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Citations de Julie Klassen (45)


Quand une femme épouse un homme, elle épouse aussi sa famille, pour le pire ou le meilleur.
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Avec l'aide de Polly, Abigail s'habilla pour le bal. Elle arracha ses bas de soie, enfila une chemise et des jupons. Après avoir fixé les longues baleines du corset sur sa chemise, la femme de chambre l'aida à enfiler la robe blanche, nouant les rubans et attachant les boutons de nacre du bustier. Puis, elle boucla ses cheveux au fer chaud, les attacha en un chignon haut, laissant quelques petites bouches légères encadrer son visage. Elle agrémenta sa coiffure de petites roses blanches assorties à sa robe de mousseline moirée.
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Si elle était désormais habituée aux nombreux bruits nocturnes de la maison - craquements, gémissements et cognements -, celui-là était nouveau : un long grincement plaintif. Son regard se posa sur la porte dérobée et son cœur se mit à cogner douloureusement contre sa poitrine. Pétrifiée, incapable de crier, elle la contemplait. Une main blanche et spectrale apparut, agrippant le bord. La porte s'ouvrait centimètre par centimètre, et là, dans la cavité noire et caverneuse, se tenait un homme dans une longue cape, ses traits dissimulés sous son capuchon.
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Mais Abigail ne les écoutait pas. Fascinée, elle observait le manoir qui se dressait de l'autre côté du pont. La vaste bâtisse aux murs de pierres, des moellons aux tons chauds d'or foncé et de gris, était coiffée d'un toit de tuiles à pignons, en pente abrupte. La cour centrale, flanquée d'écuries d'un côté et d'une petite église de l'autre, était ceinte d'un muret de pierres percé d'une barrière au bout du pont.
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La maison compte deux étages principaux et cinq chambres. Presque tous les appartements des domestiques sont situés sous les combles, les cuisines, la lingerie, la salle de couture et les autres salles de travail à l'entresol. A cela viennent s'ajouter une chapelle, des écuries et des dépendances. Neuf acres de parc, de vergers, de jardins, laissés en friche depuis des années.
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C'est le vestibule d'origine, qui était ouvert sur plusieurs étages pour permettre à la fumée des feux de se dissiper, avant l'époque des cheminées.
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Mais son regard brillait de se voir ainsi porté aux nues par son invité.
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"Mais d'abord dites-moi. Est-ce que votre haute considération s'étend à son frère ? Êtes-vous tous les deux…

Elle laissa la question en suspens, mais ses sourcils interrogateurs et sa pensée étaient clairs.
Les joues d'Abigail s'empourprèrent.

- Ah, Je… Non, nous nous sommes rencontrés très récemment.

- Mais vous l'admirez, suggéra Mrs Webb, une lueur amusée dans ses prunelles de ce bleu-vert si rare.

- Eh bien, oui, je suppose que oui. Mais… cela ne veut pas dire… Nous ne sommes pas… Il ne me fait pas la cour."

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Mac Chapman regarda sa fille.
– Peut-être ont-ils raison, ma chère. Peut-être est-il temps pour toi de t'amuser. De commencer à vivre.
Les deux mains levées en un geste de désarroi, elle demanda :
– Et comment appelez-vous ce que j'ai fait jusqu'ici ?
– Tu as attendu.
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Le temps incertain s'accordait parfaitement à son humeur morose. Le soleil ne brillait pas mais il ne pleuvait pas non plus. Une fine brume flottait dans l'air, comme un rideau de mousseline grise. De derrière les carreaux couverts de buée, son avenir lui semblait aussi flou que le paysage qui s'étendait sous ses yeux.
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Les nouveaux départs sont toujours si enthousiasmants, ne trouvez-vous pas? Ils contiennent tant de promesses.
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Un long moment, ils restèrent les yeux dans les yeux, leurs regards exprimant tout ce qu'ils ne pouvaient pas se dire : les déceptions du passé. Leurs rêves. Leurs excuses. Leurs espoirs pour le futur.
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Pourquoi écrit-on ? Pour raconter et se faire connaître. Il était temps d'ouvrir la porte, de laisser tous ces sombres secrets éclater enfin au grand jour.
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Julie  Klassen
Elle le dévisagea, remarqua la lueur espiègle dans ses pupilles et son petit sourire en coin. Assis aussi près l'un de l'autre, leurs visages se frôlaient presque. Son haleine chaude sentait la cannelle. A moins que ce ne soit son eau de Cologne. Qu'importait. C'était une odeur épicée, virile,qui lui donnait envie de s'appuyer contre lui.
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Cela ne l'avançait à rien. Elle était censée protéger son coeur pour l'empêcher de voler en éclats, se préparer à la déception qui l'attendait.
Elle laissa échapper un grognement de frustration et, avec un soupir, prit la résolution de faire preuve de plus de tenue.
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Ses paroles et sa proximité lui procuraient une étrange chaleur et elle sentit une myriade de petits frissons la parcourir.
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Car il n'est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour.
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- Je vous assure n'avoir vu aucun fantôme, Mrs Web. Et les seuls bruits que j'ai entendus sont ceux d'une vieille bâtisse que le temps et le fait d'avoir été laissée à l'abandon font gémir, rien d'autre.
Je l'espère, ajouta-t-elle en son for intérieur.
Ses prunelles bleu-gris scintillant à la lumière des chandelles, Mrs Webb murmura, songeuse:
- Ce ne sont pas les fantômes qui doivent vous inquiétez, Miss Foster, ce sont les vivants.
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Elle entendit la voix de Mac Chapman et le vit sortir à grands pas par une porte latérale. Il réprimanda le chien avec sévérité.
- Brutus. Silence. Couché !
Attirée par le vacarme, une femme coiffée d'une charlotte, un tablier noué autours de la taille, surgit sur le seuil de la porte d'entrée.
- Je suis désolée. Mais ne vous inquiétez pas, il aboie plus fort qu'il ne mord. Le chien aussi, ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.
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- Merci de ne pas me pousser à venir à l'église.
- L'idée ne m'effleurerait même pas.
S'il avait été un peu déçu de ne pas l'y voir, il n'avait nulle intention de chercher à l'influencer. Au lieu de cela, il lui jeta un coup d'oeil et lui dit avec une ironie enjouée:
- Vous viendrez quand vous serez prête. J'ai entendu dire que les sermons étaient très... instructifs.
Elle lui jeta un regard perplexe. Avait-il piqué son intérêt? Il l'espérait vivement.
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