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Critiques de Julie Birmant (236)
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Dali, tome 1: avant Gala par Julie Birmant et Clément Oubrerie, Éditions Dargaud



Dans cette bande dessinée, nous découvrons le peintre Salvador Dali qui a 25 ans. Il va rencontrer Paul Eluard et sa femme Gala. Gala qui deviendra son épouse et sa muse. Mais à l'époque, elle est marié au poète. Picasso, lui, voit l'amour naître entre le peintre et la femme du poète....



Moi qui adore les œuvres de Dali, je m'étais fait une joie par avance de lire cet album. Je ne me souviens pas avoir déjà lu une bande dessinée de ce duo d'auteurs, je partais donc sans aucun à priori.



Le scénario est un peu loufoque à l'image de Salvador Dali mais j'avoue avoir eu du mal à rentrer dedans . J'ai trouvé que cela partait un peu dans tous les sens et j''ai eu du mal à suivre. Mais ce fut quand-même un plaisir de me retrouver aux côtés de Dali, Gala, Eluard, ... j'ai appris certaines choses.



Côté graphisme, rien à dire. Je l'ai trouvé attirant et m'a permis de ne pas décrocher de l'histoire.



Je sors donc mitigée de cette lecture, un peu comme un rendez-vous manqué. Lirai- je la suite ou pas ? Telle est la question à laquelle je ne saurai pas répondre à l'heure actuelle.





Merci aux éditions Dargaud et à #NetGalleyFrance pour la découverte de cette bande dessinée.



Et vous l'avez-vous lu ? Des romans ou BD sur Dali à me recommander ?
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Drôles de femmes

On retrouve ce qui se fait de bien voire ce qui se fait de mieux dans le milieu artistique ; une galerie de portraits de femmes : comédienne, auteur , actrices que nous avons pu voir au cinéma, sur les planches ou dans la petite lucarne.

Les dialogues ne sont t pas toujours très tendres avec nos vedettes mais l'humour les sauvent souvent.
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Il était une fois dans l'Est, tome 2 : Isador..

Dans ce second volet, nous retrouvons Isadora Duncan et Serge Essenine plus où moins où nous les avions laissés à la fin de Il était une fois dans l'Est.

Très vite, la ligne temporelle change par de nombreux flash-back qui nous amènent à découvrir la vie d'Isadora avant son mariage destructeur avec le poète russe.

A travers sa carrière, nous parcourons l'Europe des années 1890-1900, nous assistons à ses rencontres avec Rodin, Loïe Fuller et autres intellectuels et artistes du temps.

Ce récit est très complet et reviens également sur les divers scandales qui ont émaillé le parcours tant professionnel que personnel de l'artiste.

Le dessin est vif et spontané, parfois un peu inégal, mais sert parfaitement le récit, auquel il donne un caractère très dynamique, et donne aux scènes de danse une très belle profondeur.

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Pablo, tome 1 : Max Jacob

Une parfaite plongée dans le Paris des artistes du début du 20ème siècle. Le portrait de ce Paris, des artistes, des mœurs est époustouflant. Les caractères de Picasso et Max Jacob sont très bien rendu. Choisir de raconter le récit par la narration de Fernande me laissait perplexe, mais en fait non. S'ajoutent parfois à sa narration des épisodes auxquels elle n'a pas assisté, ce qui rend le récit plus complet.

Une bd parfaite pour une petite incursion dans ce monde foisonnant, en pleine ébullition.
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Pablo, tome 1 : Max Jacob

Cet album qui conte la jeunesse de Picasso à Montmartre, vue par Julie Birmant et Clément Oubrerie, remporte le prix RTL 2013 de la BD.
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Il était une fois dans l'Est, tome 1 : Les av..

Une découverte surprenante et un vrai coup de cœur: l'histoire en BD de la danseuse mythique Isadora Duncan . L'histoire de sa passion impossible pour le plus grand des poètes russes, Sergueï Essénine; l'histoire de son engagement impossible pour la Révolution soviétique ; l'histoire enfin d'une femme éprise de pureté et de liberté , perdue dans un monde qui l'entrave, pareille à un oiseau enfermé qui virevolte pour s'enfuir et se cogne la tête aux carreaux.

Cette histoire , on la découvre par la fin tragique de l'artiste: ce châle trop grand qui se prend dans les roues de son bolide, et lui brise le cou. Mais pour en arriver là, avec beaucoup d'intelligence, la scénariste Julie Birmant reconstruit patiemment et méthodiquement les épisodes qui ont émaillé la vie d'Isadora, les moments-clés de son existence, ses choix politiques, amoureux et artistiques. Le dessin de Clément Oubrerie, quant à lui, est tout simplement magistral: les tons choisis qui nous suggèrent l'ambiance d'une époque, les lignes floues ou claires qui contrastent élégamment et font ressortir la figure de la danseuse, les planches plus grandes qui font comme une pause dans le récit et permettent d'évoquer tantôt l'état de grâce suscité par la danse, tantôt la stupeur provoquée par une vision horrible.

Vraiment, que l'on aime ou pas la danse, cette BD est un spectacle à découvrir, et j'ai hâte d'entamer la lecture du second volume.
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Il était une fois dans l'Est, tome 1 : Les av..

Isadora Duncan était une femme hors norme. Elle se moquait des conventions et vivait comme elle l'entendait. Cette BD nous retrace sa vie et celle de celui qui fut son mari : Serge Essenine.

J'ai trouvé cette BD très intéressante et bien construite même si je trouve que les flash-back incessants font perdre en lisibilité et en fluidité dans la narration.

Les personnages sont bien rendus. J'avais déjà lu plusieurs ouvrages sur Isadora Duncan et il semble qu'elle ait eu un caractère assez difficile. On peut dire que c'est très bien rendu, elle et Essenine apparaissent comme des êtres orgueilleux et capricieux. Ca ne les rend pas vraiment sympathiques mais ils en sont d'autant plus humains.

Le dessin m'a beaucoup plu avec des aquarelles séduisantes même si, quelques fois, il manque de régularité. J'ai particulièrement apprécié les scènes de danse que j'ai trouvées très réussies.

Je me réjouis de lire la suite même si je sais que l'histoire ne sera pas vraiment rose...
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Pablo, tome 1 : Max Jacob

Il m'est enfin possible de découvrir cette série consacrée à Pablo Picasso et dessinée par Clément Oubrerie.

Le récit commence par l'arrivée de Pablo à Paris pour l'exposition universelle de 1900, il n'a pas encore vingt ans mais c'est déjà un artiste toutefois pas encore universellement connu, accompagné de son ami Casagemas. Il rencontre Pedro Manach marchand d'art qui parviendra à faire vendre par une galeriste du nom de Berthe Weill certains de ses tableaux. Les connaissances se font très vite dans ce milieu et dans cet environnement qu'est Montmartre, Pablo et son ami seront installés dans l'atelier du peindre Nonell et découvriront la vie parisienne dans toute sa splendeur, notamment les jolies parisiennes.

Cette histoire ce n'est pas Pablo qui nous la raconte mais Fernande sa muse et amante rencontré au Bateau-Lavoir grand atelier de Montmartre, et sa rencontre avec Max Jacob démontre l'importance de la poésie dans l'évolution de son oeuvre et surtout la mort de son ami Casagemas qui s'est suicidé par amour pour une femme. Cette BD est très intéressante pour son côté historique qui dépeint le milieu artistique et le Paris de 1900, les mœurs légères des parisiens est surprenant au vu de l'époque.

Une BD biographique d'un grand peintre peut rebuter au premier abord mais l'histoire de Pablo, de Fernande et du Paris de cette époque est tout à fait passionnante, le dessin de Clément Oubrerie apporte ce côté naïf au récit qui rend l'ensemble parfait.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Pablo, tome 1 : Max Jacob

Le nom de Pablo Picasso ne vous est pas inconnu, j'en suis persuadée. Julie Birmant et Clément Oubrerie ont décidé en quatre tomes de nous faire découvrir l'histoire de cet artiste à travers le temps et ces rencontres. Le tome 1, nous présente une personne qui a toujours cru dans le talent de Pablo, Max Jacob.



L'histoire nous est racontée à travers une voix, celle de Fernande, une grand-mère qui en image nous relate ces souvenirs lorsqu'elle était jeune. Ca fait longtemps que plus personne ne fait attention à moi. Depuis le temps, ils me croient morte. De toute façon, ils ont toujours voulu me faire disparaître. J'ai porté plein de nous, Amélie Long, Madame Paul Percheron... Mais à l'époque, tout le monde me connaissait sous le nom de Fernande. En 1900, elle était jeune et belle. Paris est une ville lumière où l'effervescence de l'Exposition universelle pousse à faire des rencontres extraordinaires. Pablo rencontre ces amis espagnols comme Nonell, Miguel Utrillo ou Ramon Casas. Bien entendu, ces jeunes hommes rencontrent de très belles jeunes filles avec qui, ils vont s'inspirer pour peindre et faire l'amour.



Fernande va être marié de force et violée. La colère va l'a pousser à s'enfuir pour retrouver Paris. Son physique va l'emmener à poser et surtout rencontrer un homme, Pablo. Lui avant va connaître une révélation artistique grâce à Max Jacob avec la découverte de la poésie. Ce poète, juif et homosexuel a eu quelques difficultés à se faire apprécier de nombreux artistes mais Pablo l'a toujours respecté.



Le dessin très particulier surprend un peu au début puis au fur et à mesure de l'histoire, il n'aurait pas du être autrement. Le trait noir important, les couleurs douces construisent un univers de ce Paris artiste de 1900 qui fait rêver, qui emmène dans une autre époque. Les texte souligne avec précision aussi bien la notion d'amitié et d'amour.



Un premier tome très réussi qui m'a furieusement donné envie de lire la suite. Alors Pablo, tiens toi bien, j'arrive.



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Pablo, tome 2 : Apollinaire

Fernande accepte, après bien des hésitations, de s'installer avec Pablo. Celui-ci peint toujours et fréquente toujours les poètes. Max Jacob lui présente Apollinaire.

Les toiles se vendent mal et il tirent le diable par la queue. Arrivent alors à Paris Leo et Gertrude Stein, collectionneurs américains, passionnés par l'avant-garde française. C'est le début d'une amitié artistique.

Une suite toujours graphiquement et scénaristiquement à la hauteur. Nous sommes projetés au Bateau -Lavoir, en compagnie de futurs grands artistiques, là où l'art se crée.
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Paris, novembre 1929; Eluard annonce à Picasso que sa femme Gala a un rendez-vous galant avec Dali; Picasso, qui n'aime ps du tout son compatriote, le dessine en chat Mephisto, à l’œil cruel et à la célèbre moustache; il s'anime soudain et nous emmène dans sa jeunesse, avant sa rencontre avec Gala.

Né à Figueras, en Catalogne, d'un père notaire, c'est un adolescent fantasque, complexé, qui entre à l'académie des Beaux-Arts de Madrid; il s'en fera exclure pour avoir peint la Vierge sous forme d'une balance; il y rencontrera aussi Federico Garcia Lorca et Luis Bunuel entre autres qui deviendront des amis proches.

J'ai été attirée par cette BD car Dali est un peintre surréaliste dont j'apprécie l’œuvre, en particulier picturale. Ce qui m'intéressait, c'est d'en savoir un peu plus sur lui avant qu'il ne devienne l'icône qu'il a été.

On découvre un homme névrosé, ayant peur de la sexualité (il est attiré par Garcia Lorca mais rejette violemment ce penchant), ayant des difficultés relationnelles avec les femmes. Mais il a une imagination débordante, des fulgurances qui en feront l'immense peintre que l'on connaît.

On retrouve un des thèmes récurrents de l'art, qui a toujours agité la peinture : les anciens contre les modernes, les classiques contre les "révolutionnaires". La plupart des mouvements picturaux se sont affirmés en réaction contre ceux qui les ont précédés.

Cette BD est pleine de références artistiques dont certaines m'étaient connues comme le tableau des Ménines de Diego Velasquez, ou le fameux "ceci n'est pas une pipe" de Magritte ou encore "Un chien andalou" mais j'avoue ne pas avoir compris certains passages en particulier à Paris, dans le milieu du cinéma. L'érudition de Julie Birmant est encyclopédique mais parfois absconse pour l'amatrice d'art que je suis. Dommage!

Cette BD foisonnante, pleine d'énergie, avec des petits clins d’œil humoristiques ("sous les croûtes, la plage", anachronisme et pastiche du célèbre "sous les pavés, la plage"), nous offre de belles planches de dessin où on retrouve un peu l'atmosphère de Dali (le chat qui s'anime, la toile qui se soulève et des escaliers qui apparaissent qui conduisent à Figueras... Certaines sont comme des toiles du peintre.

Cette BD est la première d'une série annoncée de trois sur Dali; à suivre, donc....

#Dali #NetGalleyFrance

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Dali, tome 1 : Avant Gala

Novembre 1929, quand Picasso, dans son atelier parisien, choisit de dessiner un chat noir appelé Mephisto pour représenter Salvador Dali, c'est pour mieux faire comprendre à Paul Eluard que laisser sa femme Gala dans les mains de ce maléfique animal n'est probablement pas une bonne idée...



Un chat noir qui devient fil rouge pour nous raconter la vie de Fali. Depuis son enfance à Figueras, sa scolarité difficile, les doutes sur une éventuelle déficience, jusqu'à son départ pour Paris en passant par sa rencontre avec Luis Bunuel et Frederico Garcia Lorca.



Le duo Birmant-Oubrerie se reforme pour raconter le parcours d'un homme curieux et original chez lequel on discerne déjà des teintes surréalistes dans son comportement, ses pensées, ses interprétations du monde qui l'entoure, des femmes notamment.



Après "Pablo" à retrouver dans une belle intégrale, on retrouve le trait de Clément Oubrerie avec plaisir, noir, assez épais, des compositions vivantes, artistiques, inspirées de la vitalité d'une époque en pleine ébullition. La vie d'un artiste singulier que je vais suivre avec plaisir !
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Renée Stone, tome 2 : Le piège de la Mer Rouge

Pour moi, le charme de cette série réside dans son côté rétro et dans son scénario assez imaginatif. L'inspiration des auteurs se trouve du côté de personnages réels comme Agatha Christie, Mallowan ou encore Monfreid dont les vies furent effectivement des plus romanesques. Par contre, le graphisme manque singulièrement d'application. On est parfois à la limite du gribouillage tant le trait est poussé. C'est vraiment dommage, cela nuit à cette série de manière importante.
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Pablo, tome 1 : Max Jacob

J'ai été très agréablement surprise par la lecture de cette BD. On découvre les débuts du jeune Picasso à son arrivée en France dans le Montmartre du début du XXe siècle. A travers l'histoire de Fernande, premier modèle et grand amour de Pablo, on part à la découverte du Bateau-Lavoir et on plonge au coeur de la vie de bohème parisienne des années 1900. Pablo a des rêves plein la tête et s'avère extrêment doué et productif. Dans ce premier tome, on assiste à la rencontre entre Picasso et le poète Max Jacob, qui sera sa première inspiration. On suit Pablo et son ami Carlès au coeur des folles nuits parisiennes, pleines de liberté et de rêves. On assiste tantôt à des situations dramatiques, tantôt à des scènes plus drôles et attachantes. La plume de Julie Birmant est exquise, poétique relevée de quelques touches d'humour, et nous permet de découvrir tout ce beau monde sous un jour nouveau. Quant aux dessins de Clément Ourberie, ils nous embarque dans un univers bien particulier et haut en couleurs. Les dessins sont très détaillés, ce qui donne beaucoup de corps au récit et illustrent très bien ce qu'était la vie d'artistes à Montmartre. J'ai beaucoup aimé la relation entre Pablo et Fernande, à laquelle je me suis vraiment attachée.

Ce premier tome prend fin en 1912, alors que Pablo n'était pas encore Picasso, et il est certain que je vais guetter de très près la sortie des trois volumes suivants !
Lien : http://tetedelitote.canalblo..
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Une plongée fantasmagorique tout à fait plaisante et instructive, dans la tête d'un Dali jeune homme.



Cette bande dessinée nous plonge dans les premières années de Salvador Dali, du jeune garçon de Figueras , adolescent fantasque et très décalé, au jeune homme faisant ses débuts aux Beaux-Arts, ses premières amitiés, avec de jeunes garçons qui deviendront tout aussi connus que lui tels que Luis Bunuel ou Frederico Garcia Lorca, ses débuts et ses déboires, ses premiers émois très torturés, jusqu'à son arrivée à Paris, où il découvre les surréalistes.

Nous sommes donc juste avant sa rencontre avec Gala qui deviendra sa muse et sa femme mais qui pour l'instant est l'épouse de Paul Eluard..





Dali ne m'a jamais véritablement touché avec ses tableaux emplis de ses visions, de ses rêves. Je me souviens surtout de l'artiste fou à la moustache extravagante, un personnage théâtralisé, un peu trop excentrique pour moi.

Mais comprendre un tel personnage, et comprendre mes propres réticences voilà une chose qui m'intéresse.

Avant ou après Gala, je ne connaissais guère de choses de toutes les façons.

Alors , commençons la lecture....



La petite pirouette du début vous met tout de suite dans l'ambiance. La bande dessinée commence en 1929, à Paris, Paul Eluard et Picasso discutent dans l'atelier de l'artiste. La conversation porte sur Gala. Paul devrait se méfier de Salvador Dali qui dîne en ce moment même avec sa femme. Il prend son crayon et commence à le croquer sous les traits du chat Mephisto. Celui ci se frotte à Gala, puis prenant vie, l'invite à le suivre en Espagne, à Figueras, le village de son enfance.

Cette entrée en matière est formidable et m'a vraiment incité à poursuivre la lecture. Elle donne le ton, fantasque, fantastique, à l'image des oeuvres de Dali. La suite porte plus sur l'adolescence que l'enfance et passe rapidement à la vie de jeune adulte étudiant des Beaux-Arts.





Le visuel



Pas évident de dessiner sur un maître de la peinture. Clément Oubrerie s'en sort très bien. Des traits fins, une colorisation parfaite, de belles planches dont certaines illustrent les pensées farfelues de Dali avec brio.



Le scénario



Une fois n'est pas coutume, le scénario m'a séduite et complément embarquée. Beaucoup d'événements de la vie du peintre cependant, ne figurent pas ici ou sont à peine évoqués, ce qui ne plaira pas à tout le monde. Beaucoup de petites anecdotes y sont par contre présentes, réelles ou non ?



Mon avis



Plus qu'une biographie, cette BD est surtout une tentative de percer le mystère Dali, d'entrer en quelque sorte dans sa tête. Ce personnage fantasque n'a eu de cesse de brouiller les cartes et de se murer derrière une nuage de fumée, obscurcissant tout volonté de percer sa personnalité hors norme. Les auteurs nous donnent leur vision, une approche sans doute très personnelle qui s'éloigne peut-être de ce qu'on pourrait attendre d'une biographie mais qui pour ma part m'a vraiment séduite. Certains passages sont très intéressants comme cette analyse par Dali du tableau l'infante de Velasquez.

Les petites anectodes, très nombreuses peuvent sembler un peu inutiles et font parfois passer l'artiste pour un simple d'esprit, voir un fou. Il faudrait peut-être que je relise Freud mais pour ma part, il me semble qu'elles sont de petites pièces d'un grand puzzle, celui du cerveau de Dali, une tentative donc comprendre les mécanismes qui l'ont amené à devenir Dali. Une belle entrée en matière qui m'incite fortement à lire le tome 2 .







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Les Aventuriers du Cubisme

Cette bande dessinée aborde l'histoire de l'art au tournant du XXe siècle à Paris, une période d'une incroyable vitalité et richesse pour l'art.

Nous croisons dans ce livre beaucoup des grands noms de la peinture contemporaine : Picasso, Derain, Matisse, Vollard, Gertrude Stein, etc.



J'ai trouvé que cet ouvrage était une belle manière de découvrir cette période. Mais bien entendu, nous ne faisons qu'effleurer ici cette histoire intense. Après la lecture, on a envie d'en savoir plus sur les mouvements et les personnages qui traversent les pages.



Par contre, je n'ai pas forcément été convaincu par le principe de faire se balader la scénariste dans le livre pour qu'elle joue en quelque sorte les journalistes en hologramme.



Dans le même esprit et de la même scénariste j'avais lu la série sur Picasso que j'avais trouvé plus aboutie (mais il y avait 4 volumes).
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Il était une fois dans l'Est, tome 2 : Isador..

J'avais bien aimé Il était une fois dans l'Est qui se concentrait sur la relation amoureuse assez chaotique entre le poète russe Serge Essenine et Isabella Duncan. Cette pseudo-suite semble plutôt se concentrer sur la vie de la célèbre danseuse américaine qui révolutionna d'ailleurs les codes de sa profession en revenant sur des figures antiques grecques.



Elle fut également une belle mondaine de la belle époque et des années folles où elle fréquenta les plus grands (voir sa relation avec Rodin par exemple). Elle a eu également une triste vie avec la perte de deux enfants dans un accident de voiture par noyade dans la Seine. Et que dire encore de sa triste et célèbre mort par un long foulard de soie qui s'est enrayé avec les roues d'une voiture non loin de Nice ?



On retiendra d'elle un immense apport à la danse contemporaine qui influença beaucoup d'écoles à travers le monde. Une bd qui lui rend véritablement un bel hommage.
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Pablo, tome 2 : Apollinaire

Avec ce volume 2, on poursuit notre aventure au sein du bateau-lavoir. Apparaît en plus un personnage haut en couleurs et que j'adore : Apollinaire. Une bd qui ne baisse ni en qualité ni en intensité.
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Pablo, tome 2 : Apollinaire

Paris, 1904, 1905,



Fernande ne cesse de se dire qu'elle a commis une erreur en devenant l'amante de Pablo Picasso. Elle attendait mieux de la vie. Pablo fait la fête avec ses amis, dans une débauche folle accompagnée d'opium et d'alcool. L'hiver est rude dans cet atelier, c'est sale, elle a froid, elle ne sait pas si elle peut lui faire confiance. Il lui dit qu'il l'aime. Elle voudrait bien le croire ! Il lui dit qu'elle lui est indispensable... jusqu'à quand ? Modèle, elle pose, elle est sa muse pour toute la période dite rose.

Pablo loge dans l'atelier de Paco Durrio, un sculpteur espagnol, dans un immeuble de Montmartre que l'on appelle le Bateau-Lavoir. Le monde de l'art, peintres, poètes, comédiens, mécènes, se réunissent et festoient dans une joyeuse ébullition.

Il fréquente le théâtre et le cirque, qui sont des sources d'inspiration. C'est à cette époque qu'il peindra "Les Saltimbanques".

Dans un café, il fait la connaissance de Guillaume Apollinaire, un poète qui jongle avec les mots, les chante, les entortille, les dessine. A son ami Max Jacob, il lui dit qu'il a rencontré un génie !

Fernande croit avoir quitté Pablo, mais tous deux jouent. Elle essaie de le fuir, pose pour d'autres peintres, reste volage. Il essaie de la ramener, expose dans la galerie Serrurier, côtoie des gens fortunés, part en Hollande et revient à Paris pour revoir Fernande qui se languit de lui.



Fernande vit avec Pablo. Le Grand Palais ouvre ses portes pour le troisième salon d'automne et Pablo se montre curieux. Le fauvisme présente ses toiles et scandalise le public. Ingres montre "Le bain turc"... A cette même époque, on lui présente Gertrude et son frère Léo Stein. Ces passionnés d'art sont très sensibles aux oeuvres de Pablo, ils motivent le peintre qui modifie peu à peu ses traits vers le cubisme...



Ce deuxième tome raconte une période heureuse. Picasso est jeune, fougueux et très amoureux. Les auteurs retracent superbement ce pan de vie. Entre les dessins et les couleurs, on visualise bien l'époque rose qui se traduit plus dans des tons rouges et orangés. On retrouve du premier opus, Max Jacob et Fernande Olivier, puis interviennent dans cette suite, Guillaume Apollinaire et les Stein.

L'album renvoie bien l'allégresse ou l'ivresse des artistes. Ils sont avides d'images et de sensations, un peu fous, communautaires et en quête d'une modernité sulfureuse pour ce siècle.

Si les dessins sont beaux et expressifs, le texte quant à lui est direct, plein d'humour et émouvant dans sa simplicité. Picasso est présenté comme un jeune homme talentueux, avec une énergie phénoménale, bouillonnante, insatiable, exacerbée par la création.

Les dernières pages nous laissent anticiper sur une autre période, le cubisme, et sur un autre personnage, Matisse.

Je serai au rendez-vous pour le troisième et avant-dernier tome. Une série à recommander !
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Pablo, tome 1 : Max Jacob

Pablo. 1, Max Jacob est le premier tome d’une série de bd signée par Clément Oubrerie (le dessinateur d’Aya de Yopougon) et Julie Birmant. Prévue en 4 tomes, cette série raconte la vie de Picasso à Montmartre entre 1900 et 1912.





Dans ce premier tome, on suit deux histoires en parallèle qui ne se rejoignent qu’à la fin : celle de Fernande, mariée de force à 17 ans qui s’enfuit et devient modèle à Montmartre, et celle de Picasso qui arrive à Paris à 19 ans pour l’Exposition universelle, y vend ses premières toiles, et s’y installe finalement avant de rencontrer le poète Max Jacob.



Cette bd est vraiment enthousiasmante, parce qu’elle recrée magnifiquement l’ambiance du Paris de la Belle Époque, son côté festif mais aussi l’envers du décor que Max Jacob va faire découvrir à Picasso. La relation qui unit le peintre et le poète est assez étrange. Max Jacob est de toute évidence tombé amoureux de Picasso, mais il va aussi beaucoup l’influencer, en lui faisant découvrir la poésie, Verlaine et Rimbaud, et en lui révélant d’autres sources d’inspiration qui vont radicalement modifier sa peinture (ce sera alors sa période bleue). Ce premier tome fait aussi la part belle au personnage de Fernande qui, avant de rencontrer Picasso, devient modèle pour des artistes pompiers. Fernande va être le premier grand amour de Picasso et son modèle, mais ça ce sera pour le prochain tome que j’ai hâte de découvrir. Il sera paraît-il intitulé “Guillaume Apollinaire”…
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