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Citations de Julie Kenner (172)


Même mort, mon oncle Jahn avait un vrai talent pour organiser des fêtes.
Une foule éclectique de personnes en deuil peuplait son appartement avec vue sur le lac de Chicago. Et la majeure partie d’entre elles avait ingurgité suffisamment de bouteilles de vin de la fameuse cave de Howard Jahn pour que, quelle qu’ait été leur mélancolie, celle-ci se soit évaporée. Et cette veillée funéraire – ou cette réception, appelez cette soirée comme vous voudrez – n’avait rien de lugubre. Les politiciens se mêlaient aux financiers, qui se mêlaient aux artistes et aux universitaires. Tout le monde souriait, riait et trinquait.
Selon la volonté du défunt, il n’y avait pas eu d’enterrement formel. Juste ce rassemblement d’amis et de personnes de la famille, de nourriture et d’alcool, de musique et de rires.
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À cette époque, Jahn résidait principalement dans sa maison au bord de l’eau à Kenilworth, une banlieue de Chicago d’un luxe à couper le souffle. Je passai les deux premières semaines assise sous le belvédère à regarder le lac Michigan. Pas vraiment dans mes habitudes. Lors de mes visites précédentes, j’avais passé mon temps à faire du jet ski, ou du skate au milieu de la rue, à me balader sur un vélo le long de Sheridan Road avec Flynn, le garçon que je baiserais ensuite, qui vivait deux maisons plus bas et avait la même tendance à déconner que moi. Une fois, à douze ans, j’avais même attaché un câble entre la chambre du grenier et le côté opposé de la piscine, puis je m’étais empressée de le tester, à la consternation de ma mère qui avait hurlé et juré en me voyant fendre l’air et atterrir comme une bombe dans l’eau.
Grace avait couiné sans bouger de la chaise longue qui lui servait de trône et m’avait accusée d’avoir abîmé son exemplaire d’Orgueil et préjugés. Ma mère m’avait obligée à passer le reste de la journée dans ma chambre. Oncle Jahn avait gardé le silence, mais j’avais cru voir un sourire amusé dans son regard, et même une certaine forme de respect, en passant à côté de lui.
Je ne vis rien de tout ça dans ses yeux l’été de mes seize ans. J’y vis seulement de l’inquiétude.
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J'avalai ma salive. Ça, pour me regarder, il me regardait. ses yeux gris troubles restaient rivé sur mon visage, et je vis son corps se contracter comme s'il se préparait à être frappé par un violente tempête.
Je bus une grande gorgée de vin à mon tour, tout en sachant au fond de moi que c'était une mauvaise idées. Soit, je devais garder les idées claires ce soir; mais à cet instant précis, c'est de courage que j'avais le plus besoin.
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- Tu es belle,dit-il.Tes seins,murmure-t-il en touchant mes lèvres.Ta chatte,chuchote-t-il en jouant avec mon tétons.Tes lèvres,ajoute-t-il en caressant mon clito.
Chaque contact est en opposition avec ses mots,et je me mords la lèvre en essayant de vibrer en harmonie avec la symphonie des sens qu'il offre à mon corps.
- C'est comme ça que je te veux,dit-il.Ouverte à moi.En toute confiance.Si excitée et si belle.Tu me corresponds, Sylvia.Nous sommes faits l'un pour l'autre.Chaque fois que je te touche, c'est un cadeau que je reçois.Chaque fois que je t'embrasse,je me retrouve un peu plus en toi.
- Jackson...
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– Très bien. (Je le passe et le monde devient obscur.) OK, je… Oh, putain !
(L’huile que je pensais sans effet en fait désormais beaucoup.) Cette huile,
c’est… c’est très… waouh !
– Raconte-moi.
– C’est comme de la menthe, je suppose. C’est comme si tu avais sucé
l’une de ces pastilles à la menthe hyper forte et que tu me léchais ensuite.
Waouh ! La sensation est incroyable, si forte… Oh, mon Dieu, Damien, s’il te
plaît…Oh, mon Dieu, Damien, s’il te plaît…
– S’il te plaît, quoi ?
– Tout. Quoi que ce soit… (Je me tortille, je veux juste soulager ce besoin
grandissant, cette sensation intense.) S’il vous plaît, monsieur, puis-je me
caresser ?
– Oh oui… Nous allons utiliser le vibromasseur. Tes doigts. Je vais te dire
comment te caresser, bébé. Et tu vas me laisser t’entendre jouir.
Je suis pleine de reconnaissance. Je tenais le téléphone, mais je l’ai
désormais mis sur haut-parleur et posé à côté de moi, en jetant
un œil sous le masque, juste assez longtemps pour m’assurer que j’avais appuyé sur les
bons boutons.
– Fais glisser ta main en haut de ta cuisse, dit Damien. Puis caresse-toi
doucement le clito. Est-ce que tu le fais ?
– Oui…
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Non, je poursuis en prenant sa main pour la presser contre ma poitrine. C'est là que tu m'as marquée. Tu as marqué mon coeur, Jackson. Et tu sais aussi bien que moi que je t'appartiens.
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Il ne se préoccupe pas de se couvrir avec le drap,pas le moins du monde embarrassé par sa nudité. Pas plus qu'il ne semble conscient du fait qu'il me distrait sérieusement - constituant le plus beau morceau de masculinité qu'il m'ait été donné de voir.Ces tablettes de chocolats,ces bras athlétiques.Ces muscles secs qu'ont certains hommes,qui forment un V de la taille à l'aine, et ce sexe toujours plutôt impressionnant, même si Jackson ne bande plus complètement à présent.
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Il avait besoin d'elle,aussi douloureusement,aussi puissamment que d'une drogue.Et le plus beau, c'est qu'elle était sienne. Résolument sienne.Et il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il avait bien pu faire pour la mériter.
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Je ferme les yeux. Cette question revient à chaque fois que je réclame un peu de douleur dans nos jeux. Et je sais qu’après mon rêve de cette nuit, Damien se montrera encore plus prudent avec moi. J’aime qu’il me comprenne aussi bien, mais cela implique que je dise à haute voix ce que je veux qu’il me fasse,et cette expression de mes désirs est à la fois embarrassante et indéniablement excitante.
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– Oui… dis-je dans un murmure. Mais seulement parce que ça m’a fait penser à toi. À ton corps dur et nu en face de moi.À ta poitrine contre la mienne. À cette fine bande de poils qui descend jusqu’à ta queue, si proche que je pourrais la lécher. Et à ces incroyables muscles qui
forment un V comme pour indiquer le chemin qui mène au paradis.
– Mon Dieu, Nikki !
Je souris, ravie de pouvoir susciter ce tremblement dans sa voix.
– Mais cela m’a surtout excitée parce que je regardais d’autres hommes. Parce qu’ils étaient à moitié nus et que je savais que quand je te rejoindrais à la maison…
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Il est à vif. Animal. Je me sens comme sa proie. Et bien que je le sache furieux à cet instant – fou furieux –, je ne peux pas ignorer l’excitation qui monte entre nous. Qui m’emplit. Qui me fait mouiller abondamment. Je suis chaude comme la braise, oh là là, je suis vraiment à point.
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Il était parti parce qu’il ne pouvait pas supporter l’idée de péter les plombs face à elle. Et il était revenu parce que, nom de Dieu, il avait besoin de ses mains, de sa peau pour lui permettre de se retrouver lui-même, une fois l’accès de rage passé. Lorsqu’il n’était plus que douleur et épuisement.
Elle était parfaite ; et puis, cette façon qu’elle avait eue de se donner si pleinement à lui… Se rendait-elle seulement compte de l’effet qu’elle avait eu sur lui ? De la façon dont son cœur avait pirouetté lorsqu’elle avait posé sur lui ses grands yeux couleur d’ambre, en lui disant qu’elle se soumettrait à tout ce dont il avait besoin, quoi que ce fût ?
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La vengeance est une motivation puissante.
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Ce n’est pas le sexe qui fout en l’air, mais le désir.
Quand on met la question du sexe sur la table, tout le monde a quelque chose à négocier. C’est comme un contrat, que chacun étudie soigneusement. Parfois le cul n’est pas génial, parfois il est époustouflant, parfois les parties en présence sont si empêtrées dans leurs névroses respectives que tout le reste s’en trouve éclipsé. Mais même dans ce cas, il existe un « minimum syndical », et chacun sait ce que l’autre attend de lui.
Avec le désir, ce n’est pas le cas.
Le désir est unilatéral. On ne peut se fier à rien, sinon à ses perceptions. Un sourire. Un hochement de tête. Une poignée de main qui dure un peu trop longtemps. Un doigt qui effleure – accidentellement ? – une chevelure.
Mais tous ces détails, on peut les simuler… ou les dissimuler.
Quand on grandit dans un milieu d’escrocs, on sait jouer toutes sortes de rôles, et voir clair dans le jeu des autres.
Du moins, on le croit.
Je pensais savoir interpréter l’attitude de Cole. Je pensais avoir repéré les signaux ténus qui concordaient avec mon propre désir. Les allusions discrètes, les gestes esquissés, les regards fortuits, et les contacts désinvoltes.
Je pensais avoir reconnu tout ça, sans pouvoir en être tout à fait certaine. Et si je voulais une confirmation, j’allais devoir me mouiller.
Voilà pourquoi le désir est un beau salaud.

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– Bonjour, mon épouse.
Mes lèvres tremblent encore de l’intensité de son baiser, mais je lui réponds de façon similaire, et j’aime le son de cette phrase :
– Bonjour, mon époux.
Il fait glisser son doigt le long de ma joue.
– Tu as de la pâte à gaufre sur la figure, dit-il avant de fourrer son doigt dans sa bouche. Miam.
Je fais les gros yeux tandis qu’il se penche pour embrasser mon oreille.
– Et de la farine dans les cheveux.
– J’aurais fini par m’en sortir, dis-je. C’est toi qui t’es levé et qui as gâché ma surprise.
Il jette un œil par-dessus mon épaule et voit la gaufre qui a l’air d’une brique.
– Crois-moi, c’est une vraie surprise.
– Attention à ce que vous dites, jeune homme, dis-je, en riant.
Nous savons tous les deux que mes talents culinaires sont inexistants.
– C’est l’intention qui compte, dit Damien. Et j’aime beaucoup, beaucoup, cette intention.
Il m’attire et m’embrasse encore une fois, longuement et doucement. Le genre de baiser qui me fait penser que se lever tôt un dimanche matin n’était peut-être pas une si bonne idée finalement.
– J’ai une solution pour arranger les choses, dit Damien
– Est-ce que cette solution implique de se déshabiller, de retourner au lit et de t’écouter m’assurer que tu ne m’as pas épousée pour mes talents de cuisinière ?
– À vrai dire, non, même si je pense qu’on devrait définitivement ajouter ce projet sur la liste des choses qu’on a à faire aujourd’hui.
– Oh, vraiment ? (Je me penche un peu plus, savoure la façon dont ses bras m’entourent, je me colle à lui pour sentir sa chaleur, l’acier de ses muscles, tout contre moi.) Et qu’y a-t-il d’autre au programme ?
Il passe la main sur ma chemise, jusqu’à ma cuisse nue, puis glisse doucement ses doigts sous le coton léger.
– C’est notre dernier jour avant le retour à la réalité.
Sa voix est aussi douce que ses caresses et je gémis tandis que sa main remonte entre mes cuisses, que ses doigts m’effleurent et me provoquent.
– Je veux le passer à faire l’amour à ma femme. À la toucher. La caresser. M’enfouir profondément en elle. 
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– Bon sang, Tyler. Lâche-moi.
J’étais tendue. Raide. Et je scrutai le couloir, je cherchai tout ce que j’aurais pu utiliser comme arme, si j’arrivais un jour à me libérer pour m’en saisir.
– Tu sais pourquoi je t’ai poussée, hier soir ? demanda-t-il, et j’entendis le danger dans sa voix aiguisée et tranchante comme une lame de rasoir.
Je plongeai mes yeux dans les siens sans rien dire. Je sentis les petites gouttes de sueur qui perlaient le long de ma nuque, et ma peau devenir moite. J’essayai de calmer ma peur, de contrôler les battements de mon cœur. Mais il était impossible de les ignorer, et j’étais certaine que Tyler en avait lui aussi conscience.
– Parce que tu étais un foutu flic qui s’était glissé dans mon lit, et je voulais – je voulais – te faire peur.
Ma bouche devint sèche quand il avança d’un pas vers moi, et je reculai jusqu’à avoir le dos collé au mur, jusqu’à ce que son corps soit à un centimètre du mien. Jusqu’à ce que je sois baignée dans la chaleur de sa colère.
– Je voulais que tu te poses des questions, continua-t-il, la voix basse, dure et assassine. Que tu te demandes si tu n’avais pas commis une erreur en essayant de m’arnaquer. Si je n’étais finalement pas le genre d’homme capable de faire du mal à une femme.
– Est-ce que tu l’es ?

source : La Chronique des Passions
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Tu es comme l'oxygène. J'ai faim de toi, j'ai besoin de toi. Je ne peux pas vivre sans toi.
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Il a deviné ma présence, mais je ne lui demande pas comment. Moi aussi j'ai senti ce flux d'énergie circuler entre nous. Nous n'avons pas besoin de nous voir pour savoir que l'autre est là.
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La plupart des gens confondent passion et désir. Ils pensent que la passion c'est l' exitation et un abandon absolu. Mais la passion ne se limite pas à cela. Le terme même dérive d'un mot latin qui signifie souffrance. Soumission. Douleur et plaisir, Nikki. C'est ça, la passion.
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Le silence s’installa un moment. Puis il dit, à voix basse, d’un ton neutre :
– Il m’arrive de penser à sauter, moi aussi.
– Suicidaire ? dis-je malicieusement.
Il se retourna vers moi et je ne vis dans ses yeux ni du désir ni de la chaleur, mais de la détermination pure et dure.
– Non. Arrogant.
Mes sourcils se froncèrent de confusion.
– Je suis assez arrogant pour penser que je peux contrôler ma propre chute, clarifia-t-il.


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