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Critiques de Juliet Nicolson (8)
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Mères, filles, sept générations

Cet ouvrage n'est pas un roman mais un récit historique--un essai fourni -----une biographie-----un peu tous ces genres à la fois , ( l'auteur ne se laisse enfermer dans aucun) donc, nourri de mémoires familiales, truffé de figures féminines hautes en couleur-----l'histoire attachante , racontée avec naturel et simplicité, de SEPT générations de femmes incroyables !

Au fil des pages et des chapitres bien construits , nous découvrons sous la plume de Juliet, historienne, petite -fille de Vita-Sackville -West , poétesse , romancière et essayiste , née en 1892,décédée en 1962, auteur de nombreux livres sur la famille, la volonté absolue (carnets, dessins d'enfants, photographies.....) d'interroger la notion de "Filiation ", ce qui semble être une tradition bien ancrée au sein de cette famille, de toujours écrire son histoire .......



Elle trace avec précision, tendresse, humour noir parfois, rigueur et honnêteté , sans misérabilisme ni sentimentalité excessive, le parcours de ses ancêtres et de ses descendants ......



C'est son aïeule , Pepita ( 1830-1871° )qui ouvre le bal, danseuse de FLamenco dans les quartiers pauvres de Malaga vers 1855, d'humble extraction.

Puis survient Victoria , née de son mariage avec Lionel -Sackville - West, petite- fille de Pépita et grand - mère de Juliet , Vita, Philippa , Juliet, Clemmie .......jusqu'à Imogen qui signifie " fille bien aimée" , en vieil irlandais , née en 2013......

Trois femmes au fort tempérament : Pepita, Victoria , Vita tentèrent , avec courage et audace , à travers les relations conjugales ou non avec les hommes de maîtriser un monde " dans lequel à cette époque les structures cherchaient constamment à les dessaisir ";

À travers l'éventail des générations, Philippa et Julie , ensuite, toutes prirent la vie à bras le corps , avec rage , passion et ténacité, en ne cessant de se "heurter" au rôle social "limité "qui leur était assigné .

L'auteur tisse la trace de son histoire généalogique , le legs transmis par ces femmes, lesrejets, les interdits et les exclusions, le poids des contraintes, la difficulté des relations mère - fille ,leurs conflits , les continuités et les ruptures, les mésententes, le secret , la jalousie, le sentiment d'ostracisme , mais aussi la résilience , le désir puissant d'être reconnue, le combat essentiel de ces femmes pour exister .

Ce qui ressort de ce livre attachant est le sens de la famille , le canevas des souvenirs , le passé et les différentes évolutions au cours des époques .

Un livre de portraits dédié à la mémoire et à la transmission découvert à la médiathéque par hasard, à cause de la belle 4° de couverture et le titre aussi,aux éditions " Christian-Bourgois" qui nous apprend beaucoup , autant sur les danseurs espagnols, les figures célèbres de Bloomsbury et l'aristocratie anglaise aussi admirée -----que mal connue et critiquée ------

Traduit de l'anglais par Eric Chédaille. .

Ce n'est que mon avis , bien sûr.
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Mères, filles, sept générations

L'autrice, issue d'une famille britannique célèbre (là-bas) nous raconte l'histoire des femmes de sa famille, en commençant par son aïeule Pepita, danseuse espagnole.

Les photographies des membres de cette famille rendent ce récit plus vivant.

Il intéressera celles et ceux qui sont féru(e)s de psychogénéalogie, les névroses se transmettant parfois à travers les générations. Un fil conducteur se détache de l'ensemble, la difficulté qu'éprouvent ces femmes à assumer leur maternité et, de ce fait, le rôle protecteur des pères envers leurs enfants, jusqu'aux propres parents de Juliet Nicolson.

D'autres éléments se retrouvent chez plusieurs d'entre elles, l'alcoolisme ou la vie mondaine à laquelle certaines aspirent sans en être complètement satisfaites.

J'ai aimé la fin, où l'autrice passe le flambeau à sa fille aînée.
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Mères, filles : Sept générations

Juliet Nicolson nous plonge dans le passé des femmes de sa famille sur sept générations, au tout départ on y découvre la vie de Pépita (la grand-mère de sa grand-mère) qui fut élevé par une mère possessive, protectrice quand elle se retrouva orpheline de père.

D'une vie pauvre on découvre la volonté et la force de sortir de cette vie pour une vie plus riche, indépendante et c'est ainsi que les générations suivantes de filles poursuivront la quête de l'argent mais surtout de l'élévation sociale, en épousant des hommes à titres si possible. Pourtant la vie n'a pas toujours été facile comme elles l'espéraient.

L'auteur raconte avec simplicité, sans jugements la vie de ses ancêtres femmes. Je pense que l'écriture, se plonger dans le passé des femmes de sa famille lui a permis de se sauver d'elle-même de briser et comprendre le cycle que reproduisait inconsciemment celles-ci jusqu'à s'en délivrer.

Je ne suis pas une fan de livre biographique, mais j'avoue que j'ai beaucoup aimé ce livre qui se lit très bien, ne connaissant par l'auteur, je me suis plongé dans cette lecture comme si je lisais un roman.

Je tiens à remercier Babélio et les éditions Christian BOURGEOIS de m'avoir permise de découvrir ce livre dans le cadre de Masse Critique.

Un livre que je conseillerai à toutes les femmes car au delà de l'aspect biographique il nous permet de nous questionner sur notre vécu familiale ou nous pouvons constater que l'on reproduit parfois les peurs, les erreurs, les espoirs etc.. de nos mères, et non pas juste aux personnes qui aiment lire les autobiographies.

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Mères, filles : Sept générations

Merci à BABELIO et aux éditions Christian BOURGEOIS éditeur de m'avoir fait parvenir cet ouvrage dans le cadre de MASSE CRITIQUE.



Juliet Nicolson nous livre ses mémoires et c'est avec sensibilité et bienveillance qu'elle nous parle plus particulièrement, des femmes de sa famille. L'auteur commence son récit avec Pépita DURAN en 1830, son arrière - arrière grand-mère et se termine en 2013 avec Imogen qui est sa petite-fille.

C'est un monde de privilège qui nous est décrit, en tout cas de privilège financier. On pourrait imaginer qu'avec un tel atout la vie des ces femmes serait simple et paisible mais il n'est en rien. L'époque, certains choix plus osés que l'environnement ne le permet, font que la vie des aïeules de Juliet Nicholson n'a pas été un long fleuve tranquille. C'est aussi et surtout une famille d'écrivain.

Mais ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant au-delà du récit de ces vies, c'est la filiation mère-fille et ce que l'on peut transmettre à ces enfants, à quel point le passé de notre parent peut déjà laisser des marques dans notre avenir. Je trouve que l'auteur explique très bien ce cheminement.

A ceux qui aiment les biographies, à ceux qui veulent être immergés au début du XXe siècle, à ceux qui ont besoin de comprendre le sens de la transmission familiale, à tous ceux-là, ce livre est pour vous.
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Mères, filles : Sept générations

J'ai choisi cet ouvrage dans le cadre de la dernière opération masse critique. La raison est la suivante j'apprécie les histoire de famille sur plusieurs génération et en plus Juliet Nicolson est la descendante de la célèbre femme excentrique Vita Sackville- West (romancière et elle fut l'amie de Virginia Woolf). Elle nous offre un livre de mémoire et de transmission. Elle dresse les portraits de sept femmes aux privilèges parfois lourd à porter.



La première étant Pépita Duran, une danseuse espagnole (1830-1871) sa fille Victoria et Vita la petite fille de Pépita sont des femmes a fort tempérament et elle termine son ouvrage en 2013 avec sa petit fille Imogen. Elle évoque aussi son père Nigel Nicolson, l'auteur de " Portrait d'un mariage". Juliet a été très complice et proche de son père, alors qu'elle a été plus distante avec sa mère Philippa.



J'ai été moyennement conquise par cet ouvrage au vu de mes attentes voir plus haut. J'y ai trouvé aucune émotion, il ne me reste pas grand chose de cette histoire familiale quelques jours après avoir lu cet ouvrage. Peut-être que je ne l'ai pas lu au bon moment ? Peut-être que je suis passée à côté d'un livre fort intéressant ? Peut -être à relire un jour ?



Il ne me reste plus qu'à lire Orlando de Virginia Woolf, roman dédié à la poétesse Vita Sackville-West
Lien : https://livresdemalice.blogs..
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Mères, filles : Sept générations

L' histoire d'une famille pas banale, excentrique, surprenante. Terriblement aristocratique et terriblement populaire, avec des fantômes et des demeures qui vous hantent. Le titre original est très révélateur " une maison pleine de filles" ...

Il était une fois Pépita, une danseuse espagnole de Malaga, qui séduisit un riche anglais, Lionel SACKVILLE-WEST. Le couple, amoureux passionné,eu de nombreux enfants, hors mariage, mais Pépita s'épuisa avec les nombreuses grossesses.

Sa fille, Victoria, fut la reine de Washington, auprès de son père, Lionel, ambassadeur du Royaume Uni et épouse un Lionel SACKVILLE-WEST, le jeune, tomba amoureuse de lui, et aussi de Knole, la demeure familiale anglaise. Victoria mis au monde, Vita et après la naissance difficile, ne voulut plus être touchée par son époux. Lionel, le jeune, trouva d'autres partenaires tandis que Victoria se consacrait totalement à sa fille et à Knole avant de sombrer dans la démence sénile. Le domaine de Knole fut vendu, mais Vita ne l'oublia jamais et fit de Sissinghurt, son "enfant de pierre et de fleurs" avec son époux Harold Nicolson. Vita, qui comme ses ancêtres, thésaurisait les souvenirs de famille : courriers, vêtements, livres ... Vita qui fut une femme très libre de son temps, amante de Virginia WOOLF et image d'Orlando, le roman de cet auteur qui lui est dédié.

Une histoire de famille qui va jusqu'à nos jours, une histoire de femmes et leurs relations fortes parfois leurs mères, leurs pères, leurs difficultés à accomplir leurs rèves. Juliet NICOLSON est la petite fille de Vita et elle raconte avec beaucoup de grâce, de tristesse et de simplicité, l'évolution de la vie des femmes de l'Angleterre Victorienne à nos jours via celles de son étonnante famille.
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Mères, filles, sept générations

Le roman biographique/ autobiographique de Juliet Nicolson "Mères, filles: 7 generations" s'est imposé assez naturellement à moi après ma relecture du journal intime de son grand-père Harold. Je pensais y trouver une sorte de complément au merveilleux récit des destinés des "extravagantes soeurs Mitford". Malheureusement, à l'exception de quelques pages très émouvantes sur la vie d'adulte de l'auteur, et de personnages touchants, je n'ai pas réussi à trouver un intérêt à cette histoire familiale, peu mise en valeur par un style (une traduction?) sans charme.
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Mères, filles : Sept générations

En dressant le portrait des femmes de sa famille, l'écrivaine raconte en creux, avec tendresse mais sans mièvrerie, leurs combats pour exister.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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