AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.51/5 (sur 42 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Miami, Floride , 1967
Biographie :

Joy Castro est une femme de lettres américaine, auteur de mémoires d'une jeunesse sous la coupe des Témoins de Jéhovah et de deux romans policiers.

Elle grandit en Angleterre et en Virginie-Occidentale. Elle a 12 ans lorsque sa mère divorcée épouse un membre des Témoins de Jéhovah.

Les pressions psychologiques et l'envahissante présence de la secte sont ultérieurement racontées dans des mémoires intitulées "The Truth Book: Escaping a Childhood of Abuse Among Jehovah's Witnesses" (2005).

Joy Castro est titulaire d'un master et d'un doctorat en littérature de l'Université A&M du Texas.

En 2007, elle devient professeure de lettres, d'écriture créative et d'études latino-américaines à l'Université du Nebraska à Lincoln.

Ses œuvres apparaissent dans des anthologies et des journaux comme "Salon", "Seneca Review", "Fourth Genre", "North American Review", "Brevity", "Afro-Hispanic Review", et "The New York Times Magazine".

En 2012, elle se lance dans le roman policier avec "Après le déluge" ("Hell Or High Water", 2012). Il s'agit du premier titre d'une série ayant pour héroïne Nola Céspedes, une ambitieuse et dynamique jeune journaliste du "Times-Picayune", dont les enquêtes se déroulent à La Nouvelle-Orléans.

Le deuxième roman de la série, "Au plus près" ("Nearer Home"), est paru en 2013.

son site : https://www.joycastro.com/
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Joy Castro   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
[...] En 2005, quand l'ouragan Katrina a provoqué des coupures d'électricité et que le maire, Ray Nagin, a ordonné l'évacuation de la ville, plus de mille trois cents délinquants sexuels fichés en ont profité pour disparaître des écrans radars. Aujourd'hui, trois ans plus tard, huit cents sont toujours introuvables. [...] Ça fait potentiellement beaucoup de pervers dans nos rues.
Commenter  J’apprécie          100
L’ennui, c’est que je ne suis peut-être pas faite pour recevoir l’amour d’un homme comme lui.
Les relations stables ne sont pas vraiment ma tasse de thé. J’ai toujours été comme ça, et je le suis encore. Lorsque j’étais petite, je ne savais pas ce qu’était un couple. Mon père nous a abandonnés avant ma naissance – j’ignore jusqu’à son nom, et ce n’est pas faute d’avoir demandé – et ma mère m’a élevée seule dans la cité de Desire.
Commenter  J’apprécie          80
La vengeance est très surestimée, même lorsqu’elle s’exerce contre un homme qui hante vos cauchemars depuis vingt ans. Même lorsque cet homme a enlevé, violé et tué des femmes arrachées aux rues de La Nouvelle-Orléans. La sensation enivrante qu’elle engendre ne dure pas longtemps. Puis vient la descente. L’horreur, pure et simple. Penser qu’on a assassiné un autre être humain. La culpabilité, parce que le public croit – et vous avez tout fait pour ça – que vous êtes une fille pleine de courage, une héroïne des temps modernes qui a éliminé un prédateur sexuel en un acte d’autodéfense. Alors qu’en fait sa mort ne fut que l’apogée d’une vendetta personnelle. Vous découvrez ce tremblement nouveau et incontrôlable qui s’empare de votre poignet lorsque vous prenez votre pistolet.
Commenter  J’apprécie          70
Il est possible -seulement possible- que le monde ne soit pas aussi redoutable que je le craignais. Il est possible que je n'ai pas besoin d'être aussi dure, aussi repliée sur moi-même. Il est possible que la nageoire à la surface ne soit pas forcément celle d'un requin.
Commenter  J’apprécie          70
Avril est le mois le plus cruel, d'après Eliot, parce que le printemps révèle les aspirations secrètes en mêlant souvenance et désir.
C'était peut-être vrai dans les deux Angleterres d'Eliot, la vieille et la Nouvelle où la terre gèle, où les hommes s'emmitouflent dans des vêtements de laine.
Mais ici, à la Nouvelle-Orléans, le sol ne durcit jamais. Saturé de chaleur et d'humidité, il bouillonne et se soulève. La végétation est luxuriante toute l'année, les vrilles des plantes grimpantes partent à l'assaut de tous les supports auxquels s'accrocher.
Ici, souvenance et désir sont toujours mêlés et le désir ne s'endort jamais.
Commenter  J’apprécie          60
Je sais, je devrais m’en satisfaire. Il a un physique agréable, un emploi stable et un solide sens moral. Il est géomorphologiste côtier à l’université de La Nouvelle-Orléans – à plein temps, qui plus est.
Commenter  J’apprécie          70
En général, je refuse qu’on épluche la vie sexuelle d’une victime, surtout en cas de viol. Ça fait bien trop longtemps que les tribunaux trouvent un moyen de rendre les femmes responsables des violences perpétrées contre elles.
Commenter  J’apprécie          40
Je sais qu'on me considère comme exubérante, parce que je suis toujours en train de bavarder, de faire entendre les intonations chantantes qui me restent de l'espagnol appris dans mon enfance, et parce que je choisis toujours des tenues voyantes, des chemisiers trop moulants d'un rouge trop éclatant. Les autres femmes, tirées à quatre épingles, ne manquent jamais de gratifier d'un regard réprobateur l'épais trait d'eyeliner noir qui souligne mes yeux, le gloss bordeaux sur mes lèvres, les grosses créoles en or à mes oreilles, à travers lesquelles je pourrais passer le poignet.
Commenter  J’apprécie          30
La vie d'un gosse, c'est pas toujours une partie de plaisir, on en est tous bien conscients. Y a toujours un oncle pas net dans le coin, ou un grand-père aux mains baladeuses. Vous pouvez me croire, je sais de quoi je parle. Faut juste ouvrir l'œil, rester vigilant. Les petits doivent apprendre à se méfier.
Commenter  J’apprécie          20
Presque tous les violeurs sont des hommes, presque tous les pédophiles aussi. Il arrive que des femmes abusent d'enfants, mais la proportion est infime, et dans l'imaginaire collectif c'est une figure masculine qui hante ce créneau effrayant.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Joy Castro (64)Voir plus

Quiz Voir plus

La Belle et la Bête de Madame Leprince de Baumont

Combien d'enfants a le marchand ?

8
6
2
3
Elle est fille unique

6 questions
183 lecteurs ont répondu
Thème : La Belle et la Bête de Jeanne-Marie Leprince de BeaumontCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..