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Citations de Julia Verlanger (88)


Gellert sentit son échine se raidir. Il se promettait bien de se faire tuer avant de repasser par la même expérience.

-Que mangerons-nous, alors ?

Urraque nous a fournis d'un joli petit sac de Deulers. Nous achèterons des vivres. Ce sera moins risqué que la chasse.

Dans le premier bourg qu'ils traversèrent, Mauran arrêta l'attelage. Il descendit pour entrer dans une auberge. Une Œuvrière curieuse vint rôder près de Gellert qui mon- tait la garde à côté du chariot. Après avoir entendu les mots « fièvre pustulaire », elle disparut.
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Ils se débarrassèrent du mort dans un bosquet au bord du chemin.
Ils voyagèrent, roulant de nuit, dissimulant le chariot dans la journée sous des arbres, et dormnant à tour de rôle. Ils souhaitaient une pluie violente, qui aurait tenu les Paisans à l'abri de leurs maisons, mais le temps s'obstinait à rester au beau.
La troisième nuit, pourtant, le ciel se couvrit si bien que les chevaux perdirent la route, et s'égarèrent dans un marais. Le chariot manqua de s'y embourber définitivement.
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En fin d'après-midi, le ciel se couvrit de nuages, d'une teinte indécise entre le gris et le marron. Le plafond du ciel s'abaissa. La forêt s'assombrissait. Un limar chanta, en notes cristallines, ce qui, en Estrie, annonce la pluie.
Elle commença à tomber moins d'une heure plus tard. Une averse en gouttes serrées, pressées, qui traversa vite l'épaisseur des branches.
Marcé, réveillé par la douche, s'assit.
-Suce les feuilles, Jatred. C'est une occasion de boire.
La tête renversée, il faisait passer dans sa bouche la longueur d'une liane. Je l'imitai.
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Le repas achevé, Baron et invités, congestionnés par l'abus de solide et liquide, se retirèrent pour une sieste diges- tive.
Valika et moi, qui mangions raisonna- blement, et n'avions pas l'habitude de dormir après le déjeuner, nous décidâmes pour une promenade dans les jardins.
Nous musardâmes au hasard des allées, en bavardant.
La succession des jardins descendait en pente douce vers le mur d'enceinte. Le ciel était clair, le soleil tiède, et un petit vent folâtrait dans la longue jupe de Valika. L'aumônière accrochée à la chaîne qui encerclait ses hanches se balançait au rythme de ses pas.
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Nous avons quitté Urraca au matin d'un jour ensoleillé et froid, avec une bulle- caravane. Nous avions un long voyage à faire pour rejoindre les monts Albrégon. La carte de l'oncle situait là l'entrée du mnonde sou- terrain où gitaient les clares.
Le ciel avait sa teinte de gris jaunissant, qui est celle du beau temps sur Breskal. Le petit soleil d'ocre rouge brillait sans chauffer. Le vent habituel avait laissé place à une bise aigre.
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Avant tout, une précision pour compléter ce qui est dit ci-dessus. Ce livre "l'autoroute sauvage" sorti en 1976 et ses suites ont originellement parus sous le pseudonyme de Gilles Thomas, qui était alors le nom d’auteur d’une écrivaine française, Julia Verlanger. Actuellement, on trouve cette réédition des trois titres réunis en un seul volume sous le nom de « la Terre Sauvage » sous le nom réel de l'auteur, Julia Verlanger, agrémenté donc de 4 nouvelles (qui vont de "bien" à "très passable" à mon goût).

Maintenant que c'est dit, passons au plat de résistance avec un bref aperçu des trois histoires principales :

L’autoroute sauvage :
La dernière guerre mondiale a dévasté le monde dans son ensemble, presque aucune ville ni pays n’a été épargné. Les bombes ont rejeté sur terre une quantité effroyable d’agents chimique et bactériologiques, détruisant parfois sur des kilomètres carrés toute trace de vie, que ce soit animale ou végétale. Tout ce que l’humanité avait créé dans son arsenal y a passé, sauf l’arme atomique. Les villes sont devenues des zones hautement contaminées et la vie y est désormais impossible.

Gérald est né pendant la guerre et n’a jamais connu le monde d’avant. Solitaire, il traverse à pied une France dévastée, suivant les lignes de ce qu’il reste des autoroutes, seules voies à peu près sûre désormais. Un jour, il récupère une fille, Annie, et décide de la garder quelques temps comme « objet de compagnie sexuel ». Il découvre très vite que sa protégée est non seulement jolie, mais chose rare, sait également se battre. Contrairement à ses principes, il décidera de la garder à ses côtés. Annie, à son tour, réussira à le persuader d’aller à Paris à la recherche de la recette du vaccin qui pourrait mettre un terme à la menace de la « Peste bleue ». Alors que Gérald a parfaitement conscience des nombreux dangers qui les menacent, il finira par l’accompagner, malgré les poches résiduelles de gaz mortels, les nappes de bactérie et les pillards.

La mort en billes :
Gerald est envoyé en mission sur le continent. Il découvre alors une nouvelle menace sous la forme de billes translucides qui prennent possession des squelettes et les animent, engloutissant toute forme de vie qu’elles trouvent sur leur chemin. Pire, rien ne semble pouvoir les tuer. Alors qu’il traverse la campagne, il tombe sur des survivants qui semblent avoir gardé un assez haut niveau de technologie. Grâce à leur aide, il espère pouvoir trouver un moyen d’anéantir la menace de ces billes.

L’île brûlée :
De retour, Gérald découvre que l’île qu’il avait quittée a été attaquée par des pillards qui ont pris Annie en esclavage. Grâce à leurs nouveaux alliés, il ira jusqu’au Magreb pour tenter de la délivrer et devra faire face à des dangers inédits.

Verdict alors ? Un bon moment, pas de grande littérature soit, l’écriture d’ailleurs est extrêmement directe, simple, écrite à la première personne, celle de Gérald. Ce n’est en rien gênant car cela donne corps au personnage. Il faut néanmoins garder en mémoire la période à laquelle ces histoires ont été écrites ; effectivement, il y a un côté rétro non négligeable. Ceux qui ont déjà lu nombre de livre des années 70 s’y retrouveront, les autres, habitués à un genre et un style plus moderne, risquent d’être déçu autant par la prose que par le scénario qui, disons-le, ne casse rien si on compare avec un point de vue actuel. Mais, vu avec le recul qui s’impose, ça reste un livre intéressant avec de bonnes idées. Attention tout de même, OUI la place de la femme est nettement rétrograde dans l’histoire ; à part Annie, elles sont le plus souvent réduites à l’image de belles cruches largement idiotes. Ca peut en déranger, peut-être. Je vous avais dit, ce n’est pas un livre moderne.

Donc, on peut effectivement lui reprocher sa simplicité, mais ça reste un très bon divertissement à l'ancienne. A lire !
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L’incompétence à un poste élevé, c'est le pire des crimes de gaspillage
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Gérald et Thomas ont quittés l'île de Porquerolles .Ils vont rencontrer la petite Marithé dont la mère a été dévorée par la gelée.
Après s'être sorti non sans mal , du guêpier d'un groupe mangeur de chair humaine , ils vont croiser la route de jumeaux , Marc et Alex dont l'un deux sera lui aussi victime de cette gelée qui se déplace sur les squelettes de ses victimes .
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Dans un décor de désastre après une épidémie qui a ravagé la planète , les survivants survivent comme ils peuvent : en solitaire ou en groupes , comme des hommes ou comme des sauvages sans pitié.
Gérald est un solitaire , il va sauver Annie des griffes d'un groupes de loup sans pitié , il le sera lui aussi et continuera sa route avec elle avant de rencontrer Thomas.Ils feront la route à trois puis à deux lorsque Annie qui voulait aller sur Paris , disparaitra ..
Les écueils seront nombreux , les rats , les bactéries et ces drôles de billes qui recouvrent les cadavres , sans oublier des bandes de fanatiques religieux ou pas , mais sans pitié...
Une autoroute sauvage , même très sauvage ....
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Les groupes, je n'aime pas. En règle général, ça se divise en trois : les moutons, qui travaillent dur et mangent peu ; les loups, qui travaillent peu et mangent beaucoup ; et, par-dessus, le chef. Un chef de groupe, au départ, ça a déjà l'âme d'un dictateur au petit pied. Alors à l'arrivée... Jo expliquait ça par une maxime : "Le pouvoir absolu corrompt absolument."
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A force de trop s'astiquer les idées, on se dessèche de partout ailleurs.
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Vous avez déjà assisté à l'enterrement de quelqu'un que vous aimiez ? C'est dégueulasse. Toutes ces cérémonies, le rituel, ce chagrin organisé, et la tête compassé du croque-mort en chef, qui parle à voix basse. Il respecte votre douleur. Tu parles ! Ça l'empêche pas de s'engraisser avec. Mourir, c'est pas à la portée du premier venu. Cercueil, convoi, concession au cimetière, tout ça, ça se paie.
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Toute une existence à laver, repasser, repriser, faire les courses, préparer la bouffe... Et toujours les sous à compter, un à un, toujours calculer... Vous croyez que c'est gai, vous autres ?
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Remarquez qu'un pote à Pa, qui a un beauf à l’éducation nationale, il dit que l'orientation, c'est une drôle de foutaise, vu que le gouvernement décide qu'il y a des trous à boucher, ici ou là, et qu'on pousse les types vers ces trous, sans se soucier une miette de leurs désirs ou aptitudes.
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Faut dire que la lecture, c'est mon vice, comme il y en a qui tapent sur le litron, ou qui s'envoient en l'air avec de l'herbe. Le pied maximum, pour moi, c'est une bonne histoire juteuse.
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Tout ce qui vit veut continuer à vivre, c'est un besoin aveugle, et absolu.
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Comme les mauvaises herbes, les légendes se perpétuent, malgré les efforts des femmes pour les déraciner.
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La liberté ne vient jamais toute seule. Elle se mérite.
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J'avais vendu mon propre poste deux mois plus tôt, mais il est bien difficile, de nos jours, d'échapper à la Déesse. Il n'existe plus de bistrots ou restaurant dépourvus d'un écran plat collé au mur.
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Je me demandais ce qu'un observateur extraterrestre aurait pu penser de la race humaine, en essayant de la comprendre au travers de ses actualités télévisées.
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