Valeurs plus sûres que les emprunts russes, les Pocket Terreur nous assurent un rendement Lecture/ Addiction/Trouille à un taux imparable, et net d'impôts. Encore faut-il mettre la main dessus. Ici, un roman datant de 1994, avec une pyramide sur la couverture active immédiatement la zone « Amérique pré-hispanique/sacrifices humains. ». J'ai vu Les Ruines, Curse of the Maya et Apocalypto, j'en frissonne d'avance.
Greg Walker est un Américain modèle qui mène une vie paisible avec sa femme et sa fille. Sa vie bascule lorsque son voisin lui tire une balle dans la tête. Contre toute attente, Greg survit, et guérit. C'est un miracle. Et Greg de se retrouver à la une des journaux états-uniens et canadiens. Cette renommée attire à lui une septuagénaire à demi-folle, qui l'accuse d'être son mari disparu depuis une vingtaine d'années avec leur fille unique. Elle est formelle. C'est lui, et il n'a absolument pas vieilli.
John Farris nous sert une intrigue sur un plateau sacrificiel, via une polyphonie narrative qui perturbe le lecteur. Des routes bétonnées de l'Amérique rationnelle à la jungle guatémaltèque, nous partons sur les traces de Greg Walker. Au Guatemala, les ruines dans la jungle cohabitent avec la modernité, les mythes anciens avec le temps présent, les hommes aux pouvoirs magiques cachent leurs secrets, même si les forces sacrées sont omniprésentes. Quelque part, quand le calendrier solaire donne le La, des êtres surnaturels pratiquent des rites, de l'offrande au sacrifice, pour arrêter le temps. Ce roman est le premier ouvrage de John Farris - auteur prolifique et scénariste de Furie réalisé par Brian De Palma- que je lis, et sans doute pas le dernier, si j’en trouve d’autres. Bien construit, bien écrit, il nous offre un bon moment de lecture, divertissant et oppressant, souvent.
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L'employeur de Whitman Bowers veut édifier un complexe pour vacanciers avec pistes skiables et l'envoie étudier la faisabilité du projet. Celui-ci part donc visiter la forêt de Wildwood, dans les Great Smoky Mountains. Dans le même temps, son fils adolescent, Terry, vient passer les vacances avec son père et ils profitent de ce projet pour partir en excursion ensemble.
Là, Whitman retrouve un ancien compagnon d'armes, Arn Rutledge, ainsi que sa femme, Faren. Cette dernière se montre réticente à l'annonce de la randonnée, la forêt de Wildwood ayant la réputation d'être maléfique, en plus de mystérieuse et enchanteresse.
Il semblerait que 40 ans auparavant, Edgar Langford dit Edgar le Fou, pretidigitateur, aurait donné une réception dans son château, au cours de laquelle ses 500 invités auraient disparu ainsi que ledit château. La forêt serait également peuplée d'être mi-humains mi-animaux qui apparaissent et disparaissent tout aussi mystérieusement que le gigantesque château.
John Farris nous offre un roman addictif et angoissant, à l'ambiance oppressante comme on les aime.
Nul besoin que j'évoque la qualité de sa plume, il nous trimballe magistralement comme il le veut. J'ai adoré, mais nul besoin de le préciser non plus.
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Après L'ange des ténèbres qui m'avait laissée sur ma faim pour les raisons exposées dans mon retour, je suis une nouvelle fois déçue, par Écailles cette fois.
Pourtant John Farris écrit bien, très bien même. Je ne sais pas s'il est capable du pire comme du meilleur ou si je passe à côté de certains écrits, mais force est de constater que là encore, le récit m'a laissée de marbre, voire ennuyée. On n'arrive pas à cerner les personnages, pour lesquels on n'éprouve absolument rien, et on attend de grands frissons... qui n'arrivent pas.
Pour tout avouer, je n'ai même pas vraiment tout compris, en fait, les événements n'étant pas creusés.
Ce livre peut intéresser les passionnés de vaudou, certains passages sur la culture africaine relevant un peu le niveau, mais bon, ce n'est pas ce que j'attends d'un roman horrifique.
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J'enchaîne sur un autre livre de John Farris parce que je ne voulais pas rester sur une mauvaise impression sur cet auteur qui vaut vraiment qu'on s'intéresse à lui. Une qualité d'écriture irréprochable, une histoire qui tient la route et nous tient, nous, en haleine, bien qu'ayant mis un petit moment à s'installer.. mais pour la bonne cause.
Nous suivons trois personnages, Sharissa Walker, une ado déjà presque femme, Greg Walker, son père, et et C.G.Butterbaugh, ami De La famille qui craque pour Sharissa et excerce la profession de détective. La majeure partie du livre lui est consacrée et j'ai beaucoup aimé ses imperfections et sa complexité. Personnage auquel on peut facilement s'identifier, un peu héros malgré lui, parce qu'il préférerait se faire oublier.
L'histoire se passe essentiellement au Guatemala, la civilisation Maya nous enveloppe et nous ressentons presque la chaleur étouffante et les vêtements qui nous collent à la peau. On perçoit même le cri du singe hurleur quand on est bien immergé dans le récit. Assez terrifiant même si on n'en a jamais entendu de notre vie. Mais l'auteur a rendu son récit tellement réel, vous l'aurez compris, qu'on s'y croirait vraiment.
Si la première partie de l'histoire nous promène assez tranquillement, le dernier tiers va crescendo et on embarque pour le coster roller sans problème. Attachez vos ceintures, ça décoiffe. Et bien entendu, un final qui nous laisse pantelant. Bravo, Monsieur Farris.
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Le fils de la nuit éternelle, long et dense, parle de possession et d'exorcisme, malgré son côté roman policier, et les deux genres se mêlent très harmonieusement.
Nous suivons l'histoire de Richard Devon, étudiant, qui se retrouve sous l'emprise de la meneuse d'une secte satanique, jusqu'à ce qu'un démon prenne possession de lui. Ce qui l'a mené là ? Son amitié pour la petite Poly.
Écartelé par sa double personnalité, il en arrive au meurtre de son amie Karyn. On l'emprisonne et son frère deviendra le narrateur. Il veut comprendre ce qui s'est passé, mais bien entendu, les forces du mal s'en prendront à lui également. Pour l'aider, un exorciste et une psychiatre.
La tâche va se révéler ardue, puisque les témoins disparaîtront au fur et à mesure qu'ils se manifesteront.
Encore un roman dont le thème est la lutte entre le bien et le mal, certes, mais tout est dans la façon de mener le récit. On s'identifie parfaitement aux personnages sous la plume habile de l'auteur. Grands frissons garantis tout au long du livre, images fortes et vivaces... Je l'ai lu il y a déjà un moment et il m'a marquée.
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Retour très mitigé sur ce roman qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Ce sera pareil pour mon retour, du reste... absolument sans intérêt.
Pourtant, John Farris fait partie des bons et il le montre encore par la qualité de son écriture, donc quelques points pour le style, mais une fois que vous avez lu la 4e de couverture, on peut dire que vous avez lu le livre.
Je n'ai pas accroché sur grand-chose, au niveau du ressenti, aussi bien émotions que frissons ou coups de coeur pour les personnages, tracé plat, je n'ai pas ressenti la moindre empathie.
Tout ce que je m'attendais à voir se produire s'est produit et si la plume vaut le détour, l'histoire est très brouillon et j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver.
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Retour très mitigé sur ce roman qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Ce sera pareil pour mon retour, du reste... absolument sans intérêt.
Pourtant, John Farris fait partie des bons et il le montre encore par la qualité de son écriture, donc quelques points pour le style, mais une fois que vous avez lu la 4e de couverture, on peut dire que vous avez lu le livre.
Je n'ai pas accroché sur grand-chose, au niveau du ressenti, aussi bien émotions que frissons ou coups de coeur pour les personnages, tracé plat, je n'ai pas ressenti la moindre empathie.
Tout ce que je m'attendais à voir se produire s'est produit et si la plume vaut le détour, l'histoire est très brouillon et j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver.
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Stephen King écrit de J. Farris : "le meilleur romancier américain de terreur. Nul ne peut l'égaler". Soit S. King est modeste, soit il est trop gentil envers un copain discréditant du même coup son avis, pas du tout objectif donc pas crédible. Furie est un livre d'ados, pour ados. Je me dis quand même, parce que je n'aime pas descendre un livre, ça devait être de la grande terreur pour l'époque (années 70). Heureusement pour nous, beaucoup d'auteurs ont fait mieux depuis, S. King inclus. J'irai voir le film un jour quand même...
TOTAL : 6/20
Idée(s) - 1 - Y'a de l'idée mais pas ou peu d'effets
Ecriture - 2 - Belle écriture mais pas toujours simple ou fluide
Intrigue - 1 - Une belle tentative mais finalement...
Globalement - 2 - Déçu mais respect pour le travail
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Furie est le livre le plus ancien de ma PAL. J'ai tenté une fois de le lire sans parvenir à m'immerger complètement. En ce début d'année 2015, je m'étais fait la résolution de lire ces livres qui traînent depuis trop longtemps sur mon étagère.
Après un début difficile, j'ai réussi à comprendre un peu l'histoire avec une héroïne qui a des pouvoirs psychiques. Hum, j'enchaîne les pages avec une grande difficulté. Allez, je m'enfile 50 pages et je fais une pause.
J'ai beau essayer d'y plonger, je n'arrive toujours pas. Mais voilà au bout de 150 pages, l'auteur change de position pour un récit d'espionnage et là, ça m'a achever. Je zieutes les 400 pages qui restent avec beaucoup d'angoisse.
Même avec le recule, je n'arrive pas à aller plus loin. Je referme ce livre violemment et frustré. Je n'irai pas plus loin.
L'année commence bien. Premier livre de l'année entamé = premier livre que j'abandonne.
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Ceci n'est pas le meilleur des romans de John Farris. Mon préférer à ce jour est Sacrifice, cet ancien scénariste à mélanger allégrement L'exorciste (1973) et deux ans avant le film Le prince des ténèbres sorti en 1987. Les deux cents premières pages sont dans l'horreur pur soupoudrer de Clive Barker.. La portion du roman qui se passe en cour reste pour moi du rempliassage car ceci n'était pas néceasasasire à l'intrigue surtout si tout comme moi vous l'avez cru mort.
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Le résumé de ce roman me tentait beaucoup et le petit bandeau "Le meilleur romancier américain de terreur. Nul ne peut l'égaler", de l'auteur Stephen King, m'a poussée à le lire.
Je crois que je vais arrêter de me fier à M. King, qui semble trouver tous les livres un tantinet fantastique "bons".
Gillian et Robin sont des jumeaux "psychiques", avec des pouvoirs effrayants. Ils ne se sont jamais rencontrés en vrai, mais se voient durant des "Visites" quand ils sont en transe. Sauf que Robin a été récupéré par une agence qui souhaite profiter de ses "dons", mais le père de Robin, Peter, tentera tout pour le récupérer. Gillian, elle, tente de maîtriser ses pouvoirs qui causent de grands dommages à son entourage. Tous ces destins vont s'entrecroiser pour une fin digne d'un film d'espionnage et d'action.
Avouez que c'est tentant quand même non ?
Je me suis ennuyée du début jusqu'à la fin. Alors sérieusement je me suis forcée à le lire pour connaître le dénouement, mais c'était vraiment fade. Je ne sais pas trop où Stephen King trouve de la terreur dans ce livre... Du fantastique je veux bien, de l'action ok, mais alors de la terreur ? On a droit à quelques effusions de sang mais je n'ai pas tremblé de terreur et loin de là...
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Une de mes plus étranges lectures ... car la résumé au dos ne me tentait pas ... les premiers chapitres m'ont paru être écrits par un dingue sous acide ... et puis progressivement le charme opère ... on rentre dans ce récit unique en son genre et on se met à vivre littéralement cette histoire sombre et dramatique ... car le drame est là, bien plus que l'horreur ... et c'est une très belle réussite avec des personnages vraiment peu ordinaires, des moments de tension brusque et de poésie naturelle, de beaux mots, une belle façon de tourner ses phrases ... un bon roman original à découvrir !
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L'Ange des ténèbres, c'est Angel Barzatti, petit-fils d'un chef de la mafia. Par une nuit d'orage, il s'évade de l'hôpital psychiatrique où il était interné et poursuit sa folie tuer sa femme qu'il identifie comme l'incarnation du Mal. Celle-ci s'est réfugiée dans une maison isolée au bord d'un bayou en Louisiane. Elle y vit dans la terreur. Sa rencontre avec un pilote vieillissant, Clay Tomlin, va la réconforter mais ses yeux sont malades et il devient aveugle tous les soirs. Ces deux êtres vont unir leurs brisures pou tenter d'échapper à la fureur de l'Ange qui répand l'horreur sur son passage. Amour contre haine. Qui l'importera? Schéma classique d'un bon thriller ou le suspense intense se fonde sur la psychologie des personnages.
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- Je suis Zarach' Bal-Tagh ! Frère de Lucifer ! Ennemi de Dieu !
Je reviendrai à l'heure de mon choix avec toutes mes armées avides de conquérir un nombre infini d'âmes.
Vous, infecte tas de viande, vous n'êtes que... le commencement ! -
"Le fils de la nuit "ternelle" est un excellent ouvrage très appétissant, dense et savoureux comme l'enfer, mélangeant avec brio la possession démoniaque et le drame judiciaire. John Farris est un auteur extrêmement talentueux et imaginatif qui combine habilement les deux genres avec une facilité stupéfiante. L'intrigue possède une structure en 3 parties : la première partie du récit raconte l'histoire de Rich et de ce qui lui est arrivé. La seconde est racontée du point de vue de son frère Conor. Et quant à la troisième partie, se concentre d'abord sur un voyage plus ou moins étrange puis enfin sur le procès. Les personnages sont bien typés, vivants sans pour autant être manichéens. Le dénouement final a lieu dans une salle d'audience avec une présence inattendue de toutes sortes de...
Non, désolé, je n'en dirai pas d'avantage puisque c'est à vous, chers lecteurs, chères lectrices de connaître et de découvrir le fin mot de l'histoire.
L'ensemble du contenu est rondement bien mené, bien rythmé avec notamment quelques séquences d'action constante à travers les quelques pages et une bonne dose d'humour noir bien épicée.
Pour conclure, j'ai passé un agréable moment de lecture sans connaître de coupure et ni demi-mesure tout au long de cette aventure. Un véritable pur petit bijou de littérature, servi avec une trame sûre et sans bavure.
Un petit conseil, soyez sur vos gardes sinon le démon-sorcier de sa voix gutturale et menaçante ne manquera pas de vous attaquer, voir même pire.
Que vous soyez ou non munis d'un chapelet ou d'un crucifix, cela ne lui fera absolument aucun effet. En revanche, si vous n'êtes pas enclin à des cauchemars, alors vous pouvez entamer la lecture de ce roman
diaboliquement dévastateur sans aucun souci.
Je le recommande vivement aux amateurs et aux passionnés d'horreur des années 80.
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Un homme se rend dans une station de ski parce qu’il a reçu l’appel de détresse d’une petite fille, fille du patron de l’hôtel de la station, qu’il a rencontré quelques mois plus tôt.
Par cette lecture, je poursuis la redécouverte d’une collection que j’ai beaucoup lue pendant mon adolescence, à savoir Pocket Terreur. J’avais des souvenirs de romans que j’avais beaucoup aimés, et je me suis fixée comme objectif de lire les titres parus dans l’ordre pour me faire une idée de la ligne suivie par Pocket.
Pour ce roman, il commençait plutôt classiquement pour un livre de fantastique/horreur : mystère, phénomènes étranges la nuit, secrets, etc. Cependant, il y a eu très rapidement une scène un peu ambiguë avec la petite fille qui m’a fait tiquer. Plus loin, la situation n’était plus ambiguë du tout. Alors moi je veux bien dire que c’est de la fiction et qu’en plus c’est du fantastique, donc qu’il faut avoir l’esprit large, mais plusieurs thèmes sont rédhibitoires pour moi et des trucs sexuels avec des enfants, c’est non. En plus, j’ai regardé sur Internet et l’auteur a l’air d’être plutôt coutumier du fait. Résultat, les trois titres de cet auteur, accompagné d’un autre dans la collection J’ai Lu Épouvante (que je lis aussi) se trouvent bradés sur Internet et évidemment, j’ai détesté ma lecture.
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Le livre est assez bien écrit et on suit cette histoire sans déplaisir, jusqu'au moment où l'on se rend compte que l'intrigue, qui oscille entre le fantastique et la science-fiction (c'est du moins ainsi que je la perçois, mais peut-être ai-je tort), ne tient pas vraiment débout. On comprend mal comment fonctionne l'invention néfaste du méchant, voire pas du tout ! Par ailleurs, les allusions sexuelles très explicites donnent parfois le sentiment que l'auteur est en manque sexuel et qu'il cherche plus à assouvir une sexualité débridée et... particulière (un héros a des relations avec une femme mi-humaine mi-animale). Pourquoi la quatrième de couverture ne précise-t-elle pas que c'est aussi un roman érotique, voire plus? Si j'avais relu ce volume, j'aurais réalisé des coupes et pourtant je ne pense pas être bégueule.
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Au départ assez septique quant à ce livre, j'ai du m'accrocher un peu pour vraiment m'y intéresser, mais après quelques pages ... c'est une tout autre histoire, remplie de mensonges, de tricheries, de meurtres odieux, de sadisme ... n'étant pas un inconditionnel de Farris, je suis resté méfiant, mais même la finale dispose d'une mise en abîme très intéressante ... bon, c'est vrai qu'au bout d'un moment, on la sentait venir cette finale, mais elle est bien écrite, bien pensée et les personnages sont intéressants à défaut d'être vraiment attachants !
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