AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de John Kenneth Galbraith (31)


John Kenneth Galbraith
La politique consiste à choisir entre le désastreux et le désagréable.

(Politics is not the art of the possible. It consists in choosing between the disastrous and the unpalatable.)
Commenter  J’apprécie          533
John Kenneth Galbraith
Le facteur important qui contribue à l'euphorie spéculative et à l'effondrement programmé, c'est l'illusion que l'argent et l'intelligence sont liés.
Commenter  J’apprécie          201
La bonne foi pourrait même conduire à admettre, lorsque l’emploi fait défaut, et face à l’amoralisme des prélats de la corvée, que la rationalité économique la mieux pensée commande de proclamer l’institution du chômage volontaire. En effet, lorsque la pénurie s’installe, mieux vaut frustrer ceux qui ont le moins besoin du « bien » tant désiré.
Commenter  J’apprécie          200
Il y a deux manières de favoriser le retour au travail des chômeurs : L'une est de rendre inconfortable ou précaire la vie de ceux qui reçoivent une allocation chômage; l'autre consiste à faire que la perspective d'un emploi devienne viable et attrayante.
Commenter  J’apprécie          110
« Quand on est RMiste, relevait ingénument Le Point du 28 septembre 2006, on a aussi droit à : l’allocation-logement à temps plein ; la suspension de ses dettes fiscales ; l’exonération de sa taxe d’habitation, de sa redevance, de sa cotisation à la couverture-maladie universelle ; l’accès gratuit à la complémentaire santé de la CMU ; la prime de Noël ; le tarif téléphonique social ; la réduction dans les transports, la gratuité des musées, diverses allocations supplémentaires (en fonction de son lieu d’habitation) ». […]
Ni M. François Pinault, propriétaire du Point, ni M. Serge Dassault, propriétaire du Figaro, n’ont habitué les lecteurs de leurs publications à entourer d’autant de faveurs les contrôles de l’Etat, qu’en général ils jugent tatillons, bureaucratiques, inquisitoriaux, surtout quand ceux-ci concernent les grosses entreprises et les riches. Mais il est vrai que MM. Pinault et Dassault comptent au nombre des cent plus grosses fortunes du monde... Avec 11,5 milliards de dollars pour le premier, 9,3 milliards de dollars pour le second, l’un et l’autre disposent d’un montant presque équivalent à ce que coûte chaque année le RSA pour la totalité des Français.
Commenter  J’apprécie          90
A chaque fois, les exceptions l'emportent sur la règle.
Commenter  J’apprécie          80
Les limitations qu’impose la fiscalité à la liberté des riches sont néanmoins bien peu de choses en regard du surcroît de liberté apporté aux pauvres quand on leur fournit un revenu.
Commenter  J’apprécie          71
 Émissaire de la révolution américaine à Paris et rédacteur de la Déclaration d'indépendance, Benjamin Franklin estimait en 1776 que, « plus on organise des secours publics pour prendre soin des pauvres, moins ils prennent soin d'eux-mêmes et, naturellement, plus ils deviennent misérables. Au contraire, moins on fait pour eux, plus ils font pour eux-mêmes, et mieux ils se tirent d'affaire. » En somme, abandonner les indigents à leur sort serait un moyen de leur rendre service. L'avarice devient ainsi une forme intellectuellement avancée de générosité humaine, voire, osons le mot, d'aide sociale.
Commenter  J’apprécie          60
Ainsi, Total, dont le résultat net atteignait 10,5 milliards d'euros en 2010, n'a pas payé d'impôt sur les sociétés cette année-là. On conçoit donc volontiers qu'un ministre français, M. Laurent Wauquiez, ait dénoncé le "cancer" de l'"assistanat". Magnanime avec Total, son gouvernement a cependant su récupérer 150 millions d'euros ailleurs, en fiscalisant les indemnités journalières versées aux victimes d'accident du travail.
Commenter  J’apprécie          60
Riches, instruits, intelligents (le plus souvent...), c'est en effet en connaissance de cause qu'il défendent une philosophie sociale conçue à leur avantage et qui, sans qu'on la caricature trop, se résume presque toujours ainsi : les riches seraient plus entreprenants s'ils payaient moins d'impôts, les pauvres seraient plus travailleurs s'ils recevaient moins de subsides. (Serge Halimi)
Commenter  J’apprécie          60
Rien que dans le cas de la France, l’inventaire des « réformes » entreprises depuis une dizaine d’années sous la bannière du workfare suffirait à donner le tournis. Au nom de l’« encouragement au travail », les politiques de l’emploi et, plus largement, les politiques fiscales et sociales ont été réorientées de façon à alterner le bâton et la carotte en direction des chômeurs.
Commenter  J’apprécie          50
On entend beaucoup parler des atteintes à la liberté des plus aisés quand leurs revenus sont diminués par les impôts, mais on n'entend jamais parler de l'extraordinaire augmentation de la liberté des pauvres quand ils ont un peu d'argent à dépenser.
Commenter  J’apprécie          50
Nous vivons une époque où les allégations d'incompétence publique vont de pair avec une condamnation générale des fonctionnaires, à l'exception, on ne le dira jamais assez, de ceux travaillant pour la défense nationale. La seule forme de discrimination toujours autorisée - pour être plus précis, encore encouragée - aux États-Unis est la discrimination à l'endroit des employés du gouvernement fédéral, en particulier dans les activités relevant de la protection sociale. Nous avons de grandes bureaucraties d'entreprises privées, regorgeant de bureaucrates d'entreprise, mais ces gens-là sont bons. La bureaucratie publique et les fonctionnaires sont mauvais.
En fait, les États-Unis disposent d'une fonction publique de qualité, servie par des agents compétents et dévoués, honnêtes dans leur quasi-totalité, et peu enclins à se laisser surfacturer des clés à molette, des ampoules électriques, des machines à cafés et des sièges de toilettes par les fournisseurs. Curieusement, quand de telles turpitudes se produisent, ce fut au Pentagone...
Commenter  J’apprécie          50
L’émigration est le plus ancien moyen de lutte contre la pauvreté.
Commenter  J’apprécie          50
Au Portugal, en particulier, on a pris soin de libéraliser l'intérim et les contrats à durée déterminée (CDD) avant d'élargir les motifs de licenciement admissibles pour les contrats à durée indéterminé (CDI) et d'abolir l'autorisation préalable pour les licenciements collectifs.
Cette bataille menée en bon ordre, conclut l'OCDE, "a probablement placé les travailleurs titulaires d'un contrat permanent dans une position de faiblesse pour s'opposer aux réformes dans la mesure où travailleurs temporaires et chômeurs étaient relativement nombreux". Dans cette stratégie d'approche par les flancs, visant à percer le front par les lignes de moindre résistance, on comprend rapidement que le plus efficace consiste à s'attaquer en premier lieu aux chômeurs eux-mêmes.
Le rationnel est l'ami du bien : "Les réformes structurelles, qui commencent par générer des coûts avant de produire des avantages, peuvent se heurter à une opposition politique moindre si le poids du changement politique est supporté dans un premier temps par les chômeurs. En effet, ces derniers sont moins susceptibles que les employeurs ou les salariés en place de constituer une majorité politique capable de bloquer la réforme, dans la mesure où ils sont moins nombreux et souvent moins organisés." Les travaux de l'OCDE coûtent très cher aux contribuables, mais ils sont francs.

Toutes les citations qui se rapportent à l'OCDE sont extraites d'OCDE, Perspectives de l'emploi de l'OCDE (2006). Stimuler l'emploi et les revenus, Paris, 2006.
Commenter  J’apprécie          40
« Il y a deux manières de favoriser le retour au travail des chômeurs, expliquait en 2010 l’hebdomadaire libéral The Economist. L’une est de rendre inconfortable ou précaire la vie de ceux qui reçoivent une allocation chômage ; l’autre consiste à faire que la perspective d’un emploi devienne viable et attirante. » La question de la « viabilité » d’une recherche d’emploi est cependant posée quand le taux de chômage atteint ou dépasse les 10 %. Et l’« attrait » du travail salarié décline quand les rémunérations se tassent, quand le stress et les pressions se multiplient. Reste alors à rendre encore plus « inconfortable ou précaire » le sort des chômeurs.
Commenter  J’apprécie          31
Comprendre le fonctionnement de l'activité économique, c'est comprendre la plus grande partie de notre vie. Pour la plupart, nous passons notre temps tiraillés entre l'argent que nous gagnons et l'argent dont nous avons besoin. L'économie traite de ce que nous gagnons et de ce que nous pouvons acheter. Elle est au coeur de la vie sociale. C'est pourquoi comprendre l'économie vous permettra de comprendre la principale préoccupation de la vie.
Commenter  J’apprécie          20
Emissaire de la révolution américaine à Paris et rédacteur de la Déclaration d’indépendance, Benjamin Franklin estimait dès 1766 que, « plus on organise des secours publics pour prendre soin des pauvres, moins ils prennent soin d’eux-mêmes et, naturellement, plus ils deviennent misérables. Au contraire, moins on fait pour eux, plus ils font pour eux-mêmes, et mieux ils se tirent d’affaire. » En somme, abandonner les indigents à leur sort serait un moyen de leur rendre service. L’avarice devient ainsi une forme intellectuellement avancée de générosité humaine voire, osons le mot, d’aide sociale.
Commenter  J’apprécie          20
La véritable curiosité consisterait en effet à se demander comment il se fait qu'en France, par exemple, 25% des salariés (insistons : un quart de la population salariée!) aient "fait le choix" de travailler pour un revenu mensuel moyen (ramené à une base mensuelle) inférieur à 1,14 fois le smic²... alors qu'ils n'auraient rien à perdre à se mettre en rue libre pour toucher le jackpot de l'assistance?
²Insee, les salaires en France, 2005
Commenter  J’apprécie          20
L'un des plus notables porte-parole américains du darwirnisme social fut John D. Rockefeller, le premier de la dynastie, qui déclara dans un discours célèbre : "La variété de rose "American Beauty" ne peut être produite dans la splendeur et le parfum qui enthousiasment celui qui la contemple qu'en sacrifiant les premiers bourgeons poussant autour d'elle. Il en va de même dans la vie économique. Ce n'est là que l'application d'une loi de la nature et d'une loi de Dieu."John Kenneth Galbraith
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Kenneth Galbraith (181)Voir plus

Quiz Voir plus

BOULE DE SUIF et l'hypocrisie des autres

Qui est l'auteur de cette nouvelle?

Honoré de Balzac
Victor Hugo
Guy de Maupassant
Gustave Flaubert

26 questions
1231 lecteurs ont répondu
Thème : Boule de suif de Guy de MaupassantCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..