Citations de Kazuo Kamimura (102)
La tristesse fleurit,
se fane et refleurit.
Comme toi, volubilis.
Juste pendant l'été.
Et quand il sera terminé,
tu te faneras définitivement...
à la fin de l'été...
De la même façon que l'écriture est révélatrice du corps, le corps aussi manifeste des signes.
- ...vous êtes professeur, vous êtes venu ici pour enseigner le japonais. Vous avez oublié votre mission, c'est là le grave. Qu'êtes vous donc venu faire ici, à la fin ?
- Je suis venu ... enseigner la passion.
- Quoi ? La passion ? Ce n'est pas dans le programme ça !
- Le véritable maître enseigne ce qui n'est pas dans les manuels. Je suis ici pour leur enseigner la passion. C'est quelque chose que la loi ne peut pas interdire, pour laquelle on ne peut jeter personne en prison.
L'amour se divorce à l'amiable.
Ce n'est pas la nostalgie de l'amour qui nous pousse à tomber amoureux, mais la certitude de n'avoir rien à perdre en devenant ce que nous devenons ; c'est la perspective du néant devant nous.
Aimer ou détester les gens n’est pas quelque chose qui fait partie de la vie. C’est, d’après moi, la vie même…
Même si tu gardes la bouche close, ton corps parlera à ta place.
L'école Airan est loin d'être une école de voyous, mais notre classe, la 2C, est celle où se retrouvent toutes les mauvaises filles. Si elle le pouvait, l'école se débarrasserait de nous comme on avorte d'un foetus indésirable. Enfin, les filles qui sont précoces sexuellement sont qualifiées de "mauvaises filles".
A cause de tous les médicaments qu'elle avait pris, Kyôko avait mauvaise haleine. Leur baiser avait un air de cérémonie sans fin qui commençait et les blessait au fond d'eux-mêmes.
- Sumire...
- Ça t'est déjà arrivé de faire une rencontre pour un mariage arrangé ?
- Jamais fait l'expérience...
Laisse...
Rentre donc.
Tu chies un coup, une branlette et dodo !
Ça t'reviendra moins cher ...
Souillure et punition : dans leur proximité à Baudelaire, ces Fleurs du Mal ne sont pas sans dégager un autre parfum, celui de Michel Foucault lorsqu'il se penche sur "les modes d'asservissement, de contrôle et de dressage des corps, [sur] la place du châtiment dans l'espace des représentations".
Tout le monde avait souhaité un jour éhanger une rupture contre la mort.
"L'amour se présente toujours comme un ensemble de fautes. S'il est beau malgré tout, c'est certainement parce que les fautes commises par l'homme et la femme sont belles. Et si l'amour se termine toujours par des larmes, c'est certainement parce que l'amour lui-même est un réservoir de larmes."
"L'amour se présente toujours comme un ensemble de fautes. S'il est beau malgré tout, c'est certainement parce que les fautes commises par l'homme et la femme sont belles. Et si l'amour se termine toujours par des larmes, c'est certainement parce que l'amour lui-même est un réservoir de larmes. Le gite de l'amour lorsque nous vivions ensemble."
"L'amour est comme un bateau l'après-midi. Le soleil est tourné vers l'ouest, la mer oscille entre le bleu et le doré, et il n'y a aucun moyen de monter à bord de ces navires qui filent au bout du monde, poursuivant leur proie. Il y a toujours une trahison à la fin qui ne sera pas dévoilée, un oiseau qui s'envole en frôlant de ses ailes pointues la part sombre qui est en nous, l'amour..."
On divorce parce qu’on s’est marié,… on meurt parce qu’on est né, c’est pareil en fait !
[...] on ne peut jurer de rien avec les femmes.
Les souvenirs sont les jouets des vieux
Yûko: Dis, tu veux qu'on aille boire un verre après le travail?
Ken-chan: Hein?!
Yûko: J'ai comme un trou à combler dans la poitrine.
Ken-chan: Oh! Mais c'est terrible! Tu n'aurais pas un début de pneumonie?
Yûko: Idiot! Je te dis que je me sens seule!