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EAN : 9782266306645
640 pages
Pocket (12/03/2020)
3.78/5   136 notes
Résumé :
On vous a alertés sur la préciosité de l'eau, vous n'avez pas voulu voir. Alors on vous a assoiffés, et vous vous êtes entretués. Va-t-il falloir que l'on entasse six mille cadavres d'enfants devant vos portes pour que vous réagissiez enfin ?

Le capitaine de police Julian Stark ne vit plus que dans un seul but : arrêter Morgan Scali, l'écologiste devenu terroriste afin d'imposer ses idées. Ce dernier, qui a enrôlé Charlie, la fille de l'officier, dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 136 notes
Difficile d'avoir un avis clair après avoir achevé les 600 pages et quelques de "Et le mal viendra". Fidèle aux thrillers astucieux et révélateurs des maux de notre société sous bien des facettes, le duo/couple Camhug m'a un petit peu décontenancé cette fois-ci.
"Et le mal viendra" est intimement lié au précédent opus "Islanova" sans pour autant en constituer la suite car l'écriture de ce roman mêle passé et présent sur une bonne quinzaine d'années.
Humanisme, terrorisme "écologique", tiraillement des personnages principaux entre leur dessein et leur famille, trahisons multiples et espionnage, les auteurs ne nous ont rien épargné et ont clairement mis le paquet pour rendre une histoire qui peut sembler invraisemblable mais à y regarder de plus près, pas tant que cela ...

Beaucoup d'action et de réflexion, de (nombreux) pieds de nez au lecteur également avec des rebondissements en chaîne qui rendent l'intrigue tout à la fois délicate à suivre mais non moins passionnante.
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Voilà deux jours que j'ai terminé ce livre, et j'ai énormément de mal à en rédiger une critique, je suis même incapable de décider si j'ai aimé ou non. Et cependant tout à l'heure je vais me précipiter à la bibliothèque pour récupérer "Islanova", le volet complémentaire de cette saga (mais pas la suite, attention !).
C'est une intrigue foisonnante, qui se déroule sur deux époques ; la première partant de l'attentat du Bataclan en novembre 2015, où les deux personnages principaux se croiseront pour la première fois dans des circonstances dramatiques : Morgan Scali tente de rechercher sa femme Gaëlle dans la salle de concert, et Julian Stark, policier dépêché sur les lieux l'en empêche. Morgan voue une haine tenace à Julian, le tenant pour responsable de la mort de Gaëlle. La deuxième période court de mars à mai 2028, et relate une traque effrénée de Morgan Scali, devenu ennemi public numéro un, et éco-terroriste prêt à tout pour que le monde reconnaisse l'urgence de se mobiliser face à la pénurie d'eau potable en Afrique. 6000 enfants noirs y meurent chaque jour pour cette raison, et Morgan compte tuer 6000 enfants blancs par jour pour enfin réveiller les consciences. Et comme la propre fille de Julian, Charlie, est devenue une des plus actives exécutrices de cette "mission", Julian n'a plus que deux buts dans la vie : la retrouver et mettre fin à cette croisade meurtrière.
Ce qui m'a séduit dans l'histoire, c'est que l'évolution de Morgan est racontée de façon très plausible et convaincante. Comment cet homme, à priori animé des meilleures intentions, désireux de sauver les gorilles du Virunga pour donner vie aux projets de son épouse perdue, va peu à peu prendre conscience des enjeux financiers qui orchestrent les guérillas entres factions rebelles en RDC (Congo) et alentour, comment de grands consortiums alimentent les conflits pour servir leurs intérêts, et comprendre pourquoi tous ses généreux projets pour amener l'eau potable à ceux qui en manquent vont être réduits à néant l'un après l'autre. En l'espace de 10 ans, ses illusions vont s'évanouir, il va voir ses enfants prendre des chemins divergents et parfois opposés, et il va retrouver sur sa route son ennemi juré : Julian, qui a de son côté de bonnes raisons également de lui en vouloir. On en vient presque à approuver son action, et à se dire que si on avait réagi à temps, on n'en serait jamais arrivé là...
J'ai par contre moins apprécié la partie qui se déroule du point de vue de Julian, je l'ai trouvé brouillonne, partant dans tous les sens ; d'autant qu'à partir d'un certain moment on perd un peu les repères temporels parce que les deux périodes se rapprochent et les actions se déroulent tous azimuts. Alors il y a certes un "curseur" en tête de chaque chapitre, mais on change trop souvent de lieu, de personnage et d'événement pour suivre correctement. Peut-être aussi mon cerveau n'est-il plus assez performant ? En tout cas ce rythme frénétique m'a donné le tournis, et j'ai du à plusieurs reprises retourner en arrière pour me rafraîchir la mémoire. Et j'ai mis du temps à terminer le roman, il m'a fatiguée. A certains moments j'ai établi un parallèle avec "Congo requiem" de Jean-Christophe Grangé, pour la violence de certains passages au Congo et les multiples clans rivaux décrits dans l'un comme dans l'autre. Cependant j'ai quand même plus apprécié "Et le mal viendra", pour la psychologie de ses personnages, bien plus finement analysée et plus vraisemblable.
Un autre aspect m'a également dérangée : autant j'ai trouvé crédible l'utilisation des drones, autant le rôle de l'IA (intelligence artificielle) est beaucoup trop prépondérant par rapport à celui des humains, je ne pense pas que nous en sommes déjà à ce point de soumission (enfin j'espère, du moins !).
Une écriture nerveuse, mais qui colle bien à l'histoire, des personnages secondaires très nombreux, (un peu trop d'ailleurs) dont certains sont très attachants et d'autres épouvantables. des retournements de situation incessants, tout ceci m'a laissée pantoise et essoufflée, comme si je venais de gravir en courant les pentes du Virunga ! Je salue la virtuosité des deux auteurs, tout se tient, pas d'incohérences dans le récit malgré la multitude d'éléments, et je suis sûre que la plupart des lecteurs ont été à juste titre conquis. Quant à moi, il faut que je m'en remette...
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« Et le Mal viendra » de Jérôme Camut et Nathalie Hug - La chronique qui est venu qui a vu et qui a été vaincue ! COUP DE FOUDRE !

Il y va des livres comme de l'amour, des livres dont tu tombes instantanément amoureux - un lecteur/une lectrice, ça a un petit coeur d'artichaut tu sais – et qui vont continuer à t'accompagner sur une bonne partie de ton chemin de vie. Des livres « coups de foudre ».
« Et le mal viendra » en fait assurément partie. Il est composé de phéromones tenaces. Ta dernière pensée est pour lui quand tu te couches et la première chose qui imprègne ton esprit au petit matin est une nouvelle pensée pour lui, fugace ou pas.

Pour vous mettre dans l'ambiance, voici comment le roman démarre : « L'Afrique tu te la prends dans la gueule et tu l'aimes ou alors tu remontes dans le premier coucou et tu te casses le plus loin possible ».
Effectivement, on se le prend dans la gueule ce roman !

C'est rare qu'un thriller dégage autant d'émotions contradictoires. La force des Camhug (contraction de Jérôme Camut et Nathalie Hug), c'est de parler à tes tripes et à ton coeur avec la même énergie alternant les moments d'une beauté à couper le souffle, chargés de poésie et de silences, et les scènes d'action époustouflantes dignes des plus grands films d'action. Certaines scènes sont si magnifiquement découpées que tu te vois transporté dedans, une immersion en zone littéraire addictive.

« Et le mal viendra » est un roman populaire (avec toute la noblesse du terme), un blockbuster sociétal, une épopée à la Jules Verne mâtinée d'un thriller épique, un passeport pour l'aventure. Mais quel souffle ! L'action saute aisément d'un continent à l'autre entre Europe et Afrique, une vadrouille entre terres inconnues et polar urbain. Et non seulement cette dichotomie fonctionne mais en plus elle lustre le bouquin d'un vernis précieux.

Ce livre est d'une richesse phénoménale et d'une ambition folle. Que ce soit dans la démesure vertigineuse de l'intrique ou dans le soin et la finition apportés aux personnages. Un vrai travail d'orfèvre tant les ciselures et les déchirures de chacun y sont admirablement dépeintes. Les personnages sont si contrastés, jamais noir ou blanc, que l'identification et l'empathie fonctionnent à plein régime.

LES YEUX GRANDS OUVERTS
Les sujets traités sociétales et politiques (l'éco-terrorisme, la radicalisation, la raréfaction de l'eau…) font mouche. Les Camhug tutoient l'époque et en démontent les rouages. Leur constat est implacable et fait dresser les cheveux sur la tête ; les événements décrits dans ce roman paraissent si réels et si crédibles qu'ils en deviendraient possibles dans notre réalité.
L'acuité des auteurs à comprendre la Société et à nous la recracher en pleine gueule est tout simplement bluffante.
D'ailleurs, l'une des idées centrales du livre est de montrer comment, insidieusement, se construisent et se propagent les idées extrémistes. Cela peut partir d'une idée noble voire altruiste et pourtant finir dans le drame le plus absolu. L'enfer est pavé de bonnes intentions mais ses marches sont glissantes. Comme à chacun de leur roman, les Camhug se paient le luxe de susciter la réflexion sans jamais sacrifier au dynamisme puissant du thriller.

LE DERNIER ARGUMENT DES ROIS
Impossible de terminer cette chronique sans saluer la fin du roman qui touche à la perfection. C'est tellement rare une fin aussi ultime et aussi réussie. Combien de romans avec-vous kiffé tout du long avant d'être déçu et frustré par la fin, un goût amer dans la bouche ? Ce ne sera pas le cas ici, vous l'aurez compris. Au contraire, elle vous hantera de nombreux jours durant une fois le livre refermé. La marque d'une GRANDE oeuvre.

Je vous parlais de coup de foudre en début de chronique mais comment ne pas avoir de crush pour un bouquin qui t'étreint avec autant de passion et de grâce ?

Lien : https://cestcontagieux.com/2..
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Avant de commencer ma critique de ce roman, je tenais à remercier Babelio qui, à travers sa dernière Masse Critique, m'a permis de recevoir ce roman mais je tenais surtout à remercier sincèrement les Editions Fleuve Noir. Lorsqu'on a la chance d'être sélectionné pour recevoir un livre, il est toujours agréable de découvrir qu'un courrier, un petit mot, accompagne l'envoi. C'est un fait malheureusement trop rare mais ça arrive encore et on l'apprécie à chaque fois que ça arrive. En revanche, quand ce billet est écrit manuscritement, fait encore plus rare, on ne peut que saluer la démarche et être touché par ce geste. Alors franchement oui : merci aux Editions Fleuve Noir !!!
Lorsque j'ai appris que j'avais été tiré au sort de cette MC pour recevoir le dernier Camut/Hug « Et le mal viendra », ma première réaction a été de me précipiter pour aller acheter Islanova afin de pouvoir lire le livre en ayant toutes les cartes en mains et essayer de le comprendre au mieux. Quand, au hasard du feuilletage de ce dernier, je suis tombé sur l'annotation finale des auteurs qui spécifiait que ces 2 lectures ne se suivaient pas, étaient complémentaires et que justement, l'ordre de lecture pouvait modifier la perception de l'ensemble du scénario, je me suis dit qu'il n'y avait pas de hasard et que je me devais de justement vivre cette lecture, autrement.
Je ne sais pas si mon ressenti aurait été le même si j'avais lu Islanova avant, mais je dois avouer que certains passages où il est fait référence à ce dernier, ou aux livres de la série W3, m'ont quelque peu dérangé car j'avais le sentiment de ne pas avoir tous les éléments en tête et je me suis senti frustré. Certes, il est sans doute possible que ces 2 romans puissent être lu dans l'ordre que l'on souhaite mais je conseillerais quand même de les lire dans l'ordre chronologique de parution.
En ce qui concerne ce roman à proprement parlé, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi questionnant pour moi. Je suis un grand rêveur depuis tout temps et sa lecture m'a régulièrement plongé dans un état second. J'entends par là qu'il est tellement d'actualité, tellement parlant à bien des égards, qu'on ne peut que se transposer avec ce qui se passe, ou s'est passé, dans notre quotidien et qu'on ne peut que se remettre en question sur bien des sujets abordés. En tout cas, c'est ce qui s'est passé pour moi, à de nombreuses reprises et j'en ai été perturbé.
Cette histoire et la manière de l'écrire m'a plu car elle ne porte aucun jugement en tant que tel, ou plutôt si, mais envers tout le monde, quelque soit son bord, ses opinions ou ses actions : rien n'est blanc ou noir, rien n'est mal ni bien. Chaque acteur, chaque situation, à son contexte, son cadre, son histoire propre et tant qu'on n'a pas une vue d'ensemble, il est impossible de se forger une opinion impartiale. Au terme de cette lecture, j'ai réalisé le nombre de thème abordé dans le scénario et j'en ai été impressionné car ils sont non seulement légions, tous tristement d'actualité, mais que tout s'imbrique tellement naturellement dans le scénario qu'on ne peut qu'être admiratif du travail qui a été fait en amont pour faire coller tous ces sujets en un seul et même roman sans que la crédibilité de l'histoire ne soit remise en question à un quelconque moment. Je serais curieux se savoir en combien de temps le couple Camut/Hug a réussi à nous ficeler un tel scénario…
Trouver les mots pour décrire les maux que pointe du doigt cette histoire ne m'est pas facile, ce livre m'est apparu comme un ultime appel à la prise de conscience de la part des Humains avant que les choses ne basculent définitivement (si ce n'est déjà fait malheureusement) mais en faisant aussi la lumière sur le fait que si le Monde n'avance pas dans le même sens, personne ne sera en capacité de réussir ce pari qui parait aujourd'hui comme de plus en plus fou.
Bref, ce roman que je conseille vivement à tout le monde, sans exception, me restera longtemps en mémoire tant les questions qu'il a occasionné chez moi sont nombreuses (bien que plusieurs d'entre-elles sont dû au fait que, comme beaucoup de personne je pense, je refuse de me les poser car ça parait toujours plus simple de jouer à la politique de l'autruche….) C'est un roman moderne, tant par l'écriture, le rythme, les sujets abordés, que par le déclenchement des questions qu'engendre sa lecture. Un roman efficace et qui je l'espère d'une certaine manière, sera efficient : il n'y a pas de petites actions…
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Jérôme Camut et Nathalie Hug ne font jamais les choses comme les autres. Avec Et le mal viendra, ils vont encore plus loin, font encore plus fort et plus original. Vous n'avez jamais lu un livre de cette nature, ni dans la forme ni dans le fond.

Ce roman peut se lire de deux manières, seul ou interconnecté avec leur précédent livre, Islanova. Mêmes personnages, une partie des mêmes faits, mais pas une suite pour autant.

Explication : en amont, en parallèle et en aval d'Islanova, ce roman raconte comment certains en sont arrivés à utiliser des moyens terroristes alors qu'ils étaient plutôt de fibre humanistes, et comment d'autres les combattent. L'action du précédent roman n'était qu'un pic de l'histoire de ces personnes-là.

L'idée centrale du roman est folle, tellement dingue qu'elle est terriblement crédible. Ou quand, pour une cause, on peut aller au bout de ses idées. Un concept jusqu'au-boutiste qui laisse sans voix et que je vous laisse découvrir. La vraie et dure violence, elle est là…

C'est un thriller, un vrai, mais totalement atypique. L'action et les rebondissements sont constants et prennent à la gorge.

Le roman parle de nous, même s'il se déroule dans une petite dizaine d'années. Il met en scène des sujets d'actualité brûlants et qui questionnent (écologie, pénurie de l'eau, terrorisme…), tout en privilégiant le traitement de l'intrigue et des personnages à coups d'actions et d'émotions.

La guerre de l'eau est la goutte qui nous pend au nez. Qu'on n'imagine pas qu'elle ne touchera que les pays lointains. L'onde de choc sera mondiale.

Et c'est aussi un roman choral, comme souvent chez les Camhug, où ils se penchent sur les agissements de chaque personnage de leurs propres points de vue. C'est une des grandes forces de ce roman, car rien n'est jamais simple à comprendre dans un monde aussi complexe.

Une partie importante de l'intrigue se déroule en Afrique, dépaysement garanti même si on est loin du voyage touristique. Mais la France est bien au coeur de l'intrigue, tout comme ce qui s'y est passé récemment (comme l'attentat du Bataclan).

Le mot de « connexion » convient parfaitement à ce thriller hors norme. Connexion avec la réalité française et mondiale, entre des personnages qui se croisent, se lient et s'entre-déchirent. Tant de connexions en un seul roman, ça donnent le tournis.

Les deux écrivains ont fouillé l'histoire, sans jamais perdre le sens du rythme. Ils l'ont engagée dans des problématiques économiques, sociétales et environnementales sans pour autant oublier l'émotion. Parce que ce sont bien les personnages qui sont au centre de l'intrigue, j'insiste là-dessus.

Jérôme Camut et Nathalie Hug sont des inventeurs visionnaires. Des alchimistes du noir, créateurs d'émotions et de réflexions. Et le mal viendra est une oeuvre unique, atypique, prenante, choquante parfois. Impossible d'y rester insensible.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Libre, il avait du réapprendre l'histoire de sa génération, or l'exercice était déroutant, vertigineux. Au cours de sa détention de nombreux de nombreux conflits avaient déplacé des millions d'individus, anéanti des villes, démis des dictateurs et crée une monstruosité nommée Daech. Trois chefs d'état s'étaient succédé en France, portant la guerre en Afrique, au Proche et Moyen orient; un Noir avait été élu à la présidence des Etats Unis et les tours opérators organisaient des voyages bradant les maisons des victimes de la crise des subprimes. De roi, l'argent avait acquis le statut de Dieu incarné.
L'explosion d'internet et la puissance des GAFA qui enregistraient les données privées de chaque foyer dans l'insouciance quasi générale, l'avaient déstabilisé, autant que ces appareils ultra modernes faisaient à la fois office de téléphone, d'appareil photo, de télévision, d'assistant personnel voire de petite amie. Mais ce qui le révoltait par-dessus tout, c'était que jamais on avait autant pollué, malgré les progrès de la technologie , le développement des énergies renouvelables, des moteurs électriques, la miniaturisation des batterie.
Pour cet homme qui revenait de loin parce qu'il avait rêvé de changer le monde , il n'y avait plus rien à espérer de cette humanité qui consommait 80 milliards de vêtements, 100 millions de voitures et bâtissait une moyenne de 750 000 kilomètres de routes supplémentaires par an.

Une créature incontrôlable qui veut dévorer, posséder sans jamais songer à être.
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L'Afrique est pillée par les mundele (blancs : NDL) depuis l'Antiquité, et le pillage se poursuit. Ils étaient fiers, nos Nègres, quand les Belges, les Français et les Anglais ont fichu le camp. Fiers comme des hommes qui se croyaient libres ! En réalité, les suceurs de moelle ne sont jamais partis. Médite ça, jeune homme.
P165 Fleuve noir
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Le souffle coupé, Morgan assista à la rencontre entre Shana et le silverback, dont le visage était fendu par une longue cicatrice, probable trace d’une précédente confrontation avec des hommes. La fillette était si menue à côté du mâle dominant qu’il était déraisonnable de la laisser approcher. Puis il se rappela que, de tous ceux qui habitaient ces vastes contrées, les gorilles étaient de loin les êtres les plus pacifiques, et s’apaisa.
Aie confiance en elle. Aie confiance en eux.
L’animal renifla l’odeur des hommes dans le vent et demeura immobile devant Shana qu’il observa sans la toucher, puis il retourna à son déjeuner.
Shana avança de quelques pas. Alors seulement, les autres femelles s’approchèrent à leur tour afin d’observer la fillette et le gorillon, pour s’asseoir autour d’elle. On aurait dit qu’elles discutaient de la conduite à tenir.
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Imitant le Ranger, agenouillé un pas devant lui, il courba l'échine, les yeux rivés sur les mains du gorille. Jamais il n'avait contemplé pareille splendeur. On aurait dit des mains humaines recouvertes de fourrure. Les paumes d'un noir mat étaient épaisses et ridées et, détail qu'il ignorait, la pulpe de ses doigts comportait des empreintes digitales.
P17 Fleuve noir
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"Et le mal viendra, non par celui qui utiliserala violence, mais par ceux dont l’obstination à nierles droits de l’homme l’auront obligé à en userpour les défendre.C’est de cela qu’il s’agit depuis l’origine.Traiter tous les humains en frères, respecter la Terrepour que les générations suivantes s’y épanouissent.Simplement de cela.Nous ne l’avons pas fait ensemble.Alors oui, aujourd’hui, le mal arrive. "Morgan Scoli.
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Vidéo de Jérôme Camut
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