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Critiques de Jérôme Hamon (493)
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Dreams Factory, tome 2 : La chrysalide des ..

Rien ne va plus à l'usine, entre complots et volonté de vengeance, l'autorité même de Madame Cathleen Sachs est en train de vaciller sur ses bases.



Ses mines et son usine de jouets connaissent une petite insurrection, et plus rien ne se passe comme prévu, la seule chose paraissant tout doucement se confirmer, c'est sa perte de contrôle et d'autorité, même dans son entourage proche.



Même Noah est parti à bord du train de marchandises quittant l'usine, emportant au passage les plans secrete des dernières inventions.



Olin et Indira se sont échappés de prison et Eliott reste également introuvable.

Quels sont leurs projets ? S'échapper de l'usine aussi ? S'en prendre à Cathleen ?



Et si certains destins étaient déjà écrits ?....
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Green Class, tome 1 : Pandémie

Résumé : Des jeunes ados canadiens vont retourner dans leur pays après une classe verte d’excursion aux Etats-Unis. Mais ils vont découvrir qu’un virus décime les habitants de la ville et les transforme en zombis. Impossible de quitter le territoire. Et l’un d’eux se retrouve contaminé par le virus…



Mon avis : Cette BD donne le ton dès la couverture : noir c’est noir, et parfois un peu gore ! Autant le dire tout de suite, je n’ai pas du tout accroché à cette BD, même si j’aime bien les histoires apocalyptiques, mais je crois que je les préfère en romans.



J’ai eu du mal à identifier les différents personnages, notamment les garçons, jeunes ados un peu perdus et en marge, qui vivent en foyer, et ont réussi à nouer des liens entre eux. J’ai trouvé que les dessins et les situations me gênaient pour cette histoire, peut-être que je préfère faire travailler mon imagination ou que le graphisme ne m’a pas attirée.



Le scénario est plutôt intéressant : des jeunes pris au piège de l’une ville, où les survivants cherchent à fuir, à tuer les malades, ou à voler et piller dans les magasins, et où le groupe de jeunes va devoir faire des choix par rapport à leur ami contaminé, mais l’ensemble ne m’a pas du tout convaincue, loin de là. Une série dont je ne lirai probablement pas la suite.
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Emma et Capucine, tome 1 : Un rêve pour trois

J'ai beaucoup aimé cette BD ! Je la conseille aux gens qui voient leurs rêves les plus chers détruits.
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Emma et Capucine, tome 1 : Un rêve pour trois

J’avais acheté le premier tome de cette bande dessinée parlant de danse pour mes élèves, et j’ai mis un peu de temps avant de pouvoir la lire. Erreur désormais réparée !



Emma et Capucine, ce sont deux sœurs passionnées par la danse, et qui rêvent d’intégrer l’opéra de Paris. Mais ce n’est pas si simple, la danse est un sport qui demande beaucoup de discipline, de sacrifices. Et si Capucine est reçue, ce n’est pas le cas d’Emma…



***



Une bande dessinée qui, outre ses graphismes soignées, nous montre un point de vue intéressant sur la danse, et les carrières de danseuses.



Les deux sœurs, bien qu’ayant le même rêve, ont toutes deux chacune leur personnalité et leurs goûts. On les voit osciller entre rêve professionnel, passion, et le quotidien avec les amis et la famille. On voit la pression des parents, la naissance des sentiments amoureux, les rivalités. Le ton est juste, les questionnements pertinents.



J'aime beaucoup toute cette réflexion autour du rêve de danseuse : est-ce vraiment un choix personnel, ou au contraire un projet guidé influence des parents ? Les parents eux-mêmes s’interrogent : à vouloir trop bien éduquer nos enfants, à leur mettre trop de pression, ne risque-t-on pas de leur faire du mal ?



Graphiquement, c’est très rose… et c’est loin d’être ma couleur préférée. Et pourtant, ici, le trait est délicat, et je trouve ces couleurs pastels très seyantes dans cet univers. Cela nous donne une ambiance un peu feutrée, poétique.



Une belle surprise donc que ce premier tome, je lirai donc la suite avec plaisir !



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Eigyr

Eigyr, seule (ou presque) contre tous : une belle surprise !



Au Vème siècle, une étrange rumeur se répand en Grande Bretagne déchirée par des luttes intestines entre Bretons païens, envahisseurs saxons et Bretons de confession chrétienne. Merlin, sorcier breton mort au combat, se serait réincarné dans un nouveau-né ! Des lors, une chasse se met en oeuvre sur l'île afin de supprimer tous les derniers nés. Eigyr, jeune serveuse enceinte, fustige cette croyance jusqu'à ce que des guerriers débarquent dans la taverne où elle travaille. Elle pourra alors compter sur le soutien inopiné de deux êtres que tout oppose : Steren une farouche guerrière et Calum un jeune prêtre naïf. Une belle complicité va unir ce trio atypique au cœur d'un voyage et d'une fuite mystiques.



Une fois plongé dans l'album Eigyr, on n'a qu'une seule envie : savoir comment cela va se terminer. J'ai donc lu d'une traite ce roman graphique épique au scénario bien ficelé, où les aventures s'enchaînent à un rythme aussi effréné que la traque d'Eigyr.



L'intrigue de Jérôme Hamon s'inspire de sources multiples : en effet, la légende arthurienne côtoie l'histoire biblique (coucou Hérode et la symbolique du poisson, l'ichthus !). On a aussi en filigrane une réflexion sur le corps de la femme au cœur des luttes territoriales masculines.



La mise en couleur fluctue de manière somptueuse au fur et à mesure du road-trip : on passe de paysages forestiers à montagneux, mis en avant par la lumière (les lueurs du feu, de l'aube). Le dessin dynamique au trait acéré de Damien Colboc nous tient constamment en haleine dans cette course-poursuite. Les planches, en se focalisant sur les expressions des trois personnages principaux, font ressortir leur évolution au cours de l'intrigue. Personne n'est au final celui/celle qu'on croit être.



Si vous aimez les récits médiévaux sur fond d'amitié et d'amour, munissez-vous d'une couverture chaude et lisez ce one-shot à la fin inattendue !
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Emma et Capucine, tome 1 : Un rêve pour trois

Emma et Capucine sont soeurs. Elles partagent le rêve de leur mère: devenir danseuse étoile à l'opéra de Paris. Petit rat de l'opéra, donc (à ne pas confondre avec le petit rot de l'apéro, rien à voir). Vivre une vie d'artiste "classique" de haut vol, le rêve de leur mère, surout et avant tout, qu'elle n'a pu concrétiser et qu'elle a réussi à faire intégrer à ses filles. Une vie par procuration, en quelque sorte, pour la mère qui se réalise à travers ses filles.



Emma et Capucine vivent ces efforts dans leur esprit et dans leur chair. Des heures d'exercice. Des années de sacrifices. Et une pensée omniprésente. Obnubilées, les deux soeurs veulent progresser ensemble à deux. Et c'est le coup de massue: Emma est douée, mais pas assez fondue dans le moule de la danse classique pour entrer à l'Opéra de Paris. Elle rate les examens d'entrée, comme sa mère a louper ceux de violons des années auparavant, alors que Capucine les réussit.



Que vont-elles décider? Comment gérer cela? Sont-ce des choses à imposer à de jeunes filles prépubères? N'y a-t-il pas d'autres choses dont il faut profiter? Et les garçons? Ils sont bien là aussi.



Autant de questions que ce premier tome va effleurer en tissant des fils pour les prochains tomes.



Scénario conventionnel, très attendu, mais finalement efficace. Ce n'est pas une adhésion franche et massive de ma part, mais cela passe. On se prend à haïr la mère d'imposer ses propres ambitions à ses filles... On souffre avec Emma et Capucine dans leurs pointes et entrechats. Enormément de cases muettes, où l'image se suffit à elle-même. Pour montrer la danse, c'est idéal.



Là où le bât blesse, c'est dans cette gestion par ordinateur du "dessin". Le côté flou, éthéré, façon "David Hamilton" de l'image, cela m'a assez vite gavé. Je suis comme cela. J'aime les "petits miquets" chers à Walthéry. Le trait hésitant, les imperfections dues à l'artisanat... cela me convient. C'est mon ADN finalement. J'entends bien qu'il faut "vivre avec son temps", qu'on ne peut nier le progrès et les avancées technologiques. Il y a de belles cases, très émouvantes, très touchantes. Mais, de nouveau, certains choix me laissent de marbre, comme ces yeux, très larges, écarquillés, façons manga. Mais ce n'est qu'un exemple.
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Emma et Capucine, tome 5 : Un été trop court

Un tome qui s'éloigne des entrainements réguliers de danse: place aux vacances et à un séjour en Bretagne.

Une intrigue très classique, rien qui ne sorte des sentiers battus. Par contre la qualité des dessins demeure en baisse, les expressions des visages sont plus que négligées. On est très loin de la qualité du premier tome en matière d'illustrations!! Que s'est-il passé...?





Une série décevante qui restera un emprunt et que je n'achèterais pas pour le C.D.I.
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Emma et Capucine, tome 4 : La raison du coeur

Cette fois-ci un réel effort a été fait pour développer l'intrigue et la rendre intéressante ... au détriment (hélas!) du dessin plus que grossier à plusieurs reprises! C'est simple, je ne reconnais plus les parents des deux soeurs tellement les traits sont négligés au point que parfois le père n'a plus de barbe naissante... et ce n'est qu'un exemple.

La déception perdure donc, à croire que les auteurs ne parviennent pas à tout travailler et peaufiner: intrigue, soin du dessin, précision des traits de chacun des personnages.

Quel dommage de gacher ainsi une histoire qui avait du potentiel!

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Nils, tome 1 : Les Elémentaires

Les élémentaires est le premier volume de la trilogie Nils. Dans les terres du nord, la vie semble s'éloigner. Les graines ne germent plus et les animaux ne mettent plus bas. Nils et son père partent pour comprendre ce qui se passe. Jérôme Hamon et Antoine Carrion signent un bel album écolo fantastique. Le monde créé est intéressant. Les dessins sont réalistes avec des couleurs souvent froides. Un premier tome réussi qui donne envie de lire la suite.
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Emma et Capucine, tome 1 : Un rêve pour trois

Mon énorme coup de cœur



Une fois n'est pas coutume, un article entièrement rédigé par ma bientôt 11 ans sur son coup de cœur. N'ayant pas lu moi-même cette BD, elle est entièrement aux commandes de cet article, photos comprises.



J'ai découvert cette merveille au CDI de mon collège. Je l'ai acheté car j'ai AD-OR-E.

A chaque fois je reprenais ce livre pour savoir la suite et j'ai déjà terminé le premier tome.



Emma et Capucine est une BD qui parle de danse. Les deux sœurs veulent devenir danseuses étoiles à l'Opéra de Paris.



Je n'aurais vraiment pas pensé que j'allais aimer un livre comme ça et je n'aurais pas pensé à l'acheter.



Leur mère est stricte et se focalise sur la danse.

Emma et Capucine s'entrainent alors tous les jours. Deviendront-elles danseuses ??? SUSPENSE...





Voila pour le résumé de l'histoire.

J'ai juste adoré, c'est mon livre préféré et je peux vous dire que j'en ai lu beaucoup.

J'ai hâte de lire les suites et je me demande de quoi ça va parler...



Je recommande pour toutes les personnes d'environ 8 - 13 ans je dirais. Même pour ceux qui n'aiment pas la danse!!!
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Nils, tome 1 : Les Elémentaires

Un dessin et des coloris magnifiques; tels sont les éléments m'ayant donné envie de m'attaquer à un genre assez particulier : nous sommes entre une saga où écologie nordique et fantastique se mènent. Difficile d'entrer dans l'histoire même si l'on comprend rapidement qu'un jeune garçon, Nils, sera au centre de la sage.
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Green Class, tome 1 : Pandémie

Encore une bande dessinée de post apocalyptique, sur le thème de la pandémie genre Walking Dead, avec au centre de l’histoire, une bande d’ados rebelles.

Le dessin est léché, mais très classique, avec des effets de mouvement faits de stries systématiques, une mise en page serrée, un réalisme froid, pas trop ma tasse de thé. ça m’agace toujours quand la bande dessinée se prend pour du cinéma. Les dialogues sont à la limite du supportables, avec l’usage des mots à la mode, relou, chelou, badass, de ouf, et surtout, les personnages sont un ramassi de têtes à claques, de frimeurs, ils passent leur temps à s’envoyer ch… en fait les stéréotypes sont tellement caricaturaux, que même l’histoire n’arrive pas à m’accrocher. C’est la mode des récits de zombies, et du post apocalyptique avec un groupe d’ados, mais là, je commence sérieusement à saturer, j’ai toujours l’impression de lire la même histoire.

J’ai pris cette bande dessinée à la médiathèque parce qu’elle fait partie de la sélection ado du prix des lecteurs “Du vent dans les BD”, organisé par les médiathèque du Finistère, il est en compétition avec “La boite de petits pois” de GiedRé et Holly R, “Dans la tête de Sherlock Holmes” tome 1 de Benoit Dahan et Cyril Liéron et “Raowl” de Tébo, autant dire, pour moi “Green Glass”l ne tient pas la comparaison.
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Dreams Factory, tome 1

Dreams Factory vend du rêve avec sa très belle couverture et une jeune fille avec un air très déterminé. On apprendra qu’elle se prénomme Indira. L’histoire prend place dans la neige, et les dessins sont vraiment sublimes et envoûtants. Cela nous rappelle bien d’autres histoires croisées, on a un peu de peine pour ces enfants où l’on ressent bien le poids d’être né du mauvais côté de la barrière sociale, et où Indira fera tout pour protéger son petit frère Elliott. Cette usine est loin d’être idéale, certes elle offre au peuple une source de revenus, mais que cache-t-elle ? Indira fatigue, et commence à cracher du sang même si elle tait la vérité. Pourquoi ? Est-ce que tous les gens qui descendent dans les mines seraient condamnés ? Elle travaille, se pousse, sans rechigner, car elle a besoin de l’argent, et se retrouve pieds et poings liés. Mais un jour où elle ne peut pas se lever, son jeune frère tente de prendre sa place. Entre railleries et certains qui le trouvent courageux, on lui fera une étrange proposition. Indira qui ne retrouve plus son frère est cette fois-ci révoltée et prête à prendre tous les risques pour le retrouver, à se révolter, à enquêter. Le premier tome de ce dyptique steampunk enneigé est très prometteur, et beaucoup de questions surviennent au fur et à mesure de la lecture. Cela nous rappelle bien des histoires, mais c’est efficace, et on a envie d’en découvrir plus sur ce monde. Ont-ils une chance de s’en sortir ? De changer les choses ? A quel prix ? Ou sont-ils condamnés ? Des gens ont sans doute essayer bien avant eux. Indira pourra-t-elle retrouver son frère ? La cruauté et l’ironie de la vie ne sont jamais loin. Le tout est sublimé par un très beau graphisme sur lequel nos yeux ont grand plaisir à s’attarder. Vivement la suite et fin.
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Nils, tome 2 : Cyan

J'avais adoré le premier tome avec cette fresque écologique.

Ce deuxième tome est une bonne suite où on apprend beaucoup d'éléments sur la fin de la vie et l'implication des trois déesses sœurs. On alterne l'action entre les différents personnages à un rythme fou. On en apprend beaucoup, on ne s'ennuie jamais, c'est intéressant c'est vrai. Mais il manque cruellement d'espoir dans ce tome. Jusqu'à la dernière page. C'est très sombre. Autant d'égoïsme est révoltant. En plus comment ne pas faire le lien avec notre propre planète qu'on détruit tout autant peu à peu.

La fin est à l'image de ce tome. Le seul petit espoir tient entre les mains de Nils. Même si on se demande comment c'est possible.

Les personnages sont déterminés, plutôt attachants, même si ce n'est pas de ce tome que leur personnalité.

Les dessins sont spectaculaires dans un camaïeu de bleus rajoutant à la froideur du récit. Mais en y regardant de plus près merci à la sublime colorisation qui fait beaucoup. Le trait en soit est simple, sans détails, parfois même un peu bâclé.
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Nils, tome 1 : Les Elémentaires

Quand on entre dans l’univers de Nils, on découvre un endroit qui ressemble à s’y méprendre à un petit village viking. Les habitants sont inquiets, car plus rien ne pousse, ni dans la terre ni dans le ventre des êtres vivants. Ruben et son fils, Nils, vont partir pour découvrir la source du problème et surtout pour essayer de trouver une solution à ce mal grandissant.



D’un côté, on trouve la beauté de la nature, des paysages sauvages et à peine touchés par la main de l’homme, et de l’autre, on découvre les prémices d’un monde mécanique -Cyan -dirigé par des hommes qui contrôlent des machines. Les dessins de ce premier tome dépeignent plutôt le côté naturel, mais j’ai bon espoir qu’on explore plus le côté industriel dans le tome 2. L’univers présenté ici est déjà fabuleux, mais je suis sûre que les illustrations du royaume des machines seront tout aussi fantastiques, voire plus encore.



Les personnages sont assez nombreux, mais tous leurs destins se croisent et s’interconnectent dans ce tome. Tout est mis en place pour la suite. La nature cache également des petits êtres élémentaires aux contours blancs qui rappellent les esprits de la forêt d’Hayao Miyazaki dans Princesse Mononoké. Il y a aussi des gros ours avec des colliers de crânes assez chou !😀



J’ai été un peu interloquée par la relation père-fils dans cet ouvrage. Ruben et Nils ont à la fois l’air proches et éloignés. J’avais du mal à dire si leur relation était plutôt fusionnelle ou distante. La fin du tome ne m’a pas vraiment aidée à me décider. On ressent une forte complicité entre les deux hommes, mais ils n’ont pas l’air de vivre dans la même réalité et ne se comprennent pas. Il n’y a qu’une génération qui les sépare et pourtant on a l’impression qu’il s’agit de bien plus.



Beaucoup des points de l’intrigue sont introduits ou évoqués dans ce premier tome, mais une grande part de mystère demeure. Qu’est-ce que Cyan au juste? Pourquoi est-ce que tous les hommes ne vivent pas sur un pied d’égalité? (machine/ nature, vie en plein jour/ vie cachée, etc.) Qui sont ces Dieux qui se mêlent du destin des hommes? Beaucoup de questions qui, j’espère, trouveront réponse dans le deuxième tome !



Ce livre donne à réfléchir sur la place de la nature dans un monde régi par les machines, mais aussi sur la place des êtres moins évolués dans cette nouvelle chaîne alimentaire. Quelle est également la place des croyances dans ce nouveau monde? Qu’est-ce qui relève de la magie, qu’est-ce qui est de la technologie?



J’ai beaucoup aimé me plonger dans les magnifiques illustrations de ce livre – à la fois naturelles et sauvages – et dans cette histoire mêlant savoirs ancestraux, magie d’Asgard et technologie mécanique. Je recommande cette bande dessinée et j’attends avec impatience le tome 2 !
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Emma et Capucine, tome 1 : Un rêve pour trois

Pas vraiment mon truc :-p



Ma petite fille est venue avec cette série de BD pour passer une semaine de vacances chez nous et on lit ensemble un opus chaque soir, c’est le deal. Déjà, je ne suis pas convaincue que cette histoire soit destinée aux petites filles de sept ans même si à cet âge on peut déjà avoir le rêve de devenir danseuse étoile. Un détail car manifestement elle aime que je lui fasse la lecture même si le scénario est un chouïa répétitif.



Un titre bien adapté, il faut le dire car si les deux sœurs ont le même rêve, la mère semble encore plus emballée et devient du coup un personnage plutôt dur et méchant au lieu d’être réellement à l’écoute de ses filles. Parlons des filles, si l’aînée danse très bien, elle a un style trop personnel pour intégrer l’école de danse de l’opéra de Paris et ce alors qu’elle s’entraîne depuis dix ans déjà. La plus jeune par contre, onze ans à peine, est acceptée directement car elle rentre dans le moule. Commence alors la grande interrogation qu’une adolescente peut et doit se poser, est-elle toujours en phase avec son rêve de petite fille qui reste porté par sa mère et sa petite sœur…



Donc, le scénario est plutôt bateau même s’il se laisse lire et qu’on a une légère envie de savoir la suite assez prévisible du coup car une amourette vient s’intégrer au tableau ;-)



En ce qui concerne le graphisme, je ne suis pas vraiment compétente pour juger mais quand j’ai du mal à reconnaître les différents personnages et qu’ils restent plats malgré les différentes émotions qui les secouent, j’ai des doutes sur la qualité des dessins même si les séquences de danse sont assez aériennes.



Bon, je dois y passer, le deuxième tome m’attend déjà sur le divan des enfants ;-)
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Eigyr

Au Ve siècle, sur l'île de Grande-Bretagne, une confrontation intense se déroule entre les Bretons, les Saxons et les Bretons chrétiens. Tous ces groupes sont en quête d'un enfant qui serait la réincarnation du puissant sorcier Merlin. Les Bretons nourrissent l'espoir de voir renaître leur légendaire magicien, tandis que les Saxons sont résolus à éliminer l'enfant, allant jusqu'à détruire des villages et massacrer les plus jeunes. Les Bretons chrétiens, quant à eux, souhaitent juger l'enfant puis le condamner au bûcher. Au cœur de cette tourmente, une jeune femme du nom d'Eigyr, enceinte et insouciante, demeure sceptique face à cette prophétie. Cependant, le destin la désigne comme la porteuse de cette réincarnation, la précipitant alors dans une aventure effrénée et cruciale qui déterminera le destin de la Grande-Bretagne.



Ce récit médiéval nous plonge dans des thématiques sur la croyance, la réincarnation, la religion, la guerre, de violence, le courage, l'espérance, la certitude et l'entraide. De plus, il met en lumière l'histoire de femmes intrépides, indépendantes et déterminées, prêtes à tout pour réaliser leur destin.



En bref, cet album d'aventure nous transporte à une époque sombre, tumultueuse et violente, au cœur de l'hiver du Moyen Âge. Le dessin est soigné et les personnages sont expressifs. L'intrigue, dépourvue de temps morts, transmet l'enjeu de ce combat sans nous lâcher jusqu'à la dernière page...



Cette belle épopée ravira les amateurs d'aventure, du mythe arthurien, du sorcier Merlin, de récits médiévaux et de lutte pour la survie.
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Green Class, tome 1 : Pandémie

De jeunes Canadiens reviennent des marais de Louisiane, où ils étaient en classe verte. Ils sont fatigués, ils puent, en ont marre et ne désirent qu’une chose : rentrer dans leur foyer et prendre un bain.



Oui, mais, durant leur petite virée scolaire dans les marais, une épidémie foudroyante s’est déclarée, transformant les infectés en espère de cousins de "Je s’appelle Groot". Bref, personne n’a envie de se retrouver en sosie de Groot des "Gardiens de la Galaxie".



Comme dans toutes les pandémies, on isole les infectés, on ferme tout et on abandonne les autres derrière un grand mur, version plus grande que celui que Trump voulait construire et surtout, bien plus haut et infranchissable.



Tout le monde accepte la situation, dans notre groupe de jeunes ? Non, 5 d’entre eux décident de rester avec leur pote Noah, infecté.



Ce récit ne manque pas d’action, de rebondissements et ne perd pas de temps à planter l’histoire. C’est brusque, trop brusque. Ce qui rend les choses un peu plus difficiles à comprendre, notamment avec les jeunes qui viennent d’un foyer.



On ne saura pas non plus comment cette épidémie foudroyante s’est déclarée (peut-être dans les albums suivants?).



L’atmosphère est à la "Walking dead", puisque les personnes atteintes par le virus deviennent décérébrées, comme des zombies, avant de virer en créatures bizarres.



Les dessins sont expressifs, je n’ai pas à me plaindre d’eux, mais le scénario de ce premier album, s’il est efficace en action, reste un peu bancal : une bande d’ados qui résiste, qui tente le survivalisme, qui se chamaille sans cesse et qui bien souvent, agissent d’abord et réfléchissent ensuite.



Bref, une bande de têtes à claques qui oscillent entre sympathiques et chiants. Ils sont attachiants et manquent parfois de finesse. Des ados, quoi !



Malgré tout, j’ai apprécié ma lecture, j’ai envie de savoir ce qu’il va arriver à cette bande de gamins, perdus dans la vie, qui se raccrochent à leur petite bande parce que c’est tout ce qu’ils ont, c’est leur famille.



Ils s’engueulent, mais il y a un semblant de solidarité, l’amitié les rassemble et bien que certains regrettent d’être restés derrière le mur, ils vont se serrer les coudes (et serrer les fesses aussi).



Les codes des séries Z post-apo et de pandémie sont réunis, sans pour autant que cela tourne au récit neuneu. On connaît les comportements humains face à ce qu’on ne connaît pas, face à la peur, face à ce qu’on ne maîtrise pas : la violence, les viols, les armes à feu, les meurtres.



Il n’y a que quand un moustique se pose sur un de ses couilles que l’homme n’a pas recours à la violence (et s’il le fait, il en assumera la douleur).



Pas conquise à 100 %, mais j’ai tout de même envie de voir ce que les trois autres albums me réservent, afin de me faire un avis général sur cette série post-apo qui met en scène des ados en marge de la société et les fait affronter une violence qui n’est pas habituelle.

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Green class, tome 3 : Chaos rampant

Bien mieux que le précédent tome, ce survival jeunesse tend à nous tirer vers de la SF horrifique avec ses mythes d'un autre monde. Les jeunes viennent de perdre un de leurs membres du groupe et ils sont dévastés. Découvrant que tout ceci n'est pas juste l'œuvre d'un virus boisé incontrôlable, ils veulent "abattre" la tête pensante : un chercheur fou voulant ouvrir la porte entre les 2 mondes. Scénario bien rythmé, dessins plus clairs et attractifs, ce tome me donne envie de poursuivre.
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Dreams Factory, tome 2 : La chrysalide des ..

La perspective de trouver un univers proche de Porcelaine, les trois albums de Read et Wilgoose a été la raison principale de mon choix de lecture de ce diptyque. En effet les auteurs nous entraînent dans un monde ou les jouets et le fantastique sont au centre de l’histoire. Nous y retrouvons un monde caché vivant en parallèle de celui des humains. Le dessin y est tout en émottions, pastel et finesse.

Mais là s’arrête les comparaisons! Et quel dommage…. L’histoire est assez confuse bien que simple.

Une occasion pour vous qui lirez cette « critique » d’aller découvrir Porcelaine.
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