Jérôme Hamon

C'est une très belle histoire et une superbe BD. Les dessins sont fantastiques, les couleurs sont comme les danseuses: fluides, tout en douceur et en grâce. Les personnages sont attachants et on comprend très vite les enjeux pour chacun d'eux. Le récit se lit rapidement et on a hâte de se procurer les autres tomes pour la suite.

Les Etats-Unis sont touchés par une épidémie qui transforme les êtres humains en êtres végétaux. Noah en fait partie. Alors que les Human First tentent de s’emparer de Noah et Naïa, un énorme infecté leur vient en aide et ils réussissent à s’enfuir. Le groupe de canadiens est de nouveau séparé. Linda, Beth, Sato et Lucas cherchent à les retrouver.





Un an après la lecture du premier tome, le récapitulatif en début de volume tombe à pic. Le scénario catastrophe se poursuit et on en apprend plus sur le virus et sa propagation.



Les personnages font ce qu’ils peuvent pour sauver leur peau et repoussent leurs limites. Il y a toujours autant d’action et de mystère. Peut-être un peu trop mystérieux d’ailleurs car on a du mal à voir où va l’histoire. J’espère que le prochain tome apportera des éclaircissements.



Par contre, les illustrations et la colo sont toujours au top. Ça colle parfaitement avec le scénario. Le lecteur est plongé dans une ambiance apocalyptique totalement surnaturelle.



Un peu déçue par ce tome alors que j’avais été séduite par le premier. J’espère que la suite de la série sera moins obscure.

Une bande de jeunes est prise dans un lockdown complet dû à une épidémie. Le virus est extrêmement dangereux. Il frappe un de leur camarades qui commence à se transformer en une sorte de bipède mi-homme mi-arbre.



Les auteurs rendent tellement bien le chaos que je m'y suis perdu bien des fois. Les transitions abruptes entre une scène et une autre m'ont perturbé. J'ai eu aussi pas mal de souci pour adhérer aux réflexions des ados. Sinon, les dessins sont de très grande qualité, tout comme la mise en couleur.

J'ai voulu persévérer malgré une histoire assez difficile à suivre, pas tant pour son thème que son déroulement. Mais le dessin et les couleurs restent magnifiques. Ayant acheté les 3 tomes ensembles, je vais poursuivre....

Un troisième tome dans la même lignée des deux premiers.

Un tome très sombre, où la Terre est de plus en plus détruite, peu importe les conséquences même si la fin de toute vie du moment qu'on peut soutirer un peu de puissance et de richesse. C'est malheureusement très d'actualité. Et comme dans cette série un fond d'espoir existe toujours mais très mince. Une BD qui pose de réelles questions et une prise de conscience.

J'ai parfois trouvé la lecture un peu confuse. Tout ce qui tourne autour de Skuld notamment. Personnage pourtant intéressant. Toute cette haine qu'elle renferme tant qu'elle aime la vie.

L'univers est très intéressant et prenant.

Les personnages sont assez complexes, avec des noirceurs, des espoirs et des envies. Ils sont intéressants. Et pourraient être plus détaillés et approfondis. On aimerait en savoir un peu plus tellement ils ont de potentiel.

Les dessins ont un rendu sublime avec cette colorisation.

J’avoue, j’avais été peu emballée par le premier tome de cette série, que j’avais trouvé un peu mou et sans réel intérêt. Mais ce second tome, quelle belle surprise ! C’est bien la preuve qu’il faut parfois insister un peu pour avoir la chance de faire de belles découvertes !



Ce qui saute aux yeux avant même d’ouvrir l’album, et ne fait que se confirmer page après page, c’est que les graphismes de David Tako sont toujours aussi fantastiques : les paysages chaotiques traversés par les adolescents peuvent être aussi grandioses que sinistres d’une planche à l’autre, et les traits des personnages sont expressifs, subtils, pour les humains comme les contaminés. D’ailleurs, plus on découvre ses derniers, plus il est évident qu’ils représentent la vraie force graphique de cette série. Le végétal prend de plus en plus de place dans ce tome, la pandémie ayant traversé les frontières, il s’insinue partout. On voit bien plus de contaminés sous leur forme totalement végétale et la puissance sourde qui s’en dégage est fantastique.

Quant au scénario, il prend toute son ampleur ici, entre complots gouvernementaux, prophète quasi chamanique et rebelles sortis de nulle part, on ne sait plus où donner de la tête et les lignes entre bien et mal deviennent de plus en plus floues à mesure que la survie s’impose comme le seul mot d’ordre.

On s’attache ici vraiment aux personnages des adolescents, et chaque personnalité a l’occasion de s’imposer, finement et naturellement. Dans ce groupe hétéroclite et tellement attachant, chacun semble avoir son rôle à jouer, à sa manière, à son moment, et sans forcément obtenir l’approbation des autres, mais chacune de ces actions va finalement permettre de rassembler, tous ensemble… Pour le moment.

Cette fin, mes amis, cette fin ! Mais vivement la suite !

Nils et son père quittent les autres hommes pour partir à la recherche d'une explication de la perte de fertilité de la terre.

Ils découvrent une jeune pousse d'arbre. La solution à leur problème ?

Puis des yokaïs (des esprits de la nature) apparaissent ! Le père de Nils pensait pourtant que c'était une légende. Et soudainement apparaît une machine et une jeune fille qui semble l'attaquer...

Dans un univers fantastique et féerique, Nils et Alba sont des symboles de la lutte écologique pour sauver la planète.

Les dessins sont sublimes et l'histoire captivante.

Je n'avais jamais entendu parler de cette bande-dessinée mais Suheb Zako la dédicaçait au festival de la BD d'Igny et la couverture m'a parue magnifique, alors je n'ai pas hésité ! L'aspect steampunk est flagrant dès cette couverture : les engrenages/l'horloge, l'usine (factory)... j'ai tout de suite été intriguée.



J'ai bien aimé l'ensemble de l'histoire, les dessins sont vraiment splendides ! Toutefois j'ai souvent trouvé que ce n'était pas très clair ou qu'il n'y avait pas assez d'explications. Le scénario n'est pas vraiment original, d'ailleurs je n'ai pas arrêté de penser aux Royaumes du Nord avec lesquels il y a quand même beaucoup de points communs même si ici le scénario est beaucoup moins creusé.



C'est une histoire annoncée en deux tomes, j'ai donc hâte de découvrir la fin mais je suis un peu étonnée car ce premier épisode m'a paru très introductif et j'ai peur que la suite soit très/trop rapide. A voir...
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Emma et Capucine sont sœurs et elles partagent la même passion pour la danse classique et le même rêve de devenir danseuses étoiles. Mais hélas, alors que Capucine, la plus jeune, est admise à l'école de l'Opéra de Paris, Emma rate l'audition. Au début elle est désespérée mais au fil du temps elle va découvrir d'autres types de danses qui vont lui plaire et elle va décider d'arrêter la danse classique. Pendant ce temps, Capucine a beaucoup de mal à s'adapter à l'école de l'Opéra.

Une BD sympathique même si elle n'a rien de bien original : des rêves déçus de petites filles qui font écho aux rêves déçus de la maman, les choix qu'il faut faire, les jalousies et la concurrence féroce des écoles de danse etc.

Des graphismes entièrement numériques qui rappellent le style Arthur de Pins. Ils sont jolis mais je les trouve froids, et puis tous les personnages se ressemblent, les mêmes silhouettes longilignes, les mêmes coupes de cheveux, les mêmes styles vestimentaires. J'ai souvent confondu la mère et la fille qui semblent avoir le même âge !

Nils

Cyan

Rivières pourpres



En ouvrant ce volume et le premier tome avant lui, je me suis souvenue de ce que j'avais ressenti avec Siegfield d'Alex Alice. Le dessin n'est pas si maitrisé ni beau, mais les couleurs, et la mise en scène... Quelle claque. C'est magistral.



Et puis.

J'ai lu ce volume avec une boule au ventre. Tristesse.

Nous aussi nous détruisons notre monde et continuerons à le faire pour flatter les plus gros, rassurer les plus riches.

Nous aussi nous recherchons l'immortalité, au déficit de la vie. Ironie.



Mais nous n'avons plus de dieux. Plus d'arbre monde. Alors... qui va nous empêcher de tout détruire...



Sans doute pas moi qui me désole dans mon petit univers douillet, polluant et pollué.

Bizarrement, c’est mieux ;-)



Un volume de plus, pas vraiment prévu mais en attente pour partir rejoindre son papa, ma petite-fille m’a gentiment demandé si on ne pouvait pas se lire le tome 5 qui était facilement accessible dans la valise valise. Bien sûr, j’ai dit oui et j’ai bien fait !



Pas toujours mon style ni d’histoire ni de dessins mais j’ai apprécié le dynamisme de cet opus où les filles et leurs parents sont en vacances en Bretagne chez des amis de la fac, amis qui ont deux garçons légèrement plus âgés qu’Emma et Capucine. Et l’aventure commence plutôt mal avec des mecs fous de consoles et deux filles qui ne pensent qu’à la danse.



Bien vite, des liens vont se nouer, l’aîné des garçons va se passionner pour le Hip-Hop et le plus jeune va tomber en admiration devant les talents de Capucine qui s’entraîne tous les jours même en vacances. Les filles vont se mettre aux jeux vidéo et découvrir quelques films bien loin de leur univers assez fermé. Et voir ces quatre jeunes si bien s’amuser donne à ce récit un rythme que les autres n’ont pas.



Voilà, maintenant c’est bien fini pour moi, ma petite fille est repartie et va terminer les aventures d’Emma et Capucine avec ses parents. En attendant, c’est clairement mon opus préféré :-)

Je ne sais plus quoi dire :-p



Un opus avec plus de cases et donc, plus de dialogues, un graphisme toujours aussi lisse et une histoire qui devient gnangnan ;-)



Bon, côté positif, j’ai beaucoup aimé la journée en famille pour la fête des mères et ma petite fille aussi d’ailleurs, plein d’images et très peu de dialogues. Pour le fond, juste un jeu de compétition entre équipe de Hip-Hop, entre qui aura le plus beau rôle dans le ballet, entre qui aura le plus chouette mec, entre les filles qui appliquent les règles de leur mère…, clairement pas destiné aux petites filles de sept ans finalement.



Une critique plus courte, un dernier exercice du genre, demain ma petite-fille sera de retour chez elle. Pour sa prochaine visite, je vais choisir les BD :-p

Illustrations originales et effectivement, comme mentionné dans une autre critique, on a ici du grand spectacle. De superbes planches, peu de dialogues et de l'action à tout va. On est donc tenu en haleine jusqu'à découvrir le dénouement. Néanmoins, on a peu de temps pour s'attacher aux protagonistes principaux. Une BD agréable à lire et à regarder mais peu de profondeur dans les émotions.

📚Alors que les barbares saxons envahissent l'île de Grande Bretagne, une rumeur fait état de la mort de Merlin. Le redoutable sorcier breton se serait réincarné dans un nouveau-né, provoquant l'embrasement sur l'île. 3 clans entrent en scène.Alors que les saxons et les bretons catholiques veulent éliminer la menace, les derniers bretons païens espèrent le ramener vivant à Avalon. Bien loin de toute cette agitation, Eigyr ne se doute pas que l'enfant qu'elle porte peut changer le destin de son pays.



🖊Eigyr de Damien Colboc et Jérôme Hamon réussit la parfaite fusion entre la légende arthurienne et la réalité historique d'une époque trouble. Plus qu'un énième récit fantastique, les auteurs nous poussent à réfléchir sur le concept de croyances et comment celles-ci peuvent amener aux actes les plus horribles. À travers leur récit, ils mettent en scène des personnages attachants et profondément humanistes. Le dessin de Damien Colboc, simple et efficace, illustre cette histoire avec une délicatesse teintée d'une violence brève mais brutale.



🧔Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/eigyr-c..

Montre en main... voilà un tome qui passe en 10 minutes chrono. C'est trop court à mon avis.



Mais c'est beau. Moi qui ne suis pas fan des dessins assistés par ordinateur, j'admets que le rendu pastel avec ce petit flou sensuel, cela donne plutôt bien. Les auteurs maîtrisent bien la technique de la case et de la planche sans texte ni phylactère. C'est toujours plaisant quand une case (ou une planche) se suffit à elle-même et n'a pas besoin de texte ou d'explication.



L'histoire est gentillette. Chez les petits rats de l'opéra, pour Capucine, c'est la culture de l'effort et de la douleur dans le travail. Et au bahut, pour Emma, c'est l'amitié et l'engagement en faveur du climat. Bref, Emma et Capucine sont deux jeunes filles fort sympathiques, avenantes et séduisantes.



Mais cela ne suffit quand même pas à remplir un album de 46 planches de manière convaincante.

J’ai lu Nils il y a deux jours et j’avoue ne plus trop me souvenir du récit. Généralement, j’écris mes avis dans la foulée car j’ai alors la mémoire qui est intacte. Là, je dirai que c’est mauvais signe car cela voudrait dire que ne m’a pas trop marqué.



Et pourtant, la couverture et le dessin sont magnifiques dans une ambiance mi-onirique avec l’apparition de ces espèces de Yokai. J’ai bien aimé la relation père-fils et cette quête de la vérité sur le désastre écologique et à la recherche de terres fertiles. Le récit peut apparaître comme tout à fait captivant avec une certaine originalité loin des clichés du genre. Encore faut-il bien accrocher !



Il y a un ennemi qui est nommé et qui apparaît comme subitement et je dirai même assez maladroitement. Un puissant empire conquérant n’envoie pas un prince héritier désarmé avec deux gardes en territoire ennemi alors qu’il dispose d’une armée de machines et de robots. J’avoue avoir buté sur ce détail qui cloche car le reste est tout à fait plausible.



Il est vrai que je n'ai pas trop envie de voir la suite car le début n'a pas été assez convaincant. Certes, je ne laisse pas sa chance à cette série car il y a bien trop de BD actuellement sur le marché. Il faut que cela me plaise tout de suite sinon ce n'est pas la peine. La patience est une vertu.

C'est une série dont j'ai beaucoup apprécié les deux premiers tomes mais je suis nettement mois emballée par celui-ci. Malgré un bon résumé en début d'ouvrage, j'ai eu du mal à me replonger dedans. Il y a toujours de l'action et du suspense mais j'ai trouvé que le scénario stagnait un peu. J'ai eu plus l'impression d'un tome permettant des révélations du passé pour introduire les explications de la situation actuelle.



On en apprend donc plus sur Lyauthey et ses recherches mais ça n'avance pas franchement… L'histoire est en train de dériver vers du fantastique et un monde parallèle et je suis intriguée de voir comment les choses vont tourner…



Si le scénario me plait moins, en revanche, les illustrations sont toujours au top. Les filles sont badass. Les personnages ont des visages expressifs. Les décors sont soignés. On a un vrai travail de perspective qui donne une impression de mouvement. Et la colo est très chouette !



Une lecture moins sympa que prévu. Néanmoins, je ne compte pas arrêter là la série car j'aimerai voir où tout cela nous mène.

Ma déception s’accroît et mon intérêt s’amenuise pour cette série avec un grand manque de crédibilité dans cet épisode. La valse-hésitation continue et rien n’est vraiment approfondi, ce qui est dommage. Les doutes auxquels sont confrontés les deux sœurs sont tout à fait légitimes, par contre c’est le traitement qui en est fait qui me déçoit. Du coup le découpage en grandes bandes horizontales devient monotone, le décor épuré devient vide, très peu d’émotion est communiquée dans ce tome.

Je vais poursuivre la lecture pour finir la série, davantage par curiosité qu’avec un réel intérêt pour l’intrigue devenue bien terne.

Nos rêves d’enfant doivent-ils forcément devenir réalité ? Le bonheur tient-il à cela ?

C’est une grande partie du propos de cette B.D. au travers de l’expérience de deux sœurs passionnées par la danse classique. Leur mère les pousse à s’entraîner, toute leur vie est programmée en fonction des auditions. Mais que se passera-t-il si l’une d’elle échoue ?

J’ai toujours eu en horreur ces parents frustrés par leurs échecs personnels qui tentent de réussir par procuration via leurs enfants. Est-ce un service à leur rendre ? N’ont-ils pas plutôt et simplement besoin de l’attention et de l’amour inconditionnel de leurs parents ?

L’auteur parvient ici à élargir la réflexion et montrer les divers aspects de la question. Les couleurs sont douces, lumineuses et appropriées à l’ambiance. Le décor est très épuré jusqu’à en paraître dénudé et presque froid, impersonnel (y compris dans la chambre d’Emma). C’est ce que j’ai le moins aimé. Les transitions entre certains épisodes ne sont pas très nettes et j’ai parfois eu une hésitation avant de comprendre qu’on passait à un autre moment de l’histoire.

Ce premier tome est toutefois agréable et donne envie de poursuivre la lecture auprès de ces personnages.

Les ados canadiens sont toujours plongés dans l'enfer. Noah a été tué, l'alpha n'est plus. Accompagnés par Jane et Faraday, les amis découvrent que la pandémie n'est pas lié à un virus mais à une tentative malavisée d'ouvrir une porte vers une autre dimenssion. Sauf qu'on ne sait pas trop ce qui se cache derriere et que seul Liautey arrive à communiquer avec les créatures. Chercheur renié par les militaires et son milieu, il a réussi à récupérer un poste central qui lui permet d'atteindre enfin son but. Mais quel est il?

Allié à un graphisme dynamique, c'est une histoire a priori classique de survival qui dévie vers le fantastique teinté d'horreur. A lire.