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Critiques de John Green (3679)
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Le théorème des Katherine

Voilà un roman somme toute original et qui sort assurément du lot. Après l'avoir lu, vous ne verrez plus jamais les maths de la même manière. Même s'il n'a pas réussi à me guérir de mon allergie aux questionnements fondamentaux qui régentent les mathématiques, ce livre aura au moins réussit à me faire rire (l'humour de l'auteur et de ses personnages est vraiment le point fort du roman à mon avis - voir les notes en bas de page notamment) et à me faire croire en un sentiment universel : l'amour. Eh oui, qui aurait cru que les chiffres et les sentiments pouvaient être à ce point liés ? Une plongée dans le monde d'un surdoué pas comme les autres et une virée en bagnole, ça vous dit ? Alors, suivez le guide !



Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est son concept : suivre un garçon surdoué qui vient d'avoir son bac et de se faire plaquer pour la dix-neuvième fois essayer de remonter la pente en partant pour un road trip avec son meilleur ami qui est l'optimisme incarné. Je me suis dit que déjà, il y avait là trois idées intéressantes. Tout d'abord, le côté surdoué, c'est vrai que l'image d'un garçon au QI surélevé ne tape pas dans le glamour en général et il faut dire que Colin, notre petit génie en herbe n'a rien d'un beau gosse qui fait craquer toutes les filles : lunettes, cheveux hirsutes et bizarrement frisés, plutôt maigrichon, totalement égocentrique, hum, ça laisse à désirer tout ça, au début, j'ai eu un peu de mal à m'y attacher à ce personnage, c'est venu progressivement, par son côté décalé, son humour et ses yeux verts ! Ensuite, il y a le côté "l'éternel largué", le champion des râteaux, j'avoue, de suite, on éprouve une grande compassion pour Colin, et on se demande bien comment il a pu se faire larguer 19 fois de suite. Un mystère à résoudre, voilà qui devient intéressant ! Dernier points, il y a le road trip, que j'imaginais un peu déjanté, comme un "Sur la route" à la Kerouac, après tout, nous sommes aux États-Unis ... là par contre, j'ai été déçue, j'expliquerai plus tard pourquoi. Donc, un bon début, des bonnes idées, déjà, ça part bien !



Donc je disais, surdoué. Colin a effectivement toutes les extraordinaires capacités qu'on attend d'un surdoué : il cite des faits, des dates, des noms, des lieux, en permanence, ce qui émane du fait qu'il a une mémoire hors nomes. Sa particularité à lui, c'est son goût pour les anagrammes, il anagramme tout et n'importe quoi, c'est surtout pour lui une façon de se dé-stresser, j'avoue que pour ma part, j'ai trouvé ça un peu agaçant, surtout que, le livre étant en anglais à la base, on a pas vraiment des anagrammes au top avec la traduction. Passons. Son gros défaut de surdoué, c'est qu'il a un côté asocial très prononcé. En effet, il n'a qu'une seul ami et à bien du mal avec les relations, de quelque nature qu'elles soient, ce qui laisse place souvent à des situations plutôt cocasses. Ce qui m'a le plus gênée au départ, c'est le côté "garçon dans sa bulle", on sent bien que Colin est dans son monde, très auto-centré, et ça ne s'améliore pas tout de suite dans le roman, il est vraiment égocentrique, ne pense qu'à lui et à ses malheurs, principalement celui de n'être qu'un surdoué et pas un génie, autrement dit de ne faire que retenir et débiter des tas de choses mais d'être incapable de réellement les comprendre et d'en inventer de nouvelles. En gros, les trois quarts du temps, on pourrait le trouver ennuyeux voir inintéressant. Heureusement, il y a le quart restant ! Mais j'avoue que j'ai trouvé l'idée de base de prendre un surdoué pour personnage principal à la fois risquée et originale.



Ce qui découle aussi de son côté surdoué, ce sont ses obsessions. J'ai cité celle des anagrammes, passons maintenant à celle qui a donné son titre au roman : les Katherine. Qu'est-ce donc que ce phénomène des Katherine ? Eh bien, en fait, Colin est sorti avec 19 filles et toutes, sans exception, s'appelaient Katherine, pas Catherine, ni Kathy, ni Cat, mais bien Katherine. Il ne sort qu'avec des filles qui portent ce prénom. Obssesionnel ? Je vous l'avais dit ! Le plus drôle dans l'affaire, c'est qu'on se demande : 1/ mais pourquoi s'est-il obstiné dans ce choix alors qu'il a bien vu que ça ne fonctionnait pas ? 2/ pourquoi juste les Katherine ? Pourquoi pas Julie, Amy ou Beth, par exemple ? Il est obnubilé par l'image qu'il a de sa toute première petite copine prénommée Katherine qui représente une sorte de perfection - il l'appelle tout de même Katherine La Grande - qu'il essaie de retrouver avec chacune des suivantes. Je me suis aussi demandé, comment un looser pareil - c'est pas moi qui le dis, hein, c'est lui !- a réussi à sortir avec 19 filles ? Bon là, la réponse n'est pas vraiment donné, le mystère reste entier, à vous de choisir l'option qui vous convient le mieux. Et le plus étrange dans l'affaire c'est qu'il s'est fait larguer à chaque fois !



Et c'est là que début notre roman, par le dix-neuvième larguage en date par une Katherine. Notre héros est effondré de chagrin sur son lit, en proie au désespoir le plus féroce et ne sait plus que faire pour oublier K-XIX (Katherine n°19). Bien sûr, sa tristesse est palpable, même si je l'ai trouvé légèrement exagérée, ce qui me la rendue moins "proche", j'ai eu du mal à vraiment plaindre Colin - je sais, pas bien ça ! -, j'ai d'ailleurs souvent trouvé que ses sentiments envers K-XIX partaient un peu trop dans l'emphase, mais c'est sans doute un détail ... Donc je disais, rude furent la chute et la déconvenue pour Colin. Heureusement, une tempête libanaise a surgit dans sa chambre pour le tirer de sa torpeur. Oui, oui, vous avez bien lu ! Et par là, je parle de son meilleur ami, Hassan, un être doté d'une nonchalance et d'un optimisme à toute épreuve qui entre dans un contraste saisissant avec Colin. On dit souvent que les opposés s'attirent, j'avoue qu'ici, ce dicton est tout à fait bien mis en image. Il n'y a pas plus différents que ces deux-là, l'un est à moitié juif, l'autre musulman, l'un ne rêve que d'université, l'autre préfère éviter le sujet et passer sa vie sur son canapé à regarder son émission de télé préférée, l'un se prend trop la tête, l'autre préfère profiter de la vie.







Et c'est donc une tornade de bonne humeur qui est venue réveillé un peu ce roman et sortir le lecteur de la légère torpeur des premières pages. J'avoue que le personnage d'Hassan est de loin mon préféré du roman, il y ajoute une dose de bonne humeur et d'empathie incroyable. Il colore le texte d'une manière éclatante, c'est lui qui relève l'ensemble et nous le rend moins "fade". Un personnage essentiel, haut en couleurs, qui n'a eu de cesse de me surprendre tout au long du roman. A la fois jovial, sérieux quand il le faut, loyal, inventif, il a des répliques qui sont un régal - notamment ses "pas intéressant" - et il distille dès sa première apparition des bouffés de rire incontrôlables et réjouissantes dans le récit, de quoi le rendre on ne peut plus vivant ! Vous allez, j'en suis sûre, vous aussi être séduit par ce personnage hors normes - dans tous les sens du terme - et tellement attachant ! Le meilleur ami idéal en somme ! Et il fait vraiment tout pour aider Colin à garder les pieds sur Terre et à se comporte non pas comme un extra-terrestre mais justement comme un être humain. Il est d'une infinie patience avec lui et on sent bien percé à certains moments toute l'affection qu'il lui porte. Comme je le disais, un meilleur ami comme ça, j'en veux un moi aussi !



Hassan va chambouler la vie de Colin en l'obligeant à arrêter de se morfondre en partant pour une virée en voiture durant l'été. Une solution apparemment courante pour oublier les chagrins d'amour aux États-Unis. Bref. Tous deux partent donc en voiture. Là, je m'attendais à un road trip palpitant semé d'étapes, de rencontres du troisième type, de musique et d'une bonne dose d'humour, autant vous dire qu'il n'y a rien de tout ça. En gros, ce voyage se résume en deux pages et se lit un peu comme ça "je roule, je dors, je roule". On a connu mieux. Pour une fois, ce qui compte ce n'est pas le voyage mais sa destination, à savoir la tombe de François-Ferdinand. Eh oui, en plein milieu d'un trou perdu, Gutshot, nos deux amis vont débarquer sur un territoire qui leur réserve bien des surprises. A Gutshot, ils vont découvrir un manoir rose et ses deux habitantes, une usine de tampons, des ancêtres à la langue bien pendue, des cochons sauvages et encore bien d'autres choses. Comment résister à de tels attraits et ne pas s'arrêter ? Impossible me direz-vous ! Mais c'est surtout là que Colin aura la révélation. Oui, il lui est possible de créer une formule mathématique qui lui indiquera quand aura lieu sa prochaine rupture avec une Katherine et il sera ainsi capable d'appliquer cette formule à toute relation amoureuse. Voilà une idée de génie ! En principe ...



Car ce que Colin n'avait pas prévu, c'est l'arrivée au milieu de ses réflexions d'une jeune fille qui ne s'appelle pas Katherine mais Lindsey Lee Wells. Ah, là-dessus, je ne vous en dis pas plus, de toute façon, on se doute dès le départ de comment ça va finir - mais tout n'est jamais aussi simple, pas vrai ? -, en tout cas, il va apprendre beaucoup de choses à grâce à elle ! Cette sorte d'apprentissage que va vivre Colin à Gutshot va permettre au personnage de prendre de l'ampleur, de l'assurance, de se révéler véritablement. C'est quand il a commencé à se poser à des questions au contact de Lindsey qu'il m'est apparut sous un nouveau jour et que j'ai vraiment pris plaisir à suivre ses aventures et à "faire sa connaissance". Quel bonheur de voir évoluer un personnage que l'on trouve un peu coincé et qui finit par se laisser voir tel qu'il est réellement. Dans cette ville, il va trouver l'amitié, l'amour, les souvenirs, les histoires, il va comprendre beaucoup de choses sur la vie en général, les relations en particulier. J'ai trouvé tous ces moments touchants, plein d'émotions. Découvrir ainsi à nouveau qu'il faut avant tout regarder au-delà des apparences, que cela nous apporte toujours des choses positives, voilà une belle leçon de vie. Et ce roman en est une à lui tout seul. Sur beaucoup de points d'ailleurs. C'est un roman qui nous amène à réfléchir, à penser mais qui surtout apporte une petite touche d'humour et d'espoir dans un univers qui, au départ, est plongée dans la tristesse.



Pour conclure je dirais que ce roman à su me convaincre par son charme décalé, par ses choix risqués de personnages, par son écriture simple mais belles - il y a quelques phrases qui feraient de très belles citations -, par son côté philosophe, par cette virée en bagnole qui a tout d'un voyage initiatique, d'un rite de passage vers l'âge adulte et justement par cette idée qu'il faut bien grandir un jour. Un roman tout en douceur qui saura vous toucher, avec lui vous allez pleurer, vous allez rire, vous allez rêver, il vous promet un très bon moment de lecture si vous vous laissez aller à tourner ses pages ...
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Nos étoiles contraires

Nul doute que l'absence de 4 ème de couverture ,lecture ebook, l'absence de WIFI , donc pas de babelio , les deux conjointement m'ont laissé ouvrir ce roman et ....

Roman jeunesse, écrit pour des adolescents ,quoique.., mais Augustus et Hazel ne sont pas des adolescents comme les autres loin de là. Ils sont bouffés depuis des mois, des années par un fichu crabe, et ils savent l'un comme l'autre que leur vie sera courte . Alors quand leurs chemins se croisent, que leurs regards s'accrochent, c'est magique.

Roman d'amour, roman sur la maladie , roman sur le deuil mais pas que ,roman d'espoir, roman de lutte pour profiter au maximum des journées, des heures , des minutes . Alors il ne m'était pas possible de laisser Augustus et Hazel au milieu du gué et puis je me suis sentie bien en leur compagnie . Merci à eux deux .

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Will et Will

Touchant. drôle. triste. émouvant. Je ne sais pas. Will Grayson est blasé, il a deux règles d’or dans la vie : 1) ne jamais trop s’investir, 2) toujours la fermer. Il ne dit donc jamais rien, mais pense très fort et n’est pas en reste (car ses pensés sont souvent acerbes, cyniques et drôles). Son meilleur ami Tiny Cooper est disons le : un enquiquineur de première un peu narcissique (il a quand même écrit une comédie musicale sur lui), homosexuel qui tombe amoureux toutes les heures, qui chuchote si fort qu’on peut tous l’entendre et qui dit tout ce qu’il pense. C’est un type plutôt bien, mais qui par moment m’a un tout petit peu saoulé. Sa relation avec Will paraît complètement abérante, il fait partie de ces amis qu’on ne choisi pas, mais qu’on aime tout de même. Dans ce livre c’est cette relation amicale bancale que j’ai préféré, parce que moi, les histoires d’amitié je préfère ça aux histoires d’amour, souvent, surtout quand elles sont bien foutus, et fortes. Puis j’ai adoré Will Grayson, et sa façon d’être arelationnel, par pleins de côté il m’a un peu rappelé moi, d’où je l’ai beaucoup apprécié aussi. (Même s’il est un égocentrique plaignard). Ya aussi Jane, Jane une fille plutôt chouette avec répartie, marrante et mignonne, mais que Will rejette parce qu’il ne veut pas s’engager, qu’il n’est pas sûr de lui, qu’il n’est pas sûr d’elle, et qu’il ne veut pas souffrir (ça serait contraire à ses règles d’or). Puis il y a Will Grayson, l’autre, celui qui n’utilise pas de majuscule quand il parle. Celui qui n’a pas de guillemet et qui dit qui cause “moi” “maman” “l’autre w.g” (parce qu’écrire “l’autre Will Grayson” est trop long pour lui sans doute), celui qui met des points partout et qui est dépressif à fond. Et à fond amoureux d’Isaac aussi. Je l’ai beaucoup apprécié, même s’il se laisse tomber, même s’il va vraiment mal, même s’il est incapable de faire attention aux autres “parce que c’est perdu d’avance”. Et puis il va rencontrer par hasard l’autre Will Grayson, et ça va changer quelque chose dans sa vie. Par sa rencontre avec Tiny, par son nouveau j’m'en foutisme, et puis parce qu’il a sans doute besoin d’aller un peu mieux. Ce livre parle d’amour, d’homosexualité, de jeunesse, de langage des jeunes, et de chochotteux (même si on sait pas ce que ça veut dire). Ce livre parle d’amitié. Il m’a fait rire, m’a fait pleurer, m’a fait pleurer de rire. Il m’a touché, c’est bien, c’est ce que je demande à un livre. Ca parle aussi d’homosexualité, mais avec légereté, et pourtant on aborde les problèmes rencontrés (comme le coming out), mais on peut aussi voir qu’un homo n’est pas un stéréotype sur pattes, qu’il n’est pas programmé, et ça c’est bien.
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Nos étoiles contraires

Histoire d’amour touchante entre deux jeunes qui doivent apprendre à mourir avant même d’avoir appris à vivre.



Le groupe de soutien de jeunes cancéreux, ce n’est pas franchement le premier endroit qui vient à l’esprit quand on veut pécho, d’autant que l’ambiance y est rarement réjouissante : on gagne parfois des batailles, mais jamais la guerre. Avec beaucoup d’humour, mais sans jamais se voiler la face, Hazel et Gus vont pourtant se construire leur histoire à deux, avec la conscience de devoir profiter de chaque instant.



On déambule entre les chimiothérapies, les examens cliniques déprimants, on voit les proches des protagonistes angoisser en silence, et pourtant, malgré tout, l’auteur parvient à nous donner la banane. Il ne se force pas à tout peindre en rose, mais il ne tombe pas dans le pathos excessif non plus. Une tranche de vie authentique, dont les quelques bons moments parviennent à éclipser tous les mauvais.
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Qui es-tu Alaska ?

Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en ouvrant ce livre, mais certainement pas à ça ! Le résumé ne laisse pas vraiment deviner l'ouragan d'émotions si différentes qui va nous tomber dessus en ouvrant ce livre...



Pour faire court : c'est vraiment une très chouette lecture et je ne suis vraiment pas passée loin du coup de cœur.







Au début de ma lecture, je n'appréciais pas vraiment Miles : j'ai un peu de mal avec les gens qui arrivent à laisser leurs sentiments de côté et c'est exactement ce qu'il faisait. J'aurais été blessée par la situation dans laquelle, on le trouvé, mais lui non : il était blasé et certainement pas déçu. Mais au fur et à mesure que je tournais les pages, j'ai découvert qui il était vraiment et je me suis beaucoup attachée à lui.



Et puis, il y a Le colonel qui est surement mon personnage préféré de l'histoire : il m'a rappelé plusieurs de mes amis d'une certaine façon. C'est vraiment quelqu'un sur qui on peut compter. Il est vraiment d'une loyauté sans égal.



Takumi et Lara m'ont également bien plus : ils sont peu présent, mais ils donnent vraiment une dimension particulière à l'histoire.



Enfin, il y a Alaska. Elle a vraiment un prénom de "reine des glaces" mais finalement c'est un personnage très chaleureux. Elle et sa bibliothèque m'ont beaucoup plu. Par contre, elle est juste indiscernable.







L'ambiance m'a bien plu : c'est chaleureux et amusant. C'est d'ailleurs une bonne surprise, surtout que je suis à des années lumières d'eux, pas vraiment par le caractère, mais par les attitudes.



En tout cas, j'ai vraiment beaucoup aimé la façon dont John Green écrivait et celle dont il rend tous ces évènements possibles. Surtout qu'il traduit à merveille les émotions des personnages : on passe vraiment du rire aux larmes. Il m'a fait me sentir "impliquée" par l'histoire et c'est avec beaucoup de plaisir que je me suis moi-aussi mise à chercher des réponses aux questions qui se posaient dans ce livre.



Bref, si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas et lisez Qui es-tu Alaska ?.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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La face cachée de Margo

Pendant les vacances, c’est Dégustation d’un John Green et ce coup-Ci, c’est La face cachée de Margo (Paper Town en VO)(titre qui Correspond bien mieux au Livre à mon avis). Et j’ai Encore passé un excellent moment, j’ai Gloussé, j’ai couiné, j’ai Eu les larmes aux Yeux (beaucoup moins que pour Nos étoiles contraires et Qui es-tu Alaska ?), mais Il y a un mais je l’ai un Peu moins apprécié à cause de quelques Longueurs en milieu de lecture, c’est vraiment dommage car Une fois ce passage passé on Repart avec bonheur dans le Roman.



Quentin est amoureux depuis Toujours de sa voisine au nom en six syllabes, Margo Roth-Spiegelman. Enfant, ils étaient Amis, puis à l’âge de 9 ans Un événement a tout changé et ils se Sont éloignés l’un de l’autre, Pour le plus grand désespoir de Quentin. Jusqu’à cette soirée, en Dernière année de lycée, où Margo vient Toquer à sa fenêtre et l’embarque Bien malgré lui, dans une folle Aventure qui prendra fin au petit matin. Sauf que le lendemain, Margo disparait Sans laisser de traces. Sauf quelques indices : une énigme, un Poème et quelques petits cailloux Ici et là. Des cailloux que Quentin et ses amis Radar et Ben vont essayer de suivre malgré tout Pour essayer de la retrouver.



Et c’est ce passage que j’ai trouvé un peu trop long. La partie autour du Poème tourne vraiment trop en longueur, cette partie de l’énigme a été un peu Difficile à lire pour moi. Alors que tout le Début, la folle nuit, les premiers Indices, c’était génial. Et que La suite, un road trip des plus Loufoques, est Absolument délicieuse. Et c’est pour ça que c’est mon premier John Green qui ne soit pas un Coup de Cœur.



On retrouve en Margo un peu d’Alaska. Tout comme Alaska, Margo n’est pas vraiment la meilleure des Amies, elle est égoïste, avec un fort caractère, assez détestable par Moment, complètement folle à d’autres, et pourtant, tout Comme Quentin, on ne peut que s’attacher à elle et avoir Envie de la retrouver même si on tremble que ce ne soit pas pour le meilleur.



Quentin c’est le lycéen lambda. Qui vit sa petite Vie, entouré de ses meilleurs amis, un peu geek, très sarcastique, bourré d’humour. Ce n’est pas la Star du lycée mais ce n’est pas non plus le mis à part. Il a Ses petites particularités, ses retards systématiques, ses parents psy et surtout sa drogue : l’Inatteignable Margo Roth-Spiegelman, la fille qu’il a aimé, Celle qu’il aime toujours, celle qui Le retrouve pour finalement mieux l’Abandonner au petit matin.



Heureusement, dans sa Quête pour la retrouver, il sera soutenu par ses deux meilleurs amis. Radar et les pères Noël noirs de ses parents, Radar, le geek, accro à Omnictionary, une sorte de wikipédia Version John Green. Et il y a Ben. Ben est ses Grosses boules, Ben est ses envies de faire Pipi, Ben est son épée de canettes. Ben est son Humour qui m’aura fait mourir de rire du début à la fin. A cette petite bande vient s’ajouter Lacey. La nouvelle (et première) petite Copine de Ben, l’ex-meilleure amie de Margo. Lacey c’est un peu la petite maman de toute cette Marmaille.



Et puis, il y a les thèmes abordés par John Green. Comme souvent l’amour, l’amitié, la vie, la mort et les Questionnements qui hantent les adolescents. Il y a son Ironie, son humour qui me font immanquablement sourire et exploser de rire par moment. Et puis, il y a le thème principal du roman : les personnes de Papier qui font, dans le nom, parfaitement échos aux villes de Papier qui sont, elles aussi au centre de l’histoire. Pour les villes, je Vous laisse les découvrir. Pour les personnes de papiers, se sont ces Personnes que l’on ne voit qu’en 2 dimensions, nos Dimensions. Dont on oublie la troisième : celle qui nous dit qui est vraiment la personne. Et Margo est vraiment une fille de papier. Chacun y voit une Margo différente, une Margo miroir de ses envies. D’ailleurs, j’ai lu dans un commentaire que Spiegel (de Margo Roth-Spiegelman) voulait dire miroir. Et c’est bien ça…



Et comme d’habitude, il y a eu des Post-its, beaucoup de post-its, avec beaucoup d’extraits, beaucoup de passages que j’ai envie de garder en Mémoire. Mais aujourd’hui, je n’en ai sélectionné qu’Un seul, qui m’a fait Sourire, que j’ai Aimé, et que je me Suis empressée de mettre en Application !



- Drôle d’usage des majuscules, ai-je fait remarquer.

- Oui, je suis une fervente adepte de la majuscule aléatoire. Les règles qui régissent les majuscules sont trop injustes vis-à-vis des mots du milieu.



Rendez-vous en février pour Un nouveau John Green : Will & Will ou Le théorème des Katherine ? Lequel Me conseillez-vous en Priorité ? Merci !



Majusculement Vôtre,

Melwasul



P.S : Nouvelle étape dans mon challenge YA Book Trip avec un arrêt en Floride, état que je n’avais pas encore visité !
Lien : http://lune-et-plume.fr/la-f..
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Nos étoiles contraires

J'annonce que cette critique sera négative, tout en évitant le spoil, mais négative tout de même, n'ayant pas aimé ce livre. Pour moi, TFIOS ne mérite pas son titre de "Meilleur roman 2012". Pourquoi?



Déjà, le speech de base. Très sincèrement, je n'ai pas compris où voulait en venir l'auteur. Nous suivons Hazel, atteinte d'un cancer des poumons à l'âge de 16 ans, qui rencontre Augustus (Gus), en rémission. Dès le premier regard, ce sera le coup de foudre (elle, parce qu'il est beau -syndrome d'Anastasia Steele- et lui parce qu'elle ressemble à son ex qui est morte d'une tumeur au cerveau -glauque-). Hazel ne veut pas sortir avec lui, car c'est une grenade, un jour ou un autre, elle finira par mourir, ce qui le fera souffrir (comme tous, Hazel, même les non-cancéreux ne sont pas immortels). Mais un jour elle dit oui, et elle se rend compte qu'elle est heureuse.



Voilààà. Déjà, ça. Rien que ça. Aller, je cale ici un point positif: c'est bien écris, c'est fluide. Vous vous attendiez à une histoire d'amour épique entre deux cancéreux qui vont se soutenir mutuellement dans la maladie? Ahah, fuyez donc, bande de fous.



Si l'histoire avance, c'est parce que l'auteur se base sur un petit tas de pièces rapportées au livre, comme la pyramide de Maslow, et les deux livres fictifs Une impériale affliction et un roman SF qui m'a tellement peu marquée que j'en ai pas retenu le nom. Sans Une impériale affliction, l'histoire n'est rien. Car ce roman est le roman préféré d'Hazel, celui qu'elle relit 10 fois dans le mois, parce que l'héroïne, Anne, vit le cancer comme elle. Le rêve d'Hazel, c'est de connaître la fin de ce roman, car il n'y en a pas. Et donc, grâce à son nouvel ami, elle va pouvoir rencontrer l'auteur, Peter Van Houten. Et là c'est le drame, c'est le moment où l'auteur passe en mode freestyle, et que ça devient vraiment n'importe quoi...



Ça se sent que John Green ne sait pas trop quoi faire du personnage de Peter, et pourtant, il y aurait eu matière à faire. Après leur rencontre avec Peter, les rencontres/interactions avec ce dernier vont être plus invraisemblables que les autres, au point de faire d'Hazel un pauvre personnage harcelé par un pauvre type alcoolique qui tente d'oublié qu'il a perdu sa fille qui avait le cancer (tous les enfants de ce livre ont le cancer, visiblement) en écrivant un bouquin totalement fictif mais dont sa fille est le personnage principal (vous suivez? Une impériale affliction?).



Hazel et Gus sont des caricatures sur pattes des personnages que l'on croise régulièrement dans la romance, de ce côté-là, John Green ne s'est pas foulé. Il a essayé de faire passer des sentiments, mais de la manière dont il a installé leur histoire, ça sonne complètement faux et a côté de la plaque. Leur rencontre transpire le WTF à grand seaux, désolée mais si un mec me fixe pendant toute une réunion, ça me ferait flippé. D'un autre côté, si cette même fille est limite sur le point de m'égorger car j'ai des cigarettes sur moi, je ne l'invite pas voir V comme Vendetta chez moi. Juste une simple question de bon sens.



Mais on sent que l'auteur s'est renseigné avant d'écrire son livre. Sur le cancer, la philosophie de la vie pour les nuls, la pyramide de Maslow, sa culture cinéma, oui on la sent. Mais d'habitude, les auteurs l'intègrent bien à leur histoire. Pas avec John Green. J'ai eu l'impression qu'à travers le personnage d'Hazel l'auteur me disait "tu la sens ma culture? tu le sens que je me suis renseigné et que je connais des choses? TU LA SENS MA GROSSE CULTURE BOURREE D'ACRONYMES?" Oui parce que l'auteur aime les acronymes et nous en colle partout. Conseil: prenez des notes, sinon vous serez perdus comme moi.



Pour conclure, j'ai lu quelque part, que "oui mais c'est un bestseller ce livre, qui va être adapté au ciné, il est donc bien." Souvenez-vous que Fifty Shades of Grey aussi.
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Flocons d'amour

"Flocons d'amour".



3 auteurs, 3 histoires, 3 personnages différents, mais tous liés par les personnages et par les événements.



Aussi simple que ça ! Je pensais que l'auteur est seulement John Green, au début, mais j'ai remarqué plusieurs noms sur la couverture ^^



Donc, ce livre est composé de 3 histoire. Je ne vais vous raconter que l'histoire 1 :)



La première : Jubilé, jeune fille qui devait passer Noël avec son copain, doit d'urgence partir chez ses grands-parents. Malheureusement, son train est stoppé par une tempête, et elle doit se réfugier dans un bar. Elle va faire la connaissance de Stuart, qui va l'aider, et l'emmener chez lui, pour qu'elle puisse passer un Noël normal avec une famille, et dans de bonnes conditions.



Je dois dire être assez mitigé par ce livre. Les histoires 1 et 3 m'ont beaucoup plu, amusantes, drôles et bien écrites, alors que la 2e, je l'ai trouvé un peu ennuyante. La 2e histoire, c'est celle de John Green. J'ai été assez déçu par sa production, car je m'attendais encore une fois à quelque chose de magique à lire.



Je n'ai pas parlé de la 3e histoire, car il y a beaucoup d'actions dans la même histoire, et que la résumé en quelques phrases serait compliqué ^^, mais cette 3e histoire a été ma préférée en fait (avec la 1 °o°). Les personnages sont attachants, même s'ils sont nombreux, et sont tous très différents. Dans la première histoire, c'est différent car il y a peu de personnages, et ils sont donc encore plus attachants. De plus, on peut beaucoup plus facilement se reconnaître dans les personnages de cette première histoire.



Cette lecture m'a quand même pris beaucoup de temps, surtout pour la 2e et la 3e histoire, alors que j'ai lu la première en un soir, tellement j'étais captivé !



Bref, je prends note des auteurs des histoires 1 et 3, Maureen Johnson et Lauren Myracle !



Bref, une bonne lecture, assez décevante du côté "John Green", mais assez intéressante et captivante !



Bonnes lectures, bonne reprise, portez-vous bien et 174 critiques !
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Nos étoiles contraires

Après avoir découvert l'écriture de John Green avec "qui es-tu Alaska?", j'avais envie de découvrir nos étoiles contraires. J'ai pourtant longtemps réprimé cette envie, sujet encore trop sensible pour moi.



J'ai finalement arraché d'un coup le sparadrap et j'ai commencé le livre que j'ai fini bien évidemment en larmes.



Après avoir vu partir plusieurs des miens à cause du cancer, ce livre fait écho à ma plus grande crainte. Celle qui est tapie au fond de mon cerveau et de mon cœur et qui s'insinue de manière insidieuse dans mes pensées.

La peur qu'un de mes gosses soit malade.



"La seule chose qui craint plus que de mourir d'un cancer à seize ans, c'est d'avoir un gosse qui meurt d'un cancer. "



John Green , je ne sais vraiment pas comment il fait, pour être toujours dans la justesse.

Justesse quand il se met en scène une adolescente atteinte d'un cancer et qui est condamnée. Justesse dans ses pensées, dans ses réactions.

Justesse quand il décrit les parents.

Justesse pour parler d'amour entre deux jeunes.



J'ai vraiment été touchée par les personnages des parents que ce soit d'Hazel mais aussi d'Augustus et par le personnage d'Isaac un autre ado malade.

J'ai ressenti beaucoup d'émotions. Parallèlement, les ado ont conservé leur sens de l'humour et j'ai souvent ri.



J'ai moins apprécié la rencontre avec l'auteur préféré d'Hazel. Même si la littérature est ce qui a rapproché Hazel et Augustus, j'ai trouvé que ç'était trop - dans le sens où l'auteur est un personnage exécrable (pas forcément crédible) et que ça fait encore une autre épreuve à surmonter - et en même temps pas vraiment nécessaire. La rencontre et l'amour entre Hazel et Augustus se suffisent.



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Qui es-tu Alaska ?

C'est la fille de mes amis, 17 ans, avec qui j'ai l'habitude de parler "bouquins" qui m'a glissé ce livre dans les mains. Pas de grands discours enthousiastes comme d'habitude. Mais un sourire énigmatique, des yeux brillants d'émotion et "tiens lis ça". Le livre est en mauvais état. Lu plusieurs fois. Des pages cornées comme pour marquer les passages importants. Et sous le titre écrit au crayon "mon livre préféré".

Tiens tiens. Pourquoi ce petit roman est-il aussi important pour elle ? C'est assez curieuse que j'ai commencé ce roman. Je ne vous cache pas que j'ai beaucoup aimé et que je suis passée par une belle gamme d'émotions. Me voilà dans les bouchons pendant que mon mari ronge son frein, en train de pleurer doucement. (après 18 ans de vie commune il s'est presque habitué à me voir me mettre dans des états pas possibles en lisant).



J'ai vite accroché avec Miles, un ado très attachant, un jeune de 16 ans qui décide de partir étudier dans un pensionnat de Culver Creek en Alabama pour "vivre le grand peut-être".

(Vivre le grand peut être c'est une citation de Rabelais. Si Miles ne lit pas les biographies, il se passionne pour les dernières phrases des personnages célèbres. J'ai adoré cette passion de Miles. J'ai trouvé que ça le rendait très humain et très attachant.)

Miles n'est pas malheureux chez lui. Ses parents sont d'ailleurs plutôt cool. Mais il a l'impression de ne pas avoir vécu. La vie à Culver Creek va devenir un lieu d'expériences, de premières fois, de rencontres. Miles rapidement baptisé ironiquement Le gros (il est maigre en fait) va faire la connaissance d'une jeune fille insaisissable: Alaska mais aussi d'autres jeunes intéressants comme le colonel ou Takumi. On voit évoluer leurs relations, comprendre les liens d'amitié qui se tissent, l'émoi ressenti par Miles pour Alaska. On assiste aussi à leurs "blagues", leurs transgressions de l'ordre établi (alcool, cigarette, sexe...). Mais c'est tellement bien écrit que j'ai eu l'impression d'être avec Miles et ses amis. Rien d'artificiel mais des questions existentielles.

On le devine un drame ou en tout cas quelque chose d'important se prépare avec ce compte à rebours, le "avant" et "l'après".

On est très très loin d'un roman ado à la Beverley hills. Rien de gnan gnan ou de superficiel. Mais juste la vie et son lot de questions. Comprendre. Se demander pourquoi.

Je ne m'attendais pas en commençant un roman qui se situe dans un pensionnat, à aborder ce genre de thématiques. C'est donc un livre profond et bouleversant. J'ai souffert avec Miles. J'ai cru que j'allais rendre mes tripes aussi au jour "J".

Ma jeune copine de lecture ne s'y est pas trompée. J'ai beaucoup apprécié ce roman.

Au-delà de l'adolescence qui est formidablement traitée (j'ai eu l'impression de lire un récit autobiographique), l'auteur parle avec justesse de la mort, du deuil, des questions que l'on se pose après un suicide.

Roman très touchant parce que vrai.

Qui es-tu Alaska m'a mis une grande gifle me faisant passer du rire aux larmes, de mes 40 ans à mes 17 ans.





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Nos étoiles contraires

Cet ouvrage sort largement du cadre "roman pour adolescents". Dans ce sens, il m'a fait un peu penser à "L'attrape-coeurs" de Salinger. Mais comparons ce qui est comparable:



Même si, contrairement à Holden Caulfield, Hazel Grace vit dans milieu familial stable et a un langage beaucoup moins familier, j'ai reconnu dans cette héroïne une figure adolescente marquante (comme Caulfield) qui raconte l'histoire tragique de sa vie.



Et elle lutte, malgré un lourd handicap, pour atteindre ses rêves. Elle veut aimer, sortir, voyager pour rencontrer l'autre. Elle suggère qu'elle n'est plus enfermée à cause de sa maladie, car elle a fait une rencontre qui la sauve de l'isolement: Augustus.



Oui, avec ce procédé narratif et la forte personnalité de Hazel, j'ai pensé que Green avait dû s'inspirer de Salinger pour écrire le pendant féminin de Caulfield. Et j'ai cru voir dans le personnage secondaire Van Houten, l'écrivain adoré d'une génération et vivant en reclus après son premier et unique succès. Cela fait penser à l'illustre écrivain.



Ou peut-être que non! Mais après tout ce n'est pas grave. Et je ne pense pas non plus que Green a le niveau d'un Salinger.



Il n'en demeure pas moins que j'ai vécu avec intensité le quotidien de cette adolescente qui sait que ses jours sont comptés malgré sa jeunesse.













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Nos étoiles contraires

Hazel a 16 ans, un cancer de la thyroïde et une bonbonne d’oxygène qui la suit partout où elle va. Elle est condamnée, mais provisoirement en rémission grâce à un traitement miraculeux. Elle tombe amoureuse du bel Augustus,17 ans, amputé et qui souffre d’ostéosarcome. Passionnés par un livre écrit par un certain Peter Van Houten au sujet d’une enfant atteinte d’un cancer, ils décident de se rendre à Amsterdam pour rencontrer son auteur et le convaincre d’écrire la suite de l’histoire.



La première fois que j’ai entendu parler de ce livre, j’ai pensé “facile le sujet des deux gamins cancéreux à l’agonie pour faire pleurer le peuple”. Bien obligée de le lire quand même, puisque tout le monde en parle et il ne faudrait pas qu'on croit que je n'ai rien à dire sur un sujet dont tout le monde parle. J’ai donc commencé à lire de mauvaise humeur, à l’idée d’être contrainte de me farcir un mélo larmoyant et commercial. Je me suis mise à sangloter comme une malheureuse au bout de vingt minutes. C’était prévisible. Quelques pages plus loin, j’ai éclaté de rire entre deux reniflements. Ça l’était un peu moins.



Au fur et à mesure de la lecture, j'ai dû reconnaître que John Green avait réalisé une jolie prouesse avec Nos étoiles contraires, un petit bijou d’émotion et d’humour. Jamais de pathos dans ce livre, qui se fiche du politiquement correct avec une surprenante délicatesse, ne se soucie pas de bien ou mal finir, puisque ce n’est pas la question et nous démontre simplement que “le monde n’est pas une machine à exaucer les voeux”. Une histoire qui nous balance simplement un gros “C’est la vie” dans la figure en nous laissant sans voix et émus.





Bouleversant, donc. À lire.
Lien : http://sissidebeauregard.com..
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Tortues à l'infini

Je connais John Green depuis un bon bout de temps à présent, et il ne me restait que "Tortues à l'infini" et "Qui es-tu Alaska" avant d'avoir terminé de lire toutes ses oeuvres.

Quand je suis tombée sur ce livre à la bibliothèque, je n'ai pas hésité. J'étais curieuse de le découvrir, même si d'un autre côté j'appréhendais beaucoup cette lecture. Effectivement, jusqu'à là, je n'ai accroché vraiment qu'à "Nos Étoiles Contraires" (qui est un de mes livres préférés), tandis que "La Face Caché de Margo", "Le Théorème de Katherine" et "Will & Will" ne m'ont pas réellement marqué. Malgré tout, j'étais quand même intriguée de lire les autres oeuvres de John Green. J'ai toujours trouvé assez dingue d'à quel point je pouvais autant aimer "Nos Étoiles Contraires" et si peu m'attacher aux personnages des autres romans de l'auteur...



Bref, j'ai donc commencé ce livre. J'ai bien aimé le début, comme ci comme ça, sans adorer plus que ça. Puis au fil de la lecture, j'ai fini par vraiment aimer !



Mais un petit problème se pose, à vrai dire. le voilà : juste après avoir terminé ce livre, j'ai écrit quelques notes 'à chaud'. Pour pouvoir m'en souvenir quand j'écrirai ma critique. Sauf que je l'écris seulement aujourd'hui, c'est-à-dire trois-quatre jours après l'avoir terminé, et en relisant mes Notes, je m'aperçois que ce n'est plus ce dont je pense maintenant. *soupire*



J'avais écrit : "Je pense que les personnages ne me marqueront pas spécialement. Ni l'histoire en elle-même. Mais je me souviendrai des sentiments indescriptibles qui m'auront parcouru.

Je pense que je me souviendrai de cette lecture. Des émotions ressenties, en tout cas."



La vérité est que... non. Hélas.

J'avais mis 3,5/5, mais j'ai fini par modifier et mettre 3/5. La vérité est que je n'ai pas l'impression que cette lecture m'ait marqué, en fait. Cela fait seulement quelques jours que je l'ai terminé et j'ai déjà oublié la fin...



C'est dommage. J'aurais voulu davantage aimer cette lecture. Vraiment. Je ne l'ai pas détesté, ce n'était pas une mauvaise découverte, mais ça ne m'aura pas marqué beaucoup, au final...

Et tant que j'y suis, je précise que je ne suis pas si fan du style d'écriture de John Green, en fait. C'est agréable à lire, pourtant, mais il y a 'quelque chose' qui ne me satisfait pas. "Nos Étoiles Contraires" est la seule oeuvre de cet auteur où j'ai ressenti quelque chose de vrai, de profond, jusqu'à la relire et à la conseiller à n'importe qui. J'aurais aimé apprécier ses autres romans davantage sous-côtés, mais hélas ça ne l'a pas fait pour moi... ^^'



PS : malgré tout, j'ai quand même beaucoup aimé certains moments. J'ai relevé pas mal de citations que j'ai trouvé très belles et très véridiques... donc bon, je reste très mitigée sur ce roman, au final !!

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Nos étoiles contraires

J'ai toujours du mal à lire des livres dont j'entends beaucoup parlé, celui-ci ne dérogeant pas à la règle mais ayant vu la dernière partie du film par hasard et étant resté devant alors que je ne suis pas du tout cinéphile je me suis dis pourquoi ne pas tenter la lecture du bouquin.



Et la je me suis pris une claque dès le début de ma lecture j'ai avalé le premier tiers du bouquin en une soirée sans m'en rendre compte. J'ai aimé les protagoniste Augustus et Hazel, j'ai beaucoup aimé Isaac également, ce livre se lit très bien et cela est sans doute beaucoup dû aux répliques des personnages qui s'y trouvent. Il y a également l'histoire d'une rencontre avec un auteur qu'Hazel affectionne tout particulièrement mais qui ne se passe pas tout à fait comme prévu. C'est un livre plein d'optimisme, de courage qui nous fait réaliser qu'il y a toujours plus malheureux que nous sur terre et que l'on a tendance à l'oublier. Comme par exemple avec le personnage d'Isaac qui devient aveugle à la suite de son cancer ou même le personnage d'Hazel avec ses poumons.



Un roman d'amitié, d'amour qui parle bien sûr également de la maladie du cancer. Une bonne surprise pour moi côté lecture pour ce livre qui avec ma critique atteint les 1200 critiques preuve de son succès.
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Le théorème des Katherine

Colin vient de se faire larguer par Katherine XIX et se laisse embarquer dans un road trip avec Hassan, son meilleur ami. Road trip qui les mènera à Gutshot d'où ils ne bougeront plus :p. Colin n'a pas le moral. Car il est le Largué dans toute sa splendeur. Depuis tout petit, il ne fait que sortir avec des Katherine et elles finissent toutes par le jeter (vraiment toutes? :p). Comme Colin est un surdoué et qu'il ne fait rien comme tout le monde, il décide d'inventer un théorème qui permettrait de prévoir les relations amoureuses. Qui va larguer qui et quand. Tout un programme! Mais à Gutshot, Hassan et lui font la connaissance de Lindsey et de sa mère Hollis pour qui ils vont travailler. Colin va vite s'apercevoir que la vie et les gens ne sont pas si prévisibles que cela!



Quelle chouette lecture! J'ai beaucoup ri, parfois gloussé (oui, glousser!) devant l'humour et les réparties amusantes qui parsèment ce livre. Un vrai anti-déprime!

L'amitié entre Colin et Hassan m'a beaucoup touchée. Ce sont deux gars un peu paumé, très différents mais qui se soutiennent et sont aussi nuls l'un que l'autre devant un cochon sauvage :D.

Colin est un surdoué qui passe son temps à lire, à faire des anagrammes, à ressasser ses histoires avec les Katherine (surtout K XIX) et à tenter d'être un génie. Car il veut compter, être quelqu'un.

Hassan, de son côté est un gars avec de l'embonpoint, fainéant, hyper drôle qui prend tout à la légère. Ce voyage va lui permettre de redéfinir ses priorités :p.

Lindsey, la petite provinciale qui sort avec le quaterback du lycée (l'autre Colin) a l'impression d'être un imposteur. Elle n'est jamais elle-même. A force de s'adapter aux autres, on oublie qui on est ...

Les interactions entre ces trois jeunes sont drôles, intéressantes et leur permettront de se remettre en question (et ils en ont tous besoin :p).



On imagine sans peine Gutshot, le petit bled paumé dans toute sa splendeur. Une usine à tampons (pardon, juste les ficelles des tampons) permet de faire travailler presque tout le village. Hollis, la propriétaire de l'usine et la mère de Lindsey leur demandera de faire un documentaire, une grande investigation sur l'usine et ses travailleurs. Car le changement rôde et qu'il est toujours bon de se remémorer le passé...



Parlons du théorème... Je n'ai quasi rien compris. Ca m'a rappelé mes cours de maths en secondaire. Je n'y comprenais rien. Dès qu'on parle de fonctions, de fractions, de racine carrée, mon cerveau entre en hibernation :p. J'ai essayé de lire les explications du théorème à la fin du roman mais je n'ai compris qu'une chose: les maths ne sont définitivement pas pour moi :D.



Je ne peux que conseiller ce roman qui est une vraie bulle d'oxygène. On rit, on réfléchit (ben oui, on essaye de comprendre le théorème), on voyage et on espère aussi avoir plein d'années devant soi pour pouvoir accomplir plein de choses. Lesquelles? Seul l'avenir nous le dira!
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La face cachée de Margo

Margo et Quentin habitent à Orlando, en Floride. Ils sont voisins depuis qu'ils sont enfants, fréquentent le même lycée, et c'est leur dernière année avant l'université. Leur premier temps fort a été la découverte d'un cadavre quand ils avaient neuf ans. Un moment qui est a marqué Quentin à vie parce qu'il a eu la trouille de sa vie. Margo a abordé ce tragique événement d'une manière beaucoup plus étrange. Margo et Quentin ont maintenant seize ans. Quentin en pince pour Margot qui est devenue un mythe à ses yeux : le mythe "Mar-go-Roth-Spie-gel-man". Mais si Margo aime bien Quentin, ça a l'air de s'arrêter là. Elle avait pour petit ami quelqu'un d'autre, mais pas de chance, il vient de la larguer. Furieuse, Margo décide de représailles et elle demande à Quentin de l'aider. Bonne pomme et fascinée par cette fille, il accepte. Une nuit d'aventure mémorable à travers la ville. D'autant plus mémorable que le lendemain, Margo disparaît. Quentin et ses meilleurs potes vont se lancer à sa recherche.



Voilà ma lecture blockbuster de l'été. Parce que je suis curieuse de savoir pourquoi John Green a tant de succès, qu'est-ce qui attire tant les ados dans ses romans? J'avais bien aimé Nos étoiles contraires (à un bémol près). Mais autant vous le dire tout de suite : je me suis plutôt ennuyée avec celui-ci. La vengeance de Margo est drôle et très imaginative (je me demande où l'auteur a été péché des idées pareilles!). Mais ensuite, le mystère "Margo" a fini par me peser. Ca tourne en rond pendant pas mal de pages avant que Quentin trouve un indice. J'ai trouvé l'héroïne assez détestable par son égoïsme et son estime de soi surdimensionée. Quentin est trop benêt à mes yeux. Ses amis finissent par lui dire, d'ailleurs, que Margo ne mérite peut-etre pas toute l'énergie qu'il investit pour la retrouver, ni les risques qu'il prend.

Seulement, Quentin idéalise Margo, il finit par s'en rendre compte et, au-delà de l'envie de la retrouver, il cherchera à savoir qui elle est vraiment.



Le roman aborde le thème de l'identité et du sentiment amoureux. De la face cachée que chacun a à l'intérieur de soi. Mais aussi de l'image qu'ont les autres de nous. De la part de fiction et de la réalité. Du fait qu'on tombe amoureux d'une image, d'un personnage qu'on se construit mais pas tout à fait de la personne réelle. Une quête initiatique qui fera grandir Quentin.

Tout cela aurait été certainement plus intéressant si le roman ne s'étirait pas en longueur, au milieu de considérations subalternes (comme les cuites des copains de Quentin, les "p'tits lots" qu'ils convoitent - comprendre : de jolies filles, expression assez étrange ! ).



Comme Margo est une reine de la fugue et du mystère égocentré , elle a laissé des indices, entre autres dans... un poème de Walt Whitman, dont elle a surligné des passages de différentes couleurs. Quentin lit et relit ce poème, se prend littéralement la tête et... le lecteur aussi, à force de répétition des lectures de Quentin, qui ne font pas avancer l'intrigue.



La seule chose qui m'a vraiment intéressée, ce sont les escapades des personnages dans des pseudotissements : des lotissements abandonnés. Les maisons hantées du XXIe siècle. Mais mieux que ça : il existe aux Etats-Unis des Villes de papiers (Paper Towns est d'ailleurs le titre original du roman). Les villes qui n'existent que sur la carte, comme Agloe, dans l'Etat de New York (sur la carte) : une ville "créée pour se protéger des plagiaires" ! Une manière de poser sa griffe. Sauf que tous les possesseurs d'une carte Esso se sont acharnés à vouloir trouver Agloe. Si bien qu'un jour quelqu'un a construit un magasin et qu'Agloe est devenue réalité - qui depuis est redevenue fiction...

Le personnage de Margo est à l'image de ces villes : une fille de papier.

Le roman aurait pu être beaucoup plus prenant si le lien entre les villes de papier et le personnage de Margo avait été plus recentré. Heureusement, il y a de l'humour parfois doublé d'un regard caustique sur la société de consommation : "L'avenue était bordée de milliers de boutiques qui vendent toutes la même chose : de la merde."Autre point positif : les ados qui liront ce roman sauront à coup sûr qui est Walt Whitman, Emily Dickinson et Sylvia Plath.
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Nos étoiles contraires

Comme vous le savez peut-être, "The fault in our stars" est en cours d'adaptation. Ce qui veut grosso modo dire que vous devriez courir l'acheter avant qu' Hollywood ne nous le salope ! (Parce que le rendu, aussi bon puisse-t-il être, sera en comparaison bien fadasse façon gratin de navets et tofu accompagné de purée Vico.)

Sérieusement, c'est vraiment un excellent roman. Pourtant, j'aimerais dire qu'on ne le soulignera jamais assez, mais ça serait mentir. Oui, il est génial, tout le monde le dit. Oui, les personnages sont drôles, spirituels, attachants, matures et avec leurs faiblesses, fort dans l’adversité et cruellement fragiles dans les temps durs... MAIS : à mon sens, ils n'en sont justement plus tellement crédibles et humains. Si au bout de 3 pages vous vous dites que ce livre va être épique, hilarant et futé tout le long, c'est vrai. Mais non seulement ça va devenir lassant mais aussi un tantinet irritant. Ce livre est trop parfait. C'est fluide, émotionnel, poétique, profond, bien écrit ; et chaque réplique est pétillante, chaque réflexion est une pépite d'intelligence. Un peu trop d'ailleurs. C'est tout particulièrement agréable et jovial pour le lecteur. Vous pouvez ouvrir le livre à n'importe quelle page, lire n'importe quelle ligne et être épaté. Mais du coup, où est la spontanéité ? Où est la retenue ? Où est l'imperfection humaine ? Nulle-part.

Alors oui, un livre parfait est génial, mais il en devient un peu moins beau, un peu plus artificiel... Pour moi c'est une façade au même prix que Disneyland vend du rêve à tous ses visiteurs. C'est un choix littéraire, mais dans le même thème pour le même quotient émotionnel et poétique, je recommande plutôt Oscar et la dame rose de Eric-Emmanuel Schmitt. Notez néanmoins que vous ne devriez pas avoir à choisir. Ces deux livres restent à lire de toute façon.
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Nos étoiles contraires

Acheter ce livre était une idée qui me trottait dans la tête depuis un bon bout de temps et je suis passé à l'acte, ensuite il est resté chez moi à attendre que je me décide à le lire, et c'est chose faite puisque Mademoisellelecture m'a conseillé de le lire.



J'avais très envie de le lire et j'avais également peur d'avoir du mal à affronter l'histoire d'enfants malades, moi-même mère de deux enfants. J'utilise volontairement le mot affronter car je suis quelqu'un de vraiment très mal à l'aise avec la maladie, je l'imagine comme une terrible bête pleine de pouvoirs et quelque fois malheureusement plus forte que l'humain qui l'a combat.



Ce livre est vraiment un cri d'amour, l'auteur ne nous dépeint pas des scènes tristes, mais nous prouve que malgré la maladie, la vie doit continuer quelque soit le temps qu'elle durerait et même si une épée de damoclès est au dessus de notre tête, il a choisit de mettre en scène des adolescents qui vivent leurs vies avec une certaine insouciance (que l'on perd en vieillissant), qui veulent profiter de la vie et qui savent rire même des choses les plus graves.

Pendant cette lecture je n'ai pas versé des larmes comme je m'y attendait mais par contre j'ai souri à plusieurs reprises devant des répliques pleines de bons sens utilisés par des ados qui devraient être les plus malheureux du monde.

Je pensais utiliser ce livre pour le mettre dans la catégorie Livre qui vous a fait pleurer du challenge variétés et bien je ne le mettrais pas car je n'ai jamais eu envie de pleurer pendant ma lecture, pas que je sois sans coeur (la maladie ou la mort d'un enfant est loin de me laisser indifférente) mais parce que j'ai compris en lisant ce livre que l'auteur ne chercher pas à mettre ses lecteurs en larme mais plutôt à leur donner une pêche d'enfer quelque soit le destin qui nous est réservé.



Je recommande ce livre qui pour moi a été un bon moment de lecture et qui permet de voir la vie avec plus de phiosophie, il fait parti des livres que je classerais dans la catégorie Livre qui donne la pêche.



Merci Mademoisellelecture de m'avoir permit de découvrir ce livre.
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Nos étoiles contraires

Nos Étoiles Contraires est un roman que j'avais découvert pour la première fois il y a presque deux ans, après avoir vu le film. Je l'avais vraiment aimé, mais je crois que cette relecture m'a permis de l'aimer encore plus !



J'ai été très contente de relire le seul livre de John Green auquel j'ai vraiment accroché... ^^ J'ai versé une larme à mais c'est vraiment une histoire que j'adore...

Sur la quatrième de couverture, il y a écrit un avis que je trouve très vrai : "Alors qu'on ne craint ne ressentir que de la tristesse en le refermant, ce livre nous fait aimer la vie plus que jamais." Bref, ce roman est vraiment magnifique, drôle, émouvant... Il est à lire je pense, et je suis très heureuse de le compter dans ma bibliothèque. ♥
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Nos étoiles contraires

Après une relecture, j’ai décidé de refaire une critique, sans oublier l’ancienne. Voilà donc mes deux critiques. Vous pouvez voir l’évolution de ma qualité d’écriture en un an seulement.



Bonne lecture !





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Pourquoi j'ai lu ce livre ?

C'est très simple : j'ai fait une lecture commune avec Val07 et Artemis17. J'ai décidé de les suivre car je ne connaissais pas ce livre et vu les avis sur Babelio, je me suis dit que je pouvais essayer !



Les + du livre :

+belle histoire

+très bien tournée

+que les personnages soient des enfants de notre âge

+plus d'explications sur le cancer

+quelques actions

+la métaphore (une cigarette que tu n'allume pas !)

+0 dates car je n'aime pas les livres avec plein de dates ;D



Les - du livre :

-bravo Hazel : elle connais Gus depuis même pas 3 jours et elle lui fait l'amour. Bravo.

-Elle dit toujours qu'elle n'est pas amoureuse de Augustus, mais elle passe dont temps à le draguer ou à penser "Il me fait craquer"

-Personnellement, je ne pars pas à Amsterdam avec un inconnu. En plus, en environ une semaine à peine, ils partent déjà à Amsterdam...

-on se fait applaudir lorsque l'on s'embrasse ?



Mes pensées pour les moments :

-j'imaginais l'auteur tellement comme ça !

-Je savais que Gus cachais quelque chose



Résumé :

Hazel à 17 ans. Elle a le cancer dans les poumons. Sa mère l'inscrit dans un groupe de personnes qui ont (eu) le cancer. Elle rencontre à une de ces réunions Augustus Waters. Ce gars là a eu le cancer à la jambe, et il a une prothèse maintenant. Ce garçon n'arrêtait pas de la regarder. Il est amoureux et elle aussi. Ils vont s'échanger des livres ("Une impériale affliction" et "Le prix de l'aube"). Gus va essayer de joindre l'auteur du livre "Une impériale affliction" et il va réussir. Il les invite même à Amsterdam. Gus va utiliser son vœu (comme tous les malades) pour aller là-bas avec Hazel et sa mère pendant 3 jours... mais ils ne sont pas au bout de leurs peines ou de leurs maladies...



Je n'en dit pas plus car sinon, je vais tout vous spoilez !!! J'ai adoré ce livre et surtout, acheter des mouchoirs car la fin de l'histoire est hyper triste. Je le recommande a tous les lecteurs qui ne savent plus rien lire en ce moment ou à ceux qui ont envie de pleurer ! Je lui mets 5 étoiles grâce à la fin. Sinon, ma note serait 4,5 étoiles !



P.S.: vous pouvez faire mon quiz dessus !



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Magnifique !!!



C’est la deuxième fois que je lis ce roman et je n’en suis pas lassé. Je revis l’histoire comme si elle m’était inconnue.

John Green a une plume merveilleuse qui nous permet de plonger dans ce roman directement, sans difficulté.





Ce livre est une pure gifle, un uppercut violent en pleine face, j’en ai encore les larmes aux yeux.



L’auteur introduit dans l’histoire la mort et l’amour qui sont deux choses contraires (d’où le titre, Nos étoiles contraires).



On réalise grâce au livre, que la grippe que l’on attrape en hiver n’est rien comparée à la maladie de nos deux amis. Eux, ils souffrent réellement, dans le corps comme dans leur cœur. « Le cancer veut vivre lui aussi », dit l’auteur dans le livre. Le cancer les consomme et n’arrêtera pas.





On ne comprend pas ce qu’ils ressentent. Pourquoi ? Tout simplement car on ne l’a pas vécu. Tout simplement car la souffrance dont ils sont victimes, on ne la connaît pas.





Cet ouvrage est une belle leçon de vie, que j’ai même proposé à de nombreuses personnes de mon entourage. S’il vous plaît, si ce n’est pas déjà fait, alors lancez-vous dans cette lecture, vous ne le regretterez pas.







Bonne lecture pour cette année 2020 !




Lien : https://www.babelio.com/quiz..
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