Jennifer Niven

Ce livre était génial !



J'ai passé un très bon moment à le lire et je vous le conseille fortement. Il va vous donner de très belles leçons de vie et c'est une histoire interresente sur la vie, la mort, l'amour, la différence...

Bref, je n'ai qu'une chose à vous dire, allez le lire !!!

Après, la fin m'a bcp déçu mais c'est ce qui a aussi permis au livre et à l'histoire d'être ce qu'il /elle est et aux personnages de vivre et de pouvoir, nous, lecteurs, s'imaginer la suite de leur aventures...

Je vous conseille également de regarder le film (Netflix) qui était bien malgré que quelques détails soient changés et des passages inexistants il était très bien aussi.

Un grand choc que ce livre, pas vraiment ce que j'imagine en ouvrant un roman Young Adult, je l'ai choisi après avoir beaucoup apprécié Les Mille visages de notre histoire de la même auteure, celui-ci est encore un cran au-dessus. Elle a un vrai don pour nous faire comprendre et aimer ses duos de personnages, ils sont vrais, en tout cas vraisemblables, mélanges subtils de force et de fragilité, de narcissisme et d'empathie, des ados en somme, en pleine construction, en recherche de ce (et ceux) qu'ils aiment réellement.

Dès la rencontre de Finch et Violet, la tension nous surprend, elle s'apaise parfois mais uniquement pour mieux rebondir et nous couper le souffle.

Un vrai coup de coeur.

Merci

Un grand non. Les thèmes sont super mal abordés, les personnages sont juste une liste de symptômes de la dépression sans personnalité et la fin est là juste pour arracher des larmes aux lecteurs, sans aucune profondeur ou sens dans le message. Si vous voulez lire un bouquin sur la dépression, le suicide et le deuil, tout mais pas Tous nos jours parfaits.

Dans un passé très proche, Libby Groby était considérée comme la plus grosse ado d’Amérique. Après le décès de sa mère, elle s’est laissée sombrer dans une période noire, et s’est réfugiée dans la nourriture, comme seule réconfort pour lutter contre la tristesse. Enfermée chez elle quotidiennement et entourée de nourritures, elle en est arrivé à atteindre un stade catastrophique, qui lui a valu d’être évacué par une grue en direction de l’hôpital. Des années plus tard, avec plusieurs centaines de kilos en moins, Libby Groby est fin prête à se réinsérer dans la vie sociale. Son grand retour à la scolarité est imminent, bien que compliqué… En parallèle, nous suivons Jack Masselin, un beau garçon à la vie tout à fait normal, si ce n’est qu’il a une particularité qu’il cache à tous : une maladie nommée prosopagnosie, qui l’empêche de reconnaître les visages des personnes qu’il côtoie. Handicapant au quotidien, cette maladie n’empêche pas Jack de vivre sa vie comme il l’entend. Libby et Jack vont se rencontrer dans l’enceinte de l’école, et cette rencontre va changer leur vie à tout jamais.



J’ai particulièrement apprécié le caractère robuste de Libby. Cette jeune fille, déjà bien abîmée par la vie, doit faire face à des épreuves qui s’avèrent particulièrement compliquée et éprouvantes psychologiquement. Insultes, menaces, moqueries… est son lot quotidien. Elle s’est forgée un caractère et un coeur de pierre, elle n’hésite pas à prendre la parole, à s’affirmer, à aider les plus faibles face aux moqueries et regards insistants de perfides personnes. Jack a quant à lui un comportement mouvant durant l’intégralité du roman, puisqu’il va diamétralement changer sa façon de voir la vie et de juger les gens. De garçon perfide et hargneux, il va se transformer en jeune homme courageux et c’est justement ce changement conséquent qui va être à l’origine d’un tournant de l’histoire.



Les mille visages de notre histoire est un roman fort, qui peut faire échos dans l’esprit de tous les adolescents qui le lisent. Il traite de thématiques actuelles, qui sont le lot quotidien de certains jeunes en France et ailleurs : le harcèlement scolaire, les difficultés d’intégration sociale, les moqueries, insultes, les complexes, le regard des autres. Je trouve qu’en parler peut permettre de faire changer le regard de certains sur ces phénomènes et pourquoi pas de faire changer également leur comportement.



Outre le message assez fort que cette histoire véhicule, c’est aussi une jolie histoire d’amour naissante entre deux jeunes gens, que nous offre à voir Jennifer Niven. Les deux protagonistes amoureux en devenir ont des personnalités différentes, ils ne sont pas « comme tout le monde », mais aiment cette particularité qui les distingue des autres. Ils assument leurs sentiments et passent outre le regard des autres, et c’est quelque chose de très fort, que j’ai particulièrement aimé chez eux.



Il y a quelques années, j’avais lu Tous nos jours parfaits, qui est un autre roman de l’auteure, à partir duquel nous pouvons faire quelques liens et connexions avec ce livre-ci. Dans Tous nos jours parfaits, comme dans Les mille visages de notre histoire, l’auteure instille des messages d’espoir, des messages qui redonnent foi en la vie et qui donnent envie de continuer à sourire. Ces deux romans abordent des thématiques poignantes, ils sont forts en émotions, et mettent en scène des personnages attachants aux antécédents compliqués. La comparaison s’arrête ici, puisque ce sont deux histoires distinctes, très jolies à découvrir toutes les deux.



Un roman touchant, qui aborde des sujets complexes : l’exclusion et le harcèlement social et scolaire, le regard des autres, le jugement, la différence… Grâce aux personnages atypiques et attachants, vous allez passer un excellent moment de lecture.
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Une rencontre au sommet d’un clocher avec une envie d’en finir avec la vie dans un grand plongeon final, avouons qu’il y a mieux comme coïncidence. Pourtant, Violet et Finch ont entamé leur relation comme cela.



Elle, une jeune fille en deuil dans une vie qui ne lui apporte plus aucun gout.

Lui, un garçon meurtri par une vie de famille toxique agrémenté d’une mélancolie perpétuelle.



Deux êtres que tout oppose avec un quotidien qui ne les a pas épargné comme point commun.



Tout d’abord, le jeu du chat et de la souris s’installe entre la fille populaire du lycée et le « fêlé ». Un devoir commun plus tard, les deux adolescents entament d’abord une profonde amitié transformée en peu de temps en une belle histoire d’amour.



Mais est-ce que cela sera suffisant ?



AVIS :



Au début, j’ai trouvé l’histoire intéressante et dramatiquement réelle. Cette mélancolie adolescente m’a permis de me retrouver en Finch ainsi que la façade de Violet.



J’ai éprouvé beaucoup de tristesse dans la manière dont Finch était traité par ses parents et pas certains élèves du lycée. Au final, tout le monde est différent et chaque être est unique. J’avais envie, excusez le langage, des tronches à ces petits cons. Après coup, je me suis dit que les harceleurs ont aussi leurs blessures. Nul ne nait en étant méchant. L’adolescence est comme une jungle : le plus fort survit.



Au milieu du livre, je me suis ennuyée. Je ne voyais pas où l’auteur voulait en venir. Cependant, je trouve qu’elle a su mettre magnifiquement en exergue le mal-être de Violet mais elle a su maintenir le secret de celui de Finch.



J’ai adoré les citations, les parties du livre qui explique le mal-être, la solitude, la maladie, la différence.



Franchement, je ne m’attendais pas à cette fin.



Ce livre prouve aussi qu’on ne sait/peut pas sauver tout le monde. La douleur de Violet face à son impuissance m’ont émue aux larmes. A la limite, je m’en voulais de ne pas avoir vu la profondeur du mal-être de Finch, de ne pas avoir vu les signes en pensant qu’il était « simplement » différent.



A lire !

J'ai commencée ce livre après avoir entendu du bien sur celui-ci, bien que j'ai attendu un peu -beaucoup). Je m'attendais à un livre doux et gentil. Quelque chose de mignon mais qui n'a rien de transcendant mais pourtant, quel coup je me suis pris en refermant le livre! Je ne m'attendais pas à lire une pépite et à avoir un coup de coeur de ce genre. Dès le début de l'histoire je suis devenue accro. Complètement accro et, arrivé à un moment de l'histoire, j'ai été incapable de le lâcher tellement j'ai été emportée dans le tourbillon de sentiments que Jennifer Niven nous envoi. Il y a ces livres qui vous submerge totalement, qui vous déprime pendant quelques heures voire quelques jours et qui laisse une trace encrée dans votre coeur, tous nos jours parfaits en fait partit. Le sujet est difficile à aborder (cela parle du suicide principalement, du deuil aussi et de la dépression mais pas seulement...!) mais l'auteur Jennifer Niven l'a fait parfaitement! En effet, celle-ci exploit les sentiments des personnages comme pas deux.Maintenant, je vais essayer de vous raconter en bref l'histoire sans vous en dévoiler trop.



Ce livre commence par la rencontre des deux personnages qui se déroule d'une façon improbable et qui nous plonge directement dans l'histoire. En effet, alors que Théodore (appelé Finch dans l'histoire) se prépare à sauter dans le vide à 20 mètre du sol, du haut d'un cocher il découvre Violet, se préparant à faire la même chose elle aussi avant de faire marche arrière. Le jeune garçon la sauve d'une mort certaine en l'aidant à se mettre dans un zone hors de danger. Tous le monde croit que c'est elle qui l'a sauvé et non l'inverse à cause de la triste popularité de Finch en tant que "fêlé". Après ça, Finch va tout faire pour se rapprocher de Violet notamment grâce à un projet de découverte de l'Arizona pour le cours de géographie. A travers leur parcours, ils vont apprendre à se connaitre et à voir le monde d'une autre manière tout en profitant du moment présent.



En apparence, tous les opposes cependant, Violet et Finch ont des points communs dont le principal est un passé douloureux qui les ronges. Après avoir perdu sa soeur avec qui elle partageait tout, Violet se sent coupable de sa mort pensant qu'elle en est la principale cause. Finch lui est un garçon solitaire, excentrique (voire bizarre) et incompris par les autres. Il souffre d'un manque d'attention de la part de ses deux parents, d'un sentiment d'être de trop dans ce monde, d'être inutile... Ces deux personnages vont se chercher et se trouver donnant à leur vie, un minimum de sens.



En définitive, ce livre est un immense coup de cœur. Une baffe émotionnel. J'ai adoré les passages contenant des extraits venant de Virginia Woolf mais aussi des histoires venant de certaines découvertes...
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Tous nos jours parfaits est un roman qui aborde des sujets sensibles, comme la dépression ou le suicide chez les adolescents. Il est bien difficile de poser des mots justes sur ces différents thèmes alors je ne peux que féliciter l'auteure qui a su partager son ressenti, et parfaitement équilibrer ses propos pour ne pas effrayer le lecteur. Elle a aussi une très jolie plume qui donne envie de faire durer la lecture. Que d'émotions!



Finch est celui qui sauve Violet. Celui qui secoue Violet. Il lui apprend comment survivre. Comment reprendre goût à la vie. A sa façon, il lui fait prendre conscience qu'elle a juste besoin de temps et que tout va bien aller. L'auteure sait vraiment comment nous toucher à travers leur histoire, cet amour naissant, soulignant à merveille l'importance de la vie. Certains passages sont magiques, nous font sourire, d'autres nous serrent le coeur comme jamais, et d'autres au contraire sont bien plus difficile à lire, car remplis de désespoir et de douleur...



VERDICT : C'est une lecture profondément émouvante. L'auteure aborde très justement des sujets difficiles, qui font réfléchir. Et elle réussit à porter son message jusqu'au bout : peu importe l'état de votre vie actuelle, il est toujours temps de la reconstruire. Votre avenir est fait de mille possibilités. C'est beau, magique, mais tout autant bouleversant!
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J'ai lu Tous nos jours parfaits à l'occasion d'une lecture commune sur le groupe "Our PrettyBooks' Club". Comme à mon habitude, je ne savais pas de quoi il parlait et peut-être que j'aurai dû car ça m'aurait préparé à toutes ces émotions qui allaient affluer.



Théodore Finch et Violet Markey se rencontrent sur le parapet de leur lycée, prêts à sauter. Peut-être est-ce le bon jour? C'est ce que ce demande Théodore avant de voir Violet non loin de lui. Décider à l'aider, il en oublie le pourquoi il était là. Violet, elle, est trop gênée et ne veut surtout pas que les autres sachent pourquoi. Les deux adolescents finissent pas redescendre et toute la gloire revient à la jolie Violet qui a sauvé ce "fêlé" de Théodore. Ce dernier n'en a pas fini avec Violet.

C'est lors d'un cours de géo, que Théodore mettra Violet au pied du mur en l'obligeant à travailler avec lui et là, elle ne peut pas fuir. Là commence ces jours parfaits.



Pour tout vous avouer je ne sais pas comment faire ma chronique. J'ai encore du mal à me remettre de cette histoire parce que je l'ai prise avec toute ma naïveté et mon ignorance. Pensant avoir à faire à un roman Young-adult banal. En réalité, je suis tombée sur un magnifique roman qui traite de sujets durs, mais avec justesse. Jennifer Niven arrive avec finesse à dépeindre le deuil, les problèmes mentaux et le suicide, tout en gardant une note d'espoir. On est face à un roman affreusement humain qui m'a marqué parce qu'il a fait écho en moi.



Tous nos jours parfaits est un roman à deux voix, où Théodore et Violet alternent leur point de vue. On découvre une Violet ployant sous la culpabilité. Sa soeur, Eleanor, est décédée il y a 9 mois dans un accident de voiture où Violet a survécu. La jeune fille stagne totalement, errant dans un puits sans fond, n'arrivant pas à faire son deuil. Pour ne pas la brusquer, pensant l'aider, ses parents, ses amis et ses profs la couvent et la laissent filer devant les obstacles.

Sa rencontre avec Théodore va changer la donne. Nous sommes en contact avec lui dès les premières pages. Théodore est un garçon qui a une sensibilité exacerbée, mais cette sensibilité autant un don qu'une malédiction lui permettent d'aborder la vie différemment. Il s'éblouit des petites choses simples, des beautés quotidiennes. Malheureusement, en contrepartie la cruauté de la réalité lui retombe en plein face et ce combat contre lui-même l'entraîne dans un Grand Sommeil, morne et mélancolique.



Mon propre cerveau m'apparaît comme la plus incompréhensible des machines - toujours à bourdonner, vrombir, planer, rugir, plonger et finir embourbé dans la gadoue.



Pendant quelques mois nous allons suivre ces deux protagonistes réunis par un devoir de géo : partir à la découverte de l'Indiana. Nous allons les voir grandir et évoluer. Nous allons voir Théodore pousser Violet dans ses retranchements. Nous allons voir Violet affronter ces obstacles. Nous allons les voir se découvrir et s'aimer. Nous allons les voir dans leurs plus beaux moments et dans les pires instants.

Nous allons voir ces deux personnages, tous les deux en difficulté, mais aidés différemment.

Violet est très entourée, par sa famille, ses "amis" même si on voit bien qu'elle n'a pas grand chose en commun, ses profs ou encore sa psy.

Théodore, lui, est seul face à lui même. Son seul soutien serait son psy qui a l'air d'avoir sincèrement envie de l'aider. Mais Théodore est retranché sur lui-même, tu ne peux pas dire au monde tout ce qui traverse ton cerveau, car le monde n'est pas prêt à entendre un Théodore. Pour le monde Théodore est fêlé. Alors Théodore reste seul avec ses fêlures et ses pensées. Il se bat. Il fait bonne figure devant une mère démissionnaire, une soeur ainée pas prête à affronter ça et une cadette trop innocente. Il déteste un père taciturne qui a fuit sa famille et qui lui ressemble pourtant.

Théodore est seule jusqu'à Violet. Théodore sauve Violet d'elle-même. Il lui montre toutes les belles et bonnes choses qu'elle peut encore découvrir. C'est en Violet que Théodore va découvrir qui il est : "Le garçon qu'elle aime".



La plus belle chose qui soit arrivée à mon coeur, c'est de battre pour toi...



Tous nos jours parfaits va vous faire rire, il va même peut-être vous parler, vous allez même peut-être vous retrouver, vous allez peut-être pleurer. Certains y ont vu une note d'espoir, j'avoue qu'à l'heure qu'il est, je n'y arrive pas. Comme le spécifie l'auteur, on nous colle des étiquettes. Théodore a cette étiquette de fêlé, qui fait que personne ne le prend au sérieux. Il paraît juste plein de vie, un peu bizarre, qui vit sa vie comme il l'entend. Pour cela je ne suis pas tout à fait d'accord avec le synopsis, "l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir." Certes Violet réapprend à vivre, à sortir de chez elle et trouver une nouvelle volonté d'avancé, mais Théodore ne veut pas mourir. Cela va plus loin que ça. Il se bat, chaque jour, à chaque chapitre on le voit, il compte ces jours où tout va bien, où son esprit ne s'est pas encore retourner contre lui. Théodore, tout comme Violet qui n'ose pas parler de ses difficultés à faire son deuil, ou comme des millions d'autres adolescents, est un garçon qui avait besoin qu'on soit là pour lui sans le juger.



Que ton oeil rejoigne le soleil, ton âme le vent... Tu es toutes les couleurs en une, à leur maximum d'éclat



Tous nos jours parfaits est un roman sincère. L'auteur y met d'elle-même et rend ses personnages vivants. C'est un roman magnifique et bouleversant.
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A l'image de Decca, j'ai envie de vivre dans un monde tout beau, où je n'aurais qu'à couper le mauvais/le méchant pour ne garder que ce qui est bon et gentil. Mais si elle m'avait tendu Tous nos jours parfaits, je n'aurais su en supprimer aucun mot, aucune ligne. Ce roman est parfait, dans son authenticité, dans son réalisme, jusque dans les émotions qu'il provoque. Croiser la route de Theodore et Violet a été l'une des plus belles expériences de ma vie de lectrice ; je suis partagée entre le fait de vouloir le faire lire à la terre entière et l'idée de ne le garder que pour moi. Mais ces deux êtres, fabuleux [Theodore, tu es tout sauf ordinaire !], méritent d'aller à la rencontre de tellement de lecteurs !



Violet n'en peut plus d'avoir survécu à l'accident qui a emporté sa soeur, d'être la survivante, d'être encore là. Elle fait la connaissance de Theodore sur le toit du clocher de leur école. « Theodore fêlé », comme l'appelle tout le lycée. Il est là pour la même raison qu'elle : en finir.



J'ai du mal à croire qu'il s'agisse du premier [parce que j'espère bien que ce ne sera pas le seul] roman YA contemporain de Jennifer Niven ! Cette lecture, c'était une mélodie sans faute note, qui vous surprend, vous possède, vous soulève et vous bouleverse. L'auteur a été si juste dans ses mots, dans les pensées de ses personnages, dans les émotions transmises par le récit. On a l'impression qu'elle exprime ce qu'on pense, mais qu'on a jamais su dire. Peut-être est-ce la part de réalité, d'elle-même, qu'elle a mis dans Tous nos jours parfaits, qui créée cet effet ? Qu'importe, j'ai aimé que ce roman vienne me troubler, me bouleverser, me faire voir.

Dès le début de sa lecture, le lecteur sait dans quoi il tombe. Tous nos jours parfaits s'ouvre sur Finch, perché au-dessus du vide, et sur sa rencontre avec Violet. Et j'ai senti que - si l'histoire pouvait avoir des similitudes avec d'autres romans YA - ce roman resterait unique. Jennifer Niven va plus loin que le mal être adolescent et les pensées suicidaires. Ce n'est pas seulement le récit d'un premier amour adolescent, de sa force, et des difficultés à être dans cette période où l'on se cherche. Mais ce n'est pas non plus le livre avec la solution miracle pour traverser tout ça - parce qu'elle n'existe pas.

Cette magie passe également par Violet et Theodore. On se sent tellement proche d'eux, à croire qu'ils sont de chair et de sang, qu'on pourrait tendre la main et les toucher autant qu'ils nous touchent. Violet, parce que je me suis identifiée rapidement à cette jeune fille à fleur de peau, qui ne sait plus trop qui elle est ni ce qu'elle veut. Theodore Finch, à cause de tout ce qu'il fait pour Violet et surtout pour la personne formidable qu'il est. Ces deux adolescents m'ont troublée parce qu'ils sont authentiques, vrais et sincères. Abîmés. Parce qu'ils mènent un combat quotidien pour reprendre pieds non seulement dans la vie, mais aussi dans leur vie.

Alors je ne le comparerai ni à Nos étoiles contraires, ni à Eleanor & Park ; je vous dirais même d'oublier cela. S'il est question de premier amour et de mal être, cela est abordé d'une manière très différente. Ici, ces thématiques sont vues au travers de la maladie, du psychisme, de la dépression, ce qui entraîne une toute autre réflexion, plus profonde. Jennifer Niven nous parle aussi de ce que les autres peuvent nous apporter, dans ce tout qu'il y a de bon comme de plus mauvais, et de ce que nous nous pouvons apporter aux autres, en étant juste nous.

Tous nos jours parfaits, c'est le genre de roman qui vous laisse tremblant et pleurant, qui vous fait détester l'envie que vous avez eu de le lire tout en sachant qu'il n'en est rien. C'est aussi ce genre de roman qui vous grandit, vous éveille. Dont vous savez à la première seconde qu'il va vous plaire plus que de raison, que les personnages vont laisser une trace indélébile dans votre esprit. En tout cas, c'est ce qu'il m'a fait vivre. Et ce que j'espère qu'il vous fera vivre également !
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J'ai découvert par hasard Tous nos jours parfaits, et depuis je n'entendais parler que de lui. Du coup, dès que j'ai pu, je me suis jetée dessus.



Cette lecture, c'était vraiment quelque chose. A vrai dire, je ne sais pas par où commencer. Quand j'ai commencé ma lecture, j'ai de suite trouvé l'écriture et le style de l'auteur fluide et j'ai bien accroché. Les personnages : Finch et Violet, sont eux sont très attachants, et on énormément contribué au fait que j'ai beaucoup aimé cette lecture.



Dès les premières pages, on est mis dans le bain. Violet et Finch, se rencontrent officiellement si on peut dire. Cette rencontre est loin d'être banale. Ca va être le début de quelque chose. Tous nos jours parfaits est comparé à Eleanor & Park et Nos étoiles contraires, et bien pour ma part, Tous nos jours parfaits est au-dessus des deux. J'ai été touché, embarqué dans cette histoire si triste et tellement réaliste.



Au final, cette lecture fait beaucoup réfléchir sur le comportement des gens, les piques quotidiennes envers quelqu'un, l'isolement, le sentiment de ne pas être existant. L'auteur aborde le thème du suicide avec beaucoup de sincérité et tout au long de la lecture, on espère, on y croit, on se demande comment cette histoire entre nos deux personnages va se terminer.



La fin m'a totalement surprise, même si quelque part, on avait quelques pistes pour ça. Je ne voulais pas y croire. J'ai mis vraiment plusieurs pages à me rendre compte que Finch était partit... au final, je crois que les passages concernant les dernières balades m'ont le plus ému. Tous ces mots qu'il lui a laissé, ces endroits où elle est allée.



En conclusion, ce n'était pas un coup de coeur, mais c'est sans aucun doute une lecture que je n'oublierais pas de sitôt !
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Quel bonheur de retrouver la plume de Jennifer Niven !!

J’aime toujours autant sa manière de raconter les histoires. J’ai été complètement immergée dans cette histoire si romantique d’un premier amour. Cette lecture m’a beaucoup plu, c’est une romance d’adolescents très mignonne et sans prise de tête. Plongés dans un décor sur une île presque déserte mais qui regorge de trésors naturels, nos protagonistes vont se laisser porter par les vagues de l’amour et vivre une jolie histoire de vacances. Ce roman rappelle les bons souvenirs des amours d’été et ce fut un excellent moment passé au côté de Claude. De plus, le côté biographique de ce livre est vraiment touchant. Je recommande fortement cette lecture pour la période estivale !

Des mots sur des maux



En se réveillant un matin, Ezra découvre que sa sœur Bea a quitté la maison. Comme ça. Elle a pris quelques affaires mais pas son téléphone, n'a prévenu ni sa meilleure amie ni son petit-ami. Elle n'a pas dit au revoir à sa mère et son beau-père. Elle a surtout quitté son petit frère Ez...

Elle lui a tout de même laissé, dissimulée, une adresse mail où il peut la contacter. Les deux ados vont donc commencer à s'écrire, à poser des mots sur leurs maux.



On devine très vite pourquoi Bea est partie. Ou on le croit...

Il n'en reste pas moins que la lecture de cette violence familiale - qu'elle soit physique ou psychologique - est douloureuse. On découvre les rouages de cette violence, la spirale dans laquelle les personnages ont plongé, on comprend le silence, l'emprise...

Rien n'excuse ce qu'on lit mais on comprend à quel point des évènements, des mots répétés trop souvent peuvent faire basculer une famille, réduire l'estime de soi de l'autre à néant.

J'aime ces livres qui développent l'empathie du lecteur. Les victimes n'ont pas besoin d'entendre "pourquoi tu n'es pas parti ?". Ici on comprend que rien n'est simple...



Roman épistolaire version moderne, écrit à quatre mains, on découvre donc le quotidien d'Ezra vivant avec sa mère démissionnaire et son beau-père violent et Bea partie de son côté pour retrouver la trace de leur père.

Il y a une véritable charge émotionnelle entre ces pages. Je pense avoir été révoltée 90% du temps de ma lecture (et les autres 10% je me suis un poil ennuyée à cause de quelques longueurs et redites).



J'ai aimé le fait que le roman aborde différents thèmes : la violence familiale, les secrets de famille, l'homosexualité mais aussi le lien fraternel - cette lueur dans le tunnel de ces ados.

Et j'ai adoré qu'il y ait une page "Ressources" à la fin, que ce soit des liens vers Enfance en danger, Stop harcèlement scolaire, les violences faites aux femmes ou la Ligne du Refuge pour les ados LGBT+ en danger.



Un roman au sujet difficile, vibrant d'émotions, à découvrir dès 14 ans.
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Une romance qui fera rêver les ados



Claudine a 18 ans. Dans quelques jours elle sera diplômée et se prépare à partir en road-trip avec sa meilleure amie Saz. Mais, un soir, son monde s’écroule. Son père vient s’asseoir près d’elle pour lui annoncer que sa mère et lui vont divorcer. Claude va devoir partir tout un mois avec sa mère sur une île, loin de tout. Adieu le road-trip. Son dernier été avec sa meilleure amie ne sera pas celui qu’elle espérait. Mais sur l’île, elle va rencontrer Jeremiah…



Premier amour sur une île presque paradisiaque. Découverte de soi, de son corps, ses désirs, ses espoirs, le passage à l’âge adulte en somme.



Pour tout vous dire, j’ai trouvé Claudine agaçante, furieusement égoïste et geignarde alors qu’elle est plutôt privilégiée. Mais c’est parce que j’ai 45 ans et qu’un divorce de ses parents alors qu’on est déjà pratiquement adulte ça ne me paraît pas l’épreuve du siècle. À nouveau, c’est parce que j’en ai vu d’autres. De la même façon, j’ai trouvé cette romance mignonnette sans me remuer. J’ai trouvé la plume un peu too much par moments mais je suis certaine qu’à 14 ans, alors que j’étais une ado romantique, où mes phrases contenaient des « toujours, à jamais », j’aurais absolument adoré.

D’ailleurs, je vais le passer à ma fille, je pense que ce livre pourrait la faire rêver.



Il y a des passages très justes, notamment autour de la sexualité, du regard de la société sur la virginité et de la difficulté de grandir.



J’ai beaucoup aimé le personnage de Jeremiah et des autres jeunes de l’île. D’ailleurs tous les personnages m’ont semblé plus profonds que Claudine - trop enfant gâtée à mon goût.



Même si je ne suis pas forcément friande du genre, j’ai tout de même passé un bon moment sur cette île et les ados vont sûrement adorer.



Il sort demain, 4 mai, au format poche. Idéal pour les vacances au bord de l'eau !
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- COUP DE COEUR -



Après avoir beaucoup avoir entendu parler de ce livre je me suis décidée à le lire bien que ce ne soit pas du tout le genre de livre que j'aime.



Ce fut un coup de coeur. Bouleversant, magnifique, profond et plein d'espoir.



J'ai adoré la plume de Jennifer Niven qui dépeint à merveille la romance entre Flinchet Violet, deux adolescents délaissé qui se rapprochent et s'aident mutuellement. Au fur et à mesure de la lecture l'ambiance perd sa légèreté sans vraiment que l'on comprenne pourquoi ce qui amène brillamment la fin.



Une plongée dans le monde adolescent et ses tourments qui aborde avec justesse le sujet du suicide.



Un magnifique chef d'œuvre à lire et à partager !

C’était LE roman pour ados de l’été 2021. Celui qu’on ne se voyait pas ne pas lire au bord de la piscine, sur le sable ou sur l’herbe. Alors moi aussi, je l’ai lu. Et j’ai adoré.



L’été de tous les possibles raconte l’histoire d’un premier amour. Claudine, 17 ans, coincée sur une île pour 35 jours avec sa mère, alors que ses parents sont en plein divorce, ne pensait pas qu’elle tomberait sous le charme d’un autre estivant de l’île. Pourtant, dés que son regard croise celui de Jeremiah Crew, le charme opère. La jeune fille, loin de sa meilleure amie et de son « crush du lycée » va se laisser séduire par le jeune homme et vivre avec lui sa première vraie histoire sentimentale.



Dans L’Eté de tous les possibles, Jennifer Niven explore les sentiments amoureux et l’éveil à la sexualité d’une adolescente. L’écriture est soignée, envoutante et surtout d’une grande justesse et délicatesse. On ressent dans ce couple l’amour, la passion, la sensualité, le tout dans une expression qui se veut au plus près de ce que l’on peut vivre à l’intérieur de soi, lorsqu’on tombe amoureux pour la première fois. Les émotions de Claudine sont particulièrement bien décrites. De manière général c’est un roman que l’on se verrait bien faire lire à tous ces ados pour qui l’âge de « tous les possibles » commence, tant il est fin et véhicule une image positive du couple, de l’amour, de la sexualité à deux.
Lien : https://www.lirado.fr/ete-to..

Attention, coup de coeur ! J'ai été happée par cette histoire, dévorée en deux jours, et j'ai beaucoup aimé sur les aventures de Claudine.

Elle mène une vie plutôt idéale, entre ses parents aimants, une complicité tacite avec son père, une relation plutôt fusionnelle avec sa mère, et sa meilleure amie avec qui elle prévoit de faire un road-trip avant d'entrer à la fac.



Tout vole en éclats quand son père lui apprend qu'il ne supporte plus la vie de famille. Elle se trouve alors forcée de partir 35 jours en vacances avec sa mère, sur une île au large de la cote Est des Etats-Unis, une île où il n'y a même pas de réseau !

Elle rencontre une bande de jeunes, qui font des petits boulots sur l'île pendant l'été, et en particulier Jeremiah, beau gosse agaçant et sur de lui, avec un passif de bad boy.

Mais Claude n'est pas intéressée, elle s'apitoie sur elle-même, sur la séparation de ses parents, et compte bien attendre la fin de ses 35 jours en déprimant.

Pourtant, accepter d'ouvrir son cœur, et faire à nouveau confiance à quelqu'un, oser aimer à nouveau, cela pourrait bien être le remède à tous ses maux...

Claudine avait tout planifié pour son dernier été avant d’entrer en fac… sauf le divorce de ses parents, une nouvelle qui bouleverse et qui va la conduire en compagnie de sa mère sur une île perdue…

Bref ces vacances ne prennent pas la tournure qu’elle avait prévue… mais qui sait peut être qu’une rencontre inattendue changera le cours des choses…



Dans ce roman nous abordons le passage à l’âge adulte qui s’avère parfois compliqué, avec tout ce qu’il implique la découverte du sexe, les premiers sentiments amoureux, mais aussi les secrets des adultes, ceux qui vous blessent, ceux qui vous déçoivent. On y voit la complexité des rapports avec ses parents.



J’ai adoré le personnage de Jeremiah, ce garçon est touchant, il n'a pas eu une vie facile et pourtant il parvient à se construire. Claudine est pleine de rancoeur, la séparation de ses parents l’a totalement anéantie, au côté de Jeremiah, elle fera tomber les barrières.



J’ai beaucoup aimé cette romance qui soulève les difficultés que l’on rencontre lorsqu’on passe de l’adolescence au monde des adultes, toutes les questions que l’on se pose, tous les doutes qui nous envahissent. L’auteure en parle avec beaucoup de justesse, on sent une grande part d’elle dans ce roman.



Cela m’a rappelé mon adolescence, les premiers émois des amours de vacances, qui vous laissent des souvenirs plein le cœur.



L’île où se déroule le roman est remplie de secrets, j’ai apprécié toutes les petites histoires de l’île et sur le passé de sa famille, cela donne un plus à cette romance et crée une ambiance mystérieuse.



Une histoire très touchante à découvrir cet été… Allez- vous vous laisser tenter?

J'ai aimé la candeur de cette histoire, sa douceur, sa puissance, son message, j’ai aimé me sentir vivante et vibrante durant ma lecture.

Ce livre est un concentré d'émotions, aussi belles et brutales puissent-elles être.

Jennifer Niven nous livre à travers ce roman une histoire d'amour incroyablement forte et d'une infinie tendresse.

Sa plume est ample, généreuse, et vibrante de vie.

Elle est un véritable enchantement, une pure poésie où chaque mot est judicieusement à sa place.

Les phrases s'enchainent parfaitement, le ton est posé, fluide, et chaque chapitre se révèle plus magnifique encore que le précédent.

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L’auteure ne se contente pas d'aborder le thème du suicide d'une manière purement médicale ou psychologique.

Elle tisse autour de ce sujet sensible, une ambiance et une histoire tellement profondes qu'elles semblent vous happer et s'insinuer progressivement en vous.

Jennifer Niven a le regard tendre et aimant et éveille le lecteur sur ceux qui décident de quitter la vie et ceux qui restent.

Par petites touches sensibles elle brosse le portrait de deux ados paumés où le partage des mots et des caresses apportent des petits instants de paix.

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Je me suis attachée à Violet et Finch, ces deux personnages m'ont pris de court, ils m'ont laissée pantoise, et le souffle coupé.

Ils sont uniques, si singuliers et splendides.

Ils sont improbables, magiques, humains et bouleversants.

C'est ce genre de personnes que j'aimerais croiser dans ma vie, ces êtres qui accomplissent tant de belles petites aventures, qui ont tant de choses à dire et à faire vivre.

J'ai appris à les aimer, j’ai vibré avec eux j’ai souffert.

Mon coeur s'est brisé en une multitude de petites facettes, en une multitudes de larmes, en une multitudes de sourires.
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J’avais déjà lu « Les milles visages de notre histoire », de la même auteure, et malheureusement, il n’a pas été le coup de cœur que j’attendais. J’avais un peu peur de subir la même chose avec « Tous nos jours parfaits », dont la couverture m’attirait énormément. Et en fait, ce bouquin m’a incroyablement bouleversée !



Violet et Theodore se rencontrent sur le toit de leur école. Finch veut simplement imaginer sa mort, il n’a pas l’intention de se suicider. Il veut se prouver qu’il ne sautera pas. Et quand il imagine les dégâts que ça fera à son corps en tombant, ça ne lui donne pas envie de sauter. En tournant la tête, il constate que Violet, ancienne pom pom girl assez jolie, sexy, du lycée, est là aussi. Elle est montée là haut sans trop réaliser ce qu’elle faisait, et quand elle se rend compte qu’elle est sur le toit, elle panique. Finch l’aide à descendre en parlant de tout et n’importe quoi, en déballant des conneries. Mais il la sauve. Aux yeux des autres élèves de l’école, Violet est l’héroïne du jour, elle a sauvé ce fêlé de Finch.



Le seul cours qu’ils ont en commun, c’est celui de géographie, où le professeur impose un travail : découvrir au moins deux endroits de l’Indiana et rendre un dossier sur ces lieux, par deux. Finch dit alors ouvertement qu’il souhaite travailler avec Violet, ce qui n’arrange pas cette dernière.



Violet est blessée par la mort de sa sœur, décédée neuf mois plus tôt dans un accident de voiture. Violet était avec elle dans la voiture, ce soir-là, elle se sent coupable de la mort de sa sœur. Depuis, elle se cloître dans sa chambre et refuse de monter à bord d’une voiture. Ses parents la laissent faire, même s’ils essayent un peu de la faire bouger. Mais Violet se victimise un peu aussi. Ses profs la laissent rendre des devoirs moins importants que les autres élèves, pour « circonstances atténuantes », ce qui arrange la jeune fille. Et depuis cet accident, Violet a changé aussi. Elle réalise qu’elle ne fait plus partie du même monde que ses amis, les gens populaires du lycée. A force de passer du temps avec Finch, elle réalise qu’elle préfère vivre dans son monde à lui.



Finch, quant à lui, voit le psychologue du lycée. Il y a des périodes où tout va bien et des périodes où il est très mélancolique. Dans les deux cas, Finch pense très (trop) souvent à la mort. Il écrit des textes sur les tentatives de suicide de certaines célébrités, il se renseigne. Mais il ne passe jamais à l’acte.



Ces lieux à visiter pour leur cours de géographie vont rapprocher Finch et Violet, et leur récente amitié va se transformer en une superbe romance.



On découvre l’Indiana avec ces deux personnages. Moi qui n’ai absolument pas le rêve américain, j’ai envie de me rendre sur les lieux que l’on retrouve dans le roman. Je voudrais suivre leurs traces.



Le roman est divisé en deux parties : la bonne humeur de Finch, et sa mélancolie. Les chapitres sont alternés entre Violet et Finch. Ce dernier en a marre, je dirais, que les gens prennent des pincettes, sont compréhensifs vis-à-vis de Violet. Mais Finch, lui, se dit que la manière dure ne peut que fonctionner. Il l’oblige presque à monter dans sa voiture pour visiter l’un des lieux du cours de géo. Mais ça marche. Grâce à Finch, Violet sort de sa « déprime », de son deuil.



Je n’ai pas les mots pour décrire ce que je ressens. J’aurais peut-être dû écrire mes sentiments à chaud, après ma lecture. Mais sans vous mentir, après avoir refermé ce livre, j’étais sur le cul. Sans voix. Et c’est rare quand je me sens comme ça après une lecture. Une heure après l’avoir terminé, j’avais encore envie de pleurer.



C’est un roman bouleversant qui traite du deuil et de la bipolarité. Il faut pouvoir accepter qu’il n’est pas toujours possible de sauver les gens. C’est aussi un roman qui parle d’étiquettes, et parfois, en coller une au dos de quelqu’un, ça peut faire très mal…



Bref, je suis désolée, ma critique est nulle, mais c’est une merveilleuse histoire d’amour, un roman hyper bouleversant qui me laisse sans voix.



Gros coup de cœur 2020 !
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WAOUH. Si vous n'avez pas lu ce livre lisez le. Si vous l'avez déjà lu n'hésitez pas à le relire. Tous nos jours parfaits est un livre vraiment fort qu'on referme en gardant l'histoire encore en tête et dans le coeur. C'est eux. C'est violet touchante de fragilité. Finch émouvant par sa singularité. Ce sont eux, les ballades, leurs histoires et leur histoire. C'est le tragique et le beau ensemble. Plein de poésie qui fait rire ou pleurer. Tous nos jours parfaits c'est une histoire de vie tout simplement. Jamais de longueur ni de faux pas et une fin qui m'a brisé le coeur mais énormément touché. Théodore Finch est un des meilleurs personnages de tout livre confondu autant dans sa façon d'être que de penser. Il laisse une marque indélébile autant que violet que sur moi. Ca faisait longtemps que j'avais pas autant aimé un livre.



et l'adaptation cinématographique est tout aussi belle !