Keith Ablow

Franck Clevenger, un expert psychiatrique qui a arrêté de travailler pour la police depuis sa dernière affaire, est appelé par North Anderson, un ancien policier de Baltimore devenu chef de la police de Nantucket.

Une des jumelles de cinq mois du milliardaire Bishop a été retrouvée morte dans son berceau. Anderson trouve trop véhément le milliardaire qui accuse l'un de ses fils adoptifs d'être le meurtrier et d'avoir un comportement de psychopathe.

Malgré ses réticences Clevenger se rend à Nantucket.



Une enquête très bien maîtrisée par l'auteur, le psychiatre découvre rapidement une famille totalement sous l'emprise du chef de famille sous l'emprise du chef de famille. Cette enquête va entraîner le psychiatre au cœur des névroses de chaque membre de la famille et va rouvrir ses blessures anciennes.



Le duo fonctionne très bien malgré que le milliardaire influence certaines autorités toutes à sa botte pour mettre sur la touche les deux enquêteurs.



Un excellent thriller.
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Jonah est un très bon psychiatre qui travaille par intérim. Partout où il va, on fait que des éloges à son sujet. Partout où il va, on ne lui connaît ni connaissance ni vie sociale hors de son travail. Partout où il va, on retrouve des morts à proximité des autoroutes qu'il emprunte.

Étant dans une impasse pour arrêter le meurtrier des autoroutes, le FBI va faire appel à Frank Clevenger, autre psychiatre de renom.

Apprenant ça, Jonah entrer en contact via le journal « The Times » pour se faire psychanalyser par messages interposés.



Un policier psychologique (comme vous imaginez facilement), qui se laisse lire mais qui est tout de même un peu léger. Malgré le sujet, rien d'original.

Nous voici embarqué dans une nouvelle enquête du docteur Clevenger. Mais nul besoin d'avoir lu la précédente car elles sont indépendantes les unes des l'autres.



Nous suivrons donc Clevenger, psychiatre expert en criminologie, qui va se lancer sur les traces de Jonah, psychopathe tourmenté à l'esprit complexe. Mais Clevenger est psychiatre et si il se lance à la poursuite de Jonah, c'est sur demande du FBI, avec qui il va tenter de collaborer tant bien que mal.

Jonah va leur donner du fil à retordre avec son esprit rotor. Pour compliquer les choses, Clevenger va avoir quelques soucis familiaux.

En effet, Billy, l'adolescent qu'il a adopté, va lui causer des soucis de son côté et Clevenger aura du mal à gérer son temps entre être père et collaborer avec le FBI. Mais heureusement, Clevenger peut compter sur Anderson, son collègue et ami, pour lui venir en aide lorsqu'il le faut.



C'est donc à un personnage très humain, qui connais les soucis des aléas de la vie comme nous tous, que nous aurons à faire.



Jonah, lui, est un personnage très intriguant au passé assez flou mais assurément désagréable et traumatisant. Que penser de cet homme qui est sociable et guérit des gens la journée et en tue la nuit ? Un personnage qui met en confiance ses victimes et les amènes à se confier, se libérer l'esprit, et qui, dans la minute qui suit, leur hôte la vie en s'excusant à leur oreille...



Pour ce qui est des personnages et de leurs vécu, des flash-backs nous permette de (re)découvrir leurs liens et leurs passé.

Les personnages sont plaisants et plausibles, on s'y attache assez vite et partageons parfois leurs tracas...



Pour ce qui est de l'écrit, c'est facile à lire et ça se lit vite. C'est le premier ouvrage de l'auteur que je lis mais il a su m'accrocher à l'histoire du début à la fin sans me lasser.

Je n'ai pas trouvé qu'il y avait de longueur dans le scénario, ce qui n'est pas coutume. Les mots choisis ne sont pas complexes. La plume n'a pas la lourdeur que l'on peut retrouver dans d'autres thriller noir, ce qui est un bon point, je trouve.

Le scénario ne nous surprend pas constamment mais le tout est bien tourné et on est tout de même parfois surpris.



En conclusion, j'ai pris du plaisir à le lire et l'ai lu vite par rapport à mes habitudes. Il est bien écrit et ne connais pas vraiment de longueurs, ce qui fait plaisir.

Bien que je n'aie pas encore lu beaucoup de thriller, il me semble très bon et je le conseil.



Vous pouvez retrouver cette critique sur mon blog :
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suite de l'amour à mort. Amateurs de sang,de mutilations en tout genre depechez vous de le lire! Les autres ....et bien tout depend de vous.....lol! En ce qui me concerne j'avoue avoir saute des passages ....mais j'ai ete fascinee par cette descente aux enfers,dans la folie à l'etat pur! certes on peut regretter de se douter de l'enchainement des evenements mais j'ai quand meme ete prise par le rythme soutenu du thriller...Vous entrez de plein pied dans un hopital psychiatrique et votre coeur se serre ,bat en meme temps que celui de Clevenger, le psychiatre,lui meme en proie à ses propres demons....En resume je l'ai moins aime que le 1er (un peu trop sanglant...) mais il clos l' Amour àmort .Toutes les questions ont trouve reponse .
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Variation sur le thème du triangle amoureux, ce thriller réunit plusieurs ingrédients de qualité pour nous scothcher sur notre fauteuil de lecture. Le personnage principal, un psychiatre à l'intuition ultra développée, autant que son addiction à la cocaïne, vit à la vitesse de son vice tout en risquant de perdre son seul revenu en contrecarrant les raccourcis qu'aimerait bien prendre la policière qui l'engage comme consultant spécialiste. Pour couronner le tout, sa partenaire de vie se remet à fréquenter son ex, un chirurgien plastique hyper chiant qui prend plaisir à narguer le psy . . . Pendant ce temps les cadavres de femmes mutilés s'amoncellent !



Et si vous croyez que j'ai vendu des punchs dans le paragraphe précédent, vous avez tout faux. Car des surprises abondent dans ce relativement court roman. Le rythme est trépidant, le héros toujours sur le fil du rasoir, l'intrigue bien ficelée. Histoire de médecins, de folie, d'addiction, tout s'entremêle, nous tient sur la corde raide; essoufflant mais captivant !

Le docteur Trevor Lucas et juger pour avoir assassiné sauvagement 4 de ses patients. À la suite du procès les interner dans un hôpital où il retient en otage malade et personnel hospitalier avec la complicité de quelques autres psychopathe enrôler dans cette entreprise. Chirurgien de formation il effectue en août quelques opérations... la police je t'appelle au psychiatre Frank Clevenger pour tenter de le ramener elle a raison tâche qui s'avère extrêmement difficile.

Un livre terrifiant dans l'adaptation à l'écran founirait un véritable film d'horreur.

Plus qu'à l'outrance, cette caractéristique du récit tiens à la connaissance presque clinique des pulsions meurtrières à lèvres dans l'univers de folie où se déroule l'action.

Plus de concision dans la narration aurait sans doute ménage et un meilleur suspense
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Ce polar est passionnant.

On entre dans la tête d'un tueur en série et on découvre un monstre mais surtout un être humain. Humain dans son empathie et son désir d'aider les autres, humain dans ses fêlures et son traumatisme, dans sa recherche de chaleur et de tendresse. Mais c'est aussi tout ce qui fait de lui un tueur, une "bête" qui se nourrit de tout ce qui sommeille en lui, dans son inconscient.

Un thriller passionnant, un peu complexe ,toutefois mêlant , histoire de confrérie, pouvoir complots, élitisme, le tout particulièrement très documenté, d'un grand intérêt très pédagogique avec meurtres en série.

Nous avons donc d''un coté un sérial killer persuadé œuvrant pour le bien de l'humanité et de l'autre un enquêteur psychiatre avec ses propres problématiques personnelles.

Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à comprendre les fonctionnement d'enquête, car Franck Clevenger ressemble beaucoup plus à un détective qu' un médecin.

Les personnages sont particulièrement travaillés, des questions et des situations très réalistes d'un quotidien sordide parfois

C'est l' histoire d'une quête de la perfection dans tous les sens du terme, à travers l'esthétisme en architecture , et en l 'homme lui même que se soit physique ou comportemental , le but de notre sérial killer qui se croit investit par Dieu, étant de mettre de l’harmonie dans les familles.

L'auteur joue dans la symbolique entre architecture et anatomie humaine mais pas que..., avec un tueur persuadé que des fondations saines assureront la stabilité de l'édifice humain et familial, que la moindre faille fragilise la famille ( et par effet boule de neige jusqu'à la nation elle même ) , et sa mission consiste à restaurer la bâtisse .

Nous suspectons très vite son identité, en avons la confirmation très rapidement pour autant cela ne nuit en rien à l'intrigue, puisque tout le travail de l'auteur est beaucoup plus basé sur le cote psychologique de nos personnages. Son but ultime n'étant que de nous faire comprendre les fonctionnements de la nature humaine.

On se demande même si l'auteur ne chercherait pas à nous convaincre que l' œuvre du tueur est nécessaire , d'autant que les familles ne semblent pas particulière affectées par ces deuils, qu'un mal pour un bien est parfois nécessaire..

Keith Abloth maitrise parfaitement le style et nous embarque donc dans une aventure fantastique, nous submerge peut être un peu trop sous de nombreux détails ( noms d'architectes célèbres et leurs grande œuvres, et style architecturaux, fonctionnement de la très secrète confrérie de Skull and Bones existant réellement et qui compte parmi elle de nombreux hommes de pouvoir) incitant toutefois à la curiosité intellectuelle en effectuant des recherches pour mieux comprendre tout cet environnement, cette toile de fond , sorte de toile d'araignée qu'il a tissé autour de l'intrigue policière.

Les personnages récurrents ( il semble que l'on les retrouve dans d'autres enquêtes de ce même auteur) comme Clevenger, son fils Billie , le Dr Mc Cornick ... ,vivent dans ce roman une histoire personnelle , avec une place importante dans cette intrigue, les rendant réels avec leurs propres problématiques

D'un coté donc, un sérial-killer, beau , intelligent qui agit pour le bien de l'humanité et de l'autre un psychiatre torturé, alcoolique qui tout en menant cette enquête tente de gérer son fils addict aux drogues. Tout ceci tend à montrer que dans nos vies quotidiennes il est parfois difficile de gérer notre propre vie privée et qu'il nous faut avancer en tentant de tout combiner avec des choix pas toujours judicieux

L' issue est somme toute très attendue, cependant c'est relativement addictif , pédagogique, toutefois l’accumulation de détails pourront lasser certains lecteurs rendant l'intrigue trop complexe

Personnellement j'ai beaucoup apprécié ce volet de l'histoire, très riche culturellement, peut être un peu trop au dépend de l'intrigue elle même qui aurait se voir plus développée sur les motivations de l'assassin ,et j'aurais aimé avoir d'autres réponses, comme pourquoi avoir tué le jeune garçon de 13 ans et en savoir davantage , motivations expliquées certes , mais pas assez à mon gout Voici pour moi le petit bémol

Cependant dans l’ensemble j'ai passé un excellent moment avec ce roman issu de ma PAL papier ,sorti je sais d'où, probablement un don amical.
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Que penser d'un homme au visage si parfait qu'il s'entaille la joue avec un rasoir pour s'enlaidir, et qui malgré cette cicatrice, produit un effet irrésistible sur les femmes ? Il est architecte, un architecte de génie très discret dans sa vie privée. Il évolue dans le monde de la haute finance. Il construit leur maison pour ce monde-là en cherchant à connaître leur passé, leurs envies et surtout leurs secrets et à partir de là, il réalise la maison de leur rêve. Cet obsédé de la perfection totale élimine sur sa route tout ce qui ne lui parait pas parfait. Dans le même temps, sans se connaître, un psychiatre du FBI soignant difficilement son alcoolisme, enquête sur plusieurs crimes qui se ressemblent par leur étrangeté, le lecteur attend avec impatience l'instant de la confrontation entre les deux hommes. Thriller d'une grande finesse, tout comme la manière que le tueur a de disséquer ses victimes avec précision et sans souffrance. Brrr… JB

Un psychiatre, Frank Clevenger, enquête au sein d'une famille névrosée pour découvrir lequel des membres de cette riche famille a bien pu tuer la petite Brooke, âgée de cinq mois.

Le milliardaire Darwin Bishop passe l'été dans sa luxueuse résidence de Nantucket avec sa femme Julia, leurs deux jumelles de cinq mois, Brooke et Tess, et leurs deux fils adoptifs, Billy et Garrett, lorsque Brooke est retrouvée morte, assassinée de façon horrible. Billy, adolescent gravement perturbé, est accusé du meurtre du bébé. Mais le chef de la police locale, North Anderson, n'est pas convaincu : il réussit à persuader le psychiatre Frank Clevenger d'enquêter sur cette affaire.

Frank s'aperçoit rapidement que, sous la coupe du chef de famille, les Bishop vivent dans une atmosphère étouffante d'oppression et de violence. La famille est traversée de conflits si aigus que n'importe quel membre pourrait avoir tué Brooke. Au fil d'une enquête qui l'entraînera au coeur des névroses de chacun, Frank, qui fut lui-même un enfant battu, va devoir rouvrir toutes les blessures, y compris les siennes...

Keith Ablow est expert en psychiatrie criminelle., il est ici dans sa partie, et il sait parfaitement camper ses personnages et les plonger dans une enquête psychologique insoutenable. Il nous prend aux tripes et nous mène là où il le souhaite. Bravo du grand art. Les amateurs de thriller ne devrait pas bouder leur plaisir.




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Psychiatre prodigieux, Jonah possède une capacité d’empathie fusionnelle à l’autre hors du commun grâce à laquelle il s’approprie les souffrances non conscientes de ses patients afin de les en délivrer. Dans les périodes où il n’exerce pas, car il ne travaille que comme intérimaire, Jonah voyage et, au fil des rencontres, se nourrit des confidences et de l’âme des autres ou, à défaut, de leur sang, car il tue ceux qui ne lui donnent pas leur vérité intime.

Frank Clevenger est un expert psychiatre célèbre qui a plongé dans diverses addictions jusqu’au jour où il adopte Billy, l’adolescent rescapé grâce à son intervention, des violences familiales effroyables

Mais un jour celui qu’on nomme le tueur des autoroutes s’effraie de l’avidité de ses démons intérieurs, aussi adresse-t-il une lettre publique à Clevenger en lui demandant de l’aider, mais aussi de s’exposer lui-même.

Et Clevenger accepte, tandis que le FBI guette



Dans ce roman exceptionnel et intense, il est question des séquelles d’une enfance brisée par un parent violent car les deux psychiatres furent des enfants battus, humiliés et saccagés mais ils ont géré ce passé bien différemment.

Ce livre nous présente ensuite des séances de psychothérapie absolument bouleversantes, avec des échanges d’une profondeur que je n’ ai rencontrée nulle part
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Tombé par hasard sur ce thriller, j'ai été rivé à mon fauteuil pendant quelques heures. J'avoue que j'aime bien la psychologie, la maladie mentale et ce genre de trucs; j'ai été servi à souhaits ici! Car il est amplement question, au-delà de l'aspect un peu policier, des séquelles qu'une enfance marquée au fer rouge de la violence exercée par un parent peut laisser: un s'en sort bien, l'autre pas du tout, au contraire, et le troisième, le plus jeune, et le plus chanceux d'avoir trouvé un père de substitution qui comprend réellement sa détresse, vacille entre les deux cotés de la Force.



Deux psychiatres s'opposent, leurs discours sont crédibles, la troisième entre en scène dans un scénario un peu convenu mais cette partie reste en filigrane, donc pas vraiment de dommage. Un road movie se transforme en échange épistolaire, une chasse à l'homme en thérapie par journaux interposés; que de l'originalité, bien faite en prime! Le rythme est effréné, mais pas au détriment de la profondeur des personnages. C'était ma première rencontre avec cet auteur, mais sûrement pas la dernière!

J'ai lu ce thriller il y a plusieurs années donc je ne me souviens pas vraiment de l'histoire. En revanche, ce dont je me souviens, c'est l'atmosphère, très noire et que j'ai adoré!

Un psychopathe, très intelligent, qui sème la mort le long des autoroutes.

Frank Clevenger, psychiatre réputé, est sollicité par le FBI pour coincer un tueur atypique surnommé "le tueur des autoroutes".

En voilà un tueur qui sort des sentiers battus! En effet, celui-ci tue par empathie et pleure durant ses meurtres (oui, vous avez bien lu!).

L'auteur nous entraîne dans les méandres de l'esprit humain et sa complexité. Il "humanise" même le monstre.

Dès le départ, on connait l'identité du tueur, le suspens réside dans la lutte psychologique que vont se livrer le psychiatre et le psychopathe., deux hommes qui pourraient n'en faire qu'un au vu de leur passé.

Un thriller psychologique passionnant, mené de main de maître!

Malheureusement assez prévisible dans son intrigue générale; ce roman ne trouvera sans doute grâce qu'aux yeux de lecteurs fascinés par les mutilations en tout genre et autres effusion de sang.

Pour ma part je ne recommanderai ce livre qu'aux amateurs de la série des Saw.

Tout ce que j’aime ! Un polar bien noir, sous toutes ses coutures. L’intrigue est menée de main de maître. Les personnages sont hauts en couleur, tourmentés à souhait. Le style de l’auteur est efficace et au bout du compte je me suis retrouvé face à un roman qui se laisse littéralement dévorer en très peu de temps. Voici un auteur que je viens de découvrir et dont je vais progressivement lire tous les ouvrages et surveiller avec impatience les nouvelles publications. Belle rencontre !

Frank Clevenger, malgré sa réticence, va accepter d’aider son ami North sur une enquête où les choses sont pas claires. Un bébé de cinq mois a été assassiné et tout le monde semble persuadé que le coupable est Billy, le frère adoptif du bébé. Parce qu’il a des caractéristiques d’un psychopathe. Mais North et Frank doutent et mènent l’enquête. Peut-être que ce n’est pas aussi simple que ça.



J’ai trouvé le début longuet, j’ai même failli arrêter ma lecture tant j’avais du mal à rentrer dedans. Et puis vers la 150ème page j’ai finalement commencé à m’y intéresser vraiment et les pages se sont tournées bien plus facilement. J’étais assez peu intéressée par les états d’âme de Frank et encore moins par l’histoire d’amour qui se met en place. Ce qui m’intéressait c’était d’en apprendre plus sur la famille Bishop et de comprendre ce qu’il se passait dans cette maison.



Je ne faisais confiance à personne, et ça m’énervait que Frank reste fixé sur ses idées sans trop remettre en question ses propres pensées. Bizarrement, je me suis attachée à Billy mais à personne d’autre. Julia m’agaçait, Gareth était trop effacé, Claire la gouvernante paraissait aussi avoir des trucs à cacher. Et bien sur Darwin était détestable. On se fait pas mal balader dans la bouquin, même si je me doutais que ça paraissait parfois trop facile pour que ce soit ça la réponse, je n’avais pas totalement deviné la personne derrière tout ça, mais disons que j’avais des doutes.



Je regrette pas mal le côté sexiste de l’histoire, certains propos m’ont même plutôt choqué.



À part ça c’était une lecture sympathique, même si j’aurais aimé des personnages encore plus torturé et que ça démarre plus vite. J’ai quand même bien aimé finalement, c’est ce qui compte.
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Un thriller psychologique avec un peu de sang quand même. Bof.

Une bonne histoire, efficace, bien écrite, mais le livre ne m’a pas transcendé. La Mort d’Achille reste un roman policier classique, qui ne sort pas vraiment du lot, même si la construction du roman est originale. Bien évidemment on se laisse séduire par le charme de la Russie de la fin du XIXe siècle, envoûtante, mélancolique, tellement attirante…

En fait, seul Azazel, premier roman de la série des « Fandorine » m’a vraiment emballé. J’ai l’impression que Boris Akounine, depuis, n’a fait que « surfer » sur la vague et exploiter un très bon filon. Bref, je suis très mitigé sur ce livre.

C'est intéressant de suivre un héros (F. Clevenger) au fil du temps et de le voir évoluer.

Ce roman policier est agréable à lire. Ce que je déplore en revanche , c'est le grand final qui me semble bâclé. Je n'imaginais pas une fin comme cela (attention SPOIL). J'ai trouvé qu'il était incohérent que le meurtrier qui est décrit comme perdant les pédales, n'ait pas sauvagement tué l'agent du FBI quand elle était à sa merci. Le récit nous informe pourtant qu'il détestait cette dernière ; mais il se contente de lui administrer une dose de somnifères en intraveineuse, alors que ce n'est pas son modus operandi.

Malgré ces bémols, j'ai passé un agréable moment.