Katharine McGee

Et si George Washington, plutôt que d’être élu, en 1789, premier président des États-Unis, avait été couronné roi ? Alors, les États-Unis seraient devenus une monarchie. À quoi ressemblerait aujourd’hui l’Amérique dirigée par les descendants de George Ier ? Imaginons. Dans la famille royale américaine, il y aurait Sa Majesté le roi George IV, son épouse la reine Adélaïde, leur fille aînée, Béatrice, l’héritière du trône, et puis les jumeaux, Samantha et Jeff, de trois ans ses cadets… Si les jumeaux mènent joyeuse vie depuis qu’ils ont quitté le lycée, il en va tout autrement pour Béatrice, qui doit se préparer à son métier de future reine et se montrer irréprochable dans sa conduite. Entre les devoirs d’État, les alliances politiques, les amours contrariées et les paparazzis, la vie de princesse n’est pas toujours facile...



L’avis de Blanche, 14 ans : Ce n’est pas un roman particulièrement complexe, poétique, mais qu’est-ce qu’il est prenant ! C’est exactement une de ces lectures que l’on lit pour se détendre et je dois avouer que malgré le fait qu’il soit “léger”, j’ai vraiment bien aimé. Je l’ai lu très vite : j’ai adhéré aux personnages, à l’intrigue. C’est une lecture très divertissante. 



L’avis de la rédaction : Une romance plutôt bien écrite et divertissante, même si en effet, comme le dit Blanche, le fond est un peu léger. 

L'idée de départ de cette uchronie m'a beaucoup plu : découvrir une Amérique attachée à un système monarchique mis en place depuis des siècles par Georges Washington lui-même ! Malheureusement, je trouve que l’autrice n’a pas suffisamment tiré parti de l’uchronie qu’elle met en place.



Au niveau de l’intrigue, on suit 4 jeunes femmes en prise avec leur destin et leur condition de femme. Béatrice, 20 ans, doit devenir la 1ère souveraine de la monarchie américaine. Une bien lourde responsabilité sur ses jeunes épaules. Mais sa famille souhaite la voir se marier avant son règne et une liste de prétendants a déjà été dressée. Sa jeune sœur Samantha dispose de plus de liberté mais subit aussi les tourments de la notoriété et de l’exposition constante dans les médias. Daphné, une jeune aristocrate arriviste, cherche par tous les moyens à s’assurer une place au sein de la Couronne en « mettant le grappin » sur le jeune prince Jefferson. Elle entre donc en rivalité avec Nina, la meilleure amie de Samantha qui est amoureuse de Jefferson. Amitié, rivalité, pression sociale : les premières amours de ces jeunes filles sont souvent mises à mal !



Ces personnages féminins sont assez attachants. J’ai particulièrement apprécié Daphné qui, dans son rôle de méchante, intrigante et ambitieuse, est, pour moi, la plus intéressante. Je trouve cependant dommage que ces personnages féminins n’existent qu’au travers de leurs relations amoureuses.



Au final, des histoires d’amour entremêlées et pleines de rebondissements qui plairont, j’en suis certaine aux amateurs de littérature young adult. Pour ma part, je ne m’y suis malheureusement pas totalement retrouvée.
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Et si Georges Washington avait accepté la proposition qui lui était faite : devenir roi au lieu de lancer des élections. Et que, de ce fait, aujourd'hui, les Etats-Unis étaient une monarchie et non une république ?

L'histoire part de ce constat et nous fait suivre la vie de la famille royale, les Washington.



Nous avons Béatrice, la fille aînée du roi actuel. Son grand-père a révolutionné la monarchie en donnant la chance à une femme de monter sur le trône. La première à bénéficier de cette décision est Béatrice. A la mort de son père, elle deviendra reine, la première de toute l'histoire des Etats-Unis. Ce qui l'oblige à être parfaite. Ce que certains prennent pour de la froideur.

Depuis toujours elle a appris à être un statut et non une personne. A mettre de côté ses envies, ses sentiments, ses désirs, pour endosser une couronne lourde à porter, une fonction qui lui fera regretter le moindre faux pas.

Béatrice n'est pas un personnage que l'on peut trouver sympathique, mais elle nous touche. Car peut-être sacrifie-t-elle beaucoup ?



En ordre de succession, viennent ensuite les jumeaux. Et en premier, Samantha. Rebelle, tout le contraire de sa sœur. Elle vit mal que les projecteurs soient braqués sur Béatrice. Elle se sent mise à l'écart. Et c'est vrai. Mais en contrepartie, on n'attend d'elle qu'un minimum. Elle est libre (en comparaison avec sa sœur.)

C'est un personnage perdu et un brin égoïste. Qui a une réaction compréhensible face à sa situation et sa famille. Elle est sans cesse en attente d'amour, surtout celui de ses parents. Alors même que son comportement rebelle ne lui attire que des reproches. Sa manière à elle de leur dire "Eh ! Je suis là !"



Jefferson, son jumeau, est le chouchou de l'Amérique, le seul garçon de la fratrie. Celui qui aurait dû hériter du trône. Pourtant, il est simple. Nous sentons qu'il a pris cette habitude d'être adulé, rarement repris. Il a une liberté que n'ont pas ses sœurs. C'est d'ailleurs la différence de réactions des autres face aux jumeaux - pour les mêmes actions - qui attise la colère de Samantha. Jeff, l'enfant chéri, peut tout faire, il y aura toujours une bonne excuse pour expliquer ses actions.

Pourtant, il ne fait pas enfant pourri gâté. Il n'a juste pas un regard critique du monde. Il demeure, au fond, bien naïf.



Daphné est l'ex du prince. Elle a été sa petite amie pendant trois ans et la fiancée parfaite. L'Amérique l'aime car elle fait tout pour être parfaite, pour être magnifique et, en quelque sorte, intouchable. Or, ce que personne ne sait, c'est qu'elle est rongée par l'ambition. Elle est prête à beaucoup pour reconquérir le prince.



Nina est une roturière. Sa mère travaille pour le roi. Dans ce cadre, elle a croisé Sam quand elles étaient petites et elles ne se sont plus quittées. Elles sont restées les meilleures amies.

Elle a toujours gravité autour de la famille, mais saurait-elle supporter les feux des projecteurs s'ils se tournaient vers elle ?

Nina en devient presque l'héroïne du roman alors que chaque personnage féminin (Béatrice, Samantha, Daphné et Nina) a son chapitre et son point de vue. Un gros point fort du livre.



Il y a la cour, les scandales, la presse, les réseaux sociaux, l'étiquette, les attentes d'un peuple, de l'ambition, des coups bas, de l'amour, des sacrifices… Une monarchie moderne qui peut en rappeler d'autres comme Monaco, par exemple.

Une uchronie adolescente qui mérite le détour !
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C'est l'histoire de plusieurs personnages: une riche héritière secrètement amoureuse de son demi-frère, une toxicomane, un génie de l'intelligence artificielle hors-la-loi, une meilleure copine rongée par la jalousie... et une victime. Le récit est une présentation de tous ces personnages qui se côtoieront tôt ou tard dans l'histoire. Un meurtre ou un accident a lieu dans la tour aux mille étages et une enquête devra déterminer qui est le coupable de cette mort.



Malgré un premier (et très court) chapitre qui attise la curiosité du lecteur (en commençant par la mort de la victime qui fait une chute vertigineuse d'une tour interminable), le roman est vraiment ennuyant puisque chaque chapitre sert de présentation (qui s'étire en longueur) à l'un des personnages (trop nombreux) et de son histoire. C'est beaucoup trop long avant qu'il s'y passe quoi que ce soit qui stimule le moindrement l'intérêt du lecteur. La fin n'est pas mal, mais encore faut-il avoir le courage de s'y rendre...

Grosse surprise de découvrir la sortie du tome 3 d'American Royals après 3 ans de silence...

Donc je commence ce tome avec très peu de souvenir du précédent, j'en avais même oublié le personnage de Béa, qui rappelons-le est devenue Reine dans le tome précèdent. Sam est toujours avec Marshall, Nina fait je-ne-sais-quoi et Daphnée est au bras de Jeff' (qui a passé le roman à m'énerver!!). Voilà, donc après une trentaine de pages à essayer de se remémorer l'histoire, je fini par suivre. Et je voudrais dire merci au personnage de Daphnée, qui m'a pour la troisième fois aidé à m'intéresser au roman ainsi qu'à Nina qui à l'air d'évoluer…

Les chapitres de Béa et Sam m'ont paru d'une longueur insoutenable, surtout quand on comprend qu'elles n'ont pas vraiment de but dans ce roman… Je veux dire, Sam passe son temps à essayer de voir comment sa relation avec Marshall peut évoluer malgré leurs rôles.

Et Béa organise une conférence rassemblant tous les Roi/Reine, où elle y retrouve Louise, la Princesse de France qu'elle a toujours admirée… Ça va pas casser trois pattes à un canard.

Donc oui, merci à Daphnée et Nina qui vont devoir s'allier pour mettre fin à Gabriella. Et de là n'est la meilleure chose du roman, l'amitié incongrue entre Daphnée et Nina. Entre ces deux jeunes filles qui ont toujours voulu Jefferson. Différente en tout point. J'ai adoré leurs chapitres, dès qu'elles ont commencé à nier leur ressemblance. Les plans pour faire tomber Gabriella, tout ça était supérieur au reste des personnages. Daphnée se découvre elle-même dans cette amitié avec Nina. Je vous jure, voir Daphnée découvrir le plaisir de l'amitié, des fast food, de parler bouquins avec Nina, c'est magnifique! J'ai toujours eu du mal à voir l'amitié entre Sam et Nina, mais là, on a deux jeunes femmes qui se battent pour un but commun, qui se découvrent pour finir par s’apprécier. C'est beau. . Mon dieu, on découvre enfin Nina pour autre chose que la meilleure pote de Sam (drôle d'amitié, on n'est jamais présent pour leur conversation importante) et la jeune fille désespérément amoureuse de Jefferson. Ce dernier qui n'arrive toujours pas à choisir entre les deux… Je me demande si c'est pas un c*nnard ou s' il est déjà vraiment tombé amoureux.

Je suis très énervé contre la fin, qui détruit encore une fois (de mon point de vue) la destruction des personnages pendant le roman dans l'unique but de nous dire qu'un tome 4 est prévu pour l'année suivante. Sommes-nous proches de la fin? Aucune idée.

Ma critique est à demie teinte, mais si vous doutez de ce roman, lisez-le pour Daphnée et Nina puis arrêtez avant les 50 dernières pages.

Une suite réussi pour American Royals de Katharine McGee. Nous continuons à suivre ce monde de princesses américaines entre amitiés, amours et trahisons.



Nous suivons toujours la famille royale avec Béatrice, Samantha et Jefferson. Et nous allons voir dans ce tome que deux groupes se forment.



Le premier composé de Béatrice, Samantha, Teddy et Marshall s'affrontent entre jalousies, amours, fraternité et devoirs. Nous allons voir une évolution grandissante entre les deux sœurs du côté de leur devoir et de leur lien fraternelle. Elle vont se détester et s'aimer, pleurer et rigoler, s'ignorer et se comprendre, se haïr et se pardonner. Ces quatres personnages vont mettre tout nos sens en alerte. De plus l'arrivée de Marshall David dans American Royals emmène de l'humour. Ce personnage m'a beaucoup fait rire avec Samantha et leur complicité encore plus. Samantha est une fille que j'adore grâce à son tempérament impulsif, elle sait ce qu'elle veut et le dit haut et fort ou le fait savoir.



Le deuxième composé de Nina, Jefferson, Ethan et Daphné s'affrontent entre amours, trahisons, sentiments, amitiés et mensonges. Nina se trouve toujours dans la ligne de mire de Daphné car cette dernière veut tout : Jeff et le pouvoir, Ethan et  l'amour. Malheureusement Nina va encore se retrouver mêlée à ces histoires et être prise dans les griffes de Daphné. Nina n'aime pas être le centre des attentions, mais va devoir encore y être confronté. Contrairement à Daphné qui adore ça. Mais nous allons comprendre beaucoup plus sur cette dernière dans ce tome car elle est perfide, manipulatrice, fourbe et hypocrite.



Ce deuxième tome nous emmène encore plus dans l'envers du décor de la royauté où trahisons, sentiments et devoirs se mêlent. J'ai bien aimé l'histoire de cette royauté américaine entre les hésitations de Béatrice, la fougue de Samantha et les peurs de Nina qui accentuent ce tome. Par contre Daphné m'insupporte, elle est machiavélique et j'espère réellement que certains vont ouvrir les yeux et la faire disparaitre de cette famille. Nous retrouvons des sujets très bien développés où les journalistes dévoilent la vie secrète de la famille royale et nous comprenons à travers cela pourquoi  les célébrités se cachent des paparazzis. Les réseaux sociaux sont aussi sources de soucis car la haine se propage rapidement.

Nous découvrons une vie de couronne actuelle où les nouveaux outils de la société comme les réseaux sociaux ou les portables changent les obligations de la cour car ceci n'existait pas avant.

Une histoire de princesse qui ce lit très bien, simplement.

Ce troisième et dernier tome de la série m'a autant plu que les précédents. L'autrice utilise intelligemment les codes du soap, parce qu'elle a beau créer de petites invraisemblances, elle ne s'amuse pas à faire partir tout le monde dans tous les sens. Quand je parle d'invraisemblances, j'exagère. C'est plutôt que certaines choses me paraissent un peu grosses, comme la remise en question de Leda. C'est peut-être parce qu'à la fin du tome 1, j'avais décidé de la détester quoi qu'il advienne. ;-) Sa remise en question m'a donc quelque peu fait tiquer, car j'ai du mal à imaginer que quelqu'un pouvant être si méchant finisse par se raisonner. Katharine McGee parvient à rendre cela crédible, ce qui fait que je n'ai pas passé les deux tomes à en vouloir à Leda.

On retrouve un peu la même idée concernant Calliope.

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La suite de la série m'a plu. Moi qui préfère quand tout le monde est gentil, j'ai un peu tiqué que Katharine McGee montre Leda comme un personnage ayant les circonstances atténuantes. En effet, à la fin du tome 1, j'espérais que Leda serait très vite punie, et dans le tome 2, quand l'autrice rappelait les malheurs qu'avait connus la jeune fille, je me disais qu'il y en avait au moins qu'elle aurait pu éviter, car tout ce qu'elle a fait à ce sujet, c'est bâtir des théories après avoir vu quelque chose qu'elle s'est empressée de surinterpréter. Je comprends que l'autrice ait souhaité montrer un personnage complexe qui, se sentant acculé, n'a pas trouvé d'autres solutions que de répliquer par de la méchanceté.

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Vertiges est le second tome de la trilogie Inacessibles, dans laquelle on retrouve les protagonistes (à une exception près), ainsi que la nouvelle venue, Calliope, qui marche dans les pas d’arnaqueuse professionnelle de sa mère. Attention aux spoils du premier tome dans cette chronique.



Pour commencer, j’ai préféré Vertiges à La tour aux mille étages. Déjà parce que l’intrigue ne perd pas son temps à introduire des personnages que l’on connaît désormais (hormis Calliope, mais elle s’intègre assez vite au récit), et surtout parce qu’ils m’ont paru dans l’ensemble moins détestables.



Là où je n’avais quasiment aucune empathie pour eux dans le premier tome, je me suis surprise à apprécier notamment Leda, qui connaît une réelle évolution, ainsi que Watt et leur relation d’abord basée sur le chantage, la manipulation, la domination et la paranoïa, avant d’évoluer lentement mais sûrement vers une compréhension mutuelle.



À l’inverse, Avery m’a totalement laissée indifférente, de même que son histoire avec Atlas. J’ai eu l’impression qu’ils se compliquaient eux-mêmes la vie, et qu’ils étaient les premiers à ne pas savoir ce qu’ils voulaient véritablement. Je n’ai pas apprécié les rapprochements qui s’établissent entre eux et d’autres personnages, en particulier du côté d’Avery.



Quant à Calliope, Leda étant devenue plus supportable, je suppose qu’elle est surtout là pour la remplacer dans le rôle de la garce de service. Un rôle tenu à la perfection jusque dans les derniers chapitres, qui n’auront pas réussi à me la rendre plus sympathique. Je trouve d’ailleurs étrange que ses mensonges n’aient pas été éventés bien plus tôt, vu comment le monde semble petit autour d’elle…



Pour ce qui est de Rylin… Une fois passé l’acceptation de l’énooorme hasard qui la propulse dans le lycée de Cord, Leda et compagnie, j’ai apprécié de la suivre dans son nouvel univers, où elle peine à s’intégrer et où elle aussi tisse une relation d’abord compliquée, puis de plus en plus forte, avec Leda.



Autre point positif, j’ai trouvé que le scénario se vautrait moins dans l’opulence que le premier tome. À moins que je ne m’y sois habituée, ou peut-être parce que la cassure entre les étages supérieurs et inférieurs est moins marquée, Watt et Rylin évoluant à présent davantage dans le monde d’en-haut que dans celui d’en-bas.



J’ai tout de même été surprise par le choix d’intrigue de l’auteur. Je m’attendais à voir Mariel mener l’enquête concernant la mort d’Eris (et l’introduction tendait à me conforter dans cette optique), mais finalement, elle n’apparaît que très peu, et bien que ses motivations soient compréhensibles, on s’attache bien plus à Leda et au poids de la culpabilité qu’elle porte qu’à la douleur de Mariel.



Enfin, je suis admirative de l’univers créé. L’auteur ne néglige aucun détail et nous offre des merveilles technologiques à chaque nouveau chapitre, qui ne semblent jamais sortir de nulle part. Quoique vraiment très futuriste, l’ensemble est cohérent, et on se croirait presque dans cette Tour avec les personnages. Assurément le gros point fort de cette saga !



Si j’étais un peu réticente au terme du premier tome (dont je n’aurais peut-être pas acheté la suite si je ne l’avais pas trouvée à bas prix), c’est sans hésitation que je compte me procurer le dernier livre et terminer la lecture de cette trilogie !
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Un gros coup de cœur qui se confirme avec ce dernier tome. Bien sûr il ne s’agit pas de spoiler les événements qui s’y déroulent !



Ce troisième tome ne déroge pas à la règle et débute par la fin du roman dans le prologue, on est directement plongé dans l’intrigue et cela nous incite à poursuivre la lecture pour savoir ce qu’il a bien pu se passer pour aboutir à un tel drame. Heureusement, tout n’était pas dévoilé dès le début et d’autres révélations sont faites une fois qu’on approche la fin du livre et l’événement en question.



J’ai aimé retrouvé tous nos personnages qui depuis le premier tome ont grandement évolué, tous se retrouvent à la croisée des chemins et sont face à des cas de conscience qui questionnent leur intégrité. Un gros coup de cœur pour Avery si loyale et dévouée mais aussi pour Leda qui est sans doute le personnage avec la plus belle évolution depuis le premier tome, si touchante et attachante.



Les chapitres s’enchaînent à un rythme régulier, les personnages sont si bien exploités qu’il n’y en a aucun dont je n’ai pas aimé les points de vue dans les chapitres dédiés. L’écriture de l’auteure est fluide et addictive mais je regrette qu’une grande partie du livre ait manqué d’action, les rebondissements et les révélations n’interviennent que dans les cent dernières pages d’autant que certaines sont décevantes, pour un dernier tome qui clôture une si belle saga, j’ai trouvé que le final n’était pas suffisamment à la hauteur.



Malgré tout, le suspens est de mise jusqu’à la fin et si vous choisissez de lire cette saga – vous ne le regretterez pas – résistez jusqu’au bout et ne faites pas comme moi à lire des bribes de dernière page pour vous spoiler, la surprise n’en sera que meilleure !



Ma note : 8/10 !
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Chronique de Diana :



J’avais hâte de retrouver la royauté américaine, le tome 1 nous laissait quand même avec bien des interrogations et c’est toujours affreusement frustrant pour le lecteur de patienter, même si l’attente fait aussi jouer l’imagination et que c’est prépondérant dans la lecture. J’avais beaucoup aimé le premier et ce second opus tout en étant très bon a été un peu moins à mon goût.



Alors attention quand je dis un peu moins à mon goût, c’est vraiment personnel car le livre est excellent. Nous allons retrouver Béatrice, Sam, Daphné et Nina et elles sont toujours aussi Rock’n Roll. Cependant je n’ai pas trop apprécié Béatrice ici.



Le premier livre passait en quelque sorte sous silence l’impact de l’esclavage et la colonisation de l’Amérique des États-Unis, ce second opus permet d’y remédier et je trouve que c’est vraiment intéressant que ça soit abordé ainsi. Un personnage secondaire important est introduit, un membre noir de la noblesse, ce qui ouvre la porte à des discussions sur ce qui s’est passé après l’émancipation.



Sans trop en dire, j’ai aimé que certains des thèmes de ce livre soient de trouver sa force intérieure et d’être qui on veut être : résister à la misogynie, au racisme et à l’élitisme. J’ai adoré que ce livre en parle et qu’il montre des femmes fortes. À bien des égards, cela semblait réaliste notamment avec les relations amoureuses et les aléas possibles quand il s’agit de sentiment. Mais je vous laisse le découvrir.



Sam a commencé « Sa Majesté » en étant une jeune fille pleurnicharde de 18 ans qui fait des crises de colère parce qu’elle n’a pas obtenu ce qu’elle voulait, mais elle grandit tout au long du livre. Comme prévu, ses manigances et sa relation avec le garçon de son choix ont été divertissantes ! Daphné est aussi intrigante, versatile et impitoyable que jamais, Bien que les intentions de cette dernière soient agaçantes, j’admire toujours la façon dont elle va chercher à obtenir ce qu’elle veut. Ce n’est pas le personnage le plus sympathique, c’est le plus intéressant. Nina a été décevante, on a l’impression que son personnage n’est utilisé que pour faire avancer l’intrigue, je m’attendais à mieux aussi pour elle.



Ce livre est addictif, si vous aimez Gossip Girl c’est un peu dans la même ambiance avec une famille royale. Parfois on apprécie les personnages, d’autres fois ils nous énervent au possible mais on a quand même envie de voir ce qu’il va se passer pour eux et avec qui ils vont finir.



L’auteure a un style très agréable et elle a su faire des romans travaillés avec des thèmes forts tout en gardant le côté frais et indispensable pour ce genre. Une très bonne lecture
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Au début, ce second tome m'a plutôt déstabilisé car tout ce qui semblait être acquis dans le premier opus est remis en cause ici. Les relations se disloquent et certains personnages comme Connor, le garde du corps de Béatrice ou encore Teddy, le prince s'effacent. Je n'ai pas vraiment compris ce choix au départ même si ce qui s'offre à nous est beaucoup plus crédible !



Le décès du roi apporte donc de nouvelles perspectives aux différents personnages. Malgré la tristesse, ces derniers sont obligés d'effectuer des choix, de grandir.

Je crois que mon préféré a été Béatrice. Je n'aurais pas parié sur elle mais malgré les évènements, elle garde la tête haute. C'est extrêmement difficile pour elle puisque tout le monde semble vouloir lui mettre des bâtons dans les roues. Certaines personnes de son entourage lui tournent le dos et elle se retrouve livrée à elle-même. Bien que dans un premier temps, elle se conforme à ce qu'on attend d'elle, elle prend peu à peu confiance en elle, en faisant ses propres choix pour le bien du royaume.

Samantha, notre rebelle de la famille royale, évolue également grâce à sa nouvelle position et à l'influence d'un nouvel ami. J'ai apprécié ce qui lui arrivait car elle se rend finalement compte qu'elle n'est pas invisible aux yeux de ses proches. De plus, elle comprend également ce qu'elle vaut vraiment.

En ce qui concerne Nina, j'ai eu l'impression que l'auteure se servait d'elle pour apporter une fin heureuse à tout le monde...

Quant à Daphné, elle obtient également une fin digne de ce nom. Je ne m'attendais pas à ça honnêtement mais disons qu'elle a fait ses propres choix et que le destin lui rend la monnaie de sa pièce, d'autant plus qu'elle découvre ce qu'elle souhaite vraiment sur la fin.



Pour conclure, cette duologie aura été inattendue sur toute la ligne. Il y a du bon et du moins bon bien sûr ! Néanmoins, on sent que l'auteure souhaitait mettre en avant des personnages féminins aussi hétéroclites que forts !
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Et si George Washington avait été proclamé roi d'Amérique et non président des États-Unis ? Ça donnerait une famille royale américaine et 3 héritiers : Béatrice la future reine et Samantha et Jefferson, les jumeaux. Alors qu'ils mènent une vie assez réglée, faîte de paparazzi et de bals royaux, l'amour va venir s'en mêler !



La noblesse/royauté c'est un peu mon dada donc j'avais très envie de lire ce roman et au début je n'étais pas hyper emballée, je m'ennuyais un peu et les relations entre les personnages sont très chastes et comme il faut !



MAIS (Parce qu'il y en a un ^^) ensuite je me suis attachée aux personnages et j'ai eu plus d'intérêt pour les atermoiements romantiques de nos héritiers. Et heureusement c'est arrivé vite.



Aussi, quelle joie de lire un roman pour jeune où il n'y a pas de confusion entre les prédicats d'Altesse royale et de Majesté !



J'ai adoré en particulier le personnage de Béatrice, future reine emprisonnée dans un carcan de princesse parfaite et qui en souffre. Beaucoup des passages émouvants du roman font partie des siens. Car il y a alternance de 4 points de vue, bien choisi car montrant 4 situations très différentes.



En bref, un roman divertissant et émouvant parfois dont j'ai hâte de lire la suite ! En plus la fin nous laisse sur un moment fort !

Ce titre va t-il pouvoir intéresser un plus large public que les grands ados amateurs de romance?

C'est à voir.

L'aventure est engagée sur une forme d'ukronie, de la SF, " Et si le président George Washington avait fait de l'Amérique une principauté royale?

Y aura t-il des conséquences intéressantes à modifier l'Histoire?

Est-ce réellement le parti pris de l'auteure?



Le décalage des cultures entre l'Amérique et l'Angleterre est tout de même amusant, la royauté anglaise étant liée à son statut par une légitimité de souche.

La culture américaine ( sans s'attacher aux 1ers pionniers du fameux bateau Mayflower anglais) a en revanche connu au fil du temps des vagues de migrations. Son image est pétrie aussi d'une argile plus virile, de travailleurs. Nous sommes dans la culture du parvenu chanceux, on apprécie ce symbole puissant du self made man les mains dans la terre le lundi et les mains dans des poches remplies de billets le dimanche.

Aussi, imaginez ainsi une autre amérique plus maniérée et des Lords du Texas ou de Boston devraient offrir un contraste amusant pour le lecteur?



Comment allons-nous croiser tous ces éléments?

Notre héroïne Béatrice est descendante d'un des présidents historique devenu ici roi, George Washington, c'est aussi la prochaine héritière du trône d'Amérique.

Cette royauté outre-atlantique se trouvera aussi "progressiste" que les anglais sur la posture de la reine qui ne sera pas juste une régente, ceci pour que la couronne ne tombe pas en dehors des clous, alors qu'aucune femme n'est encore devenue président des USA.

Sera t-elle une dirigeante symbolique?

Le statut de la femme est plutôt bien placé puisque le nouveau chambellan à son service sera une femme également.



Le contexte fait un peu rêver mais une histoire chez l'éditeur Lumen ne devrait-elle pas nous en promettre un peu plus qu'une série de Meg Cabot?

La cible est plutôt Young Adult avec Katharine McGee.



Nous débuterons le roman dans les justes préoccupations de l'étiquette, on réfléchit déja à trouver un prétendant à Béatrice ( un mariage arrangé dans la société moderne d'Amérique? Sa politique est-elle aussi progressiste?) et on envisage déja l'idée d'un héritier( un devoir toujours reduit à sa plus simple expression).



Cette drôle d'aventure américaine ne sera pas abordée que sur un angle et c'est la seconde originalité, nous aurons d'autres profils féminins à disposition pour observer cette noble société.

Katharine McGee ne se contentera pas d'une vue intérieure, les personnages de Samantha (soeur cadette de Béatrice et jumelle de Jeff), Nina( la meilleure amie de Samantha, fille unique de la nouvelle Chambellan royale, la 1er ministre) et Daphné ( fille de Lord et ex-copine de Jefferson, frère cadet de Béatrice, jumeau de Samantha) permettront d'observer les contraintes et les extravagances du statut royal et tout autour.

Si Béatrice est un peu soumise au devoir et tenue à une attitude exemplaire, les jumeaux eux s'en donnent à coeur joie dans le caprice, tant que cela ne s'affiche pas sur les journaux.

Est-il possible de se montrer discrèt quand on a la sensation que le monde est à vos pieds?



Le roman chorale va offrir plusieurs histoires, plusieurs romances et intégrer dans son sillage royal des roturiers. Y aura t-il du Nina Gonzalez près de la couronne?



Nous y percevrons un paradoxe à chaque fois que l'auteure nous fera miroiter une amourette impossible.

Quid des vraies racines de ces personnages parvenus qui se refusent en amour à d'autres avec lesquels ils partagent une histoire commune?

George Washington aura t-il refait les règles de logique ou de bon sens en bâtissant une caste?



Tout en passant les chapitres, nous nous nous poserons de nombreuses questions, Katharine McGee va t-elle mettre de côté son postulat de départ et décider de ne pas développer l'originalité de son univers?

Sera t-il l'excuse d'un contexte amoureux seulement?

La réponse est rapide au bout de plusieurs chapitres, ne cherchez pas le coup d'état fomenté en douce, nous concentrerons sur le conte de fée moderne, alimenté d'intrigues amoureuses à la façon d'un Gossip Girl-la série, Béa est amoureuse de son garde du corps, son prétendant a embrassé sa soeur Sam, Nina la meilleure amie de Sam a brisé les fiancailles de Daphné et Jeff et Daphné cache un terrible secret.

Le roman n'est pas désagréable, même facile à lire malgré son épaisseur.

Ceci devrait amplement satisfaire les amateurs du genre (et laisser les amateurs de SF sur le carreau, desolé).

C’était une lecture captivante !! Je pense que captivant est le bon mot pour cette histoire.



On embarque direction un univers étonnant, j’étais très curieuse de découvrir cette histoire avec le résumé qu’elle a. C’était un résumé prometteur qui ne m’a pas déçu. L’histoire est très prometteuse, j’ai vraiment beaucoup aimé !



On a un concept plutôt original. J’avais un peu peur de me perdre dans la lecture avec les quatre points de vue différent, mais non. On a quatre personnages qui sont vraiment très différents. Chacune ont des personnalités bien à elles.



Ce n’est pas un univers simple, il est même complexe. L’univers est vraiment bien construit et modelé. Que ce soit les détails, les histoires, les personnages, l’ensemble est bien pensé. La monarchie navigue autour de nos quatre héroïnes. Le travail que l’auteure a fait pour intégrer ces personnages et leurs pensées dans le système monarchique où les enjeux politiques sont importants, est surprenant et possède beaucoup d’originalité.



Les personnages sont toutes très attachantes, on a de la compassion et de l’empathie pour elles. C’était agréable de découvrir leurs pensées au fur et à mesure de la lecture. On a une histoire plus sur la psychologie que sur l’action, bien qu’il y en a quand même mais le partage qu’est fait sur l’intimité d’une famille royale est le point fort. Chaque filles partages avec nous un quotidien, on vit littéralement avec elles. Ces quatre filles nous emportent avec elles et c’est addictif, on en veut toujours plus. Tout s’articule autour de devoirs, de rivalités, de doutes, de questions, d’opportunité, des intrigues, de l’amour et des coups bas ! Autant d’éléments qui font que la lecture est belle et agréable.
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Je suis catégorique ! Ce roman est un véritable coup de cœur. Il est impossible de faire l’impasse sur cette lecture. En tout cas, pour ma part, je n’ai pas pu résister à cette famille royale. Katharine Mcgee signe avec brio une uchronie qui saura vous faire rêver et vous émouvoir. Et si George Washington avait accepté la couronne royale au lieu de mettre en place des élections démocratiques ? Et bien c’est cette vision que nous propose l’auteur.



Ce roman c’est l’histoire de la famille royale des États-Unis d’Amérique. Il y a Béatrice l’aînée qui succédera à son père et les jumeaux : Samantha et Jefferson. Sans oublier Nina la meilleure amie de la princesse Samantha. Tout les quatre ont un rôle bien précis à jouer dans cette histoire. Et on est bien loin de la romance royale façon Meg Cabot ou Kiera Cass. Romance, intrigue et coups bas sont au rendez-vous dans cette histoire.



Béatrice se prépare depuis son enfance à régner sur son pays. Des cours d’étiquette, au cours d’histoire, rien ne lui échappe. Sa vie est réglée comme du papier à musique. Mais tout bascule lorsque ses parents lui demandent de se trouver un futur époux parmi une liste de jeunes hommes de noble lignée. Béa va devoir se prêter au jeu même si son cœur n’est pas à la fête. Se dernier s’est fait la malle et il ne rêve que d’une chose : se lier à un autre homme. (suite sur le blog)
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J'ai lu deux ou trois avis avant de me décider à le commander pour le lire. J'avoue que j'ai été intrigué par la première phrase du résumé : Et si une famille royale régnait sur les Etats-Unis ? Une famille royale aux Etats-Unis, qu'est-ce que cela aurait donné à notre époque contemporaine. Comment aurait-elle évolué ? Que se serait-il passé ? etc.



Nous avons donc un roman American Royals qui nous raconte à notre époque ce qu'il en est de la famille royale américaine, les Washington car Georges Washington aurait accepté de devenir le premier roi des Etats-unis au moment de l'Indépendance (dur à croire mais le parti pris est intéressant).



J'aime l'Histoire et j'aime aussi les histoires alternatives car cela permet de s'évader et d'imaginer d'autres scénarios sans se prendre la tête. Et oui, c'est possible. Je ne suis pas une historienne bornée, j'aime aussi lire pour m'amuser.



Alors pourquoi n'ai-je pas été si emballée que ça par American Royals ?



En fait, j'aurais dû mieux lire le résumé et comprendre que ce serait plus dans les intrigues romantiques que dans les intrigues politiques. Il m'a manqué un peu plus de politique. Je parle là de politique extérieure et intérieure, même si la politique intérieur est un peu abordée parfois.



J'aurais également en apprendre davantage sur les débuts de la monarchie ou sur les autres monarques cités. J'avoue que je suis restée sur ma faim, peut-être un défaut d'historienne. Il n'est pas précisé si les deux guerres mondiales ont lieu ce dont on peut douter au vu des événements précédents....



Supprimons ces deux "défauts" et j'ai aimé ma lecture. Nous avons là trois jeunes, Béa, Sam et Jeff, les trois enfants du roi actuel des Etats-Unis. Béa est l'héritière à la place de Jeff car les femmes peuvent enfin accéder au trône, fait rare et récent. On y retrouve là des références très précises à la monarchie britannique actuel.



Ils ont une vie bien particulière qui est abordée dans le roman. Mais, c'est surtout le côté "amour" qui est développé, de belles manières sans nul doute. J'ai suivi leurs péripéties avec attention et intérêt.



Le style de l'auteur, Katharine McGee est très simple mais efficace. C'est une lecture rapide et sans prise de tête. J'ai néanmoins une dernière réserve ou plutôt une question pour les autres lecteurs, est-ce que vous pensez qu'il y a un tome 2 de prévu car je trouve que la fin est bien trop abrupte et rapide pour que cela se termine ainsi.



Résumé : Amour, Royauté et Etats-Unis : Si vous aimez ce genre de romans, allez-y, cela va vous plaire.
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Entre Gossip Girl et The Crown, American Royals nous plonge dans la royauté…américaine. Oui oui ! Et si les USA étaient dirigés par un souverain ? On y suit Béatrice, la future reine de son pays, Samantha et Jefferson les jumeaux royaux, Daphné la noble peste. Et au milieu de toute cette joyeuse bande, il y a Nina. Elle n’a pas de titre, elle n’est pas noble, elle vient de nulle part et pourtant elle est liée à eux depuis sa plus tendre enfance.



L’histoire tourne autour de quatre points de vue différents, quatre filles/femmes qui sont de fortes têtes, des guerrières, des battantes, des extraordinaires. Quatre femmes qui vont marquer la royauté américaine à leur façon.



Parmi elle, il y a Nina. Elle n’a rien d’extraordinaire. Elle est mignonne, intelligente, étudiante à l’université, fille de deux mamans adorables. Bref, elle a tout de la fille ordinaire. A un détail près : sa meilleure amie n’est autre que Samantha, l’une des enfants du roi des Etats-Unis. Depuis leur enfance, les deux sont inséparables. Elles font tout pareil, elles pensent la même chose, elles sont comme les cinq doigts de la main. Si Nina est très proche des jumeaux Samantha et Jefferson, elle l’est beaucoup moins de Béatrice, la future reine et sœur des jumeaux. Parce que celle-ci subit une pression telle qu’elle ne peut réellement fréquenter la petite bande que forme le trio éclatant. La vie de Nina va subitement basculer le jour où la presse découvre un de ses secrets les mieux gardés. Harcèlement en ligne, violence des mots, Nina va subir de plein fouet tout ce que la famille royale subit depuis quelques années. Elle va alors devoir se battre pour prouvée qu’elle n’est pas une moins que rien et que sa vie privée vaut bien plus que tout l’or du monde.



La famille Washington est l’exemple suprême de la royauté dans le monde. Personne n’en parle négativement. Il y a pourtant des hauts et des bas. Dans la famille, il y a ces femmes marquantes. Ces filles qui en ont une sacré paire et qui subissent une énorme pression. Parlons peu, mais parlons de celle qui va devoir très prochainement reprendre les rênes de son pays : Béatrice. Elle est l’aînée de la famille et elle a une telle pression sur ses jeunes épaules, qu’elle en fait des crises d’angoisse. Parmi toutes ces obligations, Béatrice doit montrer l’exemple peuple. Etre une image parfaite qui donnera envie de rêver. Et même si elle est obligée d’épouser un homme pour qui elle n’éprouve rien d’autre que de la sympathie. J’ai beaucoup aimé le personnage de Béatrice parce qu’elle me rappelle à quel point il faut s’accrocher pour y arriver. La future reine se sent bien seule et lorsqu’elle doit déjà montrer au peuple ce qu’elle vaut vraiment, c’est d’autant plus effrayant pour elle.



Ensuite, comment ne pas aborder la couronne américaine sans parler de la drama queen suprême : Samantha. J’ai ri, j’ai eu envie de pleurer, j’ai aussi eu envie de la détester par moment. Samantha c’est un peu la Margaret américaine. C’est la sœur qui n’a pas envie d’obéir aux règles, mais qui doit monter et donner une image bien spécifique pour ne pas faire scandale. J’ai adoré ce personnage. A première vue, rien ne semble la toucher et pourtant elle est bien plus sensible qu’elle n’y parait. Sa relation avec sa sœur aînée est très compliqué et j’ai vraiment aimé comment l’autrice à aborder ce type de relation. Ça met du baume au cœur par moments. En parlant de Samantha, autant aborder rapidement le personnage de Jefferson son jumeau. Il est tout le contraire d’elle. Un peu plus posé, un peu plus doux. Son caractère et sa manière de faire se rapprochent plus de celles de leur sœur aînée, Béatrice. Mais il a au moins un point commun avec sa jumelle : cacher des secrets, il sait le faire. Au grand dame de sa jumelle d’ailleurs…



Et forcément, je me devais de vous parler du quatrième personnage féminin qui guide ce livre : Daphné. Alors c’est un peu…comment dire…la peste de ce roman ? La fille qu’on aime détester ? La femme qui essaye de se donner une image alors qu’elle est tout le contraire ? Daphné n’est que jalousie. Elle n’a pas une once de gentillesse en elle. En tout cas, elle essaye de le faire croire à tout ceux qui l’entoure. Elle est l’ex-petite amie de Jefferson et c’est clairement le pire pot de colle de l’histoire des pots de colle. Aucun secret pour vous : je l’ai détesté. Mais à un tel point que j’avais envie de lui donner une bonne paire de claque un nombre incalculable de fois.



American Royals est un YA que j’ai littéralement dévoré. Entre rivalité, royauté et secrets, il y a une ambiance de folie là-dedans ! Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas lu aussi rapidement. Et sans grande surprise, c’est un coup de cœur pour moi. J’ai passé un super moment de lecture. Mon cœur à fait des montagnes russes tout le long. L’autrice à cette faculté de créer des plot-twist de folie. Sans trop vous en dire, j’ai beaucoup aimé le fait qu’elle aborde des sujets importants tels que le harcèlement et la relation aux réseaux sociaux. American Royals est un roman pétillant qui mets des paillettes dans les yeux et qui vous fait passé un super moment. Autant vous prévenir tout de suite: JE VEUX LA SUITE !!
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Après avoir adoré les deux premiers tomes, je ne pouvais pas passer à côté de ce troisième et dernier opus. Cette série pleine de tension et de suspense m'a encore prise dans ses filets, même si j'ai eu un peu de mal au début.



Après les événements du tome 2, les personnages ont changé, évolué, sont partis, restés. Difficile pour certains de continuer à vivre dans cette tour de 1000 étages qui a vu des catastrophes de produire, alors que d'autres ne voient plus leur vie ailleurs. Cette tour est devenue comme une drogue et des intrigues retiennent même les plus frileux.



Si dans les tomes précédents, certains personnages étaient insupportables, dans ce tome 3, l'auteure a fait en sorte qu'on s'attache finalement à tous, sans exception. Elle a réussi le tout de force de nous les faire tous aimer, de manière différente.



La force de cette trilogie reste dans le fait des différents points de vue que nous propose l'histoire. C'est un plus non négligeable, pour moi, car cela permet d'avoir des visions des choses différentes. Quand un personnage reste fermé sur ses positions, nous passons à un autre qui voit les choses d'un autre œil, nous offrant ainsi des perspectives que nous n'aurions peut-être pas vues.



Cette trilogie est un véritable page Turner, tant pas la forme que sur le fond. Le lecteur est happé par cette ambiance à la fois glauque et électrisante. Même si le début semble difficile pour se remettre dans le bain, l'auteure parvient, une fois de plus, à nous embarquer dans son univers. Et à nous faire poser des questions. Qu'est-ce qu'il se passerait, si dans les années à venir, cette tour à 1000 étages n'était plus juste une tour dans un roman, mais vraie ? Et toutes les intrigues qui se passent autour, est-ce que chacun de nous tiendrait autant que Leda, Avery, Calliope, Rylin and Co?



Mais avant toute chose, cette trilogie est centrée sur l'amitié. Profonde, toxique et vraie à la fois. Cette amitié entre adolescents perdus dans un monde vaste et dans cette tout immense qui est le centre de leur vie. Des adolescents qui peuvent avoir un gouffre de notoriété entre eux, mais qui pourtant, finissent par se ressembler. Mais c'est aussi un roman qui fait passer des messages. De prévention, d'abord, sur le fait qu'une notoriété peut avoir des conséquences désastreuses. Mais aussi d'attention : de ne jamais oublier qu'il y a toujours quelqu'un près de nous qui a besoin de plus d'attention que d'autres.



Et cette fin, cette révélation! Encore une fois, l'auteure a réussi à nous retourner le cerveau, même si, au fond, l'identité de la personne qui a fait du mal à tous peut paraître logique, quand on y pense... Mais on n'y pense pas, parce que pas un seul instant on imagine que ça puisse être cette personne. Et c'est aussi en ça que cette trilogie est à découvrir : l'auteure nous surprend à chaque page, à chaque révélation, à chaque fin de tome.​



​En résumé, voilà une trilogie que je vous conseille vraiment de découvrir. Ici, l'amitié est à l'honneur, et sous toutes ses formes : celle qui fait du bien, celle qui fait souffrir, celle qui fait grandir, celle qui est toxique. Mais c'est aussi une histoire qui permet aux personnages de grandir, de se découvrir. Pour ma part, il me tarde déjà de voir l'adaptation sur les écrans !
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J’ai trouvé ce tome moins riche en rebondissements que son prédécesseur.

Globalement, j’ai aimé ma lecture, ce livre a juste été moins savoureux que les deux précédents.

De plus, la fin ni fermée ni ouverte ne m’a pas totalement convaincue même si Katharine McGee clôt habilement sa trilogie donnant à chacun de ses personnages un possible futur ou une fin irrémédiable.

une saga qui se termine c’est toujours un peu difficile pour moi de quitter les personnages auxquels je me suis attachée



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