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Citations de Laurell K. Hamilton (480)


J’en ai un autre avec des petites locomotives. Katie trouve ça sexy. — Ta femme aime les trains ? — Quand c’est moi qui les conduis... Je secouai la tête. — Je savais que tu n’étais pas net, Zerbrowski, mais un pyjama de gamin, c’est franchement pervers. — Merci. (Il baissa la tête vers le cadavre, et son sourire s’effaça.) Alors, qu’est-ce que tu en penses ? — Où est Dolph ? — Dans la maison avec la dame qui a trouvé le corps. (Il fourra les mains dans ses poches et se balança sur les talons.) Elle ne l’a pas très bien pris. C’est sans doute la première fois qu’elle voyait un mort, enterrement exclu. — La plupart des gens ne voient jamais de morts ailleurs qu’aux enterrements, fis-je remarquer
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Il y a en octobre une poignée de jours presque parfaits où le ciel d’un bleu vif embellit tout. Le long des routes, les arbres flamboient de couleurs automnales : écarlate, jaune, rouille, bordeaux et orange puisant dans la lumière dorée du soleil. La température est fraîche, mais il ne fait pas encore froid. En fin de matinée, on peut sortir avec une simple veste. Le temps idéal pour se promener dans les bois avec quelqu’un dont on a envie de tenir la main. Cet accessoire me faisant défaut, j’espérais juste passer un week-end peinard. Mais ça s’annonçait plutôt mal
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Actuellement, il n’y a que deux maîtres vampires à Saint Louis. Malcolm, l’ex-Billy Graham, et le maître de la ville. Il se peut que nous ayons affaire à un nouveau venu, mais le maître de la ville doit être au courant. — On s’occupe du chef de l’Église de la Vie éternelle. — Et moi du maître. — Emmène un de mes gars pour te couvrir. Je secouai la tête. — Impossible. S’il savait que j’ai dévoilé son identité aux flics, il nous tuerait tous les deux. — C’est trop risqué, dit Dolph. Que pouvais-je répondre ? Que le maître de la ville avait envie de me mettre dans son lit, et qu’il ne me ferait probablement pas de mal ? — Je suis une grande fille. Dolph me fixait, l’air très sérieux
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Quand je me garai dans le parking de mon immeuble, il était presque 13 heures. Tout ce que je voulais, c’était une bonne douche et sept heures de sommeil. J’avais révisé mes prétentions initiales à la baisse. Bien obligée, si je voulais voir Jean-Claude le soir. Quand je dis « voulais »... Je n’en mourais pas d’envie, mais Jean-Claude était un maître vampire. S’il y en avait un autre dans les parages, il le saurait. Évidemment, si le crime était son œuvre, je doutais qu’il se confesse à moi. Mais je ne pensais pas que ce soit lui. Jean-Claude est trop professionnel pour commettre ce genre d’erreur : le seul maître vampire de ma connaissance qui ne soit ni psychopathe, ni sociopathe, ni rien d’autre qui se termine en pathe pour désigner un dérangé du ciboulot
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«Sa main retomba sur les draps et les effleura sensuellement.
-Qu'essayez-vous de faire, Jean-Claude?
Il me regarda dans les yeux.
-De te séduire, bien sûr.
Bien sûr. Quelle idiote je fait!»
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-Tu as dit que c'était un ami très proche, hein? Ton amant? me lança la femme.
Si, elle n'avait pas braqué un fusil à pompe sur moi, je l'aurais envoyée se faire foutre.
-Oui répondis-je en me fiant au conseil de Ramirez et en espérant qu'il savait de quoi il parlait.
-Prouve-le.
Je haussai les sourcils.
-Excusez-moi?
-Il est circoncis?
J'hésitai une seconde. Je ne pus m'en empêcher : la question m'avait prise au dépourvu.
-Oui.
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— Pourriez-vous découvrir l'adresse du maître ? demanda Inger.
— Probablement, mais je ne vous la donnerais pas.
— Pourquoi ?
— Parce qu'elle fricote avec lui, déclara Ruebens.
Décidément, il aimait bien ce mot.
— La ferme, Jeremy !
Ruebens ouvrit la bouche pour protester, mais Inger insista :
— Pour notre cause.
Ruebens ravala sa colère. Je vis qu'il manquait s'étrangler avec.
— Pourquoi, mademoiselle Blake ? répéta Inger, l'air très sérieux.
— J'ai déjà tué des maîtres vampires, mais aucun avec un pieu.
— Comment, alors ?
Je souris.
— Si vous voulez des leçons de chasse aux vampires, vous vous êtes adressés à la mauvaise personne. Répondre à vos questions pourrait me faire accuser de complicité de meurtre.
— Si nous avions un meilleur plan, nous aideriez-vous ?
J'y réfléchis quelques instants. Sans aucun doute, la disparition de Jean-Claude me faciliterait la vie. Et pourtant...
— Je ne sais pas.
— Pourquoi ?
— Parce que je crois qu'il vous tuerait. Je ne livre pas d'humains aux monstres, monsieur Inger. Pas même les humains qui me détestent.
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— Je t'avais bien dit qu'elle refuserait de nous aider.
— De vous aider à quoi ? Vous ne m'avez rien expliqué.
— Nous ferions peut-être mieux de tout lui raconter, intervint Inger d'une agréable voix de basse.
Ruebens prit une profonde inspiration.
— Très bien. (Il se rassit.) La dernière fois que nous nous sommes rencontrés, j'étais membre d'Humains Contre Vampires.
Je hochai la tête pour l'encourager à continuer.
— Depuis, j'ai fondé un nouveau groupe, Les Humains d'Abord. Nous visons les mêmes objectifs que HCV, mais avec des méthodes un peu plus directes.
Je le fixai en silence. L'objectif principal de HCV était de rendre le vampirisme illégal, pour pouvoir traquer les morts-vivants comme des animaux. Moi, ça me convenait. Autrefois, j'étais chasseuse de vampires. Maintenant j'avais le titre d'exécutrice agréée.
Faute d'un mandat d'exécution contre un vampire, je pouvais être accusée de meurtre si je l'éliminai. Pour obtenir ce mandat, quelqu'un devait prouver que le vampire en question était un danger pour la société. Autrement dit, il fallait attendre qu'il ait tué des gens. Alors que dans le temps — le bon vieux temps —, je pouvais massacrer à vue tous les morts-vivants sans rendre de comptes à personne.
— Que signifie au juste « des méthodes un peu plus directes » ?
— Vous le savez bien, répondit Ruebens.
— Non, je ne le sais pas, mentis-je.
Je voulais l'entendre de sa bouche.
— HCV n'a pas réussi à discréditer les vampires dans les médias ou le monde politique. Les Humains d'Abord se contenteront de les détruire tous.
Je souris par-dessus le bord de mon mug.
— Vous savez que c'est considéré comme un meurtre ?
— Vous avez déjà tué des vampires. Pensez-vous réellement que c'en soit un ?
Ce fut mon tour de prendre une grande inspiration. Quelques mois plus tôt, j'aurais répondu « non » sans hésiter. Mais à présent...
— Je n'en suis plus si certaine, monsieur Ruebens, avouai-je.
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J'avais du sang de poulet séché sous les ongles, sur le visage et sur le dos des mains. Inévitable quand on relève les morts pour gagner sa vie. J'avais essayé de nettoyer le plus gros avant de me pointer au rendez-vous mais, pour bien faire, il aurait fallu que je prenne une douche.
Sirotant mon café dans mon mug personnalisé sur lequel était écrit : « Prenez-moi la tête et subissez-en les conséquences », j'observais les deux hommes assis en face de moi.
M. Jeremy Ruebens était petit et maussade. Je ne l'avais jamais vu autrement que contrarié ou en train de gueuler. Ses yeux, son nez et sa bouche étaient massés au milieu de son visage comme si une main géante les avait collés ensemble avant que l'argile finisse de sécher.
Ses mains exécutaient toujours le même manège, lissant successivement les revers de son manteau, sa cravate bleu marine et le col de sa chemise blanche avant de se poser sur ses genoux quelques instants et de recommencer. Je me donnais encore cinq tours complets avant de hurler et de lui promettre tout ce qu'il voudrait.
Mon second interlocuteur s'appelait Karl Inger. C'était la première fois que je le rencontrais. Il mesurait un peu plus d'un mètre quatre-vingts. Ses cheveux roux bouclés encadraient un visage placide ; d'énormes favoris se prolongeaient par les moustaches les plus touffues que j'aie jamais vues. À l'exception de ses cheveux, tout chez lui était impeccablement net. Peut-être n'avait-il pas eu le temps de se faire un brushing ce matin-là.
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On se rend généralement à l'hôpital pour y être sauvé, mais les médecins ne peuvent que vous rafistoler, vous reconstituer. Ils ne peuvent rien aux dommages causés. Ils ne peuvent pas intervenir pour que vous ne vous réveilliez pas dans le mauvais lit, pas plus que pour transformer la vérité en mensonges. Les gentils docteurs et assistantes médicales de l'équipe d'intervention en cas d'agressions sexuelles ne purent en effet que demeurer impuissant face à l'évidence : j'avais bel et bien été violée. Le fait que je n'en avais pas le moindre souvenir, puisque mon oncle m'avait envoûtée pour abuser de moi, ne changerait en rien les indices qu'ils trouvèrent suite aux prélèvements effectués.
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- Je pourrais simplement te dire que je l'aime, Mamie, mais ton expression me dit que cela ne te convaincra pas davantage. Il est mes Ténèbres et tuera dorénavant sur mon ordre. Il est l'un des plus grands guerriers qui aient jamais déambulé aux Cours, et il est à moi à présent. C'est mon puissant bras droit, mon coup fatal, mon Général. Parmi toutes les Cours, je n'aurais pu prendre un Roi qui m'apporte autant de puissance que lui.
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Il se lavent les mains, non pas dans l'eau, ni même dans le sang, mais dans l'oubli au fil du temps.
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Il existe une poignée de gens pour lesquels je tuerais. Pour les garder en sécurité, ou pour les venger.
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Je comprenais qu'on puisse mourir un peu plus chaque jour par manque de contact physique avec le partenaire de son choix.
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Micah n'a jamais été flic, mais il a été à la merci d'un fou pendant des années. Il a appris à dissimuler ses pensées pour éviter que son ancien maître le batte à cause de ça. Du coup, il a l'un des visages les plus paisibles et les plus inexpressifs que je connaisse. Une expression de patience et d'expectatives que les saintes et les anges devraient arborer, mais que leurs effigies n'affichent que rarement.
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Puis son charme nonchalant s'évapora comme par magie. Je vis sa véritable personnalité emplir son regard chaleureux et le faire devenir aussi glacial que le ciel en hiver. Ses yeux avaient toujours la même couleur, mais ils irradiaient quelque chose de très différent. Son expression, en revanche, n'avait pas changé ; elle ne trahissait rien de ses pensées. Si je ne connaissais pas autant de vampires, je dirais qu'Edward est le champion du monde de la neutralité.
Autrefois, si j'avais découvert Edwars debout près de mon lit, ça aurait voulu dire qu'il était venu me tuer. Désormais, ça voulait dire que j'étais en sécurité. Nous étions tous en sécurité, ou autant qu'il était possible de l'être. Edward ne pouvait pas faire grand-chose contre les pouvoirs métaphysiques des Arlequin, mais je comptais sur lui pour gérer la partie purement physique de l'affrontement qui se profilait. La magie, c'est mon créneau mais, en combat armé, personne n'est meilleur qu'Edward.
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J'essaie de m'entendre avec les autres hommes de ta vie. Je ne sais pas comment m'y prendre, Anita. Je veux te demander de te nourrir de moi, mais j'ai l'impression d'avoir besoin de la permission de tous les autres, et pas seulement de la tienne. Je me trompe ?
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