Eigyr

Club N°54 : BD non sélectionnée
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Un peu déroutée au début en raison de la proximité du dessin avec celui de Bastien Vivès (même la cousine de l'héroïne s'appelle Elorna, c'est dire :p).

Mais finalement les personnages sont attachants, le récit dynamique et bien ficelé, belle surprise !!

Marine
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Un récit légendaire sur la réincarnation de Merlin.

Voilà qui augure un bon moment de lecture !

Déception.

J'ai regretté un scénario sans originalité, des dialogues très pauvres tant par leur quantité (la BD se lit très vite) que par leur qualité (très simplistes et parfois sans intérêt pour l'histoire), et des personnages manquant de complexité, d'humour.

J'ai été gêné par le dessin : les personnages se ressemblent, très peu de détails (ce sont parfois des silhouettes sans yeux), des paysages inexistants et beaucoup d'à-plats de couleurs.

Une impression de travail vite fait...

Bref, grosse déception.

JF
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Début du Moyen Age.

La Grande Bretagne est déchirée entre plusieurs peuples qui s'affrontent : les Pictes, les Saxons, les Bretons...

Lorsque la rumeur d'une réincarnation du guerrier Merlin circule, chaque belligérant veut retrouver l'enfant pour soit l'éliminer soit le protéger.

Après quelques pages de massacres d'enfants, on rencontre Eigyr, jeune femme enceinte, qui va être poursuivie.

C'est un album intéressant.

De l'action, du suspense, de l'aventure.

Les personnages sont attachants par leur modernité.

J'ai passé un bon moment !

Virginie
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je me suis fait séduire par la couverture ^^...

Où l'on vous propose de connaitre les tribulations de la mère du futur Roi Arthur...

Pour le coup, ça castagne dans tous les sens, avec une coloration très POP... avec un dessin bien proche de celui de Bastien Vives...

Ah si, j'y ai appris l'origine de l'image du poisson comme signe de ralliement des premiers catholiques, mais je ne vous dirai rien ^^, à vous d'apprécier l'album.

Benoit
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J'ai aimé l'intrigue de cette B.D. qui nous entraîne dans une folle course contre la mort dans une Angleterre divisée entre plusieurs peuples, plusieurs religions. Tous cherchent à mettre la main sur l'enfant de la prophétie, la réincarnation de Merlin. Mais l'enfant n'est pas encore né et c'est la future mère qui est poursuivie.
Les personnages sont nombreux et j'aurais aimé en apprendre un peu plus sur certains d'entre eux (Steren, la guerrière bretonne, par exemple).

Les dessins et leur mise en couleur m'ont moins moins plu. Les couleurs créent une vraie ambiance, mais les dessins sont un peu confus. Les couleurs sont appliquées en à-plat, sans estompe, ce qui donne l'impression qu'il y a des tâches sur les visages plutôt que des ombres, les visages sont exagérément expressifs, presque déformés...

Le twist à la fin m'a laissé une impression mitigée au point qu'il jette une ombre sur tout l'histoire.

Bande dessinée dont la force principale réside dans le graphisme, les couleurs.
Le grand format nous offre des cases très lumineuses, le réalisme n'est pas de mise, c'est du grand spectacle. Cela amoindrit les émotions en rendant l'ensemble proche d'un dessin animé pour enfant, graphiquement correct (le sang et le sexe sont ainsi élégamment évacués).
Pour le scénario, à part un vraiment méchant et clairement identifié comme tel, la plupart des protagonistes sont très "modernes" dans leurs réactions. L'éditeur qualifie cela de "dépoussiérage" de la légende Arthurienne, on peut aussi y voir une réécriture, un détournement...
C'est donc politiquement correct.
Bref, une bande dessinée dans l'air du temps.

En ces temps reculés, l'île de Grande Bretagne est en proie à divers conflits intérieurs : Pictes, saxons, angles, bretons, chretiens... mais tous ont entendus la rumeur : Merlin est mort dans un combat contre les saxons et il va se réincarner dans un nouveau-né. Eigyr est rapidement identifiée comme la porteuse de ce miracle pour les uns, danger pour d'autres voire carrément démon pour certains.

Une revisite assez intéressante du mythe arthurien, assez éloignée de ce à quoi on a l'habitude.
Eigyr est une femme courageuse qui préférait l'anonymat plutôt qu'être porteuse d'une prophétie qu'elle n'a pas désirée pour son enfant. Elle a une empathie et un amour de son prochain, et même de ses ennemis d'ailleurs, qui fait qu'on s'attache immédiatement à elle.
Le scénario est dynamique, très cinématographique. Et à la fois, il sait ménager des moments plus calme et fait place à l'émotion pour développer le relationnel entre les personnages.
Le dessin a un certain dynamisme mais il aurait gagné en force avec plus de précision notamment pour les visages.

Eigyr, seule (ou presque) contre tous : une belle surprise !

Au Vème siècle, une étrange rumeur se répand en Grande Bretagne déchirée par des luttes intestines entre Bretons païens, envahisseurs saxons et Bretons de confession chrétienne. Merlin, sorcier breton mort au combat, se serait réincarné dans un nouveau-né ! Des lors, une chasse se met en oeuvre sur l'île afin de supprimer tous les derniers nés. Eigyr, jeune serveuse enceinte, fustige cette croyance jusqu'à ce que des guerriers débarquent dans la taverne où elle travaille. Elle pourra alors compter sur le soutien inopiné de deux êtres que tout oppose : Steren une farouche guerrière et Calum un jeune prêtre naïf. Une belle complicité va unir ce trio atypique au coeur d'un voyage et d'une fuite mystiques.

Une fois plongé dans l'album Eigyr, on n'a qu'une seule envie : savoir comment cela va se terminer. J'ai donc lu d'une traite ce roman graphique épique au scénario bien ficelé, où les aventures s'enchaînent à un rythme aussi effréné que la traque d'Eigyr.

L'intrigue de Jérôme Hamon s'inspire de sources multiples : en effet, la légende arthurienne côtoie l'histoire biblique (coucou Hérode et la symbolique du poisson, l'ichthus !). On a aussi en filigrane une réflexion sur le corps de la femme au coeur des luttes territoriales masculines.

La mise en couleur fluctue de manière somptueuse au fur et à mesure du road-trip : on passe de paysages forestiers à montagneux, mis en avant par la lumière (les lueurs du feu, de l'aube). le dessin dynamique au trait acéré de Damien Colboc nous tient constamment en haleine dans cette course-poursuite. Les planches, en se focalisant sur les expressions des trois personnages principaux, font ressortir leur évolution au cours de l'intrigue. Personne n'est au final celui/celle qu'on croit être.

Si vous aimez les récits médiévaux sur fond d'amitié et d'amour, munissez-vous d'une couverture chaude et lisez ce one-shot à la fin inattendue !