Lalita Tadémy

Cane River/ Louisiane.1834. L'histoire commence avec l'histoire de Suzette qui a 9 ans et qui vit avec sa mère Elisabeth. Elles sont esclaves au service de Françoise Derbanne, leur maîtresse. On va suivre les personnages à travers les années dans leur espoir de liberté. Quatre générations de femmes: Elisabeth, Suzette, Philomène et Emily de 1834 à 1936.



Lalita Tademy a écrit un roman nourri de l'histoire de sa famille, donc de faits réels. Des femmes qui ne cesseront de se battre contre les Blancs, pour les Noirs, contre l'oppression pour la liberté, contre la ségrégation pour l'avenir... Ce livre est une plongée inouïe dans une partie de l'Histoire américaine. Le contexte politique et historique est difficile et a marqué tous les esprits. Ces femmes ont dû faire les choix de leur vie, accepter ou se battre. C'est un livre sur le pouvoir de la famille, sur l'esclavagisme. Ces femmes sont courageuses, fortes et pleine de détermination.



Cette histoire est magnifiquement belle autant qu'elle est émouvante comme sont souvent les livres qui traitent de ce sujet.(...)



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Suite à des recherches sur son histoire familiale et des fragments glanés à mesure que l'auteure remontait son arbre généalogique, ce livre est né pour retracer, de manière romancée, la vie de quatre générations de femmes noires, d'abord au temps de l'esclavage, puis progressivement vers une certaine émancipation.



Ces femmes ont lutté moins pour elles-mêmes que pour assurer à leur descendance une vie meilleure. Et pour cela, c'est leur statut de "personne de qualité" qui entrait en ligne de compte. Entendez par là, ne se "mélanger" qu'à des hommes à la peau claire, sinon, blancs, et dont vous pouvez retirer des acquis. Souvent enfanter d'un homme blanc n'est en premier pas un choix, mais un viol, comme une espèce de passage obligé d'une génération à une autre. Il faut alors en retirer quelque bénéfice pour vous élever socialement et économiquement.



Malgré la fin de l'esclavage, les couples mixtes consentis sont considérés comme contre nature. Aux yeux des bien pensants, ces Blancs déshonorent leur race ce qui est totalement inacceptable. Il est dès lors exclu d'avoir une famille, ou du moins reconnue comme telle, sans se voir menacé...



Les échelons durement grappillés par les Noirs du Sud ne voient pour autant pas la fin de leur lutte. Un autre combat commence. Celui de la ségrégation...



Au bord de la rivière Cane est agréablement écrit et sa base véridique (bien que largement romancée) est particulièrement intéressante comme postulat de départ. Cela dit, il s'agit d'une fresque familiale et il ne faut pas s'attendre à une histoire à rebondissements. Cela rend le récit un peu lent. Mais j'ai surtout regretté que celui-ci s'étale sur trop de pages (600 !) et le nombre de personnages très important finit par diluer l'intérêt qu'on peut leur porter.



Ceux qui ont aimé "No home" de Yaa Gyasi y trouveront leur compte, car on reste ici dans la même tonalité.

Une très très belle fresque familiale au temps de l'esclavage. 4 générations de femmes qui malgré le temps qui passe vont vivre sensiblement la même chose. Certaines de manière résignée, d'autres qui savent qu'elles ne pourront y échapper mais qui vont faire en sorte d'en tirer profit, ou encore de façon consentante.

J'ai eu beaucoup d'affection pour ces femmes, ces hommes, ces enfants.

L'écriture est agréable, un peu "naïve ", ce qui sert totalement l'histoire.

C'est en faisant des recherches sur l'histoire de sa famille que Lalita Tademy a découvert l'existence d'une véritable communauté qui vivait au bord de la rivière Cane, en Louisiane, où cohabitaient créoles, gens libres et esclaves selon un fonctionnement très particulier. Elle parvient en utilisant le roman à reconstituer et à tisser les liens entre quatre générations de femmes noires (Elisabeth, Suzette, Philomène, Emily), toutes mues par un même espoir : la liberté et l'indépendance pour leurs enfants. Elles ont connu la fin de l'esclavage, et pourtant rien n'est gagné et le chemin est encore long. Domestiques à peine considérées, séduites par des propriétaires blancs et abandonnées avec leurs enfants métissés, contraintes à la séparation ou à l'éloignement de leurs famille... les brutalités sont immenses mais leur courage et leur ténacité ne le sont pas moins et forcent le respect.

Un très beau plaidoyer pour ces femmes fortes qui ont lutté pour faire valoir leurs droits et ceux de leurs enfants pour une terre, un nom ou une reconnaissance.

J'ai réalisé une excellente lecture ! L'autrice nous embarque avec elle sur les traces de ses aïeules. Au fil des pages, on voyage en Louisiane, mais surtout dans le temps, de 1834 à 1936. Nous suivons une famille d'esclaves noirs, surtout les femmes qui en sont les piliers et sont les plus fortes. Tout en découvrant l'histoire de ces quatre générations, on découvre l'évolution du statut des Noirs aux Etats-Unis avec au départ la situation d'esclave et ce que cela peut impliquer quand le maître meurt, jusqu'aux débuts de la ségrégation, les Noirs ayant cru à cette liberté obtenue bien vite remise en question.

J'ai appris beaucoup de choses sur cette période de l'Histoire américaine et je me suis attachée à chacune des femmes de cette famille. A de nombreuses reprises, j'ai eu envie d'intervenir, de leur venir en aide!

A découvrir absolument!

Je ne sais pas vous mais moi je n'avais jamais entendu parler de ce roman, pourtant sorti en France dans une première édition en 2001.

Et bien quelle lecture ! J'ai adoré ! Un roman qui nous entraine dans le monde brutal de l'esclavage et de la ségrégation aux USA des années 1830 à l'époque des plantations jusqu'aux années 1935. On y suit 4 générations de femmes de la même famille de mères en filles qui vont vivre l'abomination de l'esclavage, les plantations, la guerre de Sécession, la fin de l'esclavage, la liberté et une nouvelle vie mais aussi une adaptation à des nouveaux codes où malheureusement même si l'esclavage n'est plus permis, le racisme lui est bien là et profondément là et comme une normalité absolue aux yeux des blancs. On y vivra à leurs côtés l'apparition du Ku Klux Klan, et à la fin de notre périple à leurs côtés, le racisme ordinaire.

Ce roman fait la part belle à ces femmes noires qui ont subi non seulement l'esclavage et la dureté qui va avec, mais aussi les assauts et les viols répétés d'hommes blancs leur laissant des enfants métis à charge, encore plus victimes de racismes car ni noirs ni blancs, juste mulâtres comme ils étaient appelés à cette époque abominable. Ces femmes ne vont pourtant pas se laisser anéantir par la douleur et les épreuves mais au contraire vont se battre avec leurs moyens pour avoir le droit de se tenir droites, avoir le droit d'exister, avoir le droit de vouloir le mieux pour leurs enfants. Elles se battront pour la liberté, pour un nom, pour une reconnaissance, pour le droit à la connaissance et surtout pour le droit à la terre.

C'est un roman puissant qui nous emporte dans un pan de l'histoire et on s'attache à ces femmes au côté de qui on vibre, on souffre, on est révoltés.

Je ne peux que vous conseiller cette lecture qui est un coup de coeur.

Ce livre retrace la vie de quatre générations de femmes noires aux Etats-Unis. Cela commence durant la période de l'esclavage et se termine vers un début de liberté... mais tout n'est pas encore gagné.



Les femmes qu'on retrouve dans ce roman, sont toutes des femmes fortes, avide de liberté. Un peu pour elle mais surtout pour les générations futures, pour celles qu'elles enfantent.

Comment vont-elles s'y prendre pour connaître le goût de la liberté ? Je vous laisse le découvrir dans le roman. Mais parfois elles sont prêtent à tous les sacrifices ! Que ce soit conscientisait ou non, elles vont se saisir de chaque choses pour tenter de déjouer leur destin.



Le récit peut avoir quelques longueurs tout de même car il s'agit aussi d'histoires de familles et de nombreux personnages se côtoient. Parfois, il ne se passe pas grand chose mais chaque élément divulguer dans les chapitres va conduire à un évènement qui changera (ou pas) la destinée de ces femmes.



Ce roman est touchant, il m'a ému. Et je ne peux que vous le conseiller.



Elise__♥



Instagram : etliselesmots

Bonjour tout le monde ! Aujourd'hui chronique sur Au bord de la rivière Cane de Lalita Tademy Chez Charleston, je l'ai lu pendant mes vacances au soleil et que je vous livre encore au soleil



Poussée par un désir indéfinissable, l'auteure Lalita Tademy va partir à la recherche de ses racines, de ses ancêtres qui vont la conduire jusqu'à Cane River en Louisiane sur les traces de quatre femmes.

À travers les récit et recherche de tante Gurtie, Lalita va petite à petit reconstruire le passé de sa famille et remonter de filles en mères, d'Emily à Philomène puis à Suzette et enfin Élisabeth.

C'est à travers leurs parcours inoubliable de ces quatre générations de femmes que nous découvrons leurs histoires, de l'esclavage jusqu'à la liberté.





J'ai trouvé ce roman captivant, riche en détails, sur les faits historique et les faits romancés.



On s'attache à ces femmes à tour de rôle, à leur force, leur courage, leurs déterminations, leur quête de liberté. On vibre avec elles, on souffre avec elles, on vit à côté d'elles, on est révolté avec elle, j'ai ressenti une effervescence d'émotions

Un roman qui aborde des thèmes fort sur la ségrégation, l'esclavage, l'oppression, le racisme, l'émancipation…



Un roman que je n'ai pas eu envie de lâcher tellement il m'a captivée, une lecture forte et intense comme j'aime.



Une saga familiale, émouvante, puissant qui vous tiendra en haleine jusqu'à la fin, je vous le recommande !

Avoir la peau noire, et être une femme, esclave dans des plantations de coton en Louisiane, n'était pas ce que l'on qualifierait de plaisant.

Elisabeth, Suzette, Philomene, Emily, quatre générations d'une seule famille, dont la couleur s'éclaircit avec le temps, comme elles le disent si justement.

Entre esclavage, abus et manipulations, ces femmes feront preuves de force, de ruse, de courage et de persévérance pour atteindre leur liberté.





Lalita Tademy nous transporte dans une saga familiale prenante, à travers les champs de cotons et les maisons coloniales.



J'ai toujours apprécié lire ces romans, qui nous remettent à notre place. Je les lis toujours avec intérêt, mais ils finissent toujours par me révolter, me dégoûter du passé ou m'attrister. Autant de vies humiliées, massacrées, et de destins brisés.

Il s'agit de l'histoire des ancêtres de l'auteur, qui dans la préface nous explique en partie comment elle a mené ses recherches.



Elisabeth Suzette Philomene Emily.



4 générations de femmes qui vont évoluer au cours d'une période sombre, celle de l'esclavage.



Au travers d'une hiérarchie sociale bien établie entre les Créoles (premiers colons français en Louisiane) , les hommes de couleur libres et les esclaves, on y découvre un aspect plutôt méconnu, celui du métissage.



C'est dans ce contexte que ces femmes, mères, et filles vont se battre pour leur enfants de génération en génération.

Pour qu'ils puissent vivre, exister en tant que personnes à part entière, être reconnus et respectés.



Au travers la plume de l'auteur, on prend conscience avec force de l'importance de la famille, de la chance de ne pas être déraciné de force au gré de tel ou tel maître de plantation. On ressent avec les personnages cette angoisse permanente de se faire enlever parents, enfants, maris ou femmes.



Cette histoire est particulièrement bouleversante, révoltante par bien des aspects, révélatrice de ce que l'homme a été capable de faire dans les pires heures de son Histoire.

Elizabeth, Suzette, Philomène et Emily ... quatre histoires de femmes, de filiation, de sororité, de combat ... de l'esclavage à la ségregation. C'est une histoire passionnante et très émouvante.

Une saga familiale qui se déroule au cours d'un siècle. Cent longues années où l'on va voir évoluer ces femmes, ces hommes, leur condition d'esclaves puis de femmes et d'hommes libres. Mais le sont-ils vraiment ? 🖍️ J'ai profondément aimé cette histoire. Une fois que l'on a mis le pied dans cette famille, il est impossible de s'y extraire, s'y ennuyer.

Le mérite de l'auteur est d'avoir abordé ce thème sans en faire quelque chose de triste ou de larmoyant tout en sachant proposer une belle part d'émotion. Elle s'attarde bien plus sur la vie familiale, amoureuse, personnelle de ses personnages plutôt que de traiter réellement de leur statut d'esclave même si évidemment il fait partie de leur vie et a conditionné et façonné ce qu'ils sont devenus.

Les personnages féminins ont tous beaucoup de caractère et mènent leur barque aussi bien que possible dans une telle situation de ségrégation raciale et d'esclavage.

J'ai aimé tous les personnages féminins masculins qu'ils aient été honnêtes ou coupables. Je n'ai été déçue que par l'un d'eux.

Un très beau moment d'évasion. 500 pages que l'on ne voit pas passer (j'ai commencé le roman hier).

Une très belle lecture bouleversante

Gros coup de cœur.

Un livre qui décrit les conditions des femmes pendant les grandes périodes de l'histoire américaine et leurs conditions de cet esclavage.

Il fallait qu'elles défendent leur peau mais surtout faire un nom à leur enfant souvent issue de relation avec un Blanc ou viol disons le.

Cette tristesse aussi en quelque sorte de voir que l'amour entre couleurs n'était pas permis.

Toujours ce combat perpétuel pour se faire une place

Un livre informatif et douloureux qui mérite d'être lu pour renchérir nos connaissances.

Je suis toujours partante pour ces lectures historiques qui mettent en avant le thème de l’esclavage et du racisme. Ici, Lalita Tademy a fait un gros travail de recherche pour tenter de reconstituer la vie de ses ancêtres. Au cours du roman elle nous présente sa famille, génération après génération.



C’est une histoire très prenante où on va lire la petite histoire de ses anciennes esclaves qui vont peu à peu voir évoluer leur monde. Mais la fin de l’esclavage ne sera jamais la fin du rejet lié à leur couleur de peau. Ce qui m’a le plus marquée c’est la soumission que toutes ces femmes gardent malgré les années qui passent, toutes restent soumises et vont accepter et endurer ainsi les mauvais traitements des blancs.



Ce qui est horrifiant à lire d’abord c’est ces hommes blancs qui vont profiter de leurs jeunes esclaves, les forcer à accepter des rapports sexuels dont il naitra bien souvent de nombreux enfants. C’est ainsi que va se construire, génération après génération, la famille d’Elisabeth puis Suzette, Philomène, Emily, etc. Et pourtant, ce rôle de maitresses d’hommes blancs est parfois un avantage pour ces femmes qui vont alors accéder à une certaine protection ou à des tâches moins pénibles.



J’ai particulièrement apprécié Philomène dans ce récit parce qu’elle va avoir l’intelligence de profiter de l’homme qui la veut. Avec ses pouvoirs de voyance, elle va savoir mener cet homme par le bout du nez, lui imposant ce qu’elle souhaite pour sa famille. Philomène a été une grande tacticienne et j’ai beaucoup aimé la lire, suffisamment forte pour mener son monde ainsi alors que la vie qu’elle menait n’avait rien d’heureux.



Au bord de la rivière Cane est une fresque familiale captivante et émouvante de par la force des liens familiaux de cette grande famille créole. J’ai quand même pâti un petit peu de la longueur à la fin du roman, 600 pages c’était beaucoup et mon enthousiasme a un peu faibli sur la fin. Mais je vous conseille quand même cette lecture pour la beauté de ces personnages et pour les thèmes traités.
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J'ai lu ce livre il y a quelques jours mais je n'étais pas capable de vous livrer mon avis tant j'ai été touché, ému, pleuré pour ce livre, pour cette histoire, pour ces femmes.







Dans ce roman qui allie avec finesse reconstitution historique, histoire familiale personnelle, fiction, l'auteur nous présente à travers la génération de ces quatre femmes noires, un portrait incisif, complexe, difficile avec des liens silencieux que peuvent tisser des maîtres avec leurs esclaves. Dans son livre, l'auteur rend hommage à ses femmes noires avec passion pour que l'on n'oublie pas qu'elles ont dû se battre pour leur vie, pour leur survie avec ruse, avec patience, avec des ressources que l'on soupçonne forcément mais le fait de mettre des mots sur ceux qu'elles ont dû accomplir, ça rend le tout humain parce que le but final de ces dames était la liberté.







Nous sommes en 1834, en Louisiane, à Cane River, aux Etats-Unis. Nous allons faire la connaissance de la petite Suzette, âgée de neuf ans. Elle vit avec sa maman, Elisabeth et sont toutes les deux esclaves. Elles sont esclaves chez de riches planteurs français qui se sont installés en Louisiane. Les blancs ne brutalisent pas le noirs, ils les considèrent simplement comme "des outils domestiques". Cela peut paraître cruel mais en réalité, leurs conditions étaient plutôt correct pour leur statut sauf que voilà, la petite Suzette a grandi, nous sommes en 1837, elle s'est laissée séduire et mettre enceinte par Eugène Daurat, un bordelais... Elle donnera naissance à Philomène.







L'émancipation est en route avec Philomène qui va amener une vague de fraîcheur indispensable à la plantation, surtout à la mort de ses maîtres. Elle sera l'élément indispensable pour que les choses roulent normalement dans les plantations. Peu à peu, les choses bougent et l'on peut se permettre de penser dans le bon sens. Elle est l'amante de Narcisse Fredieu, un fermier blanc qui est amoureux d'elle. Il va lui donner les ailes pour mener son combat pour obtenir de meilleures conditions de vie pour ses enfants et elle.







La force de ce roman est l'envie de vivre sa vie libre, sans chaînes ni entraves. La force de ces femmes force le respect, ceux qu'elles ont dû faire pour rester en vie, pour vivre le plus humainement possible force le respect. On va suivre Elisabeth, Suzette, Philomène et Emily sur près de cent ans. On va suivre l'histoire de ces femmes qui se sont battus contre les blancs pour les noirs, contre l'oppression pour la liberté, contre la ségrégation pour l'avenir.







L'auteur nous offre un récit fort, intense, émouvant, riche en rebondissements qui nous raconte depuis 1834, ce qu'on dû subir ces femmes jusqu'en 1936. Le contexte politique et historique est difficile et marquant. Ces femmes ont dû faire des choix : accepter leur vie telle qu'elle est ou se battre pour que les choses changent ! Ces femmes courageuses sont fortes, pleines de détermination qui se sont battus avec toutes les armes à leur disposition.







Ce roman est riche, est fort, est intense. Ces femmes que l'on suit sur plusieurs générations qui ont eu des enfants avec leurs maîtres m'a beaucoup touché. Ces femmes qui ont dû se battre pour pouvoir élever leurs enfants dans de bonnes conditions, ces femmes qui ont dû se battre pour mener leurs progénitures sur le chemin de la liberté m'ont profondément touché.







Ce roman nous montre qu'il y avait un blanc qui n'avait pas peur de vivre avec leurs enfants illégitimes et leur mère, jusqu'à son dernier souffle et ce, malgré l'incompréhension des blancs, il n'abandonnera jamais ses enfants car ils sont une partie de lui. C'est beau, c'est émouvant, c'est touchant, c'est percutant, il envoie un message fort.







Ce roman m'a beaucoup touché parce que cela m'a renvoyé directement à mon histoire familiale, à ce que mes parents, mes grands-parents m'ont raconté lorsque j'étais petite. C'est une histoire forte qui m'a fait vibré, qui m'a fait peur, qui m'a fait verser des larmes de joies et de tristesse.







Tout ça pour vous dire que ces quatre générations de femmes noires américaines fortes ne vous laisseront pas indifférent. Cette émouvante fresque familiale nous raconte la fin de l'esclavage avec brio. Un gros coup de cœur pour moi que je vous recommande à 1000% à la lecture !
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Si je n’étais pas Letrice Charleston cette année, voici clairement un titre que je n’aurai pas lu tout simplement parce qu’il traite de l’esclavage et que je boude ce sujet. A tord visiblement, parce que j’ai ADORE ce roman tiré encore une fois d’une histoire vraie : celle de l’auteure. Chronique.



Exceptionnellement, je ne vais pas vous résumer ce roman. Ce n’est pas la peine. Sachez seulement que ce livre est le portrait de 4 générations de femmes exceptionnelles qui se battent pour leur liberté. J’ai adoré cette formidable saga familiale et ses héroïnes inoubliables. Ce sont des femmes fortes qui doivent faire des choix parfois très douloureux pour protéger les leurs. Chacune use de ses atouts, de son charme pour tirer son épingle du jeu. Une quête de liberté qui prendra des années dans un contexte d’oppression, d’injustice et d’inégalités. Vous dire que je me suis attachée aux personnages serait un euphémisme : je les adorées et admirées. Ces femmes sont fascinantes et inspirantes. Elles ne baissent pas les bras face aux obstacles qui seront pourtant très nombreux. J’ai tremblé à leurs cotés, j’ai été scandalisée par ces situations. Aucun droit ne leur était accordé, le maitre décidait de tout : mariage, viol, éloignement familial… Je suis sans doute naïve mais je ne m’attendais pas à autant. J’ai été surprise par cette intrigue riche en rebondissement qui m’a captivée du début à la fin.



A travers ce portrait de famille, c’est l’Histoire de l’Amérique que l’auteure nous raconte : la fin de l’esclavage, la ségrégation, le racisme mais aussi le métissage. Un personnage m’a particulièrement marqué, c’est Philomène. Elle est impressionnante et enrôle à merveille le rôle de meneuse dans cette émancipation. Elle guide les plus jeunes et les plus anciens avec une détermination sans faille…



Vous l’avez compris ce livre m’a touchée plus que je ne le pensais. Je me suis retrouvée emprisonnée dans un tourbillon d’émotions que la dernière page n’a pas suffi a tarir. Le dénouement m’a par contre laissée dubitative. Je voulais en savoir tellement plus ! Le combat n’était pas fini, je n’étais pas prête à laisser partir ces héroïnes hors du commun. Bref j’ai adoré !



C’est passionnant, captivant, haletant, révoltant… et tellement plus encore. C’est une très belle quête de liberté guidée par l’espoir d’une vie meilleure. De l’esclavage à la liberté, un portrait de femmes plus vraies que nature ! Foncez !
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Il y a quelques temps, dans le cadre des #lectricesCharleston2019, j’ai lu ce très beau roman de Lalita Tademy : Au bord de la rivière Cane. L’histoire se déroule à Cane River, en Louisiane, 1834. Une petite fille, Suzette, vit dans « la grande maison » et s’occupe de « Madame ». Le soir elle retourne au quartier des esclaves où vit sa famille. La jeune Suzette rêve de belles robes, de baptême, de bijoux. Mais Suzette est une esclave, sa mère est une esclave et sa grand-mère avant elle était également une esclave. La route vers l’émancipation est longue, voire impossible.

Un roman qui s’attarde sur plusieurs générations de femmes qui progressent, chacune à leur façon. Elles tentent par tous les moyens de survivre aux heures les plus sombres de l’Histoire américaine.

Des personnages terriblement touchants et attachants. Toutes ces femmes ont suscité en moi une forte admiration. Le courage dont elles font preuve est inouï. La rage au ventre, elles se battent pour leur famille, leurs enfants, leur liberté. Suzette, Philomène, Emily et tous les autres sont des battants qui usent de ruses, de stratagèmes et de force de caractère pour faire entendre leurs voix.
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L’auteur mêle habilement fiction et réalité, on est dès le premier chapitre happé et curieux de découvrir ces femmes les une après les autres.

Chacune de ses femmes a fait des choix, utiliser leurs atouts pour sauver leurs familles et elle-même. Ces portraits sont réalistes et captivants

Le roman est découpé en plusieurs parties, on suit d’abord Suzette puis sa fille et ainsi de suite. Chacune nous raconte sa vie dans ce contexte opprimant, ce passé honteux ou l’esclavage était normal.

On s’attache à ces femmes, on souffre et rit avec elles…. Je savais que ce roman ne me laisserait pas indifférente et j’avais raison, je pense aussi qu’il en sera de même pour vous !

Ce roman c’est aussi un message pour les femmes, c’est une façon de leur donner du courage en leur disant qu’elles sont fortes et capable de tout surmonter.


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C'est à travers quatre génération de femmes noires américaines que cette troublante saga familiale, aux multiples péripéties narre la fin de l'esclavage. Inspiré de l'histoire de famille de l'auteure, ce roman porte le choix de ses femmes pour protéger les siens, leurs libertés malgré les difficultés tout en gardant toujours l'espoir d'un avenir meilleur. Il mêle à la fois une partie sombre de l'histoire américaine et un inoubliable récit . Une lecture passionnante sur l'esclavage et le métissage aux États Unis ! À découvrir !