Citations de Laurell K. Hamilton (480)
- Tu as des jambes magnifiques.
Un murmure dans le noir qui planait autour de moi comme un voile caressant... Sa voix a toujours été ainsi, presque palpable. Je n'en ai jamais entendu de plus bouleversante.
- Arrêtez, Jean-Claude. Je suis trop petite pour avoir des jambes magnifiques.
- Je ne comprends vraiment pas l'engouement moderne pour les girafes.
Il laissa courrir ses mains à quelques millimètres de mes collants, si près que je perçus le déplacement d'air contre ma peau.
- Arrêtez, répétai-je.
- Arrêtez quoi? fit-il sur un ton innocent.
Je secouai la tête. Demander à Jean-Claude de ne pas être pénible, c'était comme supplier la pluie de ne pas mouiller. Pourquoi gaspiller ma salive?
- D'accord, flirtez autant que vous voudrez, mais n'oubliez pas que vous êtes ici pour sauver la vie d'un jeune garçon qu'un monstre est peut-être en train de violer pendant que nous nous chamaillons.
Les lèvres de Jean-Claude hésitaient à se poser sur ma bouche.Les battements de son coeur résonnaient dans ma tête et je haletais, emportée par son ardeur.
Ses lèvres étaient douces comme de la soie. Mais sa langue humide se darda. Tentant de m'écarter, je m'aperçus que sa main était plaquée contre ma nuque, pressant ma bouche sur la sienne.
Le faisceau du projecteur passa sur nous sans s'attarder. Je me laissai aller contre Jean-Claude, acceptant son baiser.
Quand ma langue caressa ses crocs lisses, je reculai. Il me plaqua le visage sur son torse, me serrant très fort contre lui. Il tremblait et ce n'était pas à cause des gouttes de pluies.
Parfois, on doit perdre quelque chose pour en saisir la valeur.
Pour moi, les contes de fées des humains étaient censés être un avertissement pour que les souverains soient justes, sinon leur royaume en pâtirait, mais la majorité des rois ne se reconnaissaient pas dans des histoires pareilles.
On aurait dit un lapin tapi dans l'herbe, espérant qu'en se tenant parfaitement immobile, le renard ne le verrait pas en passant. Ce dont elle ne se rendait sans doute pas compte, c'est qu'elle était déjà à moitié enfoncée dans la gorge du renard, avec ses petites pattes arrière battant désespérément l'air.
_Vous êtes vraiment un fils de pute! grognais-je.
_Ah, ma petite, comment pourrais-je te résister quand ta voix est comme du miel, et que tu me murmures d'aussi doux surnoms?
Je le foudroyais du regard. Son sourire s'élargit, révélant la pointe de ses canines.
(…) l'amour peut mourir d'être réprimé, comme une fleur si magnifique qu'on la cache du soleil dans l'espoir qu'elle dure plus longtemps ; or, chaque fleur a besoin de soleil, et être amoureux nécessite de s'y risquer.
Rhys gisait sur le ventre, une main retombant hors du lit, l'autre perdue sous son oreiller. Même au repos, celui de ses bras qui restait visible était musclé. Ses cheveux cascadaient en boucles blanches sur ses épaules nues, s'attardant souplement sur les puissants contours de son dos. Les coins de sa bouche sensuelle étaient légèrement relevés, comme s'il souriait à demi dans son sommeil. Il était d'une incroyable beauté, viril et magnifique, et le resterait à tout jamais.
- Essus avait compris que ceux qui suivent par amour sont plus puissants que ceux qui suivent par peur.
- Il n'y a pas la moindre loyauté dans la peur, seulement du ressentiment.
Je vous aime tous à ma façon ; une femme porte attention aux hommes qu'elle aime.
Elle n'avait jamais caché qu'elle ferait volontiers l'amour avec Rhys ou Mistral, si eux et moi étions d'accord. Chez les humains, cela aurait été offensant ; chez les Feys, c'était offensant de trouver quelqu'un attirant sans le lui faire savoir.
La plupart des gens ont peur du noir. Même s'ils ne savent pas pourquoi. Moi je relève les morts et j'ai déjà tué une douzaine de vampires. Je sais pourquoi j'ai peur du noir.
Deux ans s’étaient écoulés depuis l’affaire. Le procès avait accouché d’une définition révisée de ce qu’était la vie…et de ce que la mort n’était pas. Dans nos bons vieux Etats-Unis d’Amérique, le vampirisme était désormais légal.
Dans les tribunaux, on débattait d’une multitude de questions. Les héritiers étaient-ils tenus de rendre les biens qu’ils avaient récupérés ? Si une femme mariée bénéficiait du statut de mort vivante, fallait-il considérer que son mari était veuf ? Tuer des vampires était-il un meurtre ?
Un mouvement populaire prétendait même leur donner le droit de vote. Comme l’a si bien dit Bob Dylan, « les temps changent ! »
Les bébés qui ne reçoivent pas suffisamment de caresses dépérissent, même s'ils sont par ailleurs bien nourris et bien traités. Le toucher est tellement plus important qu'on ne veut bien l'admettre.
Les tombes sont pour les vivants, pas pour les défunts. Elles nous permettent de nous recueillir plutôt que de penser crûment que nos parents et nos amis pourrissent sous terre.
_Allez vous faire foutre !
_Je viens de te le proposer. Il faudrait savoir ce que tu veux.
Je m’empourprai.
Jean-Claude redevint sérieux.
- Comment as-tu convaincu Katie de sortir avec toi ? Pis encore, de t'épouser ?
- Je l'ai fait boire.
J'éclatais de rire.
- Je lui demanderai la prochaine fois que vous m'inviterez à diner.
Zebrowski grimaça.
- Oh, elle te racontera sans doute une histoire stupide et romantique. Une pure invention. Ne la crois surtout pas.
- Katie a une dent contre toi en ce moment ou quoi ?
Zebrowski fronça les sourcils.
- Non, pourquoi ?
Je désignais sa cravate qui n'était assortie ni à sa chemise, ni à son pantalon.
- Elle t'a laissé sortir dans cette tenue. Alors qu'elle savait que tu n'allais pas à l'Institut des Aveugles.
- C'est la même vampire qui vous a créés tous les deux pas vrai ? demandais-je.
Jean-Claude acquiesça. Asher se contenta de me fixer.
- Et où vous a-t-elle trouvés ? Chez un grossiste en étalon d'une beauté surnaturelle ?
Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer.