Quels beaux portraits de personnages non plus que ça , une étude de moeurs des plus intéressantes je dirais. L'auteur a su nous parler des habitants d'un village, où sévit un pyromane, avec générosité et beaucoup de saveur . Il a bien su faire le portrait de ces gens d'un petit village là où l'intimité peut être difficile à gérer, là où tout le monde se connait, là où il est difficile de cacher des choses, là où il se trouve toujours quelqu'un qui croit savoir, quelqu'un qui a cru voir. Donc, dans ce tout petit village , l'incendie d'une demeure alors que ses résidents sont partis en vacances, puis peu de temps après, l'incendie d'une usine de parquets sans parler de l'incendie de la demeure du pasteur 3 ans auparavant...Un pyromane sévit et plusieurs des habitants de ces villages pourrait être celui-ci. Alors, Reykjavik leur envoie un policier de la capitale afin d'enquêter et surtout arrêter le coupable. Comme je le dis, cette enquête se fera en nous présentant les personnages un à un , puis, petit à petit en nous faisant découvrir les liens qui les unissaient, puis, en dévoilant les secrets de famille que nous brûlons ( oui elle est facile) de connaître. Jalousie, cupidité, ennui, états d'âme d'adolescents en mal de sensations fortes, bref, Seydisfjödur est le village typique de petite vie, de repli sur soi même. C'est bien écrit, c'est limpide, on a pris le temps de tout poser et donc, on s'attache au récit mais bizarrement pas nécessairement à ce policier venu de la capitale et ni aux personnages d'ailleurs. D'où cette lecture des plus confondantes! Pour moi, une excellente découverte !
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Cet auteur islandais, bien que souvent cité comme le digne successeur d' Analdur Indridason, se distingue néanmoins de son illustre compatriote par un récit au rythme beaucoup plus soutenu et un humour que l' on pourrait qualifier de féroce.L' intrigue est accrocheuse, des chapitres courts se succèdent , alternant les points de vue de multiples protagonistes. J' ai lu ce roman rapidement, sans ennui , mais en demeurant un peu gêné par le manque d' humanité des personnages qui apparaissent dans l' ensemble froids, veules, cyniques, haineux, amoraux et mus uniquement par leurs plus bas instincts...
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Le titre du polar correspond bien à son contenu embrouillé : trop de personnages sans rapport avec l’histoire. On aime bien quand l'ensemble d'un scénario se tient, que les émotions ou les intrigues des personnages secondaires viennent enrichir le portrait global, un peu comme les pièces d'un puzzle s'imbriquent pour former un tout, une image complète. C'est ce qui manque ici, avec plusieurs histoires secondaires, on a presque l’impression d’une série de nouvelles.
J'ajouterais un certain doute sur la crédibilité des événements. Par exemple, comme c'est souvent le cas dans les romans ou les films d'action, on a un personnage qui évolue au milieu d'une maison en flammes. On fait comme si seule la fumée pouvait faire tousser et les flammes directes brûler, on oublie que la chaleur peut atteindre plusieurs centaines de degrés en quelques minutes et que la combustion de l’oxygène rend l'air irrespirable.
Un polar plutôt bien écrit et qui se lit facilement, mais auquel il manque un petit quelque chose.
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Björn, un homme d'âge mûr, est retrouvé dans le coma près de son chalet d'été, le crâne fracturé. Accident ? Tentative d'homicide ? Son fils, Marteinn, est persuadé que son père était parti dans la nuit retrouver Sunneva, sa très jeune maitresse qui, elle, a disparu. De son côté, Gunnar, le père de cette dernière, ami et ancien associé de Björn, fricotte avec une bande de mafieux. Parmi eux, un redoutable tueur à gages japonais répondant au doux pseudonyme de « Garçon de Porcelaine ». À cela s'ajoutent Eva, l'épouse délaissée de Björn, ou Hallgrimur, l'ami soumis de Marteinn, sans oublier Ingi Geir, l'ex-amoureux transi (et perturbé) de Sunneva… Voici pour l'explication du titre, bien que celui-ci, Brouillages, pourrait facilement s'appliquer à la plupart des polars nordiques que j'affectionne tant. En tout cas, Valdimar Eggertsson, le flic fatigué (là encore, une constante dans le genre…), va avoir du pain sur la planche pour démêler le vrai du faux entre tous ces personnages tordus à des degrés divers.
Survol de l'Islande, narration selon différents points de vue, rythme lent mais pas monotone, l'ombre d'Indridasson plane indubitablement sur ce premier roman de Stefànsson, ce qui est plutôt un compliment de ma part. Jusqu'au rebondissement final, de haute voltige et complètement inattendu. Vraiment de la belle ouvrage !
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La vie à Reykjavik, capitale islandaise, semble loin d’être un long fleuve tranquille. Les mystères sont légions autour de Björn, architecte quadragénaire prospère et bien sous tous rapports, retrouvé inconscient le crâne fracassé. Surnneva, sa maîtresse, deux fois plus jeune que lui, a elle disparu. Son épouse, son fils, son ancien associé.... tous semblent réellement mal dans leur peau, aux prises avec des tourments dans l’âme, entre colère, angoisse, culpabilité et peur. Et que dire de ce tueur à gages japonais au sang glacé qui n’échappe pas lui non plus aux passions humaines. Quant au policier chargé de l’enquête, Vladimar Eggertsson, brisé par un chagrin d’amour, il a les nerfs à vif....
Dans son premier roman, Jon Hallur Stefansson dépeint avec un art déjà consommé de l’humour noir et de l’étrange le petit monde de Rejkajavik et des personnages tout à la fois attachants et méprisables, bouleversants et haïssables. Un roman policier captivant et particulièrement bien mené pour décrire une certaine réalité islandaise. Un polar classique et efficace.
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Ennui, repli sur soi, jalousies, tromperies, mensonges, haines, trafics, désoeuvrement, rumeurs… le tableau du petit village islandais de Seyðisfjörður (rien que le nom, tout un programme…), perdu dans un fjord de l'est du pays, n'est guère reluisant. Dans ce village, tout le monde se connaît et les liens familiaux ou de voisinage sont omniprésents. Pour le meilleur et pour le pire. Surtout le pire.
Le seul étranger est Valdimar Eggertsson, le flic envoyé de Reykjavík, la capitale, pour aider Smári, le local de l'épreuve, à résoudre une affaire d'incendie criminel. C'est que, un an après la destruction par le feu de la maison du pasteur Aðalsteinn, un nouvel incendie vient de ravager la demeure d'une famille en vacances en Espagne. À tous les maux déjà listés vient maintenant s'ajouter la peur.
Méthodiquement, Valdimar, affublé d'un ridicule bonnet rouge déniché par hasard pour lui permettre de lutter contre le froid (seule note fantaisiste dans cet univers reclus morne et glacial), va remonter le fil et dénouer peu à peu ce sac d'embrouilles.
Stefansson brosse magnifiquement le portrait des différents protagonistes qui, tous à des degrés divers, cachent des secrets inavouables ou des rancunes tenaces. Ados en rupture, femmes en perdition, hommes aux abois, couples sur le fil… Comme dans « Brouillages », le premier opus de Stefansson, les personnages traînent leur mal-être sans attirer de sympathie particulière. Valdimar lui-même ne fait preuve d'aucune empathie lorsqu'il interroge froidement les suspects, pourtant manifestement en souffrance, qui se succèdent au fil de l'enquête. Cela rappelle immanquablement Erlinborg, l'adjointe du commissaire Erlendur, d'Indridason. Autre clin d'oeil au même Indridason, la situation sentimentale de Valdimar, empêtré dans une histoire foireuse, fait quant à elle penser au commissaire Erlendur...
Grêle, neige, territoire reclus... l'hiver est rude à Seyðisfjörður et l'incendiaire rôde. Mais qu'est-ce que c'est bon !
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Un incendie suspect renvoie un inspecteur de la criminelle de Reykjavik, dans un petit village où il s'était rendu un an auparavant pour la même raison. Commence alors une laborieuse enquête où chaque pierre retournée révèle un délit ou à tout le moins un comportement condamnable. Car entre le couple de pasteurs mécontent de son sort, l'homme d'affaires aux abois, une famille complètement dysfonctionnelle et le policier local très ami avec tout le monde, les rancœurs abondent, les secrets éclatent, les accusations fusent. Ajoutez de nouveaux méfaits ainsi qu'une bande d'adolescents aux allures louches et vous obtenez une méchante embrouille. Pourtant l'auteur nous mène à travers tout cela avec assurance, dénouant les fils un à un, nous faisant explorer fausses pistes, révélations choquantes et accès de fureur, avec un calme olympien. Le tableau de ce villages aux milles haines, aux ragots galopants, aux déplorables histoires de famille est tout simplement hallucinant. Et les crises de foi des pasteurs ajoute une touche qui s'insère très bien dans le maelstrom des passions des paroissiens. On aurait facilement pu se perdre dans cette histoire, mais au contraire tout se suit très bien pour notre plus grand plaisir. Bref un coup de maître pour cet auteur que je ne connaissais pas.
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Just a perfect day. Pour découvrir ce polar machiavéliquement construit.
En bref résumé, un corps retrouvé entre la vie et la mort au bord d'un lac. Pourquoi? Comment?
Une voix off tente de nous raconter l'histoire passée. Elle est entrecoupée par les voix du présent qui nous racontent tout autre chose.
Le pauvre lecteur se résigne à suivre tantôt l'une, tantôt l'autre. Il débrouille vaillamment le mystère des prénoms islandais (c'est tout un poème), reconstitue la chronologie des faits, découvre un nouveau cadavre, et se retrouve à la case départ, tout déconfit.
Il décide de se laisser porter par les événements, s'embrouille, comme de bien entendu, suffoque et est ravi de terminer quasi asthmatique. Il reprend son souffle pour retrouver Valdimar dans L'incendiaire, deuxième volet.
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Dans la série des polars venus du Nord, je demande Jon Hallur Stefansson.
J'avoue m'être fait piéger par l'architecture du livre, ne comprenant que très tardivement les différentes ficelles de l'intrigue.
Un polar assez glacial, y compris dans son "absence" d'action. Pas de course-poursuite effrénée, de fusillades, de déchaînement de violence. Et pourtant, l'auteur parvient, par son découpage, à maintenir un rythme haletant à cette histoire.
Un regret ou deux cependant : beaucoup de personnages secondaires apparaissent dès le début de l'histoire, et j'aurais aimé parfois que leur "potentiel" soit davantage exploité. Je suis en particulier resté sur ma faim concernant la place du Garçon de Porcelaine ...
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Tout feu, tout flamme. C'est un peu facile, très certainement. Et pourtant, ce polar nous incendie littéralement. Nous retrouvons Valdimar, l'homme au coeur froid, affublé d'un bonnet rouge feu tentant de retrouver l'incendiaire récidiviste dans une petite communauté islandaise. L'enquête est saupoudrée de rumeurs villageoises, d'adolescents en révolte, d'indépendant au bord de la faillite, de pasteur en quête de foi, de nymphomane et de vertueuse femme, insatisfaites.
Réussir à mettre le feu en pleine tempête de neige, seul un Islandais peut y parvenir. Et, probablement, seul un Islandais pourra résoudre l'enquête.
Lu dans le feu de l'action, par des températures oscillant entre -1 et -5, une question reste en suspens: Valdimar m'est-il oui ou non sympathique?
Peu importe finalement, car je brûle de lire la suite de ses (més)aventures.
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Une multitude de personnages, et des chapitres très courts. Un effraction ratée, une liaison amoureuse, un policier qui intimide une de ses relations…..Les scènes se succèdent, jusqu’à ce que nous arrivions à un étrange accident, un homme dans le coma, une disparition, un tueur de la mafia japonaise, et encore plus loin, un cadavre. Que s’est-il vraiment passé ? La police aura du mal à le comprendre, entre les témoins alcoolisés, que personne ne croit, les adolescents qui jouent aux gendarmes et voleurs et brouillent les pistes, et les problèmes personnels des policiers, qui leur enlèvent de leur disponibilité d’esprit.
Cela bouge sans arrêt, passe d’un personnage à un autre, et c’est surtout drôle, par moments vraiment très drôle. Même si l’intrigue est soignée, et qu’il est pratiquement impossible de trouver le fin mot de l’histoire avant le dénouement, l’intérêt principal du roman réside à mon sens dans une ambiance déjantée, avec des personnages imprévisibles, faisant les pires conneries en toute innocence. C’est très différent d’Arnaldur Indridasson, malgré l’inévitable comparaison faite partout, et en premier lieu sur la quatrième de couverture. Les personnages perdent en humanité et en profondeur, l’intrigue en revanche y gagne en rythme, et en drôlerie, c’est par moment presque surréaliste. Beaucoup moins noir qu’Indridasson, mais plus drôle et trépidant.
Un premier roman policier fort sympathique et efficace.
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Une jeune architecte disparaît, au grand dam de sa famille et de ses proches. Peu après, son amant et patron est retrouvé assommé près de son chalet d'été. Serait-ce lui qui a tué sa maîtresse et a dissimulé le corps ? Mais dans ce cas, qui laisse des messages mystérieux au père de la jeune femme ? Et qu'a à voir dans cette histoire le gigantesque Japonais, tueur à gages, qui cherche un endroit en Islande pour organiser un "accident" ? Le flic chargé de l'enquête, lui-même en plein désarroi après avoir été largué par sa petite amie, va devoir reconstituer le puzzle...
Pas grand-chose à dire de ce polar qui fait la part belle aux intrigues familiales, secrets et trahisons en tous genres, qui ont hélas cours en Islande comme ailleurs... La fin m'a néanmoins un peu surprise, je ne m'attendais pas à ce coup de théâtre, qui avait été très bien amené, par ailleurs. Seul personnage un peu intrigant, le tueur japonais, dont on se demande d'ailleurs à la fin quel rôle il a joué et ce qu'il devient. Ce tueur résume magnifiquement le choix de l'Islande comme décor d'un roman policier : "L'Islande est le pays de cocagne du tueur à gages. [...] Nulle part au monde il n'avait vu autant d'endroits où l'on pouvait assassiner les gens en toute quiétude dans des conditions esthétiques satisfaisantes sans avoir à redouter l'arrivée de cohortes de spectateurs." C'est tout à fait ça ! :-)
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Brouillages embrouillés, telle est l'impression qu'il me reste de ce roman policier ! Certes, on se laisse prendre à cette histoire en huis-clos où le suspense fonctionne et scotche le lecteur mais... on a l'impression que l'auteur s'est pris à son propre piège. Tout d'abord, un personnage certes secondaire, mais ayant tout de même son importance dans l'histoire, disparaît sans explication aucune : le Garçon de Porcelaine, tueur à gages japonais, chargé de récupérer des informations sur l'appel d'offres passée pour la construction du Grand Stade d'Islande et sur lequel travaillait Björn, architecte retrouvé le crâne fracassé dans son châlet d'été. Ce tueur à gages a été engagé par Gunnar, ami d'enfance de la victime, mais presque à l'insu de son plein gré... Or, la fille de Gunnar se trouve être la jeune maîtresse de Björn (mais le père ne le sait pas, évidemment!). Le fils de Björn, Marteinn, soupçonne son père d'adultère, le suit et découvre le pot aux roses.... du moins le croit-il !
Jon Hallur Stefansson tricote et multiplie les fils de son intrigue mais si la suprise est au rendez-vous, je l'ai trouvée un peu trop surprenante pour être crédible ! Un sentiment de "too much" qui gâche l'impression générale sur ce roman à la lecture agréable malgré tout. L'écrivain montre un petit monde islandais bourgeois bien-pensant mais non moins corrompu dans bien des domaines. Les personnages ne sont pas franchement sympathiques au regard de leur hypocrisie. Un univers où alcool, drogue et sexe et... meurtres coulent à flots.
Un polar bien différent de ceux qu'écrivent Arnaldur Indridason et Arni Thorarinsson.
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Un homme retrouvé gravement blessé, sa maîtresse, elle, a disparu... Tout pourrait laisser à penser à une enquête banale, mais Jon Hallur Stefansson est bien plus retors que ça! Les familles se délitent sous nos yeux, les sentiments des uns et des autres mettent à jour les failles et les doutes de chacun et certaines remises en cause sont très douloureuses. Les policiers eux-mêmes ne sont pas exempts de blessures et d'humanité. Au milieu de tout ce beau monde un yakusa va trouver sa propre humanité dans ce petit pays du bout du monde. Un véritable nid d'embrouilles où l'auteur, en marionnettiste de génie, tire les ficelles pour notre plus grand plaisir. Longue vie à Mr Stefansson!
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Pour moi qui ne suis pas forcément un grand amateur de roman policier, Brouillages fut un bon choix de lecture. Le roman tient la route, l'intrigue est intéressante et plutôt crédible à quelques exceptions près, et les personnages ne sont pas trop manichéens. Il y a des faux gentils qui ont aussi leur part d'ombre, et des vrais méchants qui se laissent attendrir. L'intrigue avance à un rythme soutenu, avec quelques moments où le récit s'offre quelques détours pour mieux comprendre tel ou tel personnage. L'inspecteur Valdimar est plutôt bien campé, et on évite le cliché du policier divorcé, alcoolique et désabusé. J'émets juste quelques réserves sur certaines péripéties annexes qui n'apportent pas grand chose au roman. J'ai bien aimé ce regard sur les relations familiales et amoureuses, qui sont faites aussi parfois de renoncements.
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un thriller islandais de très bonne qualité, dans un style différent de celui d'Indridason, la référence de ce pays en matière de romans noirs. Un architecte d'une quarantaine d'années entretenait une liaison avec une fille de vingt ans de moins que lui, qui est en fait la fille de l'un de ses amis de longue date et ex-associé. La liaison est découverte par son fils. Quelques jours plus tard, l'architecte est retrouvé inanimé et la tête fracassée dans le jardin de son chalet, où il avait rendez-vous avec sa maîtresse. Celle-ci est introuvable... Et jusqu'à la dernière page, impossible de connaître le fin mot de l'histoire, chacun des protagonistes étant susceptible d'avoir fait quelque chose ! Un bon thriller très bien écrit, donc.
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Un homme retrouvé gravement blessé, sa maîtresse, elle, a disparu... Tout pourrait laisser à penser à une enquête banale, mais Jon Hallur Stefansson est bien plus retors que ça! Les familles se délitent sous nos yeux, les sentiments des uns et des autres mettent à jour les failles et les doutes de chacun et certaines remises en cause sont très douloureuses. Les policiers eux-mêmes ne sont pas exempts de blessures et d'humanité. Au milieu de tout ce beau monde un yakusa va trouver sa propre humanité dans ce petit pays du bout du monde. Un véritable nid d'embrouilles où l'auteur, en marionnettiste de génie, tire les ficelles pour notre plus grand plaisir. Longue vie à Mr Stefansson!
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