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L'Autoroute sauvage tome 1 sur 3
EAN : 9782731672992
56 pages
Les Humanoïdes associés (20/05/2015)
3.74/5   57 notes
Résumé :
Pour survivre aux dangers de la France post-apocalyptique, Mo a fait le choix de voyager. Seul. Mais sa route croise celle d'Hélène, une jeune femme qui cherche à atteindre Paris...
Le monde d'aujourd'hui n'est plus. Au milieu des décombres de notre époque, les hommes évoluent dans un environnement sauvage et menaçant, où la survie a pris le pas sur l'humanité. Certains forment de petites communautés, on les appellent les Groupés. Les autres suivent leurs che... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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C'est parce que j'ai aimé la trilogie de la "Terre sauvage" de Julia Verlanger que j'ai eu envie de découvrir son adaptation en bande dessinée par Mathieu Masmondet et Zangh Xiaoyu. Je me félicite décidément de fréquenter une médiathèque aussi bien fournie à tous les niveaux et notamment en "BD".
Après ma franche déception concernant l'adaptation de la "Horde du contrevent", je peux dire que celle-ci est plutôt réussie, à commencer par l'univers graphique proposé dont la force et la beauté inspirent le respect, les expressions sont bien rendues et les personnages affichent une vraie personnalité, chaque planche est un plaisir pour les yeux.
Je ne sais pas si le terme est adéquat, mais les dessins ont une netteté qui évoque une forme de classicisme, ce qui donne une certaine esthétique à ce monde post apocalyptique qui me convient parfaitement.
Pour ce qui est de la fidélité au roman ma foi, je dirais que tout y est, mais de façon minimaliste, on touche les limites du format qui ne permettent pas d'installer tranquillement le contexte, ici tout va très (trop) vite, les événements s'enchaînent de façon brutale et ce sans préparation.
Côté psychologie des personnages j'ai le même regret, on est loin de la profondeur de vue de Gerald dans le roman, en passant, les auteurs l'ont rebaptisé "Mo" et en ont fait un presque autiste, après tout pourquoi pas.
En fait, ce qui importe c'est que l'ensemble est assez fidèle à l'esprit du roman avec les limites évoquées plus haut, l'autoroute sauvage va nécessiter trois volumes, le premier est plutôt sympa, suffisamment pour me donner envie de lire la suite.
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"L’Autoroute sauvage" est une BD post-apocalyptique adaptée du roman paru en 1976 de Gilles Thomas / Julia Verlanger / Éliane Taïeb, grande dame et pilier de la Science-Fiction française encore trop mésestimée car trop méconnue. Et c’est "Walking Dead" sans zombies et du "Mad Max" sans punks ! (remember les conflits survivalistes entre groupés et solitaires… ^^) Bref, c’est du post-apo français, et de qualité s’il vous plaît car j’ai eu l’impression d’être au sud de la ville de Paris détruite mais si magnifiquement décrite dans "L’Eclat de Givre" d’Estelle Faye (grande dame de la SFFF française).


An 20XX. Comme le reste du monde, la France a été dévastée par l’apocalypse. Hélène est une rescapée de la communauté de Porquerolles, et malgré tout ce qu’elle a vécu et tout ce qu’elle subi, elle s’entête à vouloir retrouver sa jeune sœur Anna enlevée par des esclavagistes parisiens… et ses chance de survie voire de succès augment quant elle fait la rencontre de Mo/Moon, un action man digne des action movies des années 1980 (genre Sly/Schwarzie), qui ne parle presque plus depuis le massacre de ses parent. C’est ensemble qu’ils progressent vers le nord le long de l’A6 renommé autoroute 666 en raison de ses périls…

Le récit est assez sauvage, sans concession même dans son traitement de la violence : pillards, barbares, esclavagistes, cannibales, seigneurs de la guerre, gourou intégristes illuminés… fournissent autant de péripéties à l’histoire, et il ne faut pas surtout pas se focaliser sur le fait que tout cela appartient désormais aux archétypes du genre.
Car le traitement des sentiments est lui plutôt d’une grande pudeur, en dépit des scènes de nu ou de sexe, en car en réapprenant à faire confiance la fragile mais courageuse Hélène et le courageux mais fragile Mo se reconstruisant lentement dans les bras l’un de l’autre. Dans un monde sauvage et barbare où règne la loi du plus fort, ils incarnent justement l’espoir de reconstruction d’un monde meilleur alors même qu’il mène conjointement une quête qui semble perdue d’avance… Notons aussi le personnage de Jin, qui se joint au groupe et prodigue ses conseils avant de repartir de son côté et dont le triste sort constitue le cliffhanger de fin de ce tome 1 !

Rien à redire que les graphismes très efficaces de Zhang Xiou qui ne m’a toujours ravi depuis son entrée dans le monde de la bande dessinée, et qui ici semble avoir atteint la maturité en trouvant l’alchimie qu’il faut entre dessines, encrage et colorisation… Nul doute qu’il a puisé dans tous les classiques du genre (remember la saga "Hokuto no Ken", la version manga de "Mad Max" !).


Sinon carton jaune à certains prescripteurs d’opinion ayant pignon sur rue :
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Ayant lu la presque intégralité de l'oeuvre de Julia Verlanger, je ne pouvais que lorgner avidement sur cette bd et me jeter dessus avant que quelqu'un d'autre ne le fasse. Ma seule déception fut que je ne pouvais qu'emprunter les deux premiers tomes.
Je ne m'aventurerais pas dans la critique comparative entre le roman d'origine et cette bd mais je relèverais tout de même les éléments que j'y ai retrouvé et qui m'avais fait aimé l'oeuvre de Julia Verlanger.
Tout comme dans le roman donc, on entre dans le vif du sujet. Dès les premières pages, on dépeint la situation, plante le décor et esquisse un profil psychologique des personnages. Tout est rapide, clair, concis, sans détours. J'y retrouve des thèmes chers à l'auteure, comme l'opposition constante entre groupe et individu, le refus de l'autorité à travers le personnage de Mo ( Moon), le rejet du pouvoir et de l'asservissement. Mo et Hélène sont des personnages au caractère taillé au couteau, le premier, victime d'un traumatisme, réapprend à vivre au contact de la seconde hantée par l'idée fixe, et complètement folle dans ce monde post apocalyptique de retrouver sa soeur. Les dialogues sont à la mesure de leur relation, qui se limite à un quasi monologue, des étreintes presque bestiales. Ils sont courts, disent l'essentiel, les images parlent pratiquement plus que les textes. D'ailleurs celle ci prend largement le dessus lors des scènes d'action, qui se veulent violentes et sanglantes, à l'image du monde, un environnement hostile et dangereux. le danger est présent partout, et tout comme Julia Verlanger l'avait formidablement démontré dans le roman, celui ci vient principalement des hommes, des groupes et de leurs chefs qui n'hésitent pas à se livrer à toutes les bassesses pour exercer leur tyrannie. La bd transpose bien, je trouve, l'idée que Mo, qui a choisi une vie solitaire, rythmée par ses voyages sur cette fameuse autoroute, se dresse contre l'oppression, la sauvagerie et l'injustice, même si les moyens qu'il utilise sont violents.
Bonne ou mauvaise adaptation, je n'en sais rien. Toujours est il que cette bd m'a permis de retrouver tout ce que j'aime chez Verlanger. Et la suite n'est pas en reste....
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Une BD tiré du livre de Julia Verlanger qui lui même était déjà excellent, ici c'est moins étoffé à cause du format BD mais c'est aussi plus moderne grâce aux superbes dessins.
Le top du post-apo, dommage qu'il soit en 3 tomes, j'aurais préfèré un one shot plus épais mais on va pas se plaindre vu la qualité.
Il y a tout de même quelques différences avec le livre mais de l'ordre des détails donc tout va bien.
Si vous aimez les BD et le post-apocalyptique vous en aurez pour votre argent !
Et pour ceux qui ne connaissait pas mais ont aimé cette bande dessinée, jetez vous sur le roman (écrit par Julia Verlanger sous le pseudonyme de Gilles Thomas) qui est une bombe apocalyptique de premier ordre.
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J'aime bien ces ambiances apocalyptiques sur un monde de désolation après un immense cataclysme. On retrouve un peu nos repères grâce à des symboles comme la Tour Eiffel ou encore cette autoroute qui part de la capitale vers le sud et bord de mer. J'avoue avoir été bluffé par ces paysages étonnants de réalisme. Un très bon point pour le graphisme qui m'a séduit.

C'est vrai que c'est assez bestial et sauvage comme bd mais j'avoue que j'aime cette simplicité dans l'action. On ne s'ennuie jamais avec un héros fort du muscle et une jeune écervelée prête à tout pour retrouver sa soeur disparue. On va à l'essentiel. La Terre est désormais réduite à une régression barbare qu'on aurait du mal à imaginer.

C'est une très bonne réalisation dans un genre road-movie à la Mad Max mais à la française. Les deux tomes que j'ai lus ne donnent qu'une seule envie: découvrir le troisième et dernier volume. C'est correctement réalisé et c'est efficace.
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critiques presse (4)
Bedeo
23 novembre 2015
C’est une belle première étape, un bon amuse bouche qui donne envie de poursuivre l’aventure. Surtout que les dernières pages mettent astucieusement le lecteur en haleine.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
09 juin 2015
Malgré un titre qui fait référence à l’Enfer et aux road-movies mythiques d’outre-Atlantique. Kilomètre 666 peine à allumer la petite étincelle qui ferait de ce triptyque quelque chose d’innovant comme avait pu l'être le roman originel.
Lire la critique sur le site : BDGest
BulledEncre
08 juin 2015
Une adaptation BD sous forme de tryptique, bien réalisée et plus « sauvage » du roman de Julia Verlanger.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BoDoi
01 juin 2015
Un début de trilogie honnête et correctement réalisé.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Les hommes ont abandonné leurs dieux, ils ont rejeté les principes divins, le sacré… Et voilà ce qui reste de leur monde sans foi. Profanation, ruine et sauvagerie… Combien reste-t-il d’hommes sur la surface de la planète ? Une poignée qui continue à s’entredéchirer… Bientôt l’humanité sera passée en dessous du nombre minimal qui permet sa perpétuation…
[Hélène] Je devine la suite…
[Mo] Tais-toi…
- Ici, Dieu a envoyé des abeilles pour nous encourager. Nous travaillons d’arrache-pied pour reconstruire ce monde et sauver ce qu’il reste de sacré et de divin dans l’homme. Heureusement, quelques élus survivront et créeront une nouvelle humanité…
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Si la vraie cause de cette déchéance, c’était l’homme lui-même, perdu sans amour, sans Dieu ? Seul à la peur de l’autre ? […] En tout cas, il ne faut pas compter sur la religion pour rendre l’homme bon, ni lui apporter l’amour dont il a besoin.
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Un homme, ça n’a jamais été l’avenir d’une femme.
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L'autoroute ressemble à un bras de mer où flottent de rares véhicules amphibies, vaisseaux fantômes à la dérive.
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Ce salopard d'Yvan m'a forcée à ... manger la chair de mon fiancé. Et il m'a violée. Tous les jours, pendant ... des semaines ...
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