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Critiques de Kazuo Kamimura (178)
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L'apprentie Geisha

L'apprentie geisha a été une découverte totale. Tout d'abord, je n'en avais jamais entendu parler, ni lu aucune critique et je dois dire qu'il m'a fait de l’œil sur l’étagère d’Emmaüs ou j'ai décidé de lui donné une seconde vie. J'ai vraiment été conquise.



Pour avoir lu plusieurs romans, notamment Geisha d'Arthur Golden, j'ai peu appris sur ce milieu bien particulier. Malgré tout, c'est toujours plaisant de se plonger dans ce Japon d'avant-guerre.



Notre héroïne est attachante, et l'on se régale à suivre ses aventures et son parcours. Les dessins sont très beaux et apportent beaucoup au manga. Le manga est poétique, sans tabou concernant les geisha mais aussi tout en subtilité et jamais vulgaire. C'est une belle découverte que je ne peux que conseiller.
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Lady Snowblood - Intégrale

J'avais bien aimé le manga Le club des divorcés de Kazuo Kamimura, aussi ai-je décidé de poursuivre ma découverte avec cette illustrateur, ici avec l'énorme intégrale Lady Snowblood.



Cette histoire, située à la fin de l'ère Meiji, raconte le combat quotidien d'une femme pour assouvir sa vengeance. Conçue et née pour tuer les personnes qui ont détruit sa famille, Yuki grandit pour devenir plus tard Lady Snowblood, une tueuse puissante, forte et qui n'a peur de rien !



Il n'était pas évident de lire ce livre, parce que le manga fait plus de 1400 pages et qu'il était un peu dur à manier, mais cette intégrale magnifique m'avait totalement tapé dans l’œil. Étant donné que j'aime bien les illustrations, assez surprenantes, de Kazuo Kamimura, j'étais ravie de me lancer dans cette lecture...



Le petit bémol, c'est le rapport un peu dérangeant qu'il peut y avoir avec la sexualisation. Les personnages, notamment Yuki, sont souvent dénudé·e·s sans que ça n'est de véritable intérêt à mes yeux. Je ne sais pas dans quel but cela a été fait, mais je n'irais pas jusqu'à dire que c'est lubrique, juste trop présent.



Si vous avez un rapport compliqué avec la violence, je vous déconseille ce livre, parce qu'il y en a tout au long des 1400 pages. En effet, ce n'est pas une histoire heureuse que nous conte le scénariste, Kazuo Koike.



J'ai trouvé l'intrigue captivante, et j'ai beaucoup aimé le personnage de Yuki. Son indépendance, notamment à cette époque, en pleine ère Meiji (soit 1868-1912), m'a plu et j'ai aimé découvrir pourquoi et comment elle se vengeait de chaque personne. La violence est surreprésentée et il faut la digérer et comprendre ce qui mène Lady Snowblood à faire cela : pour cela, les nombreux flashbacks permettront de mieux situer le personnage et son histoire, ainsi que celle de sa famille.



En somme, c'est un livre captivant quoique imparfait, avec également le côté historique du Japon de cette époque-là, des combats impressionnants, une haine qui fait froid dans le dos, et le personnage de Lady Snowblood que je ne suis pas prête d'oublier...
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Le club des divorcés, tome 1

Les challenges littéraires ont de multiples vertus. L'une d'entre elles est de me faire sortir complètement de ma zone de confort. Le Club des divorcés a eu ce mérite là.

Je ne connais rien en roman graphique. Je ne connais rien en manga.

Je connais à peine le Japon. Tout était réuni pour un voyage en terre inconnue.

Ma critique est donc un avis totalement subjectif qui ne doit en aucune cas décourager les amateurs du genre.

Moi, ça ne me va pas de devoir regarder la beauté d'un dessin, la finesse d'un trait, l'expression d'une émotion et de devoir lire des explications ou des dialogues en même temps. J'ai jamais été douée pour faire deux choses à la fois.

Je reconnais que Kazuo Kamimura a un talent fou pour dessiner des visages en gros plan ou des silhouettes en kimono. On peut y lire toute la solitude et toute la beauté du monde. L'image de couverture en est la preuve.

Par contre, il m'a complètement déstabilisée dans sa représentation du mouvement (trop souvent brusque à mon sens alors que la scène se voulait douce) et par les trop nombreuses onomatopées, "salissant" ou abimant la qualité des planches.



Bon, j'ai certainement mal choisi mon manga. Je viens de lire que cet ouvrage est un roman "seinen", un roman destiné aux jeunes hommes de 18 à 30 ans. Normal qui ne plaise pas à la veille ménagère de presque plus de 50 ans que je suis. hihi



Un roman graphique vite lu, vite digéré et certainement bien vite oublié.
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Lady Snowblood, tome 1 : Vengeance sanglante

Je voulais lire ce manga depuis longtemps. D'abord parce que j'avais beaucoup aimé l'univers graphique du dessinateur Kazuo Kamimura et son magnifique portrait de femme dans @Le club des divorcés, ensuite parce que cette série publiée en 1972-1973 a beaucoup influencé le scénario de Quentin Tarentino dans son film Kill Bill. Yuki, alias lady SnowBlood est une tueuse qui venge implacablement ceux qui ont assassiné son père, son frère et violé sa mère.

Elle est belle et froide, intelligente et sexy. Elle joue du sabre comme un samourai en le dissimulant dans une ombrelle. L'action se déroule dans le Japon de l'ère Meiji (1868-1912) période durant laquelle le Japon s'industrialise et s'occidentalise à marche forcée.

J'ai aimé sans adorer. le dessin est soigné, fin, clair et le découpage cinématographique très seventies donne du rythme. On apprend pas mal de choses sur l'ère Meiji, surtout sur la pègre, les trafics en tout genre. le scénario est confus au départ puis assez répétitif. Yuki se dénude un peu trop facilement à mon goût. Il faut dire que la série est parue initialement dans l'édition japonaise de Playboy. le personnage est troublant, moderne, féministe avec des préférences homosexuelles et sado masochistes. Pour le moment, Yuki alias Lady SnowBlood apparaît seulement comme l'instrument de la vengeance de sa mère. J'attendrais le second tome pour éprouver sa complexité psychologique.

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Fleur de l'ombre, tome 1

Je m'appelle Sumire, j'ai 20 ans et je suis vendeuse dans un grand magasin tokyoïte. Il m'arrive parfois … souvent … d'accepter les invitations lubriques de certains clients. Boire un café après mon service, mais pas que…



Oui, je me prostitue. Je suis consciente de mon pouvoir de séduction et cet avantage m'offre une grande liberté et un joli train de vie. Je décide de qui et quand. Et nul n'a le droit, en vérité, de me blâmer, si ce n'est moi même.



Je suis le fruit d'un amour défendu. Ma mère vient de se suicider, triste et lasse d'avoir attendue en vain, son amour de toujours, un homme marié. Que le ciel m'en soit témoin, je jure de ne jamais succomber aux abysses de l'amour. Ma mère fut une femme de l'ombre. Je le serai à mon tour mais uniquement par désir. Je refuse de dépendre d'un homme. Je monnaye mes charmes pour garantir ma liberté et lutter contre le machisme. En échange, j'offre un peu d'attention, des mots, du sexe et parfois même du silence.



Kazuo KAMIMURA nous dresse le portrait d'une femme émancipée et indépendante dans le Japon des années 70 où la gente féminine est contrainte au seul rôle de femme au foyer. Sumire, dépourvue de sentiments, assume totalement son statut de femme entretenue et revendique son choix de vie. Elle échappe ainsi à la condition des femmes soumises.



Elle porte en elle le chagrin de sa mère disparue ainsi qu'un esprit cruel et vengeur. L'auteur crée une atmosphère malaisante et une héroïne au calme désarmant. J'aime cette femme et ses nuances de gris qui préfère l'ombre au soleil pour éviter de faner trop vite.

Dans sa froideur et son mutisme protecteurs, on cherche la faille, le moment du lâcher prise car peut on se protéger de la nature humaine et de ses propres sentiments ? En réalité, vendre son corps et son âme, n'est ce pas déjà un acte de soumission ? Une vie par procuration ?



Les états "Dame" de Sumire, Fleur de l'ombre …

"Pourtant j'étais très belle, oui j'étais la plus belle, des fleurs de ton jardin"



Un grand merci à Babelio et les éditions Kana pour cette immersion au pays du soleil levant.


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Le club des divorcés, tome 2

Je retrouve avec plaisir ce manga élégant et raffiné dont l'héroïne est une jeune femme des années 70 qui cherche à s'émanciper.

Yûko est tracassée par les problèmes d'argent de son club. Les clients sont de plus en plus rares et ses deux hôtesses s'en rendent compte. Comment pourra-t-elle s'en sortir ? Yûko cherche aussi à se rapprocher de sa petite fille mais quand elle arrive chez sa mère, elle est trop fatiguée pour s'occuper d'elle. Et sa mère lui fait des reproches. Yûko est aussi encore embarassée des liens avec son ex mari et elle se complaît à faire patienter Ken-Chan, le jeune barman, très amoureux d'elle...

Je suis sous le charme mélancolique de ce livre. L'émotion naît pourtant de la banalité des événements. Yukô essaye de s'en sortir, fait ce qu'elle peut mais la voie est très étroite pour une femme divorcée au Japon. Elle est consciente de blesser son entourage et se retrouve seule avec ses problèmes et ses remords. Cette histoire simple qui aurait pu être filmée par un Claude Sautet nippon est enluminée de détails sophistiqués : un décor design très soigné ; des cases épurées, parfois vides, toutes noires ou toutes blanches, qui laissent au lecteur le temps de ressentir et de compatir ; des gros plans magnifiques sur les visages dont les traits sont soulignés au pinceau.

Je lirai avec plaisir d'autres ouvrages de ce maître.
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Fleur de l'ombre, tome 1

Sumire est une jeune femme célibataire qui tente de rester indépendante dans un Japon des années septante (soixante-dix pour mes amis Français) où le rôle des femmes est de devenir une épouse et gardienne du foyer et de l’éducation des enfants. C’est une enfant naturelle issu de l’aventure de sa mère et d’un influent et véreux politicien. Elle est la maîtresse d’un homme marié avec une femme de haute extraction. L’épouse de l’amant de Sumire vient l’agresser sur son lieu de travail. Ensuite, elle essaye de soumettre Sumire pour l’utiliser à asservir encore d’avantage son mari. Sumire est enceinte de sa relation adultérine. Elle ne veut pas reproduire la vie de sa mère qui était fille mère et qui a espéré toute sa vie que son amant l’épouse et la prenne en charge. Quand la mère de Sumire se rend compte que sa file est enceinte, elle se suicide. Sumire se fait avorter. Sumire est belle, elle attire les hommes comme une jolie fleur les abeilles. Elle va commencer à se servir de ses charmes pour améliorer ses revenus et cultiver son indépendance. Sa collègue, une petite boulotte que les hommes ignorent, profite des largesses de son amie sans trop savoir comment Sumire améliore son ordinaire…



C’est grâce a Kazuo Kamimura que j’ai découvert le manga. Et pas des moindre avec Lady Snowblood. Si ses création se datent un peu, le pauvre étant décédé jeune mais nous laissant une œuvre riche et considérable, j’ai la chance que ses créations sont numérisée. Son style est constant, ses histoires ont souvent pour fil rouge des jeunes femmes désœuvrée. Il travaille exclusivement en noir et blanc, sans nuance de gris, avec u trait d’une rare délicatesse. Cette délicatesse se retrouve dans le scénario, comme si l’auteur était profondément amoureux de ses héroïnes. Cet amour transpire dans le scénario. Il sublime Sumire qui ne peut se résoudre de de se standardiser à l’image des femmes japonaises des années soixante-dix et soixante-dix. Elle revendique sa liberté, même si ça lui en coûte. Se prostitue t’elle ou simplement, profite des hommes qui lui offre des ponts d’or pour u’elle puisse s’offrir son indépendance. D’ailleurs, prudente, elle signe des contrats qui la protège. Ensuite, elle refuse des propositions qui la mettraient définitivement à l’abris de la misère car sa liberté n’a pas de prix. Les dessins passent des plans larges aux plans serrés, des visages aux paysages. Ils sont épurés, augmentant la puissance des dialogues entrecoupés de silences, laissant la place à l’émotion. De l’émotion, il y en a. Des peurs, de la solitude lourde qui est le salaire de l’indépendance, de la liberté. C’est un manga tout en délicatesse, tout en finesse. La subtilité nous brosse le portrait d’une jeune femme oxymore. Forte et fragile à la fois, amoureuse et indifférente, amie et harpie, altruiste et misanthrope, amoureuse et dédaigneuse. L’héroïne est attachante, touchante, émouvante. Encore une fois, le mangaka m’en mais plein la vue et le cœur, il me touche. C’est le numéro un et je me dis vivement la suite. Vraiment, j’ai envie de qualifier Kazuo Kamimura d’être le Mozart du manga. Lu en format KINDLE avec une superbe numérisation.

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Lady Snowblood, tome 2 : Qui sème le vent récol..

Je retrouve Yuki en très fâcheuse posture, nue et ligotée, à la merci d'un colosse obsédé dont on voit l'ombre de son imposant membre viril. Mais pas le temps de s'attendrir, Lady Snow Blood alias l'enfant du carnage a encore deux sales types à éliminer pour assouvir la vengeance de sa mère. le chef des mendiants qu'elle a aidé en se débarrassant du colosse ne les a pas retrouvés. Mais il lui suggère une idée originale pour les faire sortir du bois : raconter son histoire à un célèbre écrivain à succès. Encore faut-il convaincre le monsieur, un excentrique. Mais la dame a plus d'un tour dans son ombrelle…

Le point fort du manga est son rythme intense, on ne s'ennuie pas. J'attendais quand même un peu de complexité psychologique, des doutes, des tourments de l'âme, je n'en ai guère trouvés dans le scénario ni dans les dialogues. La dame est belle, froide, implacable. Il faut aussi supporter la violence et les scènes sadomasochistes. Heureusement qu'il y a quelques dessins de Kazuo Kamimura pour apporter un peu d'ambiguïté, d'élégance, de charme et d'érotisme dans ce monde de brutes.

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Lorsque nous vivions ensemble, tome 1

J'avais lu des critiques élogieuses sur ce manga alors j'en attendais sans doute beaucoup trop. Je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé.



J'ai beaucoup aimé ce couple, ils sont jeunes, attachants et plein de vie. J'ai aimé être plongé dans les années 70 même si l'histoire est plus focalisé sur la vie du couple.



Par contre, au dos de mon édition, il est écrit pour un public averti. Je me disais donc qu'on allait vraiment découvrir l'intimité du couple. Quelques scènes de sexe par-ci par-la, pourquoi pas, après tout ça fait aussi partie de la vie de couple. Mais la, il y a quelques scènes qui m'ont vraiment dérangées, des scènes qui choquent, qui mettent mal a l'aise.... Plusieurs me viennent en tête :







Avec le recul, j'ai du mal donc a dire si j'ai aimé ou pas, si j'ai envie de poursuivre l'aventure au coté de nos héros ou non.



En tout cas une chose est certaine, j'ai adoré le graphisme et les dessins qui sont vraiment magnifiques. Et puis la petite note poétique et mélancolique que l'on retrouve dans beaucoup de livres japonnais.


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Le club des divorcés, tome 1

Le Club des divorcés est un manga d'une qualité exceptionnelle. Regardez ce beau visage mélancolique sur la couverture noire ! La profondeur du regard, la finesse des doigts manucurés. Si vous regardez bien, vous verrez les petits points grisés à la Roy Lichtenstein. On est au tout début des années 70. Et Kamimura a choisi de donner la place centrale à une femme émancipée.

Yûko est une jeune femme de 25 ans, divorcée d'un pianiste et maman d'une fillette de trois ans qu'elle a confiée à sa mère. Elle a ouvert "Le Club des divorcés", un petit bar à hôtesses dans le quartier chic de Ginza à Tokyo. Nous la suivons dans son quotidien.

Au niveau littéraire, ce manga m'a rappelé Chronique d'une saison des pluies de Kafu. Un superbe portrait de femme qui veut s'émanciper de la tutelle des hommes, dans une société encore très conservatrice. Yûko doit faire face à sa mère qui lui reproche son divorce et son mode de vie, à son ex-mari qui vient la harceler, à sa petite fille qui n'a pas de papa, aux clients qui noient leurs échecs dans l'alcool, à la crise économique...Mais elle s'accroche avec une élégance sobre et souveraine. le traitement du sujet est très moderne. Souvent, à la fin d'un chapitre, Kamimura intègre à la narration des statistiques et des sondages sur le divorce. Au niveau graphique, c' est époustouflant. Chaque planche est un tableau magistralement composé, aucune planche ne ressemble à la suivante. Chaque case est prise sous un angle de vue approprié. Elle est épurée et met en lumière un ou deux éléments. Pas de bavardage inutile qui gâterait l'émotion. Parfois rien. le silence.







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L'apprentie Geisha

Petite excursion dans le monde si particulier des geishas ; un voyage rendu très agréable et poétique grâce aux traits précis et délicats de Kazuo Kamimura.



Le mangaka a construit ce qui pourrait être un roman d'apprentissage des splendeurs et misères des geishas, des petites filles issues de familles pauvres que l'on éduque aux arts (musique, danse, chant, conversation, etc) pour divertir les hommes riches lorsque leurs femmes ne sont pas là.

Loin des images assez romantiques ou romanesques, Kamimura nous montre une petite qui se suicide, ou de jeunes geishas contrariées avec leurs amants voyageurs par leurs protecteurs qui reviennent bien trop tôt.



Les scènes décrites se déroulent une dizaine d'années avant la Seconde Guerre mondiale, mais avant la fin du récit, on voit ce monde raffiné vaciller progressivement comme le reste du Japon...



Le traducteur a pris soin d'ajouter quelques notes explicatives sur le vocabulaire relatif aux geishas afin que ceux qui s'y confronteraient pour la première fois ne soient pas noyés sous tous ces termes. Ce qui donne à ce manga un aspect assez pédagogique.



Ce fut une lecture agréable qui m'a rappelée celle du roman d'Arthur Golden ; avec la particularité que ce manga invite à la compassion d'une manière bien plus pudique.
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Le fleuve Shinano, tome 1

La vie le long du fleuve Shinano, né des Alpes japonaises, est rude, elle dépend du fil des saisons. Yukié Takano est la fille du maître des lieux, patron d’une entreprise de textile archaïque. De sa mère, elle a hérité de la beauté mais aussi de la sensualité. Après un premier amour platonique, elle se donne à l’un de ses professeurs. Dans cette campagne japonaise, prisonnière de ses traditions, pudibonde, elle crée le scandale. …



Un trait épuré, entre noir et blanc, sans nuance de gris, des paysages estompés, dans lesquels se perdent parfois les personnages ou qui se perdent dans les personnages donne un ton langoureux et sensuel à ce manga d’exception. L’héroïne est belle, dégage le suave, incarne le désir. Le scénario n’est pas en reste, poétique, empli de belles métaphores, il bascule sans complexe du romantisme à la violence, de l’amour à la haine, de la rancoeur au pardon. Les extrêmes se touchent, la vie, l’amour sont des oxymores. Même au plus fort de la crue du fleuve, c’est calmement que nous sommes conduit la fin de ce premier opus avec une seule envie, celle de commencer avec hâte le deuxième épisode.

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Lady Snowblood, tome 2 : Qui sème le vent récol..

Second tome de l'histoire de Lady Snowblood, l'enfant du carnage. Yuki continue sa quête pour retrouver les deux derniers hommes de sa liste, sans pour autant se priver de l'exécution de quelques contrats. Et cette fois-ci, pour arriver à ses fins, elle s'offre les services d'un écrivain très connu et assez peu conventionnel.



Comme avec le premier tome j'ai été prise d'une sorte de fièvre qui me poussait à vouloir continuer de tourner les pages - malgré la fatigue !

Les scènes de combats et de voyage (sur les routes) font vraiment scènes de western ( les auteurs étaient-ils fan des "Sept Samouraïs" ??). Pas étonnant que Tarantino ai été attiré par ce récit au point de vouloir l'adapter à l'écran.

Il y a toujours des scènes érotiques, dans ce tome-ci plus portées sur la masturbation et la saphisme (il faut bien de quoi contenter tout type de lecteur !).

Et pour moi, une fois de plus, la magie a opéré.

Si je n'ai pas mis la cinquième étoile c'est parce que la fin est un peu cousue de fil blanc (ce qui n'empêche pas de suivre chaque rebondissement avec le même intérêt) et parce que l'effet de surprise du premier tome n'est plus de mise.



Super lecture en tout cas !
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Fleur de l'ombre, tome 1

Quel plaisir de voir cette impressionnante brique de près de 500 pages arriver dans ma boite aux lettres! Merci à Babelio et Kana pour ce beau cadeau reçu dans le cadre d'une opération Masse-Critique.

Kazuo Kamimura a été un des grands mangakas des années 70 et je me réjouissait de découvrir ce manga qui me laisse, au final, une opinion partagée.

Je n'ai pas vraiment réussi à m'immerger dans cette histoire et je pense que c'est, en grande partie, à cause du graphisme auquel je n'ai pas accroché. Je n'aime pas ce mélange de style : simples mais réalistes pour les personnages principaux-sympathiques et grossiers et caricaturaux pour les autres. De plus, la façon dont Kamimura a représenté les yeux de son héroïne m'a semblé plutôt incongrue : ses iris sont continuellement à moitié dissimulés par ses paupières supérieure et ont droit qu'elle est tout le temps stone.

Si Sumire est touchante, les personnages secondaires, quant à eux, ne présentent aucune finesse et ne sont pas du tout attachants (Tomiko est particulièrement irritante).

Mais j'ai beaucoup aimé la tristesse fataliste, la solitude et la détermination tragique qui imprègnent les pages de cette BD, la finesse des ressentis et leurs expressions.

Les motivations de Sumire et son statut sont toutefois un peu délicates à saisir si on lit cette BD avec un regard d'Occidental et cette lecture m'a donné envie de me replonger dans les ouvrages traitant des relations hommes/femmes dans l'archipel nippon.

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Lady Snowblood, tome 1 : Vengeance sanglante

Grandiose !



Une vraie, une magistrale histoire de vengeance comme je n'en avais pas vu/lu depuis celle d'Edond Dantès (alias Le Comte de Monte-Cristo).



Au départ, simplement motivée par l'idée de retrouver les graphismes simples et saisissants de Kazuo Kamimura - et curieuse de découvrir l'histoire à l'origine du film de Tarantino - j'ai été très agréable surprise et totalement emportée.

Pour faire court : c'est l'histoire de Yuki Kashima, une jeune femme de 20ans, conçue par sa mère en prison et entraînée par un ancien maître d'armes d'un shôgun (c'est pas rien!) dans un seul et unique but : celui de venger sa famille.

Une destinée par facile à porter ... mais qu'elle applique avec brillo !

Passée la 1ère impression "lubrique", ses adversaires se rendent vite compte que ce n'est pas une gentille et docile petite poupée...



Bien sûr, le cadre historique (celui de la fin de l'ère Meiji) étant passionnant , cela donne beaucoup de relief à l'histoire, en plus du scénario génial et des graphismes superbes.



En réalité que manque-t-il à cette histoire ? Rien du tout ! C'est bien pour cela que j'ai hâte de lire la suite.
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Treize nuits de vengeance, tome 1

Ce premier volume de treize récits inédits en France de Kazuo Kamimura en comporte seulement trois, longs.



Le premier, Oiwa de l’année du rat, se déploie en huit tableaux. Une femme découvre son père mort. Il a manifestement été tué. Il s’opposait au mariage de sa fille avec Iémon, un samouraï oisif. Iémon en profite pour la consoler et nouer une relation torride…Mais Takuetsu, qui se fait passer pour un masseur aveugle, et tient en fait un lupanar en ville, a été témoin du crime. Alors qu’Oiwa tombe malade, le voisin du couple, Messire Itô, qui cultive des kuzuran, orchidées vénéneuses, lui propose un remède…Et Takuetsu, recroisant la route de Iémon lui fait du chantage : qu’il lui livre Oiwa pour sa maison de rendez-vous, ou une certaine somme d’or, et il taira la vérité. Seulement, pour Iémon, l’or se trouve à portée de main chez le fameux voisin, ainsi que sa fille Aya…Itô, veut la marier à Iémon, et va à l’aide de son poison des kuzuran, lui faire subir les tourments de l’amour et d’une frénésie sexuelle, tout en se débarrassant d’Oiwa et de Takuestsu. Mais Oiwa, de là où elle est, va assouvir sa vengeance, et son bras armé seront les rats, des nuées de rats…pour supprimer sa rivale et retrouver son cher amant dans l’au-delà…



Le second, les seins d’Okise, met en scène Okise, une jolie mère d’un jeune enfant, dont le mari est entièrement pris par sa passion de l’ornithologie et la délaisse. Sa relation physique à son enfant est ambigüe, lui réclamant encore à têter le sein de sa mère, et elle y prenant du plaisir. Un jour, un chasseur à l’arc aperçoit le couple et flashe immédiatement sur le sein dénudé d’Okise. Il la veut, et c’est décidé, il l’aura !!! Okise n’a connu que son mari, ils ont la passion commune des oiseaux, mais elle rêve d’érotisme passionné. Le beau chasseur va se rapprocher de la petite famille et une relation torride va naître…Mais ils vont être découverts et le mari va se venger avec une arme par destination, sans doute la seule qu’il maîtrise à merveille, l’oiseau, pour punir sa femme infidèle par où elle a péché, ce sein superbe…C’est le récit que j’ai préféré, qui convoque un festival bien dans la tradition japonaise, la fête de la mamelle, et la légende de l’arbre enoki à la mamelle.



Le troisième et dernier récit est le chant pathétique du Tsugaru. Dans cette rude contrée du nord du Japon, Shinsuke, marin-pêcheur, aime une musicienne de shamisen mendiante et aveugle (une goze), Onami. Selon la tradition, les goze protègent les pêcheurs, leur apportant une pêche abondante. Mais coucher avec l’un d’eux est sacrilège. Si le père de Shinsuke est assez compréhensif, la matronne de cette troupe est furieuse, d’autant qu’Onami est enceinte. Elle va subir une terrible punition, se faisant couper un bras et arracher les oreilles. Comprenant aussi que Shinsuke a finalement choisi de renoncer à elle pour succéder à son père comme patron du village de pêcheur, Elle y laissera la vie, après l’avoir donnée, dans l’unique but de se venger…Quelques années plus tard, une belle jeune femme viendra avec son shamisen pour redonner du poisson aux villageois qui n’en trouvaient plus dans leurs filets, tout en leur vendant son corps, jusqu’à Shinsuke qui se souvient…Mais peut-on vraiment posséder la belle goze ?!



Trois longues et belles histoires d’Onryô, des esprits vengeurs, présente depuis de longs siècles dans la tradition populaire japonaise. Ils peuplent la mythologie, la littérature, et même l’histoire du pays (plusieurs fois la superstition a poussé les autorités à dédier des temples à des personnages disparus suite à des catastrophes survenues après leur mort). Dans la mythologie, l’Onryô est souvent une femme, et elle s’incarnera dans l’art. Oiwa notamment, apparaît également dans le Dit du Genji, dans des estampes d’Hokusai et de Kuniyoshi ou dans le théâtre kabuki.



Ce livre a été un grand plaisir de lecture, j’ai été très sensible à ce que ces histoires prennent racine dans les mythes japonais. Elles sont d’autant plus instructives que la riche postface, tirée de l’édition italienne qui a précédé celle-ci, nous éclaire largement sur ce point. Le graphisme est précis sans être surchargé, de belles plages panoramique aèrent et déroulent les plans comme on déroulerait un rouleau.



C’est superbe, et je remercie vivement, et les éditions Kana, et babelio, de m’avoir permis de découvrir ce tome 1, m’a suffisamment séduit pour me pousser à acquérir le tome 2 et ses dix autres histoires de vengeance féminine !

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Le fleuve Shinano, tome 3

Yukié se jette à l'eau, pour rejoindre sa mère dans l'au-delà. Deux pêcheurs, rustres, la sauve des eaux. Fascinés par la beauté du produit de leur pêche miraculeuse, inquiets de la voir inconsciente, ils la conduisent chez un jeune médecin. le médecin la soigne mais lui aussi tombe sous le charme délicat de notre héroïne. …



Cette lecture, c'est goûter les thés les plus délicats, aux fragrances les plus subtiles, alternés à la saveur acre accompagnée de l'odeur du riz fermenté et de la brûlure de l'alcool des sakés les plus corsés. L'émotion qui se dégage de ce récit est enivrante. Un sourire, une larme. Une brise, une tempête. le bonheur, le malheur. La vie, l'amour. La compassion, l'indifférence. L'espoir, le désespoir. Tous les contraires, les extrêmes sont associés, pour mieux se définir par leur antagonisme, comme cette encre de Chine , noire sur fond blanc, contraste sans compromis, sans nuance de gris. C'est bien construit, charpenté, solide. J'ai l'impression que tout ce que possède l'orient, de plus beau et de plus sordide, est rassemblé dans cette saga. J'ai littéralement et littérairement aimé cette courte série.

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Fleur de l'ombre, tome 2

Sumire est partie dans le nord. Elle suit son amant, un homme aveugle de plus de trente ans son aîné. Il n'est pas le premier venu. C'est un musicien très populaire qui joue d'un instrument à corde traditionnel au Japon. Il joue du shamizen, un instrument à corde. Âgé et non voyant, il se montre comme un amant passionné et insatiable. Des jours durant, sans sortir de leur chambre, les amante se font l'amour avec passion. Kodomari est une petite bourgade du nord, d'où est originaire Shôzan, le maître du shamizen. Quand enfin ils sortent de la chambre, Shôzan rencontre Genji, son ami d'enfance, resté paysan. Genji a fondé d'une famille et est même grand-père maintenant. La tradition fait que sa Belle-fille vit sous son toit et est réduite aux tâches ménagères. Elle est considérée comme une idiote et n'arrête pas de courir sous les ordres de ses beaux-parents. Sumire regarde ça d'un mauvais œil, elle qui cultive l'indépendance féminine. Lors d'une fête de retrouvaille, Shôzan joue de son instrument et la bru se met à chanter avec une étonnante jolie voix. Les gens du nord sont frustres et rustres. La pauvre belle-fille n'a même pas droit à la parole. C'est alors qu'avec la complicité de Sumire, elle tente de s'enfuir en rejoignant son amoureux. Ce dernier est un garçon naïf qui espère un jour devenir l'amant de la belle-fille. Mais elle est rattrapée par ses beaux-parents qui s'excusent alors d'être si durs avec elle. Sumire apprend que la jeune femme répète sa tentative d'évasion une fois l'an. Alors, l'ami de Shôzan et son épouse tentent de se montrer plus prévenant, tant ils ont peur que leur bru quitte leur fils. Pour Sumire, qui s'est absentée de Tokyo et de son travail sans prévenir, il est temps de rentrer et pour Shôzan de poursuivre sa tournée dans le nord. Shôzan promet d'entretenir la belle et ils doivent se revoir à la saison des pluies à Tokyo où un concert est prévu. Sumire retrouve Tokyo et ses collègues de travail. Jirô est le collègue amoureux de Sumire. Il joue aussi du shamizen. Sumire, qui n'a pas été licenciée suite à sa fougue, doit subir la jalousie de ses collègues féminines. Ces dernières lui polluent la vie. Mais il en faut plus pour déstabilisée la belle. Quand enfin arrive le moment où elle peut retrouver son amant, celui-ci meurt dans un accident de voiture. Sumire est effondrée et se donne pour une nuit à Jirô. Ensuite, elle rencontre par hasard une femme mûre, encore belle, qui habite dans une maison de luxe. Elle explique à Sumire qu'elle est la concubine du maître des lieux. Elle souffre d‘un cancer du sein et doit subir l'ablation du sein droit. Elle a peur de ne plus plaire au maître et demande à Sumire de la remplacer et de devenir l'amante du maître tout en conservant son statut de première dame et de maîtresse de maison. Sumire accepte à condition de se faire entretenir par le maître tout en conservant son indépendance et son travail. Mais la première dame, qui a subit son opération, va-t-elle supporter le poids de la jalousie face à la beauté et la jeunesse de Sumire ?...



C'est avec Lady Snowblood et le mangaka Kazuo Kamimura que j'ai découverts le monde du manga. Ce mangaka nous offre toujours des histoires très culturelles, liées souvent à un destin de femme. Ce sont des chroniques sociales qui nous en apprennent beaucoup sur la vie quotidienne qui se déroule au Japon. Ses scénarios sont souvent remarquables, parfois historiques. Son trait est remarquable, tout de noir et de blanc, inspiré de l'estampe japonaise. C'est toujours avec beaucoup d'émotions que je lis ses mangas très sensibles, délicats. Il nous raconte (Lady Snowblood exceptée, et encore) la vie ordinaire de femmes ordinaires qui subissent la société patriarcale et très machiste du Japon. On peut penser que, parti trop tôt, ce mangaka prolixe et son oeuvre pourraient dater un peu mais je trouve que ses créations sont intemporelles. Encore cette fois, en deux tomes, de presque quatre cents pages, il nous conte l'histoire d'une femme qui tente de rester indépendante et qui surtout, a peur de sombrer un jour dans la folie à l'image de sa mère restée fixée sur son amour déçu. Fille-mère, entretenue à distance par un amant qui la négligeait, elle tenta d'élever seule son enfant, Sumire, avant de mettre fin à ses jours quand elle s'est rendue compte que sa fille était devenue femme. Sumire a un caractère fort mais elle est aussi une très jolie femme qui sait intelligemment se servir de ses charmes. Elle n'est pas forcément vénale mais quitte à subir le désir des hommes, autant que ça puisse aussi lui permettre de mener une vie confortable. Elle est pourtant amoureuse, passionnée et souffre souvent de n'être parfois qu'un objet de désir. La pauvre est même victime d'un viol qu'elle gère comme une fatalité. La beauté n'a pas non plus que des avantages. Elle suscite la jalousie, l'envie, la haine parfois. La vie de Sumire n'est pas un long fleuve tranquille. Ce manga est encore une fois un chef-d'oeuvre. Tant par l'illustration que par le texte et le scénario. Il génère beaucoup d'émotions, il touche à la délicatesse et c'est un moment de lecture vraiment passionnant. Lu en format Kindle avec une excellente numérisation.

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Le club des divorcés, tome 2

Second et dernier volume pour cette duologie mettant en scène Yûko, une jeune femme divorcée. Jusque-là, rien d'exceptionnel... Sauf que Yûko est mère célibataire et tient le bar "Le Club des Divorcés". Et surtout, l'intrigue se déroule au Japon dans les années 70, alors que les femmes divorcées sont mal perçues...



Petit à petit, nous voyons la relation entre Yûko et Ken-Chan, qui est son employé au bar, évoluer. Il est évident que ce dernier est amoureux d'elle, mais nous ne savons pas vraiment ce qu'elle peut éprouver à son égard. Et puis, petit à petit, les hôtesses quittent le navire, ce qui va amener ces deux protagonistes à ouvrir ensemble un nouveau bar "Le Club des Divorcés", plus petit, celui-ci.



L'histoire n'est pas pleine de rebondissements, mais Kazuo Kamimura dépeint un univers auquel j'ai accroché. Il parle de la réalité d'une époque avec finesse et un trait d'humour noir, mettant en scène des scènes de violence, de sexe et de viols...



Au niveau des illustrations, c'est vraiment le gros plus de cet ouvrage. L'auteur a en effet un coup de crayon élégant, qui diffère un peu de certains mangas que nous pouvons voir d'ordinaire, et qui me plaît beaucoup.



J'ai apprécié cette duologie et les graphismes de ces deux ouvrages. Ainsi, j'ai très envie de poursuivre ma connaissance des oeuvres de Kazuo Kamimura, notamment celles rééditées depuis peu, puisqu'elles me semblent toutes intéressantes.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Lady Snowblood, tome 3 : Epilogue

Un Epilogue à l'histoire de Lady Snowblood ?? Quelle drôle d'idée, mais une fois un triptyque commencé autant le finir.



Sans grande surprise c'est celui que j'ai le moins aimé des trois. Ce tome contient plusieurs planches sans dialogue. Certes avec le style "arrêt" sur image de Kazuo Kamimura cela peut donner de très belles choses, mais ici j'ai plus eu une impression de remplissage que d'émerveillement.

Il faut préciser quand même, pour faire justice à ses auteurs, que la seconde partie est bien plus travaillée au niveau du scénario et des dialogues que la première , notamment grâce aux références historiques. Autrement, les clichés avec la facilité à avoir recours à la vengeresse sans état d'âme au corps parfait, au bout d'un moment ça lasse sans vraie intrigue.



Même si la seconde partie rattrape très largement la première et qu'il reste les éléments qui font l'intérêt de cette série, en ce qui me concerne Lady Snowblood aurait pu s'arrêter au deuxième tome.
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