Jérôme Hamon

Après avoir lu le premier tome il y a 7 ans, je me décide donc à lire la suite. Même après avoir relu ce premier tome juste avant, j’ai du mal à comprendre le début : qui est Arun, un personnage qu’on a à peine vu dans le tome un semble là depuis longtemps, et le découpage est assez insupportable, il y a des actions en plusieurs lieux, et toutes les deux pages on change de lieu, c’est décousu, pas le temps de s’attacher au personnages, les dessins sont trop obscurs, on s’y perd, et on décroche.

Notre groupe de jeunes a été divisé lorsqu’un immense "Groot" a pris dans ses mains une partie du groupe.



Ce deuxième album ne manque pas d’action, de suspense, le tout baignant dans une atmosphère de survie dans un monde apocalyptique, limite horreur, vu les mutations que le virus fait aux gens qui le chopent.



Le rythme est élevé, nos jeunes n’ont pas beaucoup le temps de se poser et réfléchir. Il n’est guère aisé, dans un contexte de pandémie, d’avoir le temps de réfléchir avant d’agir. Dommage que les jeunes n’aient pas bénéficié de portraits un peu plus fins, plus travaillés.



Plusieurs arcs narratifs composent cet album, où les dessins sont efficaces et donnent bien l’impression d’un monde dévasté, de populations livrées à elles-mêmes et de gens prêts à tout pour manger ou juste parce qu’ils ont peur.



On en apprendra un petit peu plus sur l’origine du virus et on apprendra que des rebelles armés sont à la recherche du gros "Je s’appelle Groot" (je schématise, mais ça lui ressemble), plus des espèces de gourous qui cherchent la même chose, le tout risquant de péter lorsque les différents testostéronés comprendront qu’ils ont une taupe dans leur groupe.



Un bon album qui bouge, qui avance un peu, qui laisse toujours planer le mystère, mais qui pourrait sembler fouillis si l’on n’est pas bien concentré sur les différentes actions et personnages.

Alba a réunit quelques femmes autour d'elle pour aller attaquer Cyan, la cité qui puise de trop dans les ressources naturelles au point de faire mourir le monde. Pendant ce temps là, Nils, guidé par la vision d'Yggdrasil, va vers le Nord sauver l'arbre sacré.



J'avais beaucoup aimé le tome un, un savant mélange d'écologie inspiré des légendes nordiques. Nous avions des personnages attachants : Nils et son père en quête de vérité et prêts à tout pour sauver le monde. Et Alba la guerrière, indépendante et rebelle. Ils le sont toujours mais je les trouve très effacés dans ce tome, leur place est moindre, leur action parait survolé.

La place est donné à Cyan, royaume à l'origine de la diminution catastrophique des élémentaires et donc de la vie, de la nature. A trop vouloir puiser dans les ressources naturelles pour en tirer de l'énergie... Le parallèle avec le monde actuel est vite fait. Néanmoins, au delà de ce message écologique, je trouve que l'histoire aurait gagné à être plus étoffée. De mieux connaitre Cyan, ses habitants, leurs habitudes... Et ce que les personnages en font. Là nous avons surtout la colère des déesses face à ces hommes sans scrupules. A à l'inutilité de nos héros...

Le final est abrupte. Je ne sais pas si c'est le dernier tome et qu'il fat y voir la fin du monde ou si on contraire dans toute cette noirceur Nils est encore un espoir? Je préférerais la deuxième solution et que l'on voit un troisième tome sortir.



Niveau dessin c'est toujours un beau voyage dans ce monde imaginaire. Le trait simple est rehaussé par une très belle colorisation capable de nous offrir de magnifiques planches bien que la forêt des élémentaires lui aille mieux que la grisaille sinistre de Cyan.

Une très belle BD aux dessins somptueux et aux teintes hivernales pour un rendu de l'ambiance plus vrai que vrai. On ressent parce que le froid et la tristesse de cette vie qui s'éteint peu à peu. Une question sur la nature d'actualité avec une touche mythologique qui nous émerveille. Et pour couronner le tout, un méchant omniprésent et très pesant.

J'avais peur que ça soit un rien étrange avec une présence de la religion trop importante mais pas du tout. Il y a juste à la fin où elles parlent beaucoup de la volonté des dieux, mais rien de gênant.

L'univers est très bien maitrisé, très réel avec cet aspect scientifique qu'apporte le père de Nils et en même temps féérique avec les élémentaires. Les personnages qu'on apprend à connaître peu à peu sont très intéressants et différents, surtout entre Nils et Alba. On sent qu'ils en ont encore sous le pied. Tout comme l'histoire qui se met en place au fur et à mesure et qui promet un bel envol pour la suite.

Une belle BD qui nous transporte, à découvrir.

J'avoue ne pas trop avoir aimé cette lecture pour des raisons qui m'ont échappé. Le dessin semble pourtant être correct dans un style presque manga. Sans doute, est-ce lié au sujet de cette mère qui doit abandonner ses enfants pour entrer dans une cure de désintoxication imposé par un fonctionnaire.



Les deux enfants en question vont devoir faire face à quelques épreuves comme ne plus manger végétarien. On leur impose de la viande afin qu'ils grandissent: un comble absolu dans cette nouvelle société non carnivore !



On les punit également s'ils ne font pas leurs devoirs pour l'école. Ils vont fuir leur gentille famille d'accueil pour s'installer dans un vieux parc d'attraction à l'abandon où le plus grand fera du skateboard. Bref, chacun fait ce qu'il lui plaît.



Oui, j'avoue que cette lecture m'a semblé terriblement ennuyeuse. Je n'ai pas été séduit, c'est tout même si le ton a été assez léger sur des thèmes difficiles.

Il y a pile cinq ans je rejoignais Babelio.

C'est depuis ma 653ème critique. Pour au moins autant de livres lus depuis cinq ans.



Mes lectures ont fait du chemin, moi j'ai perdu le mien, et en attendant histoire de revenir au fait, ce livre ne pouvait mieux tomber pour un virtuel anniversaire.



Des trois tomes ce doit être le plus beau.

On se prend juste une claque phénoménale à chaque page. On a envie de dessiner, on n'ose plus rien faire.

L'histoire, elle, éclate littéralement, on est loin du premier tome policé et structuré. j'ai eu l'impression presque de lire un manga de mi-saison, quand tout s'affole, part dans tout les sens mais pas forcément dans le bon. Difficile de donner un avis sur une série qui devient ovni à mi parcours.



Alors je retiendrai juste le beau. Jusque dans les larmes, les fureurs des dingues et des paumés (qui s'écroulent dans leur ombre animale).

Bon, comme pour les tomes précédents :

Le dessin est de plus en plus stylisé.

Comme je ne ressens pas du tout le mouvement dans le traitement informatisé qui est celui de cet illustrateur, je ne suis pas emportée par les scènes de danse.

Je ne sais toujours pas exactement ce qu'est la Commercial Dance...

L'histoire se tient en deux lignes de scénario et même avec si peu, les situations deviennent répétitives.

Ce qui est chouette, c'est que ça se lit tellement vite qu'on peut rapidement passer à quelque chose d'autre.

Voici mon retour de lecture sur Roméo et Juliette, tome 7 de la série Emma et Capucine.

Emma et Capucine sont sœurs et passionnées par la danse. Emma s'est tournée vers le hip-hop, et Capucine vers la danse classique.

Les deux jeunes filles grandissent, elles gagnent en maturité, semblent épanouies et sont d'excellentes danseuses !

Cependant, elles doivent aussi affronter la complexité des relations amoureuses.

C'est en dansant qu'elles vont le comprendre : si on veut percevoir les battements de son cœur sur scène, celui-ci doit aussi battre en-dehors... Quel challenge !

Roméo et Juliette est le tome 7 de la série. Je n'ai lu que les deux premiers mais je n'ai pas du tout été perdue.

Même s'il est préférable de lire toute la série, arriver en cours de route n'est pas gênant ici :)

Emma et Capucine sont deux jeunes filles très attachantes. Elles ont parfois le cœur qui ne bât pas uniquement pour la danse mais aussi.. pour les garçons :) C'est compréhensible, tout à fait de leur âge.

Mais concilier une passion et l'amour n'est pas toujours évident..

J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée, notamment les illustrations qui sont très jolies.

Le scénario est très réussi et cet ouvrage est conçu pour tous, dès neuf ans.

J'ai aimé comment ces deux jeunes filles évoluent, leur façon de voir les choses, d'affronter le quotidien, la compétition, le stress qui peut en découler.

Ce tome sept est une réussite, je suis ravie de la découverte et je le note quatre étoiles et demie :)

De l’histoire de sumotori, un seul étranger avait réussi à décrocher le titre de yokozuna avant que Chad, jeune hawaïen parte pour le Japon.

Un art ancestral et non pas un sport qui va mettre à rude épreuve notre jeune garçon.

Son initiation relève parfois du bizutage, mais avec ténacité il s’accroche et espère bien ravir le titre à ses autres concurrents.

Livre sur l’histoire de cet art, mêlant entraînements, dévouement et spiritualité, il ne faut pas compter sortir victorieux d’un combat avant 3 à 5 années d’entraînement préalable.

les représentations imagées sont tout en esquisse noire, comme floutées.

un second tome révélera peut-être si Chad a réussi son pari.

A mi-chemin entre Princesse Mononoké, un récit de SF écologiste et les mythes nordiques, ce premir tome nous embarque avec Nils, jeune garçon impétueux dont le destin va être scellé par les dieux et croiser celui d'Alba qui, elle, va devoir assumer son clan. Arriveront-ils à djouer les plans de la perfide Cyan et à sauver les élémentaires et la vie sur Terre ?

Foisonnant, ultra dynamique, les jeux de couleur et de lumière rendent à merveille cette ambiance nordique avec une pointe de l'atmosphère de l'Atlantide et des forêts ancestrales et peuplées d'esprits sylvestres. Les deux personnages principaux sont assez charismatiques et le tout donne vraiment envie d'aller voir le tome suivant.

Emma et Capucine rêvent toutes les deux d’entrer à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Un rêve les anime : devenirs danseuses étoiles !

La sélection est terrible, et si Capucine, la plus jeune, correspond entièrement aux standards de cette école, Emma, elle, a des mouvements beaucoup trop personnels, alors qu’en danse classique, il convient d’avoir des mouvements conventionnels.



Le jour de l’audition arrive, et comme le redoutait leur maman, si Capucine est prise, Emma est recalée ! Que va devenir Emma qui se préparait depuis des années ? Comment va réagir la maman qui a connu une grande déception étant jeune en échouant par trois fois au concours d’entrée comme violoniste à l’Opéra et qui rêvait de voir ses deux filles réussir grâce à son investissement personnel dans leur formation ? Et Capucine qui ne se voyait pas entrer à l’école de l’Opéra sans sa sœur ?



Critique :



Bon, ce n’est pas précisément le type de BD que je rêve de lire, mais quand on est instituteur et que l’on tient à donner à lire des BD aux petites demoiselles de sa classe, il faut bien consentir quelques sacrifices ! Snif ! Pauvre de moi !



Cela étant dit, soyons sérieux une minute (pas plus, c’est promis), le scénario de Jérôme Hamon soulève plusieurs questions importantes :

- Les parents ne poussent-ils pas le bouchon trop loin en voulant que leurs enfants réussissent là où ils ont échoué ?

- Une jeune adolescente a-t-elle assez de clairvoyance pour effectuer les bons choix quant à son avenir ?

- Jusqu’à quel point un amour d’adolescence déçu peut-il faire mal ?



L’histoire est intéressante et ne manquera pas d’intéresser les jeunes demoiselles. Je verrai sur le terrain comment réagissent mes élèves.



Les dessins de Lena Sayaphoum, réalisés par ordinateur, sont très originaux et quelque peu déroutants pour le vieux machin que je suis, mais après trois Xanax et un peu de Valium, on s’y fait. Je pense qu’ils vont beaucoup plaire aux petites malheureuses que l’on me charge d’endoctriner avec des règles de grammaire française imaginées pour torturer les neurones des malheureux.euses qui ont le plaisir d’étudier la langue française.



Si j’étais une jeune adolescente, je crois que j’adorerais cette série, surtout si j’étais éprise de danse.

Emma et Capucine, les deux sœurs passionnées de danse continuent leur avancée dans ce milieu et touchent de plus en plus du doigt que la passion seule ne suffit pas et que cette discipline demande beaucoup de travail, de rigueur et que cela provoque beaucoup de d'angoisse ou de frustrations.



Tout comme dans le tome précédent, les planches consacrées aux chorégraphies sont superbes mais côté action... On tourne toujours un peu en rond avec nos ados pour qui les affaires de cœur s'avèrent plus compliquées qu'un rythme à suivre ou des pas à exécuter dans le bon ordre et au bon endroit.

Le monde va mal. Yggdrasil a été détruit et les élémentaires ne peuvent plus se régénérer. Nils, en qui sommeille la déesse Verdandi, est le dernier espoir.



Cette histoire semble très sombre tout en gardant toujours une lueur d'espoir. Elle a ce côté poignant et tragique qui nous tient en haleine.

Hélas ça manque souvent de clarté. On ne peut pas dire que l'on croule sous les explications et les auteurs nous laissent souvent dans le flou au profit des émotions. Il en ressort cette impression étrange d'un récit épique où l'on est pas sur d'avoir tout compris à la perfection.

Le dessin au trait simple mais à la merveilleuse colorisation nous embarque dans cet univers magique inspiré de la mythologie nordique.

En ces temps reculés, l'île de Grande Bretagne est en proie à divers conflits intérieurs : Pictes, saxons, angles, bretons, chretiens... mais tous ont entendus la rumeur : Merlin est mort dans un combat contre les saxons et il va se réincarner dans un nouveau-né. Eigyr est rapidement identifiée comme la porteuse de ce miracle pour les uns, danger pour d'autres voire carrément démon pour certains.



Une revisite assez intéressante du mythe arthurien, assez éloignée de ce à quoi on a l'habitude.

Eigyr est une femme courageuse qui préférait l'anonymat plutôt qu'être porteuse d'une prophétie qu'elle n'a pas désirée pour son enfant. Elle a une empathie et un amour de son prochain, et même de ses ennemis d'ailleurs, qui fait qu'on s'attache immédiatement à elle.

Le scénario est dynamique, très cinématographique. Et à la fois, il sait ménager des moments plus calme et fait place à l'émotion pour développer le relationnel entre les personnages.

Le dessin a un certain dynamisme mais il aurait gagné en force avec plus de précision notamment pour les visages.

Suite du parcours des deux sœurs, Emma et Capucine, dans leur passion pour la danse (contemporaine pour l'une, classique pour l'autre). Bien entendu, les exigences montent et elles doivent s'adapter.



L'intrigue reste prévisible et manque un peu de dynamisme, en revanche les planches sur les mouvements des danseurs sont très belle.

La fin laisse à penser une suite des aventures, cette fois plus tournée sur des révélations dans la vie familiale des filles. On s'éloigne un peu du sujet, mais j'imagine que cela répond à l'intérêt des lectrices devenues des ados - comme les personnages.

J’ai découvert cette BD par hasard et j’ai hésité à la lire car ce n’ai pas le genre d’histoire que j’affectionne d’habitude mais j’ai trouvé cette BD intéressante. J’ai apprécié suivre les aventures de ces jeunes canadiens partis en classe verte et qui suite à un virus vont se retrouver coincer dans un pays étranger.

Le graphisme est bien réalisé

Enfin l'accélération tant attendue dans le récit est arrivé !! Plus particulièrement au niveau d'Emma et de sa "nouvelle vie" dans le hip hop - avec de supers planches "dansées à l'appui- mais aussi avec une grande surprise des deux filles à leur mère qui épaississent un peu ce personnage et une situation inattendue qui promet révélations et rebondissements !



Pour ma part, j'admets que les petites rivalités amoureuses à l'opéra de Paris ne m'ont pas passionnée mais il y avait tout le nécessaire pour tenir en haleine les petites lectrices passionnées de danse. Et c'est tout ce qui compte !

Capucine devrait être aux anges ! N’a-t-elle pas été acceptée dans l’une des plus prestigieuses écoles de danse au monde, celle de l’Opéra de Paris ? Et de plus, n’est-elle pas pressentie pour tenir l’un des rôles principaux dans Casse-Noisette ?

Alors, pourquoi une telle tristesse ? Pourquoi veut-elle renoncer à tout cela, rentrer chez elle et retourner dans son ancienne école ? Serait-ce parce que sa sœur lui manque ?



Quant à sa sœur, Emma, recalée à l’école de l’Opéra, elle rêve de hip-hop. Justement, son ami d’enfance, Jake monte un groupe. Elle se produit devant lui, mais il ne cesse de dire « qu’elle n’a pas le niveau », alors même que les autres membres du groupe sont enthousiasmés par sa performance ! Pourquoi Jake se comporte-t-il ainsi avec Emma ?



Critique :



Je poursuis ma mission en quête de BD qui pourraient plaire aux petites nénettes de ma classe.



Cette BD a pour principal avantage de soulever des questions qui touchent les adolescentes et les pré-adolescentes : le manque de confiance en soi, la jalousie de ses congénères et les coups fourrés que cela peut entraîner, un amour incompris, la difficulté d’être éloignée de ceux qu’on aime, de sa famille, trouver sa place au sein d’un groupe…



Bref ! Si j’étais une jeune fille, je crois que les scénarios de Jérôme Hamon me plairaient. Probablement aussi le graphisme de Lena Sayaphoum, très déroutant pour un vieux fan de la BD franco-belge comme moi… Mais comme il disait l’autre, il faut vivre avec son temps !

Une histoire somme toute assez classique sur un thème souvent exploité : deux sœurs au même rêve qui doivent prendre des chemins différents.

C’est sympa et ça fait le job même si il n’y a rien de novateur ou d’original dans l’histoire et dans la narration.

Le seul aspect que j’ai vraiment trouvé intéressant c’est le titre : un rêve pour trois et la façon dont l’auteur démontre que le rêve et les frustrations personnelles d’un parent peuvent influencer les choix (mais peut on vraiment parler de choix dans ce cas ?) des enfants.

Le dessin est hyper informatisé et terriblement influencé par le manga, surtout au niveau des visages qui présentent des yeux complètement démesurés. Le rendu est froid, figé, impersonnel et on a l’impression de lire toute la BD a travers l’objectif d’un appareil photo où seul le sujet principal est net. Vous l’avez compris, ce genre de « dessin » (si on peut encore qualifier de dessin ces productions issues intégralement de logiciels), ce n’est pas ma tasse de thé.

Pfff, ce n'est toujours pas ce tome qui me fera comprendre,dre le succès de cette série. Je ne suis pas le public cible, j'en suis bien consciente.

Je trouvais la qualité du travail toute relative dans les tomes précédents, ici, ça empire encore. La plupart des personnages perdent de plus en plus de caractère, les parents des filles, par exemple, n'ont plus du tout le même physique. En plus, par moments, les intervenants ont des faciès caricaturaux. Pour moi, l'ensemble donne une impression de travail bâclé et négligé en plus de tous les choix stylistiques qui ne me plaisent pas et qui empirent encore avec ce tome (entre autres : de flou, le trait est maintenant grêlé , la surexposition des personnages et l'absence complète de nuances entre les plans qui sont soit nets soit flous). Les auteurs semblent chercher la facilité, Les personnages ont même perdu le privilège d'avoir des yeux détaillés...ils se résument par moment à deux points noirs inexpressifs.

Niveau scénario, c'est à l'avenant. Les situations sont répétitives et prévisibles, le rythme est mal géré. La dernière page tournée, il ne s'est finalement pas passé grand chose. Deux lignes de scénario pour chacune des soeurs et le reste...c'est du remplissage.