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Critiques de Karl Marx (93)
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L'argent danse pour toi

Paru en 1937 en France, écrit en 1844 à Paris, là où l'auteur, Karl Marx, rencontrera Prudhon et Engels.

Karl Marx un scientifique? un idéaliste? La question reste toujours en suspens. Le travail produit de l'humain. Que devient l'homme lorsque que le travail est divisé, fragmenté. Comment l'humain peut encore se construire, cet être "générique", à la fois sujet et objet de lui même ? Que devient cet être lorsque le système économique n'a , comme unique but, que l'argent . La croissance pour l'unique profit financier. Le travail non pas comme élément constructif et constitutif de l'homme mais comme une aliénation. Un monde où l'argent, le profit est maître, maître d'un funeste ballet, et où tout le reste est esclave, marionnette. Un monde où tout doit être utile et vénal. Un monde qui ne reconnaît que valeur, que prix, et qui méprise toutes vertus ?

Un monde où l'économie et la morale sont deux sphères séparées, symptôme d'une aliénation, d'une dramatique division de notre collectif.

Mais ce n'est pas le seul point soulever par Marx dans cet écrit. Il y décrit également l'opposition incessante entre le capital actif ( production) et le capital inactif ( financier). Lutte qui sans cesse fait augmenter ou descendre les taux d’intérêts financiers. Lutte qui dans un sens ou dans l'autre ne rapporte rien à celleux qui travaillent pour le compte de ces deux capitaux. Marx a 26 ans lorsqu'il rédige cet essai et l'on perçoit dèjà l'étendue de sa réflexion qui marquera le monde pour des décennies.



Astrid Shriqui Garain



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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

Explorons le "Manifeste du Parti Communiste" de Karl Marx, en considérant à la fois ses contributions significatives et les critiques qui lui ont été adressées.



Dans le contexte philosophique et historique du XIXe siècle, le Manifeste émerge comme une réponse aux bouleversements sociaux et économiques de l'époque. Les fondements philosophiques de Marx, tels que sa critique du capitalisme et sa conception matérialiste de l'histoire, ont indéniablement influencé les débats intellectuels de l'époque, en soulignant les contradictions inhérentes au système économique.



La dichotomie entre le prolétariat et la bourgeoisie, centrale dans le Manifeste, offre une perspective sur la lutte des classes, bien que certaines critiques soulignent sa simplification des dynamiques sociales. La critique du capitalisme, anticipant les crises économiques, a également suscité des débats sur la validité de ses prévisions et sur la pertinence de ses solutions.



La proposition de la dictature du prolétariat comme phase transitoire vers le communisme est une dimension controversée du Manifeste. Certains louent cette idée comme une nécessité révolutionnaire, tandis que d'autres soulignent les risques inhérents à une concentration de pouvoir.



L'idée de la fin de l'histoire, bien que visionnaire, a été critiquée pour son déterminisme historique. Certains estiment que cette conception ne tient pas compte des facteurs imprévisibles qui peuvent influencer le cours du développement social.



Les influences philosophiques de Marx, de Hegel à Feuerbach, soulignent sa capacité à synthétiser diverses idées pour formuler sa propre conception matérialiste de l'histoire. La réception académique du Manifeste atteste de son impact durable, tout en reconnaissant les divergences d'interprétation et les débats continus qu'il suscite.



Le Manifeste, en tant que programme politique, définit les objectifs du Parti Communiste, appelant à l'unification des travailleurs contre l'exploitation capitaliste. Cependant, des critiques émergent concernant la faisabilité et la mise en œuvre concrète de ces idéaux dans la réalité politique.



La dimension internationale du Manifeste, avec son appel à la solidarité internationale des travailleurs, a été saluée comme une vision progressiste. Cependant, des questions persistent sur la capacité d'une révolution mondiale à transcender les diversités culturelles et politiques.



La réactualisation du Manifeste au fil du temps témoigne de son adaptabilité, bien que des débats subsistent sur sa pertinence dans des contextes sociaux et économiques contemporains. Les critiques, loin d'être un rejet absolu, invitent à une réflexion constante et à des réinterprétations nuancées.



L'héritage et l'actualité du Manifeste demeurent indéniables, marquant l'histoire des idées politiques. Une réflexion personnelle, tout en reconnaissant ces contributions, peut inclure une interrogation critique sur la manière dont les idéaux du Manifeste se sont matérialisés dans les expériences politiques du XXe siècle, et comment ils peuvent être interprétés et appliqués aujourd'hui.
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Manifeste du Parti communiste

"Un spectre hante l'Europe: le spectre du communisme." Marx et Engels ne savaient pas si bien dire.



Le Manifeste du parti communiste est une mise au point à l'intention tout autant de ses opposants que de ses partisans. Il s'agit de dire ce qu'est le communisme et qui sont les communistes.



Ce petit livre lu en trois soirées se divise en quatre parties:

I - Bourgeois et prolétaires

II - Prolétaires et communistes

III - Littératures socialiste et communiste

IV - Position des communistes envers les différents partis d'opposition



Si la première partie explique succintement la théorie marxiste de l'histoire, c'est-à-dire de l'histoire vue comme une lutte entre exploitants et exploités aboutissant inéluctablement à la formation d'une bourgeoisie et d'un prolétariat, les parties suivantes définissent les communistes par rapport à leurs opposants de gauche comme de droite.



L'écriture est limpide. La logique est fatale. Même si, bien sûr, l'homme moderne y découvrira quelques sophismes oiseux, il y verra aussi que la globalisation des télécommunications et les faillites actuelles des libraires sont en bien des points comparables avec le développement des chemins de fer ou la banqueroute des artisans du 19e siècle.



Le message est on ne peut plus clair: "Les communistes se refusent à masquer leurs opinions et leurs intentions. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l'orde social passé. Que les classes dirigeantes tremblent devant une révolution communiste! Les prolétaires n'ont rien à y perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner."



Grâce à Staline et autres Pol Pot, le communisme n'est guère à la mode. Tant mieux ou tant pis. le lecteur jugera; mais prendra en tout cas beaucoup de plaisir à lire ce virulent et néanmoins jubilatoire pamphlet qui, à mon avis, n'a pas pris une ride en tant que classique de l'argumentation politique.



"Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!"... comme disait l'autre.
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Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte

Écrit au fil des événements qu'il décrit, cet ouvrage sur l'ascension impériale de Louis-Napoléon Bonaparte a le double intérêt de la spontanéité et de l'originalité analytique. Puisque la lutte des classes est le moteur de l'Histoire, présenter la mise en place du Second Empire comme le simple produit d'une lutte d'idées et de partis est alors d'une incomplétude crasse. Ainsi, la vision hugolienne de "Napoléon le Petit" confond non seulement l'effet avec la cause, mais en plus grandit sa cible en lui donnant une puissance d'agir sur le cours de l'Histoire que nul homme sur Terre n'a jamais effleuré.



Que l'on soit ou non marxiste, il est toujours passionnant de voir comment l'auteur du Capital éprouve sa théorie sur son Histoire contemporaine. Nombreuses sont les armes théoriques qu'il affûte dans ce texte.



Chez lui, les Légitimistes et les Orléanistes ne sont pas des supporters zélés de leur poulain monarchique respectif, bien qu'ils s'en soient eux-mêmes convaincus, mais deux sous-classes de la grande bourgeoisie formellement opposées entre elles par leurs conditions matérielles d'existence. Les premiers sont la grande bourgeoisie foncière d'Ancien Régime, les seconds la nouvelle grande bourgeoisie capitaliste. La lutte des deux monarchismes n'est ainsi qu'une lutte entre bourgeoisies rurales et urbaines.



Paradoxalement, Marx estime que la République parlementaire, mode de gouvernement essentiellement bourgeois, est le seul écosystème dans lequel ces deux grandes bourgeoisies peuvent cohabiter. En effet, la victoire d'un monarchisme entraînerait fatalement la domination d'une bourgeoisie sur l'autre, tandis que le parlementarisme leur permet une alliance fondée sur la défense de leur caractère bourgeois commun. En revanche, cette République Parlementaire, bien que bourgeoise, tire sa légitimité de la volonté du Peuple. Au moindre péril rouge, la grande bourgeoisie est alors prête à saper son propre régime par crainte des désordres. Pour Marx, cette inclination à la stabilité sociale autant qu'économique de la bourgeoisie est la cause de l'ascension de Napoléon III, au détriment même de ses propres représentants politiques.



Il y a un véritable intérêt esthétique dans cette peinture marxiste de la Seconde République, sorte de monstre autophage voyant son salut dans son propre démembrement. C'est aussi un joli bouquet aux mille nuances de paradoxes et de contradictions, avec ses monarchistes républicains, ses républicains anticonstitutionnels, ses révolutionnaires constitutionnels, ses sociaux-démocrates pris au piège de l'anti-démocratisme, et puis enfin ses paysans plébiscitant un régime dont le caractère centralisateur sera la cause de leur asphyxie.
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Nos chers ennemis : Lettres complices à Engels

La politique, ça s'écrit au quotidien 



L'avantage, avec les lettres, c'est qu'elles ne trichent pas. Très jeune, Karl Marx rencontre Friedrich Engels ; la première entrevue ne donne rien, mais la suivante est déterminante, occasionnant un vrai coup de foudre et marquant ainsi le début d'une longue relation. En grande partie épistolaire, car les compères vivent séparés l'un de l'autre pendant des décennies : ils s'écrivent, très régulièrement, avec la double plume de collègues de boulot et d'amis intimes. 



Une sélection de missives provenant de Marx nous donne à entrevoir son regard acerbe sur ses contemporains et ses rivaux politiques qu'il critique allègrement au moyen d'un vocabulaire fleuri, évidemment très gauche... Voyant souvent rouge, c'est chaque jour qu'il fait sa révolution, en brandissant son courrier. 



À côté de cela, on y découvre aussi des fragments de sa vie personnelle, sur laquelle il s'épanche sans détours lorsqu'il évoque (presque systématiquement) ses déboires financiers, appelant d'ailleurs régulièrement son acolyte à la rescousse... 



Cette correspondance est instructive, criante de vérité, parfois même émouvante. Elle manifeste le réel engagement d'un personnage qui a eu une vie timbrée mais s'est affranchi du regard des autres et a toujours enveloppé son compagnon de cœur d'une amitié... extrême. 

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Nos chers ennemis : Lettres complices à Engels

J'adore les livres de la collection et je suis ravie d'avoir pu lire ce pli consacré à Marx.



"Quatre décennies de la correspondance entre Karl Marx (1818-1883) et son ami le plus fervent, Friedrich Engels. Cédant volontiers aux commérages et aux fous rires, dans cette sélection de lettres, le père du communisme donne libre cours à ses colères et nous offre un autoportrait extrêmement vivant."



Je relève surtout la qualité de leur relation amicale et la personne qu'ils étaient. Engels apporte un soutien extraordinaire et constant à Marx :

-financier : Marx a été confronté à la mysère

-moral : lorsqu'il a perdu son fils



Je relève aussi ce jugement / ces opinions toujours très fort.e.s. Ensemble ils vont lutter pour rendre le monde meilleur (lutter contre le travail des enfants par exemple).



En bref, j'ai adoré découvrir ces personnages vraiment, je trouve cela passionnant de savoir qui se cachaient derrière leur collaboration intellectuelle. Deux amis. Une complicité.

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Nos chers ennemis : Lettres complices à Engels

Tout d’abord merci à masse critique non-fiction, à la maison d’édition L’orma de m’avoir offert ce recueil.

Une des premières choses que j’ai adorée sur cet ouvrage. C’est la possibilité d’envoyer ce roman par courrier. Puisque la couverture se transforme en enveloppe.

Quelle belle idée !



J’ai toujours été intrigué par ce personnage « Karl Marx », je n’ai lu aucun de ses livres et pourtant il est dans l’esprit de tout le monde.



Ce livre est une correspondance avec Engels, le seul hic pour moi, c’est qu’il n’y a que les lettres de Karl Marx et pas les réponses de Friedrich Engels.

Une chose qui m’a le plus marqué c’est la pauvreté de Karl Marx, et les demandes d’argent fréquentes à son ami Engels.



Extrait :



À la question d’un quiz qui circulait alors, tel un jeu de société, « Quelle est votre idée du bonheur ? », Engels répondit : « un Château Margaux 1848. » Marx déclara quant à lui : « Lutter. » 



Malgré toutes les difficultés qu’il rencontre, ses lettres sont parfois submergées d’humour, de colère et de critique de leurs amis ou connaissance respectifs.

Un livre qui me donne envie de connaître davantage ce personnage et pourquoi pas de lire ses œuvres.



Bonne lecture !
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Manifeste du Parti communiste

Le Manifeste du parti communiste est un classique. Un classique des classiques. Bien que sorti en 1848, on reste bluffé à sa lecture par l’actualité de ce qui y est décrit. La petite édition de ce classique parue chez Aden en 2011 rend vraiment justice à cette pierre angulaire de la pensée révolutionnaire. En effet, celle-ci est un véritable petit trésor à posséder dans sa bibliothèque tant les très belles gravures de Frans Masereel, qui parsèment l’ouvrage, illustrent à merveille la traduction choisie par Aden : celle de Laura Lafargue, la fille de Karl Marx. Un très bon cocktail qui met magnifiquement en relief toute la profondeur de la première phrase du manifeste : Un spectre hante l'Europe, le spectre du communisme...
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Manifeste du Parti communiste

Dans leur, Manifeste du parti communiste, publié clandestinement en janvier 1848, Karl Marx et Friedrich Engels annonce que le régime capitaliste, œuvre de la bourgeoisie, sera détruit par une révolution politique faite par le prolétariat.

Patience fait mieux que force et rage... mais quand même ;)
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Le Capital

Marx critique rapidement, utilise des références philosophiques de manière idiosyncratique (ce que font tous les grands philosophes après tout). Mais il ne propose pas vraiment de solutions. Il faut dire que la venue du communisme est déterminé, à l'avance gravée dans le marbre, pour lui. Marx n'est pas à lire pour sa méthode contrairement à ce qu'on peut penser (la dialectique peut-elle supporter sa "matérialisation" ?). Marx est trop énergique. Il est à lire pour ses principes... et leurs résultats.
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Manifeste du Parti communiste

Publié en 1848, il a été demandé par La Ligue des Communistes allemande à Marx et Engels d'écrire cet essai afin de résumer la pensée communiste.



Ainsi, dans ce manifeste d'une vingtaine de pages, nous y retrouvons les grandes idées du communisme comme pensé par ces deux hommes.



Si l'on devait ne retenir que trois termes de cet ouvrage, ce sont ceux-ci: prolétariat, bourgeoisie et révolution.



En effet, les deux auteurs nous parlent d'une révolution du prolétariat, d'un bouleversement de l'ordre établi par la classe bourgeoise.

Pour mener à bien cette révolution, cette lutte des classes, plusieurs moyens sont évoqués.



Le plus important est l'abolition de la propriété privée et donc un souhait d'une gouvernance totale de l'État. Pour Marx et Engels, c'est cette privation des biens, basée sur rien d'autre que le statut social (un bourgeois acquiert plus en ne travaillant pas qu'un prolétaire en travaillant toute une vie) est pour Marx et Engels une injustice que seule la révolution pourra renverser.



Lumpenproletariat (ceux qui sont hors société), la petite bourgeoisie...tant d'autres classes que les auteurs citent en soulignant le fait que leurs luttes restent différentes de celles des prolétaires. En fait, le manifeste affirme une radicalité bien plus importante que celle de ses compères socialistes, décrits comme mous.



En somme, si les bourgeois sont la cause de nombreux maux depuis des générations, qu'au cours du temps leur classe a évolué mais pas leurs privilèges construits sur l'oppression, il est du devoir des prolétaires de faire valoir leurs droits.



Le manifeste, comme dit dans sa dernière phrase: "Prolétaires de tous les pays unissez-vous!" Est avant tout un ouvrage visant la révolution économique et sociale d'une classe. C'est un ouvrage violent, faisant écho avec la violence des bourgeois.



Un pamphlet court et pourtant assez difficile à lire en soit.

Je m'y suis remise à plusieurs fois. Par manque de concentration peut-être. Ou peut-être car je ne m'attendais pas à ça.

Un ouvrage au ton révolté dont les idées résonnent avec les miennes.

Je les connaissais déjà avant la lecture mais ne pensais pas que ce texte fondateur aurait la forme de pamphlet.



Peut-être en suis-je déçue au fond, car l'exaltation des sentiments n'est pas mon fort.

Peut-être que le paradoxe vient de moi. Car l'idée fondamentale du marxisme est bel et bien la révolution. Rien de plus exaltant que cela n'est-ce-pas?



Maintenant que cette lecture est faite, il faudra que je jette un œil au Capital. Même si l'on m'a dit que sa lecture est bien plus complexe.
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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

C’est assez étonnant qu’en France, si peu de gens aient lu le manifeste fondateur de ce qui a constitué pour beaucoup le moteur d’une vie, d’une lutte, d’une conscience politique. Dans une somme brillante et visionnaire, Karl Marx déconstruit le monde ancien, anéantit ses fondements, pilier après pilier. Tout y passe : la bourgeoisie, le capital, l’aristocratie, la religion. Et Marx de reconstruire un système idéal, qui fonctionne, qui élève chacun vers un bonheur égalitaire, une abondance de partage fondé sur un nouveau monde sans profit. Je recommande au plus grand nombre de lire ce livre, pour comprendre les limites et les ravages probables de ce qui restera une utopie esthétique, belle, incisive et morbide.

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Écrits philosophiques

Le marxisme s'est imposé comme doctrine et idéologie dans la deuxième moitié du XIXe siècle, en particulier pendant les années 1864 à 1880. Jusque là, les propositions de Marx étaient en concurrence avec celles d'autres écoles: Saint-Simon, Charles Fourier et Étienne Cabet, qualifiées d'«utopistes» par Marx. L'anarchisme de Pierre-Joseph Proudhon, et plus particulièrement l'arnacho-syndicalisme, représentait également un rival. C'est cependant la victoire des théories de Marx sur celles de Ferdinand Lasalle en Allemagne et la conversion de Jules Guesde en France qui constitueront les moments charnières permettant la prépondérance, voire l'hégémonie, du marxisme sur toutes les autres écoles.
Lien : https://cours.philoclub.net/
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Manifeste du Parti communiste

Je n'ai jamais été de sensibilité marxiste, je suis plutôt, politiquement, dans la défense des petites entreprises, de l'artisanat, de l'agriculture familiale.

Pourtant, de nombreux propos de ce livre ne méritent pas une virgule de modification pour comprendre la mondialisation néolibérale et la concentration des richesses dans la main d'une poignée de multinationales et de milliardaires.
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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

En tant qu Africain je recommande sincerement a tous africains de le lire et surtout les sciences revolutionnaires pour enfin comprendre l Europe et les European.

comment un homme peut il penser comme ca ?

pour ma part je dirais que le continent European est le continent le plus hostile a la vie humaine .car seul cette condition peut pousser un homme a de telle pensee.Marx est un genie .
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Manifeste du Parti communiste

Un ouvrage essentiel. A lire et relire régulièrement. Une analyse de la société capitaliste et des solutions intemporelles. Il est la base d'un courant de pensée politique, économique, militant et révolutionnaire. Ce livre n'est pas une utopie, c'est la vision d'une nouvelle société.
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Le Manifeste du parti communiste (1847) / L..

incroyable, m'a ouvert les yeux sur la pourriture du monde actuel... bref lisez le, le seul problème c'est que le lire c'est payant et que du coup, l'acheter n'est en définitive pas une initiative communiste mais bien capitaliste ! et ça c'est très moche, très laid !
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Manifeste du Parti communiste

Ce petit livre très accessible, puisque écrit pour les ouvriers, est étonnamment moderne dans son analyse du rapport entre bourgeoisie et prolétariat, qui s'applique toujours à notre système social actuel....

L'essentiel de la théorie Marxiste est là, qui sera développée plus tard dans le Capital.

La simplicité de la formulation en a fait un best-seller !!!

La 3ème partie sur les autres options de contestation socialiste du régime bourgeois n'est pas évident à transposer aujourd'hui, mais on peut y voir l'opposition entre socialistes libéraux (quel que soit leur pensée) et communistes.

On comprend bien aussi comment la bourgeoisie ayant pris le pouvoir des mains de la noblesse, est la seule classe ennemie des ouvriers.

C'est tellement lucide dans l'analyse et simple dans les solutions qu'on se prend à rêver qu'au delà de la dictature dramatique de l'URSS il existe un monde meilleur où tous pourraient vivre sans conflits et sans exploitation d'une majorité par une minorité ! Par ailleurs, puisque le système capitaliste, comme l'avait prévu Marx et Engels, est à bout de course (ils n'avaient peut-être pas pensé, en 1847, qu'il puisse tenir aussi longtemps) ; il n'est peut-être pas trop tard.

Par contre les auteurs ne cachent pas que le système sera autoritaire.

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Manifeste du Parti communiste

Sans surprise : on n'aimera pas si on est pas marxiste. Le texte s'adressait à des communistes ou à des ouvriers, je n'ai pas cette sensibilité là. Evidemment, reste l'apprentissage historique de la philosophie politique. Mais voyons d'abord d'autres œuvres de Marx en ce cas. Le Manifeste est une brochure, il n'est pas destiné à la réflexion approfondie comme dans le Capital.
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Le Capital

Voilà un jeune auteur allemand complètement inconnu qui mérite une attention particulière. Ses théories économiques audacieuses nous interpellent à un moment où les plus-values financières délirantes que s’accordent fonds de pension et autres possédants étranglent l’économie réelle. Bien que dense et dur à la lecture, c’est un livre qui, à n’en pas douter, devrait rapidement faire le buzz...
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