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Citations de Laurell K. Hamilton (480)


Encore un probleme relationnel qui me laissait perplexe. C'est moi, ou les gens sont franchement compliqués?
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Je percevai son désir, et ce n'était pas seulement une question de sexe, mais pour la première fois, je comprenai que ce n'était pas seulement une question de sang non plus. C'était moi tout entière. Il voulait se réchauffer dans mon corps comme des mains à une flamme, s'imprégner de ma chaleur, de ma vie. Je sentais son immobilité, un calme d'une profondeur qu'aucun être vivant ne pouvait mesurer, comme une mare d'eau stagnante dissimulée par l'obscurité.
L'espace d'une seconde cristalline, je pris conscience que ça faisait partie de mon attirance pour lui: je voulais plonger mes mains dans ce calme, dans ce lieu d'immobilisme et de mort. Je voulais l'étreindre, l'affronter, le conquérir. Je voulais remplir Jean-Claude d'une vague brûlante de vie, et je sus en cet instant que je pourrais le faire, mais que le prix à payer serait de boire une partie de cette eau sombre.
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Je m'accrochai à Jean-Claude comme si il était la dernière chose normale en ce monde. Je me recroquevillai contre lui et pleurai. C'était comme si quelque chose en moi s'était brisé et que mes glandes lacrymales évacuaient ses débris sur lui.
Sa voix me parvint, vague et distante comme s'il parlait depuis un bon moment mais que je ne l'avais pas entendu. Il parlait en français, doucement, chuchotait dans mes cheveux, me caressait le dos, me berçait.
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La femme me sourit, mais ses yeux étaient rivés sur mes cicatrices. Elle passa la langue sur ses lèvres. Je vis sa poitrine se soulever d’émotion.
- « Viens dans ma chambre, propose l’araignée à la mouche. »
- Qu’est-ce que tu as dit? demanda Philip.
Je secouai la tête. Il ne devait sans doute pas connaître ce poème. Je ne me souvenais plus de la fin. La mouche s’en sortait-elle? Mon estomac était noué.
La femme éclata d’un rire légèrement aviné. En montant les marches du perron, je chuchotai la réponse de la mouche.
- « C’est en vain que tu me supplies, car je sais que ceux qui s’aventurent dans ta tanière jamais n’en ressortent. »
Jamais n’en ressortent…Ça commençait mal. 
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Envisages-tu réellement de nous mettre tous en danger pour l'amour de deux personnes - une que tu ne connaissais pas avant ce soir, et l'autre que je t'ai entendu décrire comme un gaspillage d'espace ?
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Un peu plus tôt j'avais envisagé de coller une balle dans la tête de Sylvie. Et maintenant, je chialais sur son sort. Vous parlez d'une sociopathe !
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Quand vous êtes fringuée comme une Barbie Bondage, vous ne pouvez faire que deux choses : mourir de honte ou vous montrer agressive. Devinez ce que je choisis.
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Quelqu'un frappa à la porte. Nous nous figeâmes. Une voix de femme que je ne reconnus pas lança :
- Je ne suis pas venue jusqu'ici pour t'écouter peloter ta copine, Richard. Puis-je te rappeler que nous avons tous une ouïe excessivement développée ?
- Sans parler de l'odorat, ajouta Jason.
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Il avait besoin que quelqu'un le prenne dans ses bras, lui dise que le monstre sous le lit n'existait pas. De ce côté-là je ne pouvais rien faire pour lui. Les monstres étaient bien réels. Mais pour ce qui était de le prendre dans mes bras ... Ça devait être dans mes cordes. J'ai beau être une tueuse de sang-froid, je pouvais peut-être partager mon pingouin en peluche avec lui.
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C'est pour ça que je fais du jogging deux fois par semaine, histoire d'avoir une chance d'échapper aux méchants quand ils me poursuivent. Avoir des cuisses plus minces n'est pas une motivation suffisante, alors que rester en vie...
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Je n’allais pas éprouver de la pitié pour le putain de maître vampire de Saint Louis ! Ni maintenant ni jamais.
Nous irions à la Côtelette ensemble. Maquereaux de tout poil, prenez garde ! Ce soir, le maître couvre mes arrières. Ça revenait à utiliser une bombe nucléaire pour détruire une fourmilière. Mais les réactions disproportionnées ont toujours été ma spécialité.
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Jean-Claude parlant à Belle-Morte :
- Tu es la creature la plus magnifique que j'aie jamais contemplée, sublime dans ta faim et ton désir. Je suis écrasé par ton pouvoir, émerveillé par les manoeuvres politiques que tu exécutes sans le moindre effort. Mais je suis loin de toi depuis lgtps, et jai appris que la beauté n'est pas tjrs ce dont elle a l'air, que le desir ne vaut pas tjrs mieux que l'amour, que le pouvoir seul ne suffit pas à remplir un lit ou un coeur, et que je n'ai pas de patience pour les jeux politiques.
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_Mais je ne suis pas sûre qu'il y ait assez de dimanches après-midi au coin du feu dans toute l'éternité pour me faire oublier Jean-Claude.
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Je me repliai dans la salle de bain du rez-de-chaussée pour me changer. C'est la plus grande de la maison, celle qui était équipée d'une baignoire en marbre enterrée. Elle n'était pas aussi grande que celle de Jean-Claude au Cirque des Damnés, mais pas loin. Des bougies blanches étaient disposées à sa tête et à son pied. Neuves et intactes, elles attendaient la tombée de la nuit. Jean-Claude les avait choisi parfumée à la menthe poivrée. Il adore les bougies qui sentent le comestible. Son obsession pour la bouffe ressortait.
Une seconde carte était scotchée au pied d'un chandelier en argent. L'envelloppe ne partait aucune mention, mais je n'en avais pas besoin. Je l'ouvris. "Si nous étions seuls, ma petite, je te demanderai de les allumer au crépuscule et je te rejoindrai. Je rêve de toi." La dernière phrase était en français.
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_Viens, ma petite. Profite bien de ta conquête.
Je raidis le cou pour éviter qu'il m'embrasse.
_Vous n'êtes pas conquis.
_Toi non plus, ma petite. (Je sentis ses mains remonter le long de mon dos.) Je commence à réaliser que tu ne seras jamais conquise, et c'est le meilleur aphrodisiaque de tous.
_Un défi éternel.
_Jusqu'à la fin des temps, souffla-t-il.
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_Sa mort détruirait quelque chose en toi. Quand Julianna est morte, j'ai cru que je ne ressentirais plus jamais rien pour personne. Et je n'ai plus rien ressenti, jusqu'à ce que je te rencontre.
_Vous ne tuerez pas Richard parce que ça me ferait souffrir?
_Oui.
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Jean-Claude lui caressa les cheveux. De ses mains pâles et gracieuses, il lui fit lever la tête et se pencha comme pour l’embrasser. Mais c’était moi qu’il regardait. Attendait-il que je lui dise : « Non ne faîtes pas ça » ?
Jean-Claude avait d’abord eu l’air effrayé par Raina. A présent, il semblait tout à fait à son aise. Je savais qu’il me provoquait. Il voulait que je sois jalouse. Le pire, c’est qu’il y arrivait plus ou moins.
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_Si nous devons sortir ensemble je préférerais un rendez-vous dans le genre normal.
_Comme tu voudras.
Je le dévisageai. Il me dévisageai. Il passerait me prendre le vendredi suivant. Nous avions rendez-vous.
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_Je vous considère comme une sorte de tragédie shakespearienne. Si Roméo et Juliette ne s’étaient pas suicidés, ils auraient fini par se haïr.
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L'espace d'un instant éblouissant, je le vis et je le sentis. Une éternité avec Jean-Claude. Ses caresses, ses lèvres, son sang. A jamais.
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