AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Joe Flanagan (37)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Un moindre mal

C'est grâce aux éditions Totem et ces couvertures de livre acidulées que j'ai découvert Joe Flanagan.

Un moindre mal est son premier roman et c'est une très belle réussite.

Un roman noir qui ressemble aux atmosphères des films de Clint Eastwood, je pense notamment à Mystic River.

Et, oui, dans la police, il y a des bons et des véreux, ce n'est pas nouveau. Mais Joe Flanagan nous entraîne dans l'histoire d'un policier : Waren qui travaille sur la presqu'île du Massachusetts, Cape code. Une station balnéaire qui pourrait presque être trop calme sans une cascade de meutres d'enfants en série.

L'auteur noue une intrigue haletante qui m'a fait dévorer ce roman en très peu de temps. L'intrigue mêle les différentes polices qui aux États-Unis sont assez complexes pour nous.

Waren, notre " héros" est un homme attachant, perdu dans ce monde d'aujourd'hui qui vit avec son petit Mike, un attardé mental.

L'histoire est passionnante, déjouant une corruption de trafics de paris.

Je vous laisse découvrir cet excellent polar et vous souhaite un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          520
Un moindre mal

Très bon premier polar de Joe Flanagan. Roman à la construction atypique où se mêlent plusieurs enquêtes. Disparitions, viols et meurtres d'enfants, flics ripoux mêlés à des trafics de paris illicites, un prêtre étrange qui s'absente pour des ballades en pleine nature et un psychiatre spécialisé dans les maladies mentales déviantes. Beaucoup d'éléments qui peuvent provoquer la confusion au début du roman mais l'action prends vite le pas et la lecture devient prenante et addictive. Agréable traduction de Janique Jouin de Laurens.
Commenter  J’apprécie          520
Un moindre mal

Un coup d'essai et un coup de maître ! Pour son premier roman, Joe Flanagan récite ses gammes du polar noir, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il connaît la musique !



Dès les premières pages d'Un moindre mal, l'atmosphère est posée : les années 50, la côte est des US, Cape Cod, ses happy fews, les flics locaux, les nationaux et les fédéraux. Et des gangsters, du jeu, des paris, des prêts sur gages à rembourser non remboursés. Et des enfants qui disparaissent.



William Warren est lieutenant de police dans ce petit coin paisible qui va se retrouver plongé dans un certains chaos lorsque ces enfants sont retrouvés sauvagement assassinés et mutilés. Les flics d'Etat s'en mêlent. Pas très nets, eux non plus. Tout comme quelques ecclésiastiques aux comportements mystérieux.



Warren et son adjoint Jenkins vont enquêter, officiellement puis un peu moins, mais avec efficacité : pas de bla-bla, du résultat ! Avec Warren, ça déménage !



L'intrigue est parfaitement ficelée - certes parfois un brin compliquée à suivre - et Flanagan réussit parfaitement à faire monter son histoire en puissance, ajoutant ci-et-là une dose d'émotion lorsqu'il évoque Little Mike, le fils de Warren, ou sa platonique attirance pour la jolie Jane.



C'est joliment écrit, noir juste comme il faut et redoutablement efficace !



PS : et pas besoin de nous le vendre comme le L.A. Confidential de Cape Cod...
Commenter  J’apprécie          260
Un moindre mal

En 1957, sur la presqu’île de Cape Cod, des enfants sont assassinés. William Warren, lieutenant et chef par intérim de la police locale devrait s’y intéresser de près, de même qu’à la disparition d’une famille, mais l’ambitieux procureur local qui voit là l’occasion de mettre un coup d’accélérateur à sa carrière, le dessaisit de ces affaires au profit de la police d’État et en particulier de l’enquêteur Dale Stasiak. Flic violent et certainement corrompu, Stasiak semble vouloir saboter les affaires dont il a la charge et même celle qui reste encore entre les mains de Warren, le tabassage en règle d’un homme qui refuse de parler à la police.

Incarnation de l’honnêteté, Warren voit d’un bien mauvais œil ce qui lui arrive et, lorsqu’il tente malgré tout de faire son travail, se heurte bien vite à l’hostilité des notables et conseillers locaux, ceux qui peuvent faire ou défaire sa carrière. Or, Warren vit seul avec son fils souffrant de retard mental qu’il a décidé de scolariser dans une institution privée. Il se trouve dès lors face à un dilemme : faire ce qu’il croit juste et risquer de perdre son emploi, ou fermer les yeux, courber l’échine et laisser les choses suivre leur cours.

Dans ce premier roman, Joe Flanagan se montre ambitieux, bien décidé qu’il est à ancrer son histoire dans un lieu et une époque très particuliers. On est là dans une région encore tiraillée entre son caractère de communauté plutôt fermée composée de notables dominant un peuple de pêcheurs pauvres et celui de lieu de villégiature de la bonne société de la côte Est, au moment où cette Amérique du Nord-Est profite de l’incroyable développement des années d’après-guerre sans pour autant avoir abandonné ni le carcan de ses croyances religieuses ni celui d’une société fortement hiérarchisée, inégalitaire et par bien des aspects discriminatrice. Cela, Flanagan le montre bien ; il recrée ce monde avec talent, fait apparaître assez finement les courants parfois contradictoires qui traversent cette société en mutation et les questions morales que cela pose.

Il peint par ailleurs un Bill Warren et son inspecteur, Ed Jenkins, tous les deux épris de justice mais sans cesse confrontés à la corruption et aux arrangements – au nom bien entendu d’un impérieux besoin de conserver l’union de la communauté – des notables qui dirigent le comté.

Ce sont là les deux points forts, et pas des moindres, du roman de Joe Flanagan. Mais le sont-ils suffisamment pour contrebalancer les points faibles du livre ? Car il y en a. À commencer par ce personnage de méchant ultime que représente un Dale Stasiak qui n’est pas sans rappeler parfois le Dudley Smith de James Ellroy. Et peut-être d’ailleurs, à trop s’être inspiré de ce genre de personnage sans arriver pour autant à lui donner une véritable épaisseur ni, surtout, à le rendre réellement ambivalent, Flanagan en fait un salaud très monolithique et donc moins intéressant qu’il ne devrait l’être. Et il en va de même de toute une cohorte de personnages secondaires qui se partagent entre faire-valoir de Warren ou de Stasiak et potentiels coupables destinés à fournir un nombre conséquent de fausses pistes pour égarer le lecteur. Lecteur qui, d’ailleurs, peut légitimement se sentir manipulé quand les différentes intrigues finissent par se résoudre à coup d’informations qui arrivent toujours au bon moment ou même, du retour surprise de certains personnages, voire, purement et simplement de miracles divins qui finissent par mener à une fin qui va sans doute trop loin dans les bons sentiments.

Pas foncièrement mauvais et même souvent agréable à lire, Un moindre mal se révèle toutefois décevant dans l’ensemble, peinant à réaliser les promesses portées par la belle ambiance mise en place par l’auteur. À trop vouloir en faire, Joe Flanagan semble finir par sacrifier la structure de son histoire et ses personnages à cette atmosphère qui, en fin de compte ne fait que dissimuler un peu le côté convenu et relevant même souvent du cliché, de l’intrigue.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
Commenter  J’apprécie          150
Un moindre mal

480 pages. Autant vous dire que, quand je l’ai commencé, je savais que cette lecture me prendrait du temps. Je me suis trompée, il ne m’a fallu que deux sessions de lecture pour le terminer. Il fallait seulement que je trouve la meilleure manière de rédiger ma chronique. Je n’ai pas opté pour l’originalité, j’ai opté pour la sincérité.



Ce qui m’a plu ? Le personnage du lieutenant Warren. Il est un des rares policiers intègres de Cape Cod – je dirai en fait qu’ils sont deux. Warren est un homme rare dans cette petite communauté fermée. Pour lui, toutes les affaires méritent d’être traitées. Toutes. Y compris quand la boutique des deux seuls hommes ouvertement homosexuels est régulièrement cambriolée et que toute la police s’en moque – sauf lui. En effet, il est des faits plus graves que des cambriolages à répétition chez des personnes que l’on a choisi d’ignorer ouvertement/superbement, en espérant qu’un jour, ces deux hommes se décident à comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus dans cette petite communauté.



Oui, il est des faits plus graves, j’en demeure d’accord, sauf que – lapalissade – la police se doit d’enquêter sur toutes les infractions et que la sus-dite police a bien du mal à trouver une piste en ce qui concerne cette série de meurtres d’enfants. Je suis d’ailleurs partagée quant à leur manière d’enquêter. Sont-ils tous aussi incompétents qu’ils en ont l’air ? Ou s’agit-il simplement de la corruption qui les empêche de mener une enquête correctement ? C’est vrai : quand on est très occupé à se remplir les poches et à couvrir ses arrières en causant le minimum de dégâts pour soi, et le maximum pour les autres, on ne peut pas sérieusement se pencher sur la mort de jeunes garçons.



Puis, n’ayons pas peur du sujet. Ces jeunes garçons ne semblent pas vraiment appartenir à des familles aisés. Cape Cod, en 1957, c’est un mélange, entre les personnes qui commencent à s’enrichir grâce à l’expansion économique américaine, et ceux qui n’ont pas encore été touchés, simples pêcheurs, membres de la communauté désargentée, sans oublier les parents d’enfants différents. Le lieutenant Warren est de ceux-là, lui dont le fils Mike est « attardé ». Sa mère est partie un jour, et n’a même pas prétexté l’achat de cigarettes. Prendre soin de son fils est l’une des préoccupations, pour ne pas dire la préoccupation principale du lieutenant, et cela passe par le fait de payer une école, privée, qui puisse prendre soin de lui, de trouver quelqu’un qui prenne soin de lui quand les horaires du lieutenant sont distendus, mais aussi de trouver l’argent pour que son fils reste, en dépit des tourments, dans cette école. N’oublions pas non plus que les enfants différents sont des cibles faciles pour les moqueries, les persécutions. Aujourd’hui, l’on affirme vouloir tout mettre en œuvre pour mettre fin au harcèlement – affirmation pas toujours suivie d’effet, il faut aussi avoir le courage de le reconnaître. En 1957 ? Trop facile de s’en prendre aux plus faibles.



Je ne vous ai pas encore parlé de l’adversaire du lieutenant, le dénommé Stasiak. Il est un héros, il arrive auréolé de ses faits d’armes à Iwo Jiwa. Il a démantelé à lui tout seul un réseau de mafieux. Il est forcément l’homme de la situation et dispose de suffisamment de complices, pardon, d’hommes qui lui sont dévoués et de supérieurs qui sont tout prêts à lui accorder leur confiance puisqu’il sait si bien dissimuler certaines choses qu’il peut tout se permettre. Il n’est sympathique à aucun moment, si ce n’est, peut-être, et encore, quand l’on évoque ses parents. Autant dire que ce n’est qu’un moment fugace au cours de ses 480 pages. Son parcours illustre cependant un adage que j’ai fait mien : il ne faut pas déléguer les tâches véritablement importantes. Le lieutenant Warren, lui, ne peut guère se le permettre puisqu’il est quasiment seul. Stasiak aurait dû être un peu plus scrupuleux sur le choix de ses auxiliaires, et le roman aurait basculé autrement. Joe Flanagan, pour un premier roman, connaît bien les codes du roman noir et sait satisfaire les attentes de ses lecteurs.



Il est cependant des personnages auxquels je me suis attachée, comme ces prêtres, ces religieuses, qui effectuent leur tâche avec humilité, ferveur parfois et prouvent qu’il ne faut surtout pas se fier aux apparences.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          100
Un moindre mal

Je suis un peu partagé sur ce roman que je viens de terminer ....



J’ai un peu « galéré «  sur la première moitié du livre, je m’explique:



Beaucoup de personnages, beaucoup d’histoires en parallèles qui , au début du moins, n’ont que peu d’intérêt.

Cela crée un ensemble un peu confus et très noir dans lequel j’ai eu un peu de mal à entrer.

Je me suis accroché car c’est tout de même bien écrit et on sent l’effort de l’auteur pour camper des personnages complexes (même les personnages secondaires )

Puis au fil des pages la mécanique se met en place, les personnages se dévoilent.

On comprend qu’au moins trois niveaux d’intrigue sont imbriqués: la mayonnaise commence à prendre !

Le plaisir d’avoir « survécu » à la mise en place de tous ces éléments du récit devient vraiment intense , et le dernier tiers du livre récompense vraiment le lecteur :

C’est vraiment un très très bon polar, puissant , noir et complexe.

La psychologie des personnages principaux est vraiment originale et intéressante .



Je suis persuadé que ce roman sera porté à l’écran , beaucoup de scènes sont très visuelles , et en plus il y a le fameux happy end exigé par les producteurs d’Hollywood!





Commenter  J’apprécie          80
Un moindre mal

Quel excellent polar ! Une écriture ciselée, voire poétique qui installe une atmosphère bien particulière dès les premières pages, une enquête sombre, intelligente, parfaitement huilée , un véritable labyrinthe de présomptions, de fausses pistes toutes plus plausibles les unes que les autres et surtout la formidable galerie de personnages tous singuliers et denses, énigmatiques, odieux ou attachants mais jamais insignifiants.



Bill Warren est un flic intègre, de ceux qui ont des valeurs et qui se font un devoir d'aller au bout de leurs convictions. Père isolé d'un petit garçon retardé mental qu'il aime éperdument, il se lance corps et âme dans cette enquête sur la série de meurtres d'enfants qui ébranle sa petite ville jusque là tranquille. Il va très mal accepter d'être mis sur la touche par le procureur au bénéfice de la police d'Etat représentée par Dale Stasiak.

Très vite, il note les manquements de ce dernier et l'affrontement entre eux est violent, brutal, un face à face captivant entre deux flics, l'un intègre et anonyme, l'autre ripoux et adulé.



Warren ne peut se résoudre à lâcher l'affaire et son enquête se heurte aux notables corrompus, aux manigances politiciennes, aux ambitions de ses collègues, aux préjugés ... L'atmosphère est sombre, glauque, un vrai polar noir avec tous les ingrédient du genre : la mafia, des flics ripoux, le FBI, des morts, des passages à tabac, des filatures, des fusillades. Mais il y a aussi quelques moments de grâce et d'émotion autour de Little Mike, la relation père/fils est extrêmement touchante et Jane la baby-sitter vient apporter une petite touche de douceur.



La tension montre crescendo, le lecteur tremble pour Warren, pour Little Mike, il soupçonne chacun des protagonistes tour à tour, les investigations mènent à des impasses, les fils se nouent et se dénouent, et tout s'emballe dans le dernier tiers du livre pour un final étourdissant. Passionnant et maîtrisé de bout en bout !



Certains seront gênés par la petite touche finale, ce n'est pas vraiment mon cas, si je n'ai pas complètement adhéré, j'y ai vu de la lumière, de l'espoir au bout de toute cette noirceur accumulée.



Une excellente lecture !
Lien : https://chezbookinette.blogs..
Commenter  J’apprécie          82
Un moindre mal

Damnés bandeaux titres que j’adore détester, qui ont souvent tendance à trop encenser un roman, ou à la comparer à d’autres, comme ici au L.A Confidential de Ellroy.



Il peut être dangereux de comparer un roman ou un auteur à un autre, déjà célèbre et qui a marqué les esprits…



Ça induit le lecteur en erreur qui pense retrouver l’atmosphère de l’autre roman avec lequel on le compare et bien souvent, ça se termine pas un « Bardaf, c’est l’embardée » comme le disait si bien notre regretté Manu Thoreau.



Pas besoin que vous soyez les enfants naturels de Sherlock Holmes pour en déduire que je suis passé un chouïa à côté de ce roman noir dont on vante les mérites un peu partout.



J’avais tellement envie de le lire… Sans doute avais-je aussi un peu la tête ailleurs car j’ai souvent pataugé avec les nombreux personnages, les mélangeant allègrement, ne sachant plus qui était qui dans cette multitude de personnages secondaires.



Non pas qu’ils n’étaient pas bien distincts, que du contraire, même, ils étaient travaillés, réalistes, différents, énigmatiques, mystérieux, mais l’auteur les appelant une fois par leur nom de famille et l’autre fois par leurs prénoms, j’ai fait une soupe avec eux, ce qui ne m’a pas aidé à me concentrer sur le livre.



Dommage que ma tête ait été ailleurs et que le brouhaha dans les transports en commun m’ait empêché de bien m’immerger dès le départ dans ce roman noir car son atmosphère est oppressante et magnifiquement bien décrite.



Entre quelques flics intègres, les ripoux de chez ripoux, les homophobes qui comparent tous les homos à des pédophile, qui cherchent des poux dans la tête du seul couple gay de Cap Cod et les magouilles sadiques d’un policier d’état, on baigne dès le départ dans une ambiance glauque qui fleure bon les années 50 et les petites villes.



De plus, la plume est envolée, lyrique, belle, et nous décrit les choses au point que le film se joue devant nos yeux.



Quant à l’intrigue, elle est complexe, possède des fausses pistes, des ramifications inattendues et son final m’a fait monter ma tension (au moins j’ai ressenti quelque chose).



Comment ai-je réussi à passer à côté et ne pas m’immerger à fond dedans dès le départ ? Il devait y avoir un truc qui coinçait dans ma caboche… Et le panel des personnages secondaires y était pour beaucoup puisque ma concentration n’était pas optimum.



Il avait tout d’un grand roman, j’en attendais beaucoup aussi et au final, je n’ai pas ressenti beaucoup d’émotions durant ma lecture, hormis pour Little Mike et son père. Et encore, pas autant que j’aurais voulu.



Dommage pour moi car ce n’est pas dans les habitudes d’un Gallmeister de me décevoir.



Mais qui sait, peut-être que vous, il vous enchantera si vous pénétrez correctement dans les ambiances sombres la petite ville de Cap Cod et de sa galerie de personnages.



Ce n’est pas parce que moi j’avais des tas de choses dans ma tête que vous ferez la même erreur que moi.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          80
Un moindre mal

Voici sûrement une des plus belles pépites 2017 du roman noir, encore une découverte incontournable des éditions Gallmeister !



Joe Flanagan signe ici un roman sombre, envoutant, composé d'une atmosphère addictive et de personnages très intéressants. Le lecteur est ainsi confronté à une suite d'événements perturbants, des situations qui vont amener la remise en cause de la tranquillité des habitants mais aussi engendrer la confrontation entre le lieutenant Warren et l'officier Stasiak. J'ai adoré voir ce duel au sommet et ce d'autant plus que ce sont des antihéros parfaits, ils sont complexes et charismatiques.



Au-delà des deux personnages principaux, j'ai énormément aimé le portrait des protagonistes secondaires. Plus je lis de romans noirs, plus je m'aperçois que ce sont souvent les êtres les plus intrigants, on souhaite d'ailleurs pouvoir lire tout un roman sur eux.



Si les personnages sont le gros point fort du récit, Joe Flanagan démontre un talent incroyable pour mettre en place une intrigue passionnante et une ambiance bien particulière. Il est dans la lignée des grands romanciers du genre, il a su me rappeler dans une certaine mesure James Lee Burke via cette faculté à s'imprégner des lieux, en ne cherchant pas une violence inutile mais en faisant monter la tension du lecteur. Je suis restée complètement fascinée tout le long et je dois bien entendu saluer le style de l'auteur extrêmement bien traduit par Janique Jouin-de Laurens.



En définitive, si vous avez regardé La Valise idéale de l'été de La Grande Librairie, jeudi 25 mai, vous avez pu voir que le magnifique Dans la forêt publié chez Gallmeister était conseillé. En plus de ce petit bijou, je vous conseille d'y rajouter Un moindre mal : un excellent polar est toujours la bienvenue sur la plage !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
Commenter  J’apprécie          71
Un moindre mal

Une série d'affaires sordides secoue la petite communauté de Cape Cod en cette année 1957 : le tabassage d'un homme qui refuse de parler de son agression, la disparition mystérieuse d'une famille, et surtout, plusieurs meurtres d'enfants. Le Lieutenant Warren, responsable de la police locale, un flic intègre et besogneux, va se mettre beaucoup de monde à dos en menant l'enquête. Car vouloir faire son boulot peut se révéler compliqué quand on se heurte à certains intérêts...



Gallmeister frappe encore fort avec ce roman. Un bandeau sur le bouquin précise "le LA Confidental de Ellroy à Cape Cod". Sacrée référence ! Usurpée ? On ne retrouve pas ici la violence contenue dans les romans d'Ellroy. Mais "le moindre mal" presente en effet certaines similitudes : l'atmosphère à la fois rétro et poisseuse, l'omniprésence des personnages masculins (les femmes font un peu tapisserie dans le roman), les relations troubles entre pouvoir, flics et truands, la système corrompu où soit on croque, soit on est hors-jeu...



J'ai en tout cas beaucoup aimé ce roman noir, pour sa galerie de personnages (pas évident toutefois de s'y retrouver au départ tant les protagonistes sont nombreux), pour sa construction aussi, avec une brusque accélération de l'histoire à moins d'une centaine de pages de la fin, rendant la conclusion particulièrement nerveuse.
Commenter  J’apprécie          70
Un moindre mal

Un thriller policier pas comme les autres, on peut dire d’Un moindre mal qu’il a des personnages forts et profonds et en plus l’étude de leur psychologie augmente considérablement l’intérêt du lecteur. Je suis resté sous le charme de cette intrigue à multiples facettes du début à la fin. Nous sommes dans les années cinquante à Cape Code. Une série de meurtres d’enfants est commise et l’enquête débute, on voit arriver en « renfort » le personnage trouble de Stasiak et on comprend rapidement que la police locale représentée par Warren va être quasiment hors jeu. Une rivalité entre Police d’Etat et la police locale fait apparaître des inimitiés qui vont se révéler dangereuse dans un climat de corruption. J’ai apprécié le personnage intègre, honnête et franc de Warren qui nous change de la plus part de ses collègues à la moralité douteuse. C’est un personnage superbement bien construit et j’ai aimé sentir ses propres fêlures même lorsqu’il fait tout pour être le flic et le père parfait. Warren est naturellement bon et ne peut rester sans rien faire face à l’injustice et le comportement inapproprié de certains de ses collègues corrompus. Il devient de ce fait une cible parfaite. Les thèmes abordés par l’auteur sont nombreux, avec en tête, l’homosexualité, la religion, la toxicomanie, les maladies psychiatriques. Il y a de très belles choses écrites sur ces sujets avec un style simple et posé quasi poétique. Pourtant ce livre n’est pas fait pour les âmes sensibles, les meurtres sont macabres et durs à encaisser dès lors qu’il s’agit d’enfants. Le rythme est juste parfait, il y a de belles montées en tension et des chutes qui nous laissent expérimenter la frustration. Dans la dernière partie du livre, il y a un crescendo en puissance dont l’intensité correspond à tout ce que j’aime trouver dans un final. Un excellent moment passé dans l’univers de Joe Flanagan. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          60
Un moindre mal

Waouh quel polar ! Un coup de maître pour ce premier roman . Une lecture rare , complètement immersive .

L’auteur nous embarque en 1957 , dans le Massachusetts , à Cape Cod , cette presqu’île du Sud Est des Etats Unis .

Une région calme, une nature encore préservée de l’urbanisme galopant et suffisamment éloignée de la métropole de Boston pour transformer l’endroit en un certain havre de paix , où la proximité avec l'océan Atlantique attire en toute saison son flot de touristes . Une population majoritairement rurale , repliée sur elle-même voire rustre et intolérante , laissant aux promeneurs le soin de découvrir ces nombreux marais et ces belles plages désertes .

Mais cette atmosphère va vite changer avec la découverte du corps d’un jeune garçon , disparu depuis quelques jours .

L’enquête est menée par la police du comté de Barnstable , dirigée par le lieutenant Warren , en l’absence du chef , Marvin Holland , en convalescence à l'hôpital après une nouvelle crise cardiaque . L’équipe constituée des deux inspecteurs chevronnés Jenkins et Dunleavy travaillent également sur une affaire de règlement de dettes ayant mal tourné. Le lieutenant ne fait pas l'unanimité dans ses troupes , lui le taiseux qui élève seul son jeune fils handicapé .

Mais le procureur Elliott Yost décide , contre toute attente , de confier l’affaire à la Police d’Etat dirigée par Dale Stasiak , héros de la deuxième guerre mondiale , et récemment sorti auréolé d’une campagne contre la mafia italienne de Boston .

Un choix qui ne manque pas d’envenimer les relations entre les deux équipes aux méthodes d’investigation diamétralement opposées : l’humanité d’un côté contre la froideur et la brutalité de l’autre .Mais, malgré les moyens mis en œuvre , un nouveau corps mutilé est découvert comme une funeste série que ne semble pas vouloir se terminer de si tôt .





Difficile de lâcher ce livre si intense , à l’écriture fluide et parfaitement rythmée .Avec ce mélange de personnages aussi variés et ce récit aux multiples rebondissements , difficile effectivement qu’il en soit autrement . Outre la rivalité entre les deux protagonistes principaux - le lieutenant Warren,un homme droit marqué par les difficultés de la vie quotidienne et le capitaine Stasiak qui agit comme une véritable star imbue d’elle-même - servant de fil rouge au roman , vous trouverez pêle-mêle : un prêtre au passé trouble , des flics corrompus , des mafieux irlandais très actifs , un procureur à l’ambition démesurée , un couple d’antiquaires homosexuels , un psychiatre aux méthodes controversées , des conseillers municipaux qui se croient au-dessus des lois ou des agents du FBI jouant le rôle d’arbitres .

A l’instar des personnages , l’action comme les intrigues sont multiples et pleines de surprises . Le style, très cinématographique , nous permet de nous projeter aisément dans un film noir des années 50 dans lesquels les coups comme les balles pleuvent à l’envie .La grande place laissée aux dialogues nous ferait plutôt penser aux premiers romans de James Ellroy comme le “Dahlia Noir” - mentionné d’ailleurs ici - dont le mystère autour du crime de cette jeune femme a hanté bon nombre d’américains contemporains des années quarante .



Une véritable réussite pour ce roman noir non emprunt de quelques beaux moments d’émotion que je ne peux que vous recommander . Un auteur dont j’attends impatiemment le nouvel opus .



Commenter  J’apprécie          50
Un moindre mal

🚔 Un moindre mal - Joe Flanagan 🚔

Traduction : Janique Jouin-de Laurens @editions_gallmeister



Je finis le #gallmeisterreadingchallenge avec ce roman noir. Ce challenge, initié par @wolfreading sur Instagram, consistait à lire un livre des éditions Gallmeister par mois (minimum 😉) en 2019.



A Cape Cod en 1957, la police doit faire face à une série de meurtres d'enfants à caractère sexuel, à la disparition étrange d'une famille et au tabassage d'un homme qui refuse de dénoncer ses agresseurs. Au vu de la sensibilité de l'enquête sur le tueur d'enfants, le procureur décide de faire appel à la police d'État, laissant les locaux sur la touche, ce qui n'est pas du goût de Warren le chef de la police de Barnstable. Warren fait office de chef au commissariat car son supérieur est malade, mais sa nomination n'est pas encore officielle, et ces dossiers et ses relations houleuses avec le chef de la police d'État au comportement douteux, pourrait bien nuire à sa carrière, voire pire... J'avoue avoir eu du mal à rentrer dans l'histoire avant la moitié du livre, peut être à cause de toutes les histoires parallèles que je n'arrivais pas à relier entre elles et peut être aussi à cause du manque de rythme. Car oui clairement ce n'est pas un page-turner au rythme endiablé mais une histoire qui prend le temps de se poser, de se mettre en place avant de passer la seconde. Par contre une fois la seconde passée, les rapports s'enchaînent et on se retrouve à lire à toute allure tellement les actions se succèdent, mais ça c'est vers la fin. L'atout de ce livre tient dans ses personnages, notamment Warren, qui est intéressant et change des flics que l'on a l'habitude de rencontrer, c'est un policier intègre qui élève seul son fils Mike, handicapé mental. Little Mike est touchant avec sa naïveté et son innocence et sa relation avec son père apporte un peu de lumière dans toute cette noirceur.

Un roman noir qui comme les Diesel d'antan met du temps à chauffer mais vous amène à bon port 😉.
Commenter  J’apprécie          40
Un moindre mal

Un moindre mal de Joe Flanagan



Un avis un peu partagé pour cette lecture. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre. Peut-être à cause des nombreux personnages et des différentes intrigues en parallèle, j'avais un peu de mal à suivre, ou tout simplement un manque de concentration de ma part. J'ai mis un temps fou à lire la première partie.

Par contre j'ai dévoré la deuxième moitié du roman. L'intensité monte crescendo dans les dernières pages et ça fini à un rythme effréné.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance très vieux film noir et blanc, sombre, oppressante. Ces petites villes des USA où les riches et puissants font la loi, tout le monde ou presque est corrompu. Les enquêtes à l'ancienne, avant l'ADN et toutes les technologies modernes, les filatures en voiture, les planques, etc.

L'auteur a su recréer parfaitement l'atmosphère de ces annèes là et maîtrise très bien son sujet. Son style est très plaisant, presque poétique par moments.

Les personnages sont très fouillés et réalistes. Une fois qu'on a bien assimilé qui est qui, on arrive à s'attacher à certains.

Petit bémol pour une scène de la fin où le côté "phénomène mytérieux" pour un happy end me paraît un peu too much.

Un livre que je vous recommande malgré tout si vous aimez les grosses enquêtes policières et les romains noirs.

Merci à la masse critique de Babelio et aux Editions Gallmeister pour l'envoi de ce livre.
Commenter  J’apprécie          40
Un moindre mal

Le plus frappant dans ce premier roman de Joe Flanagan, c'est son atmosphère. Cape Cod, le cap aux morues, à la fin des années 50, est un endroit sauvage avec ses marais, ses phares, ses plages encore désertes, ses restaurants et stations-service, sa population rurale dont la mentalité étriquée accepte mal la présence d'un couple d'antiquaires homosexuels mais admet plus volontiers la corruption de la police. La police, parlons-en... Le lieutenant Warren fait une carrière sans grand relief ; il est encore marqué par ses trois ans et demi dans le Pacifique durant la seconde guerre mondiale, accomplis peu après son mariage avec Ava. Après sa démobilisation, la vie « d'avant » n'a pas repris son cours parce qu'Ava a changé et lui aussi. La naissance de Little Mike, leur petit garçon souffrant d'une déficience intellectuelle, signe l'arrêt de mort du couple et Warren élève seul son fils, soucieux de lui offrir les meilleures chances éducatives et un avenir épanoui.





La disparition d'enfants puis la découverte de leur corps, leur innocence bafouée, met la communauté en émoi, au point que les autorités envoient sur zone Stasiak, un policier fédéral star dans son domaine, teigneux, aux méthodes brutales et parfois illégales, pour superviser l'enquête. Warren le discret et Stasiak le hâbleur, deux hommes aux convictions marquées mais antagonistes s'affrontent, deux conceptions du même engagement professionnel se frictionnent.





Pour ce premier roman, l'auteur frappe fort, trop fort peut-être. Le travail est soigné, l'intrigue solide, les dialogues utiles ; le style est ample, descriptif et dessine parfaitement un cadre spatio-temporel robuste et crédible, qui évoque avec force les grands films hollywoodiens en noir et blanc des années 50-60. Cependant, ce souci extrême du détail, cette pointillosité dans la reconstitution de cette époque, entraînent quelques ralentissements dans le déroulement de l'histoire, et la rendent parfois confuse. Je note également, mais ce n'est que mon avis, une petite faiblesse dans l'épilogue, pour des motifs que je ne peux révéler. Au final, une excellente découverte dont les défauts minimes ne sont qu'Un moindre mal.
Commenter  J’apprécie          30
Un moindre mal

Un très bon premier roman sous les couleurs de L.A. Confidential. Une histoire captivante à Cape Cod, à la fin des années 50, une petite ville aux abords de Boston où semble émerger le meurtre et la corruption. Un roman très sombre, sournois et corrosif qui nous laisse très peu de répit.



Deux flics locaux cherchant un meurtrier d'enfants, une police d'Etat suspicieuse, une mafia irlandaise dans le coin, un prêtre un peu paumé, des paris clandestins qui mène à des corps découpés et de la corruption à foison... Le lieutenant Warren aura bien du mal à se dépêtrer de tout ça.



Un grand roman où tout semble permis, où l'on sombre dans l'immoralité au moindre faux pas. Une plume qui nous mène à de fausses pistes avec facilité, un rythme qui s'intensifie au fur et à mesure de notre lecture, des personnages froids, agaçants, louches et inquiétants, mais aussi incorruptibles et attachants. Une large palette d'émotions pour nous en mettre pleins les mirettes.



Un thriller que j'ai beaucoup aimé et que je vous conseille si vous avez, vous aussi, envie de revoir les officiers White et Excley* sous d'autres traits ! Très bonne lecture à vous.
Lien : http://avoslivres.canalblog...
Commenter  J’apprécie          30
Un moindre mal

Cape Cod, 1957. le lieutenant Warren enquête sur des meurtres d'enfants. Parallèlement une famille disparait et un homme est projeté d'une voiture, mal en point il reste mutique. Stasiak, officier de la police d'Etat est envoyé à Cape Cod pour reprendre l'enquête de Warren, mais ses méthodes sont quelque peu différentes de celles de Warren.



Si le duel flic ripou/ flic qui marche droit est usuel, la galerie de personnages secondaires densifient l'intrigue et lui apportent ses lettres de noblesse. Entre le fils quasi-autiste de Warren, son ancienne femme alcoolique qui a mystérieusement disparu, des antiquaires homosexuels victimes de vol mais dont on en fait aucun cas, des prêtres nébuleux officiant dans l'école voisine, un journaliste tenace refusant de se plier aux règles du système qui voudraient que les politiciens soient intouchables, tous semblent avoir quelque chose à cacher, tous portent leurs plaies. Quand ensuite le FBI lui-même s'en mêle, les pistes se croisent et se décroisent... Dans ce monde régi par l'argent et les relations, les hommes vrais sont rares.



Dés les premières pages, ce premier roman envoutant se démarque par un lyrisme affiché :



"Dans ces eaux vertes peu profondes, les petites créatures de l'océan se montraient. Des vairons ternes apparaissaient là où les herbes marines s'éclaircissaient, leurs yeux de poissons écarquillés par l'étonnement d'avoir survécu à une marée de plus. Des bernard-l'ermite trainaient leur fardeau sur le fond, tels de vieux réfugiés depuis longtemps en peine, et des méduses effilochées dérivaient comme des âmes traversant les limbes."



L'auteur a ce talent pour rendre l'atmosphère des lieux, il lui suffit d'une ombre projetée la nuit sur la maison de Warren pour que le lecteur tremble à l'idée de ce mal qui rôde et l'enserre.



Du grand art de la part d'un auteur à suivre...
Lien : http://www.lecturissime.com/..
Commenter  J’apprécie          30
Un moindre mal

Cap Cod, 1957. Une série de meurtres d'enfants défraie la chronique... N'en disons pas plus afin de laisser au lecteur le plaisir de découvrir les multiples intrigues de ce roman policier. Ce premier roman est accrocheur et remplit son office : on a sans arrêt envie d'en savoir plus. Les personnages sont attachants et le récit est limpide. Recommandé aux amateurs de polars, même si la référence à L.A. Confidential de James Ellroy est sans doute exagérée.
Commenter  J’apprécie          20
Un moindre mal

Il paraît que Malchiavel, qui avait plus d'un tour dans son sac, ait dit à ceux qui voulaient bien l'entendre : "Il faut estimer comme un bien un moindre mal. ».



Bon ! ..

Comment dire ?

"Un moindre mal" est-il bien ? me demanderiez-vous, tout en sachant que si j'écris un commentaire c'est pour parler du sujet...



Bah à vrai dire il est pas trop mal mais pas trop bien non plus.

"Pas foncièrement mauvais.. mais décevant" comme le dit si bien "encoredunoir" dans son commentaire..



Entre gris clair et gris foncé...

Entre chien et loup...



A lire peut être en vacances, sur une plage...

Mais pas vraiment une lecture fluide en temps de pandémie de Coranavirus....pour nos esprits trop préoccupés par les suites à venir...

Et puis le titre ne prête pas à sourire...
Commenter  J’apprécie          20
Un moindre mal

Toujours dans cette série très américaine Gallmaister dont j'affectionne les auteurs et les premières de couverture qui me font régulièrement de l’œil.

L'histoire se déroule en 1957 à Cope Cod une petite ville du Massachusetts.Des meurtres d'enfants, une famille disparue c'est beaucoup pour cette tranquille petite ville et pour l'honnête lieutenant Warren qui piétine.Il est rejoint par un flic de choc aux méthodes très particulières venu de Boston.

Ambiance US des années 60 garantie
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Joe Flanagan (148)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Patricia Cornwell ?

Et il ne restera que ... ?

Saleté
Cendre
Particule
Poussière

10 questions
18 lecteurs ont répondu
Thème : Patricia CornwellCréer un quiz sur cet auteur

{* *}