Citations de Laura Esquivel (69)
Soleil de ma vie,
Lumière de mes yeux,
Mes mains caressent ta peau lisse,
Mes pauvres mains, ailes brisées,
Crucifiées sous tes pieds.
Comme le courant électrique, ils possèdent cette prodigieuse faculté de transformer l'obscurité en lumière.
Ses messages étaient envoyés avec toute son âme, comme s'ils avaient été les siens propres
A part l'amour, rien n'est plus important que la confiance. C'est un des avantages de la vie en couple que de pouvoir pleinement s'y abandonner. Dénuder son âme, exposer son corps sans la moindre pudeur à la vue de l'autre, s'offrir sans gêne, s'ouvrir, s'abandonner dans les bras de l'aimé sans peur, sans crainte d'être meurtri
En une fraction de seconde ils eurent le même effet que les rayons de soleil
Cette rencontre avait sans aucun doute changé son existence pour toujours
Le son de l'amour. C'était un murmure qui rappelait les rires, les vagues se brisant, une explosion d'allégresse se mêlant au bruissement des feuilles sèches emportées par le vent , la musique sacrée qui vibrait dans son ventre, ses cheveux, dans toute sa peau et dans ses oreilles.
Au nom de l'amour, il était prêt à donner tout ce qu'il avait dans les tripes, jusqu'au sacrifice. Il n'existait pas pour lui de force vitale plus essentielle que l'amour. Sous son impulsion, on s'oubliait, on pouvait atteindre l'autre, le toucher, s'unir à lui en l'autorisant à prendre entière possession de soi.
Aimer est un verbe. On manifeste son amour au moyen de ses actions. Et une personne ne se sent aimée que quand une autre lui montre son amour par des baisers, des étreintes, des caresses et des gages de générosité. Quelqu'un qui aime s'efforcera toujours de susciter le bien-être physique et émotionnel de l'être aimé
Les hanches de Lucha se balançant au rythme des timbales semblaient dire en morse à son époux : '' Je t'aime"
Le hiatus qui existe entre les désirs et les mots suscite toutes sortes de problèmes de communication
La jeune femme n'avait pas besoin de mots pour dire à son époux combien elle l'aimait, combien elle le désirait. Les mots voyagent à la vitesse du désir, ils deviennent inutiles dans les messages d'amour.
Leur élégance était celle des cygnes, et chacun de leurs pas exsudait la sensualité. L'atmosphère était inondée de volupté.
A qui comprend vite, peu de mots suffisent.
Nombreuses sont les variables, mais une chose est certaine : tout le processus débute par un regard.
Le nord, on le sent de loin. Il s'impose et nous marque de son empreinte. Peu importe la distance qui nous sépare de lui : centre de gravité, courant invisible, il nous attirera toujours, comme la terre les gouttes d'eau, l'aimant l'aiguille ; comme le sang attire le sang, le désir le désir.
Prenez garde à frire le chorizo à feu très doux, pour qu'il soit bien cuit mais pas trop doré. Quand il est prêt, sortez-le du feu et ajoutez les sardines, dépouillées de leur arête. Grattez avec un couteau les taches noires sur la peau. Mélangez aux sardines l'oignon, les piments hachés et l'origan moulu. Laissez reposer avant de farcir les tortas.
Ce que préférait Tita, c'était respirer le parfum de la farce qui repose. Les odeurs reproduisent des époques passées, des sons oubliés. Tita aimait renifler un grand coup et voyager avec cet arôme niché dans quelque recoin de sa mémoire.
C'est sûr : pour tout ce qui est de couper, diviser, démembrer, ravager, séparer, sectionner, bouleverser ou détruite, Mamá Elena était une experte. Après sa mort, personne ne parvint à réaliser la même prouesse (avec la pastèque).
Tita était le dernier maillon d’une chaîne de cuisinières qui s’étaient transmis, de génération en génération, les secrets de la cuisine. Elle était représentée comme la meilleure représentante de cet art merveilleux.