Citations de Jérôme Camut (548)
Vous savez que c'est dans les livres qu'on trouve les plus grands trésors !
L'Afrique tu te la prends dans la gueule et tu l'aimes, ou alors tu remontes dans le premier coucou et tu te casses le plus loin possible.
p.168.
Il s’agit en effet d’un magnifique portrait de Denis Craig. Soit dit en passant, Craig est certes milliardaire, mais il n’est ni génial ni inventeur. C’est un type qui a très bien compris le fonctionnement de notre système capitaliste, voyez-vous. Il fait bosser les autres à sa place et rafle la majeure partie des bénéfices. Oh, je sais, c’est d’une banalité confondante. Mais, entre nous, dans le règne animal et végétal, on donne à cette attitude un nom moins folichon, une proposition peut-être... ?
Rien, que dalle sur mon écran. Comme d’hab’. Faudrait voir à vous secouer les méninges, mes lascars. J’ai pas envie de me taper une bande de mous du bulbe dans deux jours.
Alors ?
J’attends...
Voilà. Monzon, encore un Européen, nous fait l’offre suivante : un parasite.
Bravo, Monzon.
p.450-1.
Il est grand temps de foutre la paix aux Hommes. Si demain, nous parvenons à nous passer de Dieu, alors peut-être y aura-t-il de l’espoir !
" L'humanité est une espèce aveugle qui fait la fête dans un train roulant de plus en plus vite vers un précipice . "
- Quelque chose m’échappe, dit Tara, alors qu’ils ressortaient à l’air libre, sur la rive de Jersey City. Pourquoi prendre un bateau ? Il serait plus simple de retourner directement dans l’Aratta, non ?
- Ma foi, répondit Franklin après une courte réflexion. Tu n’as pas tort. Mais j’ai pris ce rendez-vous avant que ce merdier commence. Et puis, devenir le capitaine Nemo une fois dans ma vie, ça flatte mon ego !
- Orgueilleux !
- Jalouse !
- Macho à la gomme …
C'était tellement grisant, à 58 ans, de se comporter comme un adolescent. Dans cette société abreuvée de《politiquement correct》, l'unique façon de se faire entendre c'était d'endosser l'habit du bouffon. (...)
Ça marchait, à la condition de défendre une cause noble.
"Méfie-toi des mecs, même les aveugles préfèrent suivre un chien ! " (p.455)
Tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti.
Ne pars pas sinon la petite va mourir.
Quand les fantômes du passé surgissent, il ne sert à rien de courir, ni de se cacher. Encore moins de se faire mal. Dans ces moments incertains où le monde tremble sur ses bases, il faut prendre le temps pour soi et surtout, agir.
« Comment comprendre cet état intermédiaire entre l’être et le non-être ? »
Je t'ai attendu si longtemps. J'ai attendu tant d'années la venue d'un homme capable de comprendre qui je suis et de remonter jusqu'à moi. Tu es ma petite cerise, Rufus. Oui, c'est ça. Ma petite cerise !
Quand ça m'est tombé dessus, j'étais un salopard.
Les vies ne m'ont pas épargné. Je suis revenu dans des peaux pas toujours ragoûtantes. J'ai été un assassin, un violeur. J'ai abandonné presque toutes mes familles, sans aucune espèce de remords... Je suis resté longtemps un salopard. Allez savoir, d'ailleurs, si je n'en conserve pas quelques traces.
Approche toi ami voyeur et n'ai pas honte de ton vice. Viens pénétrer le monde d''un artiste du crime.
Il flotte dans l’air une odeur de pipi…et ce n’est pas le sien. Soudain méfiante, elle entasse son butin dans son coin, puis s’installe, accroupie, face au noir.
Quand tout va bien, on peut mordre la vie à pleines dents, se projeter dans des futurs radieux, mais quand ce qui est beau s'en est allé, on devient philosophe par la force des choses. Ou alors on s'aigrit.
"Le mal se répandra quoi qu’on lui oppose.
Aux innocents, ces damnés inconscients,
A leurs aînés irresponsables qui exposent les gorges de leurs enfants au fil des couteaux,
Aux autorités démissionnaires et aux peuples aveugles,
Aux ignorants horrifiés par la cruauté des loups,
Je veux dire que leurs mains pleines seront coupées, leurs cœurs arrachés, leurs vertus salies, leurs esprits pervertis. Et tout ce qu’ils ont pu trouver de beau en ce monde, sera détruit. Les gens crieront à l’horreur et ils auront raison. Ce que j’ai fait est horrible, mes actes sont inacceptables, mais infiniment moins que ceux des monstres que j’ai éloigné de vous."
Imitant le Ranger, agenouillé un pas devant lui, il courba l'échine, les yeux rivés sur les mains du gorille. Jamais il n'avait contemplé pareille splendeur. On aurait dit des mains humaines recouvertes de fourrure. Les paumes d'un noir mat étaient épaisses et ridées et, détail qu'il ignorait, la pulpe de ses doigts comportait des empreintes digitales.
P17 Fleuve noir
- Mes amis, ma chérie, mon Apollon, entama Arnault de Battz en levant son verre et en regardant tour à tour chacun des convives, c’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon. Et c’est à l’usure de sa veste qu’on voit l’opportuniste. Je ne vais pas faire de discours. Portons simplement un toast à W3 !