AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Julia Verlanger (88)


La mienne, d'histoire, elle commence un lundi après-midi. Je me balade dans le Quartier latin, en suivant un itinéraire compliqué, mais que je connais par coeur, qui va de librairie en librairie. Ce que je traque, c'est le bouquin d'occase.
Faut dire que la lecture, c'est mon vice, comme il y en a qui tapent sur le litron , ou qui s'envoient en l'air avec de l'herbe. Le pied maximum, pour moi, c'est une bonne histoire juteuse. Je suis pas trop difficile, et pourvu que ça m'intéresse, j'avale à peu près n'importe quoi. Polars, SF, romans, récits de voyages, trucs historiques... Le seul impératif, c'est que ça coûte pas trop cher, parceque le fric et moi, on n'est pas mariés ensemble.
Vous me direz, il y a la Bibliothèque municipale. Ouais, seulement ses horaires correspondent pas avec les miens, et en plus , ils vous refilent guère plus de deux bouquins à la fois. Moi, le deux cent cinquante pages moyen, ca me fait tout juste dans les deux heures. Alors je traque l'occase. Ça se trouve encore, mais faut connaître les coins.
Commenter  J’apprécie          30
L'incompétence à un poste élevé, voit-tu, Gerd, c'est le pire des crimes de gaspillage.
Commenter  J’apprécie          31
Jiran entretient une Garde Verte de bien trente hommes, qui lui semble très dévouée. Comme ce genre de dévouement s'achète fort cher - Jiran n'est pas homme àle susciter gratis - et que Beauvallier produit un vin minable, je me suis souvent demandé d'où il tire les moyens de régler les gages de cette Garde. Et je le soupçonne de jouer, à l'occa- sion, les Routiers pour s'enrichir.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai bu , j'ai un peu rincé ma sueur. Ça zonzonnait de partout .Libellules bourdons ,guêpes ,abeilles ,mouche plus un joli nuages de moustiques que j'intéressait beaucoup .Les insectes ont proliférés. Pas qu'un peu.
Commenter  J’apprécie          20
On vit ou on meurt, c'est tout
Commenter  J’apprécie          20

Jalen a tout perdu, son honneur, son appartenance à la caste des guerriers et il risque de perdre aussi sa vie pour un viol qu'il n'a pas commis. Condamné avec d'autres a être dévoré par un monstre , un étrange homme blond qui ne porte aucune marque de caste , va le délivrer ainsi que son voisin de chaine , Ragger.
Echappant de peu au monstre , ils vont se retrouver entre les mains de diverses ennemis sans pitiés , mais leur aventures épiques les mèneront même dans un lieu bien plus étrange..
Commenter  J’apprécie          20
Il faut supposer que le meurtre, quand tu faisais dans le détail, c’était pas convenable, et que ça devenait correct dès que tu travaillais en gros. Jo disait que dans ces cas-là, on baptisait ça patriotisme, ou nationalisme, alors, bien sûr, les pires saloperies étaient couvertes par un drapeau.
Commenter  J’apprécie          20
Dernière journée de labeur. Je terminai de vernir mon vieux gnome. Je peignis ensuite une femme, qui avait dû être jeune, et sans doute belle. A présent, sa tête brunie, paupières, narines et bouche cousues, évo- quait une réduction de Jivaro. On s'habitue à tout, même à l'horreur, quand elle est quo- tidienne.
Commenter  J’apprécie          10
Un froid pris en hiver l'avait emportée en peu de jours. Elle avait moins de quarante ans, et ressemblait déjà à une vieille femme. Son exemple ne m'avait pas donné le goût du travail. J'avais appris de bonne heure que les tâches réservées aux miséreux ne les enrichissent jamais.
.../...
Peu importe l'uniforme, les gardes-loi se ressemblent tous. Durs envers les humbles, et aplatis devant les puissants.
.../...
J'avais appris dès l'enfance que les êtres humains sont plus souvent mesquins qu'aimables. J'avais pris l'habitude d'éviter les contacts, et ne m'en trouvais pas plus mal. A Eneraille, j'avais été "le bâtard de Paulise", "ce sale gosse ! on ne connaît même pas son père". Et il est bien facile de chasser ou de talocher l'enfant qui espérait un peu de chaleur. Ce genre d'expérience ne rend pas philanthrope.
.../...
Une tentative d'évasion mal préparée nous amènerait facilement au désastre. Je sais depuis longtemps que les risques doivent être calculés. La témérité s'appelle parfois sottise.
.../...
Le parfum poivré du corps proche fit renaître mon désir. En parlant d'insatisfaction sexuelle, Arald n'avait pas menti. J'avais vécu sans femme trop longtemps... Mais je savais que Britany ne pourrait être consentante, et je n'étais tout de même pas devenu assez animal pour commettre un viol.
Commenter  J’apprécie          10
C'est Man qui m'a trouvé cette place de garçon épicier, quand on a déménagé. J'avais fait un an de lycée technique, mais j'y mordais pas trop. Des maths et encore des maths, même de l'algèbre, et moi, les maths, c'est vraiment pas mon fort. J'avais un prof, dans le temps, qui disait que le mieux, ça serai que je fasse une licence de lettres, que je pourrais avoir une bourse, et tout ça, mais quand je suis passé à l'orientation, ils ont décrété que ce serait l'électronique, et pas autre chose, vu que question lettres, j'avais pas d'orthographe. Je vous demande un peu ! Remarquez qu'un pote à Pa, qui a un beauf à l'éducation nationale, il dit que l'orientation, c'est une drôle de foutaise, vu que le gouvernement décide qu'il y a des trous à boucher, ici ou là, et qu'on pousse les types vers ces trous, sans se soucier une miette de leurs désirs ou aptitudes.
Commenter  J’apprécie          10
Toute notre vie n'est qu'injustice. Alors qu'importe si la mort l'est aussi?
Commenter  J’apprécie          10
Une fureur aveugle ne vaut rien au combat. Si elle soutient les forces, elle obscurcit aussi l'esprit
Commenter  J’apprécie          10
A comme androïde… Un peu moins de droits que des animaux. Pour eux, il existe une Société protectrice. Mais personne ne se soucie de défendre un robot. Son propriétaire l'utilise à sa guise, et le détruit si ça lui chante. Un androïde est programmé pour tout accepté, et obéir avec promptitude.
Nous ne l'étions pas, mais ils avaient prévu un remède à cet inconvénient.
Commenter  J’apprécie          10
Le coeur de Jax fit un bond, mais nulle émotion ne transparut sur son visage bronzé. Il tripotait toujours le collier fermé à son cou. La tête du serpent d'or semblait soudée à sa queue. Il surveillait la sorcière, ses yeux vert pâle incisifs et méfiants.
- Me libérer ? En échange de quoi ? Et quel est ce collier, que je ne peux pas retirer ?
- Un petit cadeau. Pour que tu penses à moi lorsque tu seras loin. Et j'ai un service à te demander, en effet. Mais nous parlerons de cela plus tard. Je vais faire en sorte que tu puisses briser tes chaînes, ainsi que la serrure de cette porte. Les gardes dormiront, et tu sortiras facilement. Viens me voir demain soir, au palais du Roi Diornaz. Présente-toi à la poterne sud, et demande Janarella.
[...]
Allons, autant voir tout de suite si cette sorcière avait dit vrai. Il s'arc-bouta, et culbuta brusquement en arrière, les menottes ayant cédé avant même qu'il ne commence à employer sa force. Il sauta sur ses pieds, exultant, et s'étira en aspirant profondément. Quoiqu'il arrive, à présent, il ne serait plus mené au bourreau comme un chien muselé. Avant de mourir, il se battrait.
Ainsi, cette sorcière brune n'avait pas menti. Un service à rendre en échange de sa liberté. Quel service ? Et ce collier, qu'il ne pouvait retirer ?
Commenter  J’apprécie          10
Ceux qui veulent faire entrer leurs sentiments dans une décision l'emportent rarement sur les réalistes, qui s'en tiennent à la logique.
Commenter  J’apprécie          10
Comprendre totalement son prochain, c'est l'accepter, tel qu'il est.
Commenter  J’apprécie          10
Les prunelles de Ragger luisent d'un jaune intense. L'excitation de la lutte lui retrousse un peu les lèvres sur les dents. Il a commencé à transpirer. Ses cheveux sont mouillés aux tempes, des gouttes de sueur s'accrochent dans sa barbe, sa chemise se macule de taches humides.
Commenter  J’apprécie          00
Au-dessus de l'autel, une statue de Beltem démesurée, ailes ouvertes et paumes tendues. Les larges yeux orange semblaient flamboyer. Un certain nombre de fidèles, agenouillés sous le Serpent doré de Prove qui tordait ses anneaux au plafond, priaient.
Commenter  J’apprécie          00
Ils flambaient d'une telle rage que pas un des hommes présents n'osa intervenir. Lam-Méro fit un pas hésitant, ouvrit la bouche, et la referma. Aki souriait, ses yeux violacés brillants de plaisir.
Les deux Coldiens s'observaient, un peu courbés. La large lame des couteaux de chasse scintillait, tranchant vers le haut. Un filet de sang coulait au coin des lèvres de Mauran.
Puis Gellert vit réellement qui il avait en face de lui, et sa colère tomba d'un coup. Il frémit un peu, et remit le couteau dans sa gaine.
Mauran avait toujours les yeux allumés de rage, et les narines dilatées.
- Reprends cette arme! -
Je ne me défendrai pas, Mauran.
Commenter  J’apprécie          00
Ce bruit me plaisait. Je sentais monter en moi quelque chose de farouche, une joie violente, attisée par tout ce sang répandu, d'un rouge lumineux, et par la clameur sauvage de Marie-Jeanne. Quelque chose que je n'avais jamais connu. J'aurais voulu pouvoir immobiliser ces minutes étincelantes.
Après, il y a eu l'enterrement. Une atmosphère noire, pleine de larmes et de deuil. Mon frère Paul avait-il l'air assez hébété, entre son fils mort et sa femme folle à lier!
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Julia Verlanger (462)Voir plus

Quiz Voir plus

Pentaquiz : on recherche le cinquième terme

Afrique, Amérique, Asie, Europe, ...

Basson
le chien Dagobert
Le Deutéronome
Jean Valjean
New York
Océanie
Rimski-Korsakov
Russie

16 questions
500 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}