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Citations de Katharina Hagena (212)


La vérité est proche parent de l’oubli. Dans le mot grec qui signifie vérité, alètheia, coulait en secret le Léthé, fleuve des enfers. Quiconque buvait de l’eau de ce fleuve renonçait à ses souvenirs en même temps qu’à son enveloppe charnelle et se préparait à vivre au royaume des ombres. En conséquence de quoi la vérité était le non oublié
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Tout le monde sait qu'il faut être prudent avec les souhaits car il arrive parfois qu'ils se réalisent.
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" La mémoire ne nous servirait à rien si elle fût rigoureusement fidèle. "

Paul Valéry
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p.181
Enfant, je tenais un cahier de vocabulaire où je notais des mots particuliers, tout comme je ramassais les pierres et les coquillages remarquables. Les mots étaient répartis en catégories telles que "beaux mots", "mots laids", "mots trompeurs", "mots intervertis" et "mots secrets". Parmi les "beaux mots", j'avais répertorié, entre autres, prairie, violet, allégorie, griotte, arbre à pain, arc-en-ciel, nuage.
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Mais derrière toute collection se dissimule la même irrépréssible aspiration aux mondes enchantés que recèlent les choses dormantes.
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"Quiconque oublie le temps cesse de vieillir. L'oubli triomphe du temps, ennemi de la mémoire. Car le temps, en définitive, ne guérit toutes les blessures qu'en s'alliant à l'oubli."
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Lorsqu'on perd la mémoire, le temps passe d'abord beaucoup trop vite, ensuite plus du tout.
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Quiconque oublie le temps cesse de vieillir. L'oubli triomphe du temps, ennemi de la mémoire. Car le temps en définitive, ne guérit toutes les blessures qu'en s'alliant à l'oubli.
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Je me sens toujours en sécurité quand je nage. Le sol ne peut pas se dérober sous mes pieds. Il ne peut pas se déchirer, peut ni s’enfoncer ni glisser, ni s’ouvrir ni m’engloutir. Je ne me cogne pas à des objets que je n’ai pas vus, je ne marche pas sur quelque chose par mégarde, je ne me blesse pas et ne risque pas non plus de blesser quelqu’un.
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Il méprisait les gens qui ne pouvaient se sentir grands qu'en rapetissant les autres.
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Plus les mailles se distendaient dans la mémoire de Bertha, plus gros devenaient les fragments de souvenirs qui s'échappaient à travers. Plus la confusion progressait dans sa tête, plus extravagantes devenaient les choses qu'elle tricotait, des choses dont les bords, parce qu'elle laissait continuellement des mailles de côté, en entrecroisait d'autres, ou en tricotait de nouvelles, croissaient et se recroquevillaient dans tous les sens, béaient et feutraient et se défaisaient de partout.
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Tomber, tombelle, tombeau, à la mémoire de Rosemarie. Son corps est tombé en poussière avant même d'être entièrement formé. Toutes les filles étaient obsédées par leur corps parce qu'elles n'avaient pas encore de corps. Elles étaient comme les libellules qui vivent des années sous l'eau et s'empiffrent et s'empiffrent. De loin en loin, elles revêtent une nouvelle peau et continuent de s'empiffrer. Puis elle deviennent des nymphes, qui finissent par s'arracher à l'eau en grimpant le long d'une tige élancée, se retrouvent soudain dotées d'un corps et prennent leur envol.
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Quiconque oublie le temps cesse de vieillir.
L'oubli triomphe du temps, ennemi de la mémoire.
Car le temps, en définitive, ne guérit toutes les blessures qu'en s'alliant à l'oubli.
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Les souvenirs sont des îles qui flottent dans l'océan de l'oubli. Il y a dans cet océan des courants, des remous, des profondeurs insondables. Il en émerge parfois des bancs de sable qui s'agrègent autour des îles, parfois quelque chose disparaît. Le cerveau a ses marées.
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"Seul ne pouvait guérir celui ou celle que rien ne blessait."
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"Ce qui est oublié ne reste jamais sans traces mais attire toujours, secrètement, l'attention sur soi et sur sa cachette."
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Je suis un type qui s'ennuie à mourir et qui est tout juste assez intelligent pour s'en rendre compte. Pas de chance pour moi.
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Tandis que j'étais assise au chevet de ma mère mourante, de ma mère dormante, je me demandais s'il y avait une différence entre les souvenirs que l'on a d'une personne morte et ceux que l'on a d'une personne qui a elle-même tout oublié. Si, dans ce dernier cas, on n'essayait pas d'être sa mémoire.Les souvenirs que l'on avait d'une personne était tout autres que ceux dont on la créditait. Quels étaient les plus vrais ? Le souvenir et la véracité ne s'excluaient-ils pas d'emblée ?
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Et parce qu'il était si gentil, nous ne l'avions évidemment jamais remarqué. Quelle fille se respectant un tant soit peu remarquerait un garçon parce qu'il est gentil ?
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je le sentais parce que nous affections tous deux cette sorte d'indifférence où se mêle immanquablement une part de désespoir.
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