Critiques de Julia Verlanger (144)
Je l'ai lu adolescente, et c'est un de mes meilleurs souvenirs de lecture. Bien sûr je me rappelle le fil conducteur de l'histoire, mais je serai incapable d'en reconstituer toutes les étapes. Je me souviens que l'histoire était pleine d'épreuves que traversaient les deux héros et qui les rapprochaient. Et à la fin ils avaient la réponse à la question que nous nous posons tous un jour.
D'où vient l'humanité?
J'espère que je pourrai le relire un jour et savoir si à l'adulte que je suis devenue il plaira autant.
D'où vient l'humanité?
J'espère que je pourrai le relire un jour et savoir si à l'adulte que je suis devenue il plaira autant.
La terre sauvage est un très bon post-apo de Julia Verlanger qui se laisse facilement dévorer. Même si l’écriture est parfois « légère », l’intrigue est suffisamment bien construite pour garder captif le lecteur. La description de cette France survivaliste est prenante et les personnages sont attachants et très réalistes. Les nouvelles qui suivent ce roman sont plus sombres et très réussies. Un bon plaisir de lecture que je vous recommande.
La porte des serpents appartient à ce qu'on pourrait appeler la fantasy touristique.
elle est publiée individuellement sous le pseudo de [Gilles Thomas], en recueil sous le nom de [Julia Verlanger]
On y suit une aventure dont le décors est aussi important que la trame.
Le genre suit un schéma très classique :
- introduction dans la vie de tous les jours, évènement disrupteur qui va projeter le héros ailleurs. Le ton donné à cette introduction va marquer de son empreinte le reste du livre.
- A bout de souffle : le héros débarque dans l'autre univers, plus ou moins vêtu, plus ou moins équipé. Il doit apprendre la langue, les coutumes, se faire des amis, échapper à ses ennemis. Les ennemis sont essentiels (sinon, il n'y aurait pas un à bout de souffle). Cette méconnaissance de l'univers va permettre le côté touristique du genre (si le héros doit découvrir, le lecteur le fait aussi ). Le héros est de type "gros bill", c'est-à-dire qu'il acquiers des compétences en un temps record, s'il était gringalet, il devient Mr T., il apprend à manier l'épée, tirer à l'arc, réinvente la poudre etc.
- GNIQ ou Grand N'Importe Quoi : le chapitre qui siffle la fin de l'aventure. Le héros trouve, accidentellement ou non, la porte qui le ramène chez lui. Un terrier de lapin, une soucoupe volante, plus c'est gros, mieux c'est. C'est le moyen pour clôturer le bouquin et ne pas le tirer en longueur quand tout est dit.
- l'épilogue : soit le héros décide de rester dans l'univers parallèle parce que finalement il y est mieux que dans son monde d'origine (amour, éthique, qualité de vie, échange d'une vie terne contre une vie d'aventures, ..) soit il revient dans son monde d'origine. S'il revient dans son monde d'origine, c'est souvent que l'auteur à l'intention d'écrire une suite ...
Ce schéma s'applique également à la SF touristique, certains auteurs cherchant à brouiller les pistes en envoyant un agent intergalactique dans un monde moyenâgeux où la magie est reine.
Revenons à la [Porte du Serpent] de [Gilles Thomas], alias [Julia Verlanger]
C'est un roman court, formaté pour fleuve noir, format poche.
Il est écrit à la première personne et dans un style très roman noir.
La caractéristique la plus intéressante de livre, c'est probablement style un peu argotique, cette introspection un peu narquoise et désabusée, en décalage par rapport au monde médiéval de l'aventure.
le personnage "gros bill" à un regard sans beaucoup de complaisance sur lui où sur les autres. Les personnages secondaires sont rarement nommés, mais plutôt caricaturés "commerçant ventripotent", "blondinette sexy"
Cette caricature composée de deux mots leur sert de nom.
L'ensemble est cohérent et agréable à lire.
On retrouve les mécanismes de [Julia Verlanger] à savoir le BBBB (boire, bouffer, batailler, bai***).
C'est une œuvre plus mature, avec des personnages plus fouillés, des interactions entre l'environnement et les personnages plus crédibles.
Les méchants sont raisonnablements retors et rusés.
La trame de l'à-bout-de-souffle est crédible.
Je vous laisse le soin d'apprécier le GNIQ qui lui est grandiose : une soucoupe volante qui sauve le héros in extremis, une partie fine avec la nana serpent aussi surréaliste (on ne peut pas parler de partie de jambes en l'air, elle n'en a pas !) que traitée elliptiquement.
elle est publiée individuellement sous le pseudo de [Gilles Thomas], en recueil sous le nom de [Julia Verlanger]
On y suit une aventure dont le décors est aussi important que la trame.
Le genre suit un schéma très classique :
- introduction dans la vie de tous les jours, évènement disrupteur qui va projeter le héros ailleurs. Le ton donné à cette introduction va marquer de son empreinte le reste du livre.
- A bout de souffle : le héros débarque dans l'autre univers, plus ou moins vêtu, plus ou moins équipé. Il doit apprendre la langue, les coutumes, se faire des amis, échapper à ses ennemis. Les ennemis sont essentiels (sinon, il n'y aurait pas un à bout de souffle). Cette méconnaissance de l'univers va permettre le côté touristique du genre (si le héros doit découvrir, le lecteur le fait aussi ). Le héros est de type "gros bill", c'est-à-dire qu'il acquiers des compétences en un temps record, s'il était gringalet, il devient Mr T., il apprend à manier l'épée, tirer à l'arc, réinvente la poudre etc.
- GNIQ ou Grand N'Importe Quoi : le chapitre qui siffle la fin de l'aventure. Le héros trouve, accidentellement ou non, la porte qui le ramène chez lui. Un terrier de lapin, une soucoupe volante, plus c'est gros, mieux c'est. C'est le moyen pour clôturer le bouquin et ne pas le tirer en longueur quand tout est dit.
- l'épilogue : soit le héros décide de rester dans l'univers parallèle parce que finalement il y est mieux que dans son monde d'origine (amour, éthique, qualité de vie, échange d'une vie terne contre une vie d'aventures, ..) soit il revient dans son monde d'origine. S'il revient dans son monde d'origine, c'est souvent que l'auteur à l'intention d'écrire une suite ...
Ce schéma s'applique également à la SF touristique, certains auteurs cherchant à brouiller les pistes en envoyant un agent intergalactique dans un monde moyenâgeux où la magie est reine.
Revenons à la [Porte du Serpent] de [Gilles Thomas], alias [Julia Verlanger]
C'est un roman court, formaté pour fleuve noir, format poche.
Il est écrit à la première personne et dans un style très roman noir.
La caractéristique la plus intéressante de livre, c'est probablement style un peu argotique, cette introspection un peu narquoise et désabusée, en décalage par rapport au monde médiéval de l'aventure.
le personnage "gros bill" à un regard sans beaucoup de complaisance sur lui où sur les autres. Les personnages secondaires sont rarement nommés, mais plutôt caricaturés "commerçant ventripotent", "blondinette sexy"
Cette caricature composée de deux mots leur sert de nom.
L'ensemble est cohérent et agréable à lire.
On retrouve les mécanismes de [Julia Verlanger] à savoir le BBBB (boire, bouffer, batailler, bai***).
C'est une œuvre plus mature, avec des personnages plus fouillés, des interactions entre l'environnement et les personnages plus crédibles.
Les méchants sont raisonnablements retors et rusés.
La trame de l'à-bout-de-souffle est crédible.
Je vous laisse le soin d'apprécier le GNIQ qui lui est grandiose : une soucoupe volante qui sauve le héros in extremis, une partie fine avec la nana serpent aussi surréaliste (on ne peut pas parler de partie de jambes en l'air, elle n'en a pas !) que traitée elliptiquement.
Un bien beau jour que celui de la découverte de cet auteur.
De biens beaux moments à planer hors du monde que la lecture de son livre.
Un dur retour à la réalité le mot FIN.
Et pour la suite, une longue quête pour dénicher tout ce que cette grande dame avait écrite.
Mais l'aventure ne s'arrête pas là : elle m'a donné envie d'écrire, et ce que j'ai fais à ce jour, je le lui dois en partie.
De biens beaux moments à planer hors du monde que la lecture de son livre.
Un dur retour à la réalité le mot FIN.
Et pour la suite, une longue quête pour dénicher tout ce que cette grande dame avait écrite.
Mais l'aventure ne s'arrête pas là : elle m'a donné envie d'écrire, et ce que j'ai fais à ce jour, je le lui dois en partie.
J’ai l’impression que je vais tomber fan de cette auteure. À chaque fois je suis surpris par ses histoires mi-SF, mi-Fantasy, empreintes d’une certaine sagesse et de profondeur.
Ici, le narrateur, un peu grossier, un peu rustre, quasi insouciant dans ses décisions, m’a d’abord déplu. Puis, petit à petit, malgré sa trivialité, et grâce à ses rencontres et ses mésaventures, je m’y suis attaché, et au final, je me dis qu’aucun autre que lui n’aurait pu réussir à se sortir de ce piège immonde.
Qui plus est, mine de rien, le choix final de Jérôme n’est pas anodin, et surtout un prétexte pour l’auteure de dénoncer notre bon vieux monde suicidaire.
Moi qui suis amateur de SF et peu de Fantasy, j’ai adoré le fait que la dimension Fantasy du récit soit complètement expliquée par son fondement SF. Hum… J’ai conscience que ce que je viens d’écrire n’est pas forcément clair. Mais tant pis. Je ne veux pas « spoiler » non plus. Alors, je dirais à celui qui voudrait comprendre : une bonne lecture vaut mieux qu’un long discours !
Surtout que ce court roman est aussi l’occasion de passer un excellent moment.
Lien : https://www.pascific.fr/1980..
Ici, le narrateur, un peu grossier, un peu rustre, quasi insouciant dans ses décisions, m’a d’abord déplu. Puis, petit à petit, malgré sa trivialité, et grâce à ses rencontres et ses mésaventures, je m’y suis attaché, et au final, je me dis qu’aucun autre que lui n’aurait pu réussir à se sortir de ce piège immonde.
Qui plus est, mine de rien, le choix final de Jérôme n’est pas anodin, et surtout un prétexte pour l’auteure de dénoncer notre bon vieux monde suicidaire.
Moi qui suis amateur de SF et peu de Fantasy, j’ai adoré le fait que la dimension Fantasy du récit soit complètement expliquée par son fondement SF. Hum… J’ai conscience que ce que je viens d’écrire n’est pas forcément clair. Mais tant pis. Je ne veux pas « spoiler » non plus. Alors, je dirais à celui qui voudrait comprendre : une bonne lecture vaut mieux qu’un long discours !
Surtout que ce court roman est aussi l’occasion de passer un excellent moment.
Lien : https://www.pascific.fr/1980..
D'ordinaire je ne suis pas fan des romans post-apo, je trouve le genre trop éculé, un peu comme les films de zombies... Mais là j'ai bien aimé ! Le style est très direct, avec un parler de la rue mais au lexique étonnant (daté?). Je ne connaissais pas, j'ai bien aimé !
L'histoire est un peu bateau, mais les actions sont rudement bien écrites et haletantes. Tout ça se lit au final très vite et très bien, et et je le recommanderai sans soucis.
L'histoire est un peu bateau, mais les actions sont rudement bien écrites et haletantes. Tout ça se lit au final très vite et très bien, et et je le recommanderai sans soucis.
Critique pour les tome 1/2/3.
Ah, l'autoroute sauvage. Je n'ai que de bon souvenir de la lecture de ce cycle Post-apo Français écris par L'autrice Julia Verlanger (dont je suis un grand fan).
J'avais entendu parlé de cette adaptation en BD depuis un bon moment mais je viens seulement de me l'a procurer.
Tout comme pour les romans j'ai adoré ce premier tome. Bon, adaptation oblige il y a eu quelques changements mais rien de bien méchant et les dessins sont de bonne facture. Que demander de plus.
Ah, l'autoroute sauvage. Je n'ai que de bon souvenir de la lecture de ce cycle Post-apo Français écris par L'autrice Julia Verlanger (dont je suis un grand fan).
J'avais entendu parlé de cette adaptation en BD depuis un bon moment mais je viens seulement de me l'a procurer.
Tout comme pour les romans j'ai adoré ce premier tome. Bon, adaptation oblige il y a eu quelques changements mais rien de bien méchant et les dessins sont de bonne facture. Que demander de plus.
J'ai découvert la plume de l'autrice Julia Verlanger à travers son roman d'un lieu lointain nommé Soltrois que j'avais adoré dans un style plus fantaisiste. Dans ce livre, nous carrément dans l'anticipation et la science-fiction avec une société cloisonnée et enfermée sur elle-même. En effet, nous sommes transportés dans un monde futuriste où les humains vivent dans des niveaux sous terrains et surtout où les femmes ont pris le pouvoir et ont fait des hommes leurs esclaves. Mais comme tout peuple assoiffé de liberté, ces êtres vont se rebeller et essayer de sortir libre de ces niveaux dans lesquels ils sont enfermés depuis des années.
Un superbe ouvrage de science-fiction qui traite des libertés et surtout des conditions humaines qui sont et seront au cœur des débats dans les sociétés futuristes.
Un superbe ouvrage de science-fiction qui traite des libertés et surtout des conditions humaines qui sont et seront au cœur des débats dans les sociétés futuristes.
Un livre qui m'a redonné l'envie de lire !
Un rythme bien ciselé, on est au coeur de l'action, impossible de s'ennuyer, merci Julia, merci Gille...
Un rythme bien ciselé, on est au coeur de l'action, impossible de s'ennuyer, merci Julia, merci Gille...
Mo aime LN.
Entre l’A6, l’autoroute du Soleil et 666, le chiffre identifiant la Bête de l’Apocalypse, la fusion s’imposait dans l’œuvre post-apocalyptique (1976) de Julia Verlanger librement adaptée en bande dessinée (2015) par Mathieu Masmondet. Le premier tome de la trilogie, « Kilomètre 666 » se déroule sur la jungle de l’asphalte et ne perd pas un seul instant pour poser le décor et imposer les personnages. Mo, solitaire aguerri et mutique, descend au sud par l’autoroute A6 désaffectée et rebaptisée 666. Hélène, survivante prisonnière, souffre des sévices perpétrés par ses tortionnaires. Destinée à l’esclavage, elle est dans une mauvaise passe quand Mo intervient. Malgré le danger de mort assurée, Hélène et Mo entreprennent de remonter sur Paris afin de retrouver la jeune sœur d’Hélène enlevée par des barbares. Les commanditaires sont nichés dans la sinistre ville de Paris ouverte à toutes les violences et à tous les vices.
Superbe bédé sous amphétamines, « L’autoroute sauvage » n’usurpe pas son titre. L’action est d’autant plus trépidante qu’elle jaillit dans une sauvagerie sans concession et s’intercale brutalement entre des séquences intimistes qui laissent espérer des lendemains moins glauques. Hélène et Mo se découvrent et laissent revenir à la surface des sentiments qu’ils croyaient éteints. L’artiste chinois Zhang Xiaoyu donne de l’expressivité aux personnages et sa mise en page est particulièrement dynamique. Son style rappelle l’art du mangaka. Le premier tome se clôt sur un suspense redoutable qui incite fortement à se saisir du volume suivant.
Entre l’A6, l’autoroute du Soleil et 666, le chiffre identifiant la Bête de l’Apocalypse, la fusion s’imposait dans l’œuvre post-apocalyptique (1976) de Julia Verlanger librement adaptée en bande dessinée (2015) par Mathieu Masmondet. Le premier tome de la trilogie, « Kilomètre 666 » se déroule sur la jungle de l’asphalte et ne perd pas un seul instant pour poser le décor et imposer les personnages. Mo, solitaire aguerri et mutique, descend au sud par l’autoroute A6 désaffectée et rebaptisée 666. Hélène, survivante prisonnière, souffre des sévices perpétrés par ses tortionnaires. Destinée à l’esclavage, elle est dans une mauvaise passe quand Mo intervient. Malgré le danger de mort assurée, Hélène et Mo entreprennent de remonter sur Paris afin de retrouver la jeune sœur d’Hélène enlevée par des barbares. Les commanditaires sont nichés dans la sinistre ville de Paris ouverte à toutes les violences et à tous les vices.
Superbe bédé sous amphétamines, « L’autoroute sauvage » n’usurpe pas son titre. L’action est d’autant plus trépidante qu’elle jaillit dans une sauvagerie sans concession et s’intercale brutalement entre des séquences intimistes qui laissent espérer des lendemains moins glauques. Hélène et Mo se découvrent et laissent revenir à la surface des sentiments qu’ils croyaient éteints. L’artiste chinois Zhang Xiaoyu donne de l’expressivité aux personnages et sa mise en page est particulièrement dynamique. Son style rappelle l’art du mangaka. Le premier tome se clôt sur un suspense redoutable qui incite fortement à se saisir du volume suivant.
Mo et Hélène vont tenter d’extirper Jin des griffes des sauvages mais cette mission est plutôt risquée.
Un second tome toujours aussi palpitant et encore plus violent, notamment à cause de cette tentative de sauvetage au milieu d’une horde et de l’approche de la ville de Paris.
Cette ville de Paris qui semble cachée un secret où une bande en a fait son repère et une autre mystérieuse. Une intrigue qui s’intensifie car la bande semble être au cœur de la souffrance de Mo et Hélène mais aussi d’une opération de rapt de femmes d’autres clans...
Un second tome toujours aussi palpitant et encore plus violent, notamment à cause de cette tentative de sauvetage au milieu d’une horde et de l’approche de la ville de Paris.
Cette ville de Paris qui semble cachée un secret où une bande en a fait son repère et une autre mystérieuse. Une intrigue qui s’intensifie car la bande semble être au cœur de la souffrance de Mo et Hélène mais aussi d’une opération de rapt de femmes d’autres clans...
Dans un monde apocalyptique, une femme recherche sa petite sœur kidnappée par un groupe de sauvages. Elle fait équipe avec un grand costaud mais peu causant. Leur but : rejoindre Paris ; mais le voyage est plus que dangereux.
Un synopsis intéressant et puis un récit passionnant pour cette BD qui aborde la thématique du monde apocalyptique sous différents aspects : psychologie, technique de survie, vie solitaire ou groupée, secte religieuse, sauvages...
On reste sur une vision plutôt réaliste de la survie dans un monde effroyable avec un dessin qui donne le ton et l’ambiance plutôt sordide.
Le tome 1 est déjà suffisamment dense et énergique et promet un second tome captivant.
Un synopsis intéressant et puis un récit passionnant pour cette BD qui aborde la thématique du monde apocalyptique sous différents aspects : psychologie, technique de survie, vie solitaire ou groupée, secte religieuse, sauvages...
On reste sur une vision plutôt réaliste de la survie dans un monde effroyable avec un dessin qui donne le ton et l’ambiance plutôt sordide.
Le tome 1 est déjà suffisamment dense et énergique et promet un second tome captivant.
Premier Volume du formidable travail de réédition des oeuvres de Julia Verlanger par les Editions Bragelonne; objectif: faire connaître et aimer une des oubliées de la sf/fantasy française.
Ce premier volume est consacré aux textes appartenant au genre post apocalyptique (post apo pour les intimes), courant influent de la sf de l'époque (à noter que cela restera le cas jusqu'à aujourd'hui avec le post apo à la sauce zombies, avec une parenthèse de la fin de la Guerre Froide au 11 septembre).
Commençons par la fin: La trilogie de l'autoroute sauvage est complétée par des nouvelles formidables (voire meilleures que le texte central) et des textes indispensables pour connaître le parcours de l'auteure.
Quant au plat principal, si le traitement du thème n'est pas d'une folle originalité, le style très parlé et la caractérisation des personnages emportent le lecteur; on est donc accroché comme dans une bonne série, avec quand même un petit essoufflement à mon goût dans le 3e et dernier roman; une conclusion en demi-teinte donc, mais un plaisir global à la lecture de ce premier volume, qui donne surtout envie de lire la suite.
Ce premier volume est consacré aux textes appartenant au genre post apocalyptique (post apo pour les intimes), courant influent de la sf de l'époque (à noter que cela restera le cas jusqu'à aujourd'hui avec le post apo à la sauce zombies, avec une parenthèse de la fin de la Guerre Froide au 11 septembre).
Commençons par la fin: La trilogie de l'autoroute sauvage est complétée par des nouvelles formidables (voire meilleures que le texte central) et des textes indispensables pour connaître le parcours de l'auteure.
Quant au plat principal, si le traitement du thème n'est pas d'une folle originalité, le style très parlé et la caractérisation des personnages emportent le lecteur; on est donc accroché comme dans une bonne série, avec quand même un petit essoufflement à mon goût dans le 3e et dernier roman; une conclusion en demi-teinte donc, mais un plaisir global à la lecture de ce premier volume, qui donne surtout envie de lire la suite.
Un style un peu différent de ce que j'ai l'habitude de lire.
Un livre de survie écris à la première personne avec beaucoup de familiarités. Ce n'est pas de la grande littérature mais ça se lit agréablement bien.
Certains chapitres sont un peu redondants mais globalement les chose évoluent bien. Le troisième tome de cet intégral à été mon préféré. Avec quelque chose de totalement différent incluant des nouveautés.
Un livre de survie écris à la première personne avec beaucoup de familiarités. Ce n'est pas de la grande littérature mais ça se lit agréablement bien.
Certains chapitres sont un peu redondants mais globalement les chose évoluent bien. Le troisième tome de cet intégral à été mon préféré. Avec quelque chose de totalement différent incluant des nouveautés.
Un très bon roman de Gilles Thomas qui comme à son habitude ne laisse aucun temps mort à son récit , nous emportant d'aventures en aventures..On ne s'ennuie pas un seul instant ...
Des romans à lire et à relire...
Des romans à lire et à relire...
Hélène et Mo poursuivent leur route vers Paris, mais celle-ci est semée d’embûches.
Comme il se passe pas mal de choses au cours des 56 pages de cette BD, je ne vais pas trop vous parler de l’histoire, si ce n’est que c’est une bonne suite. Il se passe suffisamment de choses pour que le lecteur continue l’aventure, qu’il reste attaché aux deux héros.
La dernière page est superbe de par l’ambiance qu’elle dégage, le désire qu’elle crée : on veut lire la suite.
Le dessin de Zhang Xiaoyu est sympa, mais ce sont surtout les couleurs que j’ai apprécié.
Je suis impatiente de lire le troisième et dernier tome : s’il est à l’image des deux premiers, alors il sera réussi. Et enfin nous saurons si Hélène atteindra son objectif !
L’autoroute sauvage est une bonne trilogie ; ses auteurs ont réussi à planter un décor post-apocalyptique plaisant, dans lequel évoluent comme ils peuvent les personnages.
Si vous ne connaissez pas encore cette bande dessinée, je vous invite à la découvrir.
Lien : https://malecturotheque.word..
Comme il se passe pas mal de choses au cours des 56 pages de cette BD, je ne vais pas trop vous parler de l’histoire, si ce n’est que c’est une bonne suite. Il se passe suffisamment de choses pour que le lecteur continue l’aventure, qu’il reste attaché aux deux héros.
La dernière page est superbe de par l’ambiance qu’elle dégage, le désire qu’elle crée : on veut lire la suite.
Le dessin de Zhang Xiaoyu est sympa, mais ce sont surtout les couleurs que j’ai apprécié.
Je suis impatiente de lire le troisième et dernier tome : s’il est à l’image des deux premiers, alors il sera réussi. Et enfin nous saurons si Hélène atteindra son objectif !
L’autoroute sauvage est une bonne trilogie ; ses auteurs ont réussi à planter un décor post-apocalyptique plaisant, dans lequel évoluent comme ils peuvent les personnages.
Si vous ne connaissez pas encore cette bande dessinée, je vous invite à la découvrir.
Lien : https://malecturotheque.word..
Pour commencer merci à Sequencity et à Babelio de m'avoir proposé de lire cette BD (premier tome d'une série prévue en 3 volumes) en version numérique.
Nous nous retrouvons en France dont il ne resterai que des ruines et une poignée d'humains. Il y 2 types de personnes : soit celles qui vivent seules, les Solitaires et celles qui vivent en communauté, les Groupés.
C'est à cette deuxième catégorie au début de l'histoire qu'appartient Hélène et sa famille. Quant à Mo, c'est un solitaire qui au détour de son périple découvre Hélène.
Nous n'en savons pas beaucoup sur nos deux protagonistes mais au fil des planches (dont un flash-back) nous obtenons de maigres indices.
Pour en revenir sur Hélène, c'est une jeune femme obstinée et franche mais aussi en manque d'affection. Mo est plus renfermé, il parle à peine mais s'accroche assez vite à son nouvel acolyte. J'ai apprécié leur relation même si elle ne fait pas rêver : beaucoup de silences et ils se sont faits confiance bien trop vite à mon goût.
L'histoire même après avoir fini la BD nous apparaît réellement floue. Nous avons un cadre post-apocalyptique (post à quoi ?) et des protagonistes qui arrivent un peu comme des fleurs. Bon ça reste une BD, un court récit donc je ne devais pas m'attendre à un grand développement.
Beaucoup de questions sont restées en suspend, ce qui permet à la fin de ce premier opus de mettre en appétit les lecteurs. Pourquoi la France est-elle dévastée ? Est-ce que le monde entier est comme ça ? J'espère en apprendre beaucoup plus par la suite.
Concernant le graphisme j'ai beaucoup aimé : j'ai trouvé les détails très parlant comme la station-service Total et les péages d'autoroute. Les dessins ne sont pas figés, ils donnent une impression de mouvement. Les couleurs et le jeu d'ombres sont rigoureux et exacts.
La BD en elle-même se lit très vite même si la version numérique m'a rendu plus attentive aux détails. Cependant entre certaines planches il manquait comme des morceaux : j'aurais aimé une vignette ou deux en plus pour créer une logique.
Conclusion : Un condensé original avec un graphisme plaisant mais qui impose beaucoup de questionnements.
Lien : http://julibrary.skyrock.com..
Nous nous retrouvons en France dont il ne resterai que des ruines et une poignée d'humains. Il y 2 types de personnes : soit celles qui vivent seules, les Solitaires et celles qui vivent en communauté, les Groupés.
C'est à cette deuxième catégorie au début de l'histoire qu'appartient Hélène et sa famille. Quant à Mo, c'est un solitaire qui au détour de son périple découvre Hélène.
Nous n'en savons pas beaucoup sur nos deux protagonistes mais au fil des planches (dont un flash-back) nous obtenons de maigres indices.
Pour en revenir sur Hélène, c'est une jeune femme obstinée et franche mais aussi en manque d'affection. Mo est plus renfermé, il parle à peine mais s'accroche assez vite à son nouvel acolyte. J'ai apprécié leur relation même si elle ne fait pas rêver : beaucoup de silences et ils se sont faits confiance bien trop vite à mon goût.
L'histoire même après avoir fini la BD nous apparaît réellement floue. Nous avons un cadre post-apocalyptique (post à quoi ?) et des protagonistes qui arrivent un peu comme des fleurs. Bon ça reste une BD, un court récit donc je ne devais pas m'attendre à un grand développement.
Beaucoup de questions sont restées en suspend, ce qui permet à la fin de ce premier opus de mettre en appétit les lecteurs. Pourquoi la France est-elle dévastée ? Est-ce que le monde entier est comme ça ? J'espère en apprendre beaucoup plus par la suite.
Concernant le graphisme j'ai beaucoup aimé : j'ai trouvé les détails très parlant comme la station-service Total et les péages d'autoroute. Les dessins ne sont pas figés, ils donnent une impression de mouvement. Les couleurs et le jeu d'ombres sont rigoureux et exacts.
La BD en elle-même se lit très vite même si la version numérique m'a rendu plus attentive aux détails. Cependant entre certaines planches il manquait comme des morceaux : j'aurais aimé une vignette ou deux en plus pour créer une logique.
Conclusion : Un condensé original avec un graphisme plaisant mais qui impose beaucoup de questionnements.
Lien : http://julibrary.skyrock.com..
Lecture agréable
Tout d'abord merci à Babelio et à Sequencity pour m'avoir permis de lire cette BD. Et oui, aujourd'hui on parle BD. Mais ici, Sequencity ne propose pas de versions papiers mais des versions numériques (à la manière des e-books) que vous pouvez lire sur votre ordinateur ou encore sur Ipad.
C'est donc une manière originale de lire des BD ou des mangas mais des bugs m'ont un peu gâché la lecture : je devais tout le temps actualiser, sinon j'avais face à moi une page blanche.
J'ai pu lire le premier tome de la trilogie L'autoroute sauvage. Dans ce premier tome, nous entrons dans un univers apocalyptique : la Terre est complètement ravagé, les hommes sont violents et cruelles.
Les deux personnages principaux sont ici Hélène et Mo. Hélène souhaite retrouver sa petite sœur qui a été enlevé. Mo va la rencontrer alors qu'elle est prisonnière d'une bande de voyous et la libère. Les deux personnages, désormais compagnons, vont poursuivre le chemin ensemble.
J'ai vraiment beaucoup aimé la personnalité d'Hélène, une jeune femme dynamique, courageuse, qui ne mâche pas ses mots. Mo apparait plus mystérieux : toujours plongé dans son mutisme, il rechigne à se délivrer au lecteur. Au cours du roman, nous apercevons un seul moment de son enfance. Ce sont donc à deux personnages complètement opposés que nous avons à faire.
Côté scénario, j'aime beaucoup l'idée de la Terre complètement ravagé. C'est un univers cruel et sans pitié. L'objectif d'Hélène est clair : retrouver sa sœur. Cependant, j'ai trouvé qu'il manquait parfois deux ou trois cases pour créer un fluidité supplémentaire, pour ne pas perdre le fil et afin de ne pas avoir, comme j'en ai eu l'impression à certains passages, de passer du coq à l'âne.
Du côté du graphisme, un des points essentiels pour moi dans une BD, je n'ai rien à redire. J'aime beaucoup le style du dessin et les couleurs choisies. C'est donc ici l'un des points positifs.
Malgré tout, à la fin de cette BD, je reste sur ma faim... J'ai eu l'impression que ce premier tome n'était qu'une mise en bouche, une présentation des personnages et de l'histoire. Au moment où l'histoire commence à devenir vraiment intéressante, on arrive au célèbre "à suivre...". J'aurais bien aimé avoir encore quelques pages supplémentaires. Cependant, la fin laisse ici place au suspense, et l'on a envie de découvrir la suite.
Pour info, seul le premier tome est actuellement sorti (je précise puisque certains ne commence une série seulement lorsque tous les tomes ont été publiés)
Lien : http://camillecture.blogspot..
Tout d'abord merci à Babelio et à Sequencity pour m'avoir permis de lire cette BD. Et oui, aujourd'hui on parle BD. Mais ici, Sequencity ne propose pas de versions papiers mais des versions numériques (à la manière des e-books) que vous pouvez lire sur votre ordinateur ou encore sur Ipad.
C'est donc une manière originale de lire des BD ou des mangas mais des bugs m'ont un peu gâché la lecture : je devais tout le temps actualiser, sinon j'avais face à moi une page blanche.
J'ai pu lire le premier tome de la trilogie L'autoroute sauvage. Dans ce premier tome, nous entrons dans un univers apocalyptique : la Terre est complètement ravagé, les hommes sont violents et cruelles.
Les deux personnages principaux sont ici Hélène et Mo. Hélène souhaite retrouver sa petite sœur qui a été enlevé. Mo va la rencontrer alors qu'elle est prisonnière d'une bande de voyous et la libère. Les deux personnages, désormais compagnons, vont poursuivre le chemin ensemble.
J'ai vraiment beaucoup aimé la personnalité d'Hélène, une jeune femme dynamique, courageuse, qui ne mâche pas ses mots. Mo apparait plus mystérieux : toujours plongé dans son mutisme, il rechigne à se délivrer au lecteur. Au cours du roman, nous apercevons un seul moment de son enfance. Ce sont donc à deux personnages complètement opposés que nous avons à faire.
Côté scénario, j'aime beaucoup l'idée de la Terre complètement ravagé. C'est un univers cruel et sans pitié. L'objectif d'Hélène est clair : retrouver sa sœur. Cependant, j'ai trouvé qu'il manquait parfois deux ou trois cases pour créer un fluidité supplémentaire, pour ne pas perdre le fil et afin de ne pas avoir, comme j'en ai eu l'impression à certains passages, de passer du coq à l'âne.
Du côté du graphisme, un des points essentiels pour moi dans une BD, je n'ai rien à redire. J'aime beaucoup le style du dessin et les couleurs choisies. C'est donc ici l'un des points positifs.
Malgré tout, à la fin de cette BD, je reste sur ma faim... J'ai eu l'impression que ce premier tome n'était qu'une mise en bouche, une présentation des personnages et de l'histoire. Au moment où l'histoire commence à devenir vraiment intéressante, on arrive au célèbre "à suivre...". J'aurais bien aimé avoir encore quelques pages supplémentaires. Cependant, la fin laisse ici place au suspense, et l'on a envie de découvrir la suite.
Pour info, seul le premier tome est actuellement sorti (je précise puisque certains ne commence une série seulement lorsque tous les tomes ont été publiés)
Lien : http://camillecture.blogspot..
Un imaginaire séduisant, des personnages sympathiques, une écriture efficace, bien rythmée et évocatrice : à défaut d'être très subtile, la Jungle de Pierre est une lecture très plaisante, un pur divertissement dans lequel on se plonge avec la même jubilation que dans un vieux Star Treck ou un Indiana Jones.
J'ai juste regretté que les personnages restent un poil trop stéréotypés, et surtout n'évoluent guère au fil de l'aventure, mais ce n'était clairement pas le propos et le roman fonctionne très bien ainsi.
De quoi me donner envie de découvrir, à l'occasion, d'autres titres de cet auteur dont je ne connaissais encore rien - sinon l'existence d'un prix de SF sous un de ses autres pseudonymes, Julia Verlanger.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
J'ai juste regretté que les personnages restent un poil trop stéréotypés, et surtout n'évoluent guère au fil de l'aventure, mais ce n'était clairement pas le propos et le roman fonctionne très bien ainsi.
De quoi me donner envie de découvrir, à l'occasion, d'autres titres de cet auteur dont je ne connaissais encore rien - sinon l'existence d'un prix de SF sous un de ses autres pseudonymes, Julia Verlanger.
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Encalminé sur la lointaine planète Breskal, le Errant Giraud Larcher en est réduit à supplier Bloc de Saindoux, un organisateur de jeux du cirque, de l'engager comme gladiateur dans son Arène. Son vaisseau spatial, le Snark, nécessite de coûteuses réparations et notre aventurier fauché n'a trouvé que cette dangereuse activité de gladiateur spatial pour renflouer ses finances. Il devra combattre en binôme avec une très belle jeune femme appelée Kyra qui risque de ne pas faire le poids car ils devront affronter un cresscat, animal aussi dangereux que monstrueux. Leur seul allié sera Rikki, un étrange chat de Galma, minuscule boule de poil sensée faire office de porte-bonheur...
Un vrai roman d'aventures de science-fiction à la française, simple, efficace, plein de poésie et de rebondissements. Après un démarrage sur un combat de gladiateur, l'action dévie sur une course au trésor, en l'occurrence une recherche de cristaux de grande valeur appelés clares. Le style est simple, agréable à lire et nullement prise de tête. Gilles Thomas, alias Julia Verlanger, sait créer des mondes imaginaires très séries B et y faire évoluer des personnages sympathiques mais sans grande épaisseur psychologique. Mais quand on lit ce genre de littérature proche de la BD voire des Bob Morane et autres Chevaliers de l'Arche perdue, on ne recherche que l'évasion et le divertissement. « La jungle de pierre » répond parfaitement à cette attente.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Un vrai roman d'aventures de science-fiction à la française, simple, efficace, plein de poésie et de rebondissements. Après un démarrage sur un combat de gladiateur, l'action dévie sur une course au trésor, en l'occurrence une recherche de cristaux de grande valeur appelés clares. Le style est simple, agréable à lire et nullement prise de tête. Gilles Thomas, alias Julia Verlanger, sait créer des mondes imaginaires très séries B et y faire évoluer des personnages sympathiques mais sans grande épaisseur psychologique. Mais quand on lit ce genre de littérature proche de la BD voire des Bob Morane et autres Chevaliers de l'Arche perdue, on ne recherche que l'évasion et le divertissement. « La jungle de pierre » répond parfaitement à cette attente.
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