beau y entrer avec vigueur, les eaux de ces mers sont si définitivement froides (quoi qu'en disent les « ellestbonnistes », vulgaires snobs).

Direction la petite échelle, je ressors rapidement du bassin avec une discrétion proportionnelle au panache de mon plongeon.





J'y reviens ces jours-ci, ayant remisé ma flamboyance frustrée au vestiaire (j'essaie de grandir, de toute façon j'ai échoué partout, ça calme). Parlons du livre, il le faut. J'en avais gardé un vague souvenir un peu terne, qui venait sans doute de ce que l'étonnement promis par le titre avait fait naître en moi.

Un souci de retrouver l'éveil et la joie que peuvent faire naître la réflexion philosophique, une volonté de ne pas faire dans le sérieux académique, projet attirant (ou simple promesse de la quatrième de couv ? Sont forts et manipulateurs ces éditeurs) ... mais légèrement démenti par l'écriture de l'ouvrage.





(Re)découvrons.

(Enfin soyons honnêtes. Si redécouverte il y a, très peu de "re" et beaucoup de "découverte" : pas de fiévreuse retrouvaille avec René sous la nouvelle lumière de ma maturité. le peu que j'ai pu savoir de Descartes, je l'ai oublié. Je suis un mini Christophe Colomb amnésique qui redécouvrant l'Amérique, aurait un vague souvenir d'avoir un jour pris le bateau, peut-être à la limite jeté l'ancre, puis un grand vide)





Saint Thomas me paraît un mec droit et sain mais je ne sais pas si je pourrais vraiment sympathiser avec lui et ses idées. Trop de perfection et de charité chrétienne sans doute. Pas besoin d'aller jusque là dans son application à mon sens.



Leibniz me fait l'effet d'un bonhomme très sérieux et austère, obsédé par l'idée de système, la mécanique et la volonté d'intégrer Dieu à celui-ci. J'aime bien son idée des petites perceptions. Son système me paraît comporter un certains nombre de contradictions, mais n'étant pas philosophe je m'arrêterais à cette remarque d'une naïveté sans doute touchante. Je ne peux pas prétendre non plus avoir tout compris, loin de là.



Nietzsche : c'est dangereux mais j'adore.



Les Anciens : il faut que je passe plus de temps avec eux.



Karl Jaspers : je n'ai pas encore lu ce chapitre. Sa pensée ne m'évoque strictement rien, mais j'imagine que sa germanité doit bien ressortir quelque part. Enfin simple préjugé sur lequel il ne vaut mieux pas s'étendre.





Bref, je ne veux pas risquer une énumération fastidieuse pour vous lecteurs. Je vais continuer la lecture de ce bouquin qui me paraît révéler encore pas mal de promesses, tout compte fait. Peut-être même que je finirais par trouver du charme à ce style morne et taciturne.





*plus de 450 pages en fait (un peu trop pour mon objectif d'efficacité), j'avais jugé un peu vite à l'épaisseur du poche, mais il faut croire que les pages sont fines.

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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

Le besoin de comprendre le monde est commun à tous les humains. À l'origine de ce besoin, on trouve l'étonnement. Face à la beauté, la diversité et la complexité de la nature, tout individu s'émerveille et se pose des questions. Tenter de répondre aux questions existentielles c'est philosopher : qu'est-ce que la vie ? Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que puis-je espérer ? L'homme est-il libre ou est-il déterminé par des causes qui lui échappent ? C'est Aristote qui sans doute le premier a le mieux formulé cette idée, « C'est à cause de l'étonnement que les hommes ont commencé à philosopher ; au début ils s'étonnaient des plus simples des difficultés, ensuite, progressant un peu, ils se sont interrogés sur des questions plus importantes, par exemple sur les phénomènes concernant la lune, le soleil et les étoiles et sur la naissance de l'univers. »



Si la science nous permet de comprendre comment les choses arrivent, naissent, croissent et meurent, aucune discipline ne propose de méthodes nous permettant de répondre à la question pourquoi les phénomènes observés se produisent-ils. Cette question est du domaine de la religion ou de la philosophie.



En somme la philosophie part du constat amer qu'il est impossible d'établir une vérité sur l'origine, la causalité première du vivant et de la pensée. Si nous ne pouvons pas atteindre la vérité au moins pouvons nous tenter de poser les bonnes questions et essayer d'y répondre avec notre raison. Jeanne Hersch nous propose un voyage qui commence en 600 av. J.-C. avec ce qu'il est convenu de considérer comme le père de la philosophie le savant Thalès de Milet. On chemine ensuite avec toutes les grands esprits qui ont tenté d'apporter des réponses sur la nature de l'homme et le contenu de l'univers, de Socrate à Karl Jaspers en passant par Saint Augustin, Spinoza, Marx, Nietzsche et beaucoup d'autres. Jeanne Hersch réalise une très bonne synthèse de cette histoire de la pensée guidée par l'étonnement et tente de nous en aplanir les difficultés de compréhension ce qui n'est guère facile lorsqu'elle aborde des philosophes comme Husserl, Kierkegaard ou Heidegger. Pour nous rassurer ou nous désespérer, elle fait néanmoins cet aveu à propos de Husserl : « Il utilise des termes trop nombreux et trop compliqués, et il m'arrive de ne pas savoir si j'ai affaire à de la fumée ou à de la profondeur. » page 406



On se heurte là à un problème épineux. Les philosophes pensent toujours démontrer les erreurs de leurs prédécesseurs en présentant leurs propres systèmes comme le bon, mais ils se contredisent eux-mêmes dans leurs écrits et changent parfois d'avis. Ceux qui prétendent les comprendre ne sont pas d'accord entre eux et n'en donnent pas la même interprétation, le même mot revêt souvent plusieurs définitions contradictoires suivant qu'il est employé par l'un ou l'autre. Bref on peut relever beaucoup de contradiction, paradoxes et malentendus en philosophie, mais le voyage est irremplaçable et nécessaire pour se forger sa propre opinion. Il faut se frayer un chemin parmi toutes ses doctrines, retenir ici ou là quelques idées, approfondir l'oeuvre de tel ou tel philosophe dont l'argumentation nous séduit et construire ainsi son propre système. C'est l'intérêt de livres comme celui de Jeanne Hersch d'offrir au lecteur un panorama des idées, à nous ensuite de descendre dans la vallée pour nous abreuver à la source de notre choix.



— L'étonnement philosophique, une histoire de la philosophie », Jeanne Hersch, Folio essais (1993),
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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

Ce livre retrace l'histoire des idées et de la philosophie avec brio.

Par contre, ce que le sous-titre du livre ne précise pas, c'est que l'on a principalement une histoire de la métaphysique entre les mains.

Vous ne trouverez pas de philosophie politique ni morale dans cet ouvrage.

Ce n'est pas grave car c'est très bien écrit et retrace comment les grands philosophes concevait notre monde et notre condition.



Ce bouquin a réussi a me faire dévorer 50 pages sur Kant, de me donner l'impression d'avoir (plutôt) compris ses idées et de me donner envie de lire "la critique de la raison pure" un jour... C'est miraculeux !



Certains chapitres sur des philosophes plus modernes (et un peu tordus) m'ont quand même donné la migraine.



Ce bouquin, aussi bien pour le curieux que l'amateur, est une petite mine d'or.
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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

Une etude des grands penseurs philosophique mais qui ne tombe jamais dans l'aspect catalogue,risque principal de ce genre d'exercice,et qui sait conserver notre interet en etant riche d'i.formation sur les philosophes de tous pays afin de nous permettre de comprendre l'evolution de cette science grace a ces acteurs.Un petitvouvrage original et tres bien construit.
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L'étonnement philosophique : Une histoire de ..

J'ai trouvé cet essai très agréable conceptuellement. le débat sur la nature de la philosophie ne sera probablement pas fermé de si tôt, l'identification de cette nature étant beaucoup moins consensuelle qu'on pourrait le croire. La vision d'Hersh parait aujourd'hui classique, parce que son discours semble avoir une bonne postériorité (non sans mérite je pense), mais elle est plus problématique qu'on pourrait aujourd'hui se le penser : l'étonnement ne serait-il pas plutôt une/l'une des propriété/s (possibles) de la philosophie, celle-ci n'étant pas davantage formelle (une réflexion historique se heurte toujours à la problématique nature/propriété) ? Il faut donc bien prendre ce livre comme il est : un essai inspirant, non une introduction à la philosophie (et la philosophe n'avait pas cette prétention).
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