Laurence Erwin

Lire le Riskatyle, c’est risqué. J’en suis déjà à m’enquérir où je peux rencontrer très bientôt ses petits copains. Ils ont tous des noms en « yle » mais aucun n’a peau ni dents de crocodile. L’Imaginatyle qui me ressemble un peu porte un joli nœud dans les cheveux, c’est donc une fille ; elle aime l’eau et le sable, la plage et le lac et se prélasse sur un transat. Le tout est de savoir comment elle y parvient et combien il fait beau quand on a des amis magiques et joyeux. C’est donc le Riskatyle qui est le moteur de cette aventure au Pays des Dinos de nuit. Il est grand, distingué avec ses petites cornes, il est habillé avec goût et de façon très colorée. Comme il se tient debout, je le tiens pour un Dino’sapiens mais pour en savoir plus sur son histoire, je compte interroger le Devinatyle. Le livre est un très bel objet. L’histoire est agréable et l’aventure DEBOUCHE progressivement sur une ISSUE agréable que j’éviterai de révéler. Des mots et des expressions sont données à lire en RELIEF afin de permettre un développement, si le lecteur le souhaite. Je remercie Babelio et AuLoup-Editions de me permettre cette agréable découverte, pochette bleu-brillant et marque-page inclus.

Une lecture très sympa car je me suis vite identifiée à l héroïne.

Chloe 17 ans se voit offrir 2 mois de vacances par ses parents en Ecosse. Dis comme ça cela peut paraître cool. Mais ce n est pas vraiment un cadeau ! Chloe doit suivre des cours d anglais à l université d Edimbourg, habiter chez des Écossais qu elle ne connaît pas, se déplacer toute seule... Chloe doit remonter son niveau en anglais et elle est très complexée des qu elle doit s exprimer car elle s estime nulle. Ce genre de situation m aurait moi aussi mise en panique ! En plus elle avait des projets avec des amis: créer un jeu informatique. Ses parents désapprouvent sa passion pour l informatique alors que Chloe voudrait en faire son métier.

Mais finalement l été ne va pas être aussi horrible que l imagine Chloe bien au contraire. Elle va se lier d amitié avec Conrad un autre étudiant, découvrir la ville et ses habitants ! Je n en dis pas plus mais c est un bel été que va passer Chloe.

J ai aimé les descriptions d edimbourg, les anecdotes, les spécialités culinaires... tout cela est finement amené sans que cela se transforme en guide touristique.

Lecture rafraîchissante.

Il y a quelques jours dans ma boite aux lettres, m'attendait un très joli paquet ,avec une très jolie carte postale illustrée.



Le colis venait de la maison d'édition spécialisé jeunesse Au loup,qui m'offrait un livre reçu dans le cadre du dernier Masse critique spéciale littérature jeunesse: il s'agit de l'album La Savouratyle, que la jeune maison d'édition vient de publier dans le cadre de sa nouvelle collection des Dinos de nuit..



'ai ainsi fait connaissance, et mes enfants par la même occasion avec le Pays des Dinos de Nuit , un monde magique où vivent des dinosaures… un peu bizarres. En effet, au moment où, dans notre monde, c’est la nuit, pour eux le jour se lève. C’est le moment où commencent leurs aventures !



Le Soupiratyle, la Savouratyle, le Riskatyle, l’Informatyle… Chacun des livres raconte l’histoire d’un Dino ( dont le portrait en quelques lignes est précisé dans la dernière page de chaque album).



Dans l'album qui nous interesse aujourd’hui, est mise à l'honneur, la Savouratyle, qui comme son nom l'indique est la cuisinière en chef des dinos de nuit, et qui a décidé organisé un délicieux banquet. Tout le monde vient s’amuser, mais…Où est passée la Rigolatyle ? Serait-elle malade ?



Pour la guérir, il faudrait du sirop de coquelicot mais il n’en reste plus du tout ! Tous les Dinos de Nuit vont partir à la recherche des fleurs nécessaires pour permettre à la Savouratyle de le préparer.



Bref, plus qu'un ode à la gourmandise comme je le pensais au départ ( ce qui n'est pas pour me déplaire, gourmand comme je suis) cet ouvrage nous fait plutot une jolie-et pas trop didactique- leçon sur la solidarité et la necessité et prendre soin de ceux qui sont malades afin que ces derniers puissent vite se guérir et profiter aussi des festins concoctés par des cuisinières hors pairs!!



Bref, un joli album qui donne envie de se plonger dans la suite des aventures de ces Dinos de Nuit!!
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J’avais beaucoup aimé la première partie de cette saga fantasy, lue il y a deux ans environ. J’ai de nouveau beaucoup aimé la suite, toutefois j’aurais dû la lire il y a fort longtemps, car j’ai eu de la peine à raccrocher. C’est de ma faute et c’est très dommage. D’où une prochaine bonne résolution : Ne plus laisser autant de temps entre les volumes d’une même série. Il m’a fallu quelques chapitres pour retrouver le fil de cette légende noire, mais comme c’est un livre très agréable, je n’ai pas été perdue trop longtemps.



Axel, vingt ans était en Bourgogne chez sa tante, pour rechercher un manuscrit volé à ses parents biologiques. Il doit absolument le retrouver, pour empêcher, ni plus ni moins, l’apocalypse de survenir. Il revient à Paris où il retrouve ses amis inséparables, Virginie, Adrien et Nicolas, ainsi que leurs protecteurs, des êtres surnaturels qui veillent sur ce secret depuis le Moyen âge. Ils parcourront différents magnifiques lieux de l’Histoire de France, en lien avec la guerre de Cent ans et vivront des aventures magiques. Ils devront se surpasser et surtout faire preuve de solidarité.



Ce qui fait le grand intérêt de cette saga se trouve à la fois dans la solidarité et l’amitié entre les protagonistes. Ils ont ont un but élevé, il faut protéger les autres et même l’humanité, il ne s’agit nullement d’une quête d’un trésor, ils n’attendent rien en retour si ce n’est un accomplissement personnel. Ils pourront passer à autre chose et se consacrer à des projets plus personnels, même si l’auteure laisse la porte ouverte à des nouvelles aventures pour Axel et ses amis.



Les êtres surnaturels, sont poétiques et bons, qu’ils s’agissent de Frère Loup, François ou Adelaïde, malgré l’action incessante, on n’est rarement dans la violence et j’ai beaucoup apprécié cette poésie, comme la réinterprétation de la légende de la fée Mélusine et de ses soeurs.



L’autre aspect vraiment passionnant de ce roman est toute la recherche historique en amont. L’auteure y explique en détail l’arrière-plan dans un chapitre annexe, ce qui relie ce très bon roman à ceux de Steve Berry ou Giacommetti et Ravenne, mais à la portée de jeunes lecteurs. Je trouve cette démarche pleine de respect et d’ouverture d’esprit, c’est à la fois une oeuvre imaginaire mais basée sur l’interprétation possible, quoique fantasy de certains éléments de la fin du Moyen âge.



J’ai vraiment beaucoup aimé cette saga et je la recommande chaleureusement. Toutefois je déconseille de laisser passer trop de temps entre les deux volumes. Un grand merci aux Editions Au loup et à Netgalley pour cette découverte qui saura plaire autant aux jeunes qu’à ceux qui le sont restés.



#AxelValkerT2laLégendeNoire #NetGalleyFrance !
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Une lecture parfaite pour l'été, lu en Irlande mais j'étais un peu dans la même ambiance ! Voilà Chloé contrainte par ses parents de suivre des cours d'été en Ecosse pour améliorer son anglais. Elle est un peu perdue, doute énormément de son anglais, ose à peine parler mais bien sûr les choses vont changer et s'améliorer. Un bon groupe d'amis, un bel écossais, on suit Cholé avec plaisir dans ses découvertes . On comprend parfaitement ce qu'elle peut vivre, le ton est juste, la romance plutôt sympa à suivre. Une belle immersion qui donne envie de retourner en Ecosse :)



Challenge cœur d'artichaud



Challenge coeur d'artichaud

Merci aux éditions Au Loup et à Babelio pour ce partenariat.

Si vous connaissez déjà Chaboom – il a déjà été le héros de trois aventures – vous constaterez qu’ici il n’est pas un chat pirate, mais un chat chevalier. Il a une mission simple : passer la nuit dans un château que l’on dit hanté. S’il y parvient, le château lui appartiendra. Bien sûr, il n’est pas le seul prétendant au titre de possesseur – ce serait beaucoup trop simple ! Tous sont très motivés pour arriver à leur fin. Ni eux ni Chaboom n’avait prévu ce qui les attendait au cours de cette nuit.

C’est une bande dessinée, oui, mais une bande dessinée que j’ai trouvé un peu à la limite de l’album, ou plutôt, comme s’il s’agissait d’une bande dessinée pour jeunes lecteurs. Comme dans un album, les couleurs, chaudes pour la plupart, sont très marquées. L’ambiance nocturne à l’intérieur du château est très bien restituée et les nombreuses péripéties peuvent permettre aux jeunes lecteurs de fractionner leur lecture. Oui, en disant ceci, j’ai l’impression d’être très technique, alors que la lecture de ce livre ne nécessite pas de compétences particulières, simplement de s’abandonner au plaisir de voir les adversaires que devra affronter Chaboom, et les retournements de situation.



Après les vampires, les fantômes et les moustiques, heureusement qu’il n’y a pas de loup-garou parmi nous. Hi hi !
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C’est amusant de retrouver son âme d’enfant le temps d’un roman jeunesse.

Myrta est une jeune lycéenne qui, pendant les vacances, participe à l’organisation de jeux sportifs avec des écossais.

Mais des évènements bien mystérieux se produisent : revenants, fantômes, tremblements de terre….. Ce n’est pas de tout repos pour Myrta et ses amis.

D’une écriture fluide, l’auteur nous fait faire connaissance avec une bande de jeunes bien sympathiques.

Il y a juste ce qu’il faut de petits frissons, le tout dans un bon esprit.

Je pense que c’est un livre qui devrait déduire les plus jeunes et suis impatiente de voir ce que va en penser Adèle, ma petite fille. (Je vous tiens au courant dès qu’elle l’a lu)



Critique d’Adèle :

Le livre « Myrtha » est un très bon récit : inventif, drôle et il y a du suspens mais pas trop.

Dès qu’on est parti dedans, on ne peut plus s’arrêter.

Le petit défaut du livre c’est qu’il y a quelques expressions familières.

Conclusion : très bon livre.

Tout d’abord un grand merci à Netgalley pour ce partenariat très apprécié qui me permet de découvrir de nouvelles perles de la littérature jeunesse.



Le début du livre est plutôt classique et le fantastique prend de plus en plus de place, jusqu’à nous amener dans un autre monde. Au tout début un homme fuit ceux qui le traquent et veulent le tuer, il arrive à cacher le livre qu’on lui a confié avant de mourir.



Vingt ans plus tard Axel, un jeune étudiant parisien va fêter son vingtième anniversaire, il habite une mansarde dans l’immeuble dont ses parents sont concierges. Il mène une vie ordinaire d’étudiant, même si dans son enfance il pense avoir rencontré une Dame Blanche qui l’a empêché de se faire renverser par une voiture. Mais comme il est le seul à l’avoir vue, il ne sait s’il a rêvé ou non. Son amie Virginie lui monte le cadeau de sa marraine envoyé de Dijon, un coquillage porte-bonheur monté en pendentif, mais la lettre qui l’accompagne précise que son vrai cadeau, un vieux livre trop délicat pour voyager l’attend à Dijon. Virginie lâche le pendentif dans la tasse de café d’Axel, lorsqu’il le repêche, il a un vertige durant lequel il voit la dame blanche et un vieux livre.



Un peu plus tard, des voleurs essaient de cambrioler la boites aux lettres de ses parents, mais un passant les met en fuite. Puis une locataire vraiment pénible avec son fils et son chien l’incendie de remarques désagréables avant qu’un gros loup ne la fasse fuir. Axel se sent tout de suite à l’aise avec ce magnifique animal qu’il a l’impression de connaître depuis toujours et qu’il baptise Frère Loup. Désormais les évènements étranges se multiplient dans la vie d’Axel. Il craint d’abord que ses amis, Virginie, Adrien et Nicolas le prennent pour un fou, mais ils le croient et décident de l’appuyer dans sa quête qui le mène tout d’abord à Dijon.



C’est une histoire pleine de fraîcheur, Frère Loup y occupe une place centrale. Le thème des livres magiques égarés n’est pas spécialement original, mais il est traité de façon tout à fait passionnante. Et comme c’est un livre jeunesse destiné aux adolescents dès douze ans, c’est très soft sur le chapitre de la violence. Les voleurs sont mis en échec ou pas, mais ils ne sont pas vraiment agressifs. L’auteure explore les mythes locaux comme celui des vouivres de Dijon.



L’histoire commence bien et je suis impatiente d’en connaître le suite. Un roman très agréable à lire qu je vous recommande chaleureusement,
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Critique ajoutée dans le cadre de "masse critique".

Je remercie chaleureusement la jeune maison d'édition Au Loup, j'ai reçu votre livre aujourd'hui dans un joli paquet cadeau, très agréable (merci à Aurore).

J'ai partagé la découverte avec mon fils de 6 ans qui apprend à lire, très enthousiaste,il adore les histoires et aime regarder les livres depuis tout petit.

Dans ce livre, l'enfant apprend les jours de la semaine , il apprend à compter, il y a aussi les mots outils (un, une,le, la ...), il y a bien sûr le thème de l'amitié,le thème du partage par les différents jeux ou sports, le tout admirablement mis en images par des dessins de Mandar qui mettent en valeur le personnage central dans son univers naturel :le ragondin, grâce à des couleurs douces et lumineuses qui sur certaines pages se rapprochent un peu de l'aquarelle.

Mon fils est ravi et moi aussi.Merci encore.

J’ai déjà eu l’occasion de lire la plume de l’auteure, donc c’est avec joie que je me suis plongée dans cette nouvelle histoire.



Le résumé en disait assez pour me donner envie, mais pas assez pour dévoiler toute l’intrigue. J’ai donc eu la surprise presque complète de la découvrir et d’apprendre à connaitre les protagonistes.



L’intrigue est assez commune, mais une fois mise à la sauce de l’auteure j’ai pu y retrouver une certaine originalité.



Nous sommes donc, face à une romance feel-good, j’ai beaucoup aimé cet aspect qui n’est pas prise de tête. J’ai pu y retrouver ce que je recherche en général pour ce genre de livre. À savoir de la légèreté, mais aussi une part de mystère où se mêle de la romance.



La partie romance est bien dosée, donc j’ai pu la savourer à sa juste valeur. J’ai tout de même trouvé quelques longueurs dans le roman et pour le coup j’ai vraiment senti peser cette longueur. Mais heureusement, ces moments sont coupés par des moments avec un peu plus d’énergie.



Je ne me suis pas forcément retrouvé dans les personnes, donc je ne me suis pas vraiment attachée à eux. Il n’empêche que j’ai apprécié le fait de les connaitre et de faire ce petit bout de chemin avec eux. Leur histoire n’est pas extraordinaire, mais je trouve qu’elle mérite d’être lue et d’être s’avourée à sa juste valeur.



La plume de l’auteure est efficacement fluide. Le vocabulaire est parfaitement adapté au contexte de l’histoire et des personnages. Je n’ai rien à redire sur cela.



En résumé, malgré un petit point faible au niveau des longueurs, ce roman est une parfaite romance feel-good pour les petits moments de plaisir.
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Ce qui m’a attiré en premier, c’est la couverture – avec ce loup magnifique. Ce n’est qu’après que j’ai fait le rapprochement avec la ville de Dijon, dans laquelle je ne me suis pas rendue depuis treize ans. Puis, j’ai déjà lu la série Myrtha de Laurence Erwin, que j’avais beaucoup aimé, et j’ai un faible pour les petits éditeurs qui prennent des risques.

Le prologue nous permettra d’en savoir plus que le personnage principale – ou, du moins, de savoir dans quelle direction va l’intrigue. Axel, lui, est un jeune adulte qui mène une vie ordinaire d’étudiant. Il a des parents, qui ne lui ont pas caché qu’il était adopté et qui l’ont entouré d’amour. Il a des amis, aussi, et des personnes qu’il apprécie moins. il faut de tout pour faire un mode dans l’immeuble parisien où il a grandi. Seulement, le jour de ses vingt ans, il bascule dans un univers qu’il ne soupçonnait pas, et dont Frère Loup sera un des éléments – pour ne pas dire son garde du corps attitré.

Même si je n’ai rien contre Paris, belle capitale de la France, j’ai préféré la partie de l’intrigue qui se situait à Dijon, et qui montre une connaissance certaine de la ville – je m’y suis « re »vue, avec les lieux qui, pour moi, sont les plus significatifs de la ville (et des destructions qu’elle a subies).

Mais je m’égare, et je ne vous parle presque pas du récit, qui prend le temps de se poser, tout comme nous prenons le temps de découvrir le héros. Il n’est pas un enfant, pas un adolescent, il est un jeune adulte, ce qui lui permet une bien plus grande liberté de mouvement que tous les héros qui doivent toujours se demander comment agir sans que leurs parents se méfient. Autre avantage : l’aura de magie qui entoure certains personnages – dont Frère Loup, presque discret – et leur permettent de se fondre dans le décor.

Il faut noter que les adversaires sont coriaces, que l’enjeu est de taille. J’ai très envie de découvrir la suite des aventures de Frère Loup et d’Axel.
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Merci Babélio pour la masse critique et merci aux éditions Au Loup pour l'envoi.



Cet album est une belle découverte, les illustrations sont très belles, colorées. C'est vraiment très agréable et je pense que pour les plus petits, les images pourraient être "lues" seules, ils peuvent comprendre l'histoire rien qu'en regardant les dessins.



Les phrases sont courtes, mais le texte est bien construit. La mise en relief du mot le plus important de la page est importante, chaque mot mis en relief pourrait former une phrase qui résumerait tout le livre et c'est au final la "morale" de l'histoire : il est important de se reposer pour pouvoir travailler correctement.



L'objectif de l'album illustré pour la jeunesse rempli les deux critères que je trouve les plus importants : l'image peut être "lue" sans le texte et le texte est bien construit sans être trop "gaga".



Je souhaite à cette nouvelle maison d'édition beaucoup de succès et de beaux ouvrages comme celui-ci.

Je sais que cela ne se voit pas trop, mais j’ai vécu une semaine pendant laquelle j’ai quasiment abandonnée la lecture sur liseuse – pas un livre terminé depuis le 14 mai, ce qui ne me ressemblait pas. Et bien, grâce à Un été en Ecosse, j’ai retrouvé le goût de lire sur liseuse (d’autres chroniques vont donc suivre).

L’histoire paraît a priori simple : Chloé n’est pas très bonne en anglais. Ses parents s’inquiètent donc et lui offrent, pour se remettre à niveau, un séjour de deux mois en Ecosse. « Offrir » n’est d’ailleurs pas le bon terme, imposer serait plus juste, et Chloé n’apprécie pas d’être séparée de ses amis, encore moins de devoir étudier pendant deux mois. Ses résultats scolaires ne sont pas la seule préoccupation de ses parents : ils n’approuvent pas que leur fille reste scotchée à son écran presque toute la journée. Attention ! Elle n’est pas accro aux réseaux sociaux, non, elle veut travailler dans le domaine de l’informatique et travaille, avec des amis, sur un projet d’application. Mais, aux yeux de ses parents, ce n’est pas un vrai métier. Oui, il existe encore des parents qui s’inquiètent pour l’avenir de leur progéniture, et c’est bien aussi de le montrer.

Alors oui, l’Ecosse tient une place très importante dans ce roman, sans que jamais cela ne paraisse artificiel, sans que jamais aussi Chloé ne soit une jeune fille naïve découvrant les us et coutumes de ce pays – loin des clichés. Chloé expérimente aussi les différences entre le réel, et le virtuel – il n’est pas forcément facile de rencontrer quelqu’un avec qui on est proche, mais sur les réseaux sociaux. Il est encore moins facile de s’adresser aux autres quand on vous a répété que vous n’étiez pas bonne en anglais, quand on craint de ne pas être compris, ou d’être l’objet de moquerie.

Parce que l’un des thèmes du livre est bien là : à force de nous répéter (= nous, les français qui apprenons les langues étrangères) que nous n’étions pas bons, nous n’osons plus parler. Oui, nous avons un accent, oui, nous ne maîtrisons pas parfaitement la syntaxe ou le vocabulaire. Alors, plutôt que de nous contraindre à répéter des phrases jusqu’à la perfection, pourquoi ne pas nous permettre de nous lancer ?

Un bien joli roman.
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Difficile de raconter plus que la quatrième de couverture sans révéler une partie de l'intrigue, ce dont je me garderai bien tant le suspense est palpitant.



Moi qui ai largement passé l’âge de la littérature jeunesse, j'ai carrément rajeuni en plongeant dans ce roman. Le style est actuel, vivant et plein d’humour. L'héroïne, Myrta est super cool et sympa, tout comme ses amis et ses parents. L’histoire est remplie de rebondissements tellement inattendus qu’à la fin de chaque chapitre, on a juste envie d’entamer le suivant…quitte à continuer à lire le soir sous sa couette avec une lampe de poche !

Et l'auteur, passionnée d'histoires écossaises, jongle avec bonheur entre les revenants et autres spectres de l'au-delà et l'histoire bien réelle de la guerre de Cent ans et de l'Auld Alliance.

J’ai apprécié chaque personnage dont les caractères se complètent et ai une petit penchant pour Zombinina, l’amie-fantôme pour sa joyeuse espièglerie et son chat-fantôme au grand coeur et aux pouvoirs étonnants.

En bonus à la fin : une super recette de shortbreads, ces biscuits au beurre typiquement écossais.

En plus, pas besoin d’avoir lu le tome 1 des aventures de Myrta pour suivre l’histoire, d'autant que les personnages sont présentés sur la couverture du livre.



Bref, un livre fantastique, drôle, (sur)prenant avec lequel il est impossible de s’ennuyer. Pour les 9 ans et plus. Merci de tout coeur à Masse Critique et aux Editions Au Loup pour cette jolie découverte que je m'empresse d'offrir à ma filleule.

Myrta est une collégienne sympathique, sans problème, avec des amis, des parents aimants et même un potentiel petit copain tout gentil. Elle gère bien sa petite différence : elle a des yeux vairons : ils ont une couleur différente.

Mais un soir, alors qu'elle est seule, une jeune fantôme lui apparaît. Elle apprend alors que comme tous les vairons, elle a le pouvoir de voir ce que peut peuvent voir : les fantômes, sirènes et autres esprits. C'est alors que les aventures commencent...



J'ai apprécié ce roman destiné à des 9-12 ans.



Il n'y a rien de très original dans la situation de départ mais les personnages sont bien campés et sympathiques. En plus, la disparition des chaussures, l'arrivée des sirènes... sort de l'ordinaire.



Dans la limite où on accepte que le personnage principal voit des êtres surnaturels, j'ai trouvé que tout était plutôt crédible : la réaction de Myrta en apprenant la situation, ses relations avec le fantôme, sa manière de gérer les choses...



Il y a aussi de l'humour. Il est souvent occasionné par la conduite de Myrta qui discute avec son amie fantôme alors que les autres la croit seule. Toutefois, je me suis demandée pourquoi Myrta ne se contente pas de penser pour communiquer avec son amie puisque cette dernière peut lire dans ses pensées.



Certaines coïncidences sont un peu grosses mais je pense que c'est parce que je lis avec des yeux d'adulte. En tous cas, ça ne nuit pas à l'histoire.



Une chose m'a étonnée : il y a de très nombreux détails. Tout est dit. Si Myrta est en classe et se retrouve dans la cour, on sait que la cloche a sonné, qu'elle a rangé ses affaires, qu'elle est passée par la porte, que dans les couloirs, il y avait d'autres collégiens... Ca m'a amusée. Je préfère quand on laisse deviner certaines choses aux lecteurs mais je pense que les enfants apprécieront tous ces détails.



J'ai été plutôt accrochée par l'histoire. Impossible, à mon avis, de deviner ce quel est le problème des sirènes. Les choses sont bien amenées. Le partage entre l'enquête de Myrta et sa vie quotidienne est bien réparti.



Une mention spéciale au chat de Zombinina le fantôme. L'idée que Myrta qui est allergique aux chats puisse caresser celui-ci est sympathique. Le chat est tout mignon mais attention tout de même, il peut s'avérer redoutable et ça aussi, ça m'a plu.



Une enquête surnaturelle intéressante, des personnages sympathiques, des fantômes originaux je pense que ce livre va plaire aux enfants.





Merci aux éditions Au loup et à Babelio pour ce partenariat masse critique


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J’ai été agréablement surprise pour cette histoire. Il ne s’agit pas simplement d’une romance banale, mais d’une histoire qui traitera de plusieurs thèmes comme la concurrence en termes de commerce, l’amitié, la difficulté des commerçants face à des imprévus…



Certes, je ne suis pas dans le milieu, mais je trouve que les difficultés liées aux métiers de nos deux protagonistes semblent réelles ; il y a une forme de vraisemblance bien écrite.



Ensuite, la relation qui va unir nos personnages va prendre le temps qu’il faudra pour se mettre en place. On ne va pas se retrouver dans une relation suite à un coup de foudre. De mon point de vue, cela rend les choses plus vraies. Il y a une démarche de découverte, d’apprivoisement et de séduction. On ne va pas retrouver non plus de scène très explicite, au contraire, c’est au lecteur de faire un travail d’imagination. Ce n’est absolument pas dérangeant, car on comprend que le but premier des auteures n’est pas de traiter de ce sujet.



En ce qui concerne, la plume des auteures, je n’ai pas pu constater une grande différence d’écriture ou de manière de manier les mots. Je trouve que c’est un bon duo qui maitrise très bien le travail à quatre mains.



Malgré quelques longueurs par-ci par-là, il n’est pas difficile de se laisser porter pour l’univers dépeint. Je me suis prise assez facilement au jeu de la découverte. En une journée, le livre a été lu avec un sentiment agréable en refermant celui-ci. Je n’avais pas forcément d’attente, donc il a été facile pour moi de découvrir tous les événements qui vont peupler l’histoire avec humour, avec empathie ou avec joie.



En conclusion, pour reprendre mes mots écrits au-dessus, j’ai été agréablement surprise d’être happée aussi facilement par cette histoire. Les personnages sont attachants et cela est aussi valable pour les personnages secondaires ; ils sont tous adorables et ils ont une place justifiée.



J’ai pu trouver peu de points négatifs, donc j’en ressors satisfaite. Je ne peux donc que vous recommander cette histoire qui, je l’espère, pourra vous surprendre autant que je l’ai été, vous l’aurez compris. J’ai hâte de lire la suite des aventures du quartier Merlin !
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Axel a déjà vécu pas mal d'aventures dans le tome 1 dont la perte du manuscrit ou la découverte du rameau d'or n'en sont pas les moindres. Et ce tome 2 semble promettre rapidement de nombreux rebondissements supplémentaires.



Accompagnés de ses 3 inséparables amis: Virginie et les jumeaux Adrien et Nicolas, ils vont devoir se surpasser pour découvrir de nouveaux indices afin de retrouver le lieu où serait caché La Légende noire.



Ce qui rend ce roman vraiment prenant, selon mon opinion, c'est la recherche historique faite en amont par l'auteure qu'elle nous place judicieusement dans le récit. De plus, toute la partie explicative historique en fin de volume est vraiment intéressante et rajoute une touche de réalisme à un roman qui fait partie du fantastique. Moi, j’aime beaucoup ce genre d’attention pour le lecteur qui a été intrigué et qui veut en savoir plus.



En suivant la trace des textes du manuscrit volé, le lecteur va visiter l'Histoire mais aussi plusieurs régions de notre beau pays.

Après Dijon dans le tome 1, nous allons ainsi avoir une magnifique image d'autres lieux, que je ne vous citerai pas pour ne pas spoiler l’avancée de la quête. Ces hauts lieux vont nous permettre de faire avancer le récit mais surtout nous donner aussi l'envie d'aller voir par nous-mêmes les indices égrenés par le manuscrit.



C'est donc avec un brin de nostalgie que je referme ce roman mais avec l'espoir au cœur d'y voir, prochainement ou pas, d'autres aventures pour Axel et Frère Loup.

La plume de l'auteure m'a séduite par sa dynamique et les images qu'elle nous transmet. Je pense donc ajouter bientôt d'autres titres de sa bibliographie à ma PAL.

J'ai pu découvrir le Monde d'Elven : tome 1 La Cité Mystérieuse grâce à l'opération Masse critique de Babelio que je remercie, tout comme les Editions Au loup qui ont envoyé l'ouvrage dans un très joli colis comprenant en plus quelques goodies et un très gentil mot.



La couverture est vraiment très belle. Elle représente, pour ce premier tome, nos trois héros avec les tours du château d'Elven en arrière-plan.

J'aime également beaucoup la police d'écriture choisie pour le titre.

Au niveau de la forme, l'histoire est répartie en chapitres courts. Le texte est assez grand pour que les plus jeunes puissent lire confortablement.



Nous faisons la connaissance de la famille Vaillant, et plus particulièrement des enfants, Mathias, Sarah et Margot. A la recherche d'un cadeau pour l'anniversaire de leur papa, ils vont être subitement transportés à Elven. Ils vont y rencontrer différents personnages, notamment le berger Valentin et Erwan le Barde. Ce dernier va aider les enfants et essayer de leur permettre de rentrer chez eux. Ils vont également faire la rencontre de personnes moins sympathiques.



Ce premier tome correspond à l'introduction des personnages et à la mise en place du décor. En effet, l'histoire commence en Bretagne, à notre époque pour ensuite continuer dans un autre monde et semblerai-t'il, à une autre époque. Ce voyage est l'élément centrale de La Cité Mystérieuse.



J'ai trouvé quelques incohérences dans le récit. Même si il n'y a pas de date mentionnée, j'ai un peu de mal à imaginer de la barbe à papa et des lampes de poche à une époque où les gens se déplacent à cheval et s'éclairent à la bougie. Je ne pense pas que ces détails perturberons les plus jeunes, mais je trouve cela dommage.



La Cité Mystérieuse se termine avec beaucoup de suspens, de questions et de possibilités. Pour en découvrir plus, rendez-vous dans le tome 2 Les Voleurs du Château Noir.



Challenge MULTI-DEFIS 2017

Tout d'abord, je voudrai dire à quel point cette lecture a été agréable. Ce livre est un roman de littérature jeunesse, parfois le vocabulaire employé est vraiment typique des adolescents mais la syntaxe reste toujours correcte, familière sans être relâchée. Ce point est pour moi très important.



Je vous parlerai ensuite des personnages, très attachants. Ce sont des adolescentes, qui ont des préoccupations de leur âge, utilisent les réseaux sociaux, aiment faire les boutiques et trouver des tutoriels pour faire du "nail art". Les parents travaillent, ont des impondérables parfois mais ne sont pas aux abonnés absents. Ce sont des personnages positifs qui ont à cœur de transmettre des choses à leurs enfants – ne serait-ce qu’un sens certain de l’hospitalité.

Les trois amies s’entendent bien, pas de rivalités créées artificiellement entre elles. J’ai eu l’impression que l’amitié était une valeur très importante pour l’auteur : les amies sont des goûts différents et chacune accepte la personnalité de l’autre sans (trop) chercher à la changer. Et quand l’une de vos amies est une fantôme munie d’un chat tout aussi fantomatique, il est important de respecter les différences.

Le cœur de l’intrigue est là, dans cette irruption du merveilleux dans la vie quotidienne. Bien sûr, Myrta et Zombinina ont fait connaissance dans le premier tome de la série, mais le fait de ne pas l’avoir lu ne gêne absolument pas la compréhension de ce second volume. Myrta est à l’aise avec sa vaporeuse confidente, elle l’est un peu moins quand cette dernière fait son apparition alors qu’elle est très occupée avec ses amis. Zombinina est une fantôme de notre temps. Les Highlands games sont sur le point de commencer, et Myrta, tout comme ses amis, donnent un coup de main. Qui a dit que les jeunes ne pensaient qu’à eux ?

Bien sûr, qui dit Ecosse, dit shortbread (bonne idée d'avoir donné la recette à la fin du livre), tartan, chardon, mais aussi fantôme. Forcément. Quasiment obligatoire. Ne croyez pourtant pas que vous aurez des frayeurs excessives à la lecture de ce récit. Non, vous ressentirez plutôt de l’émotion, à la lecture du vécu de ce fantôme – avec quelques notions historiques qui rappellent que la France et l’Ecosse furent proches autrefois. Émotion, oui, mais intrigue aussi. Elle s'intègre bien à la vie quotidienne des personnages tout en offrant suffisamment de rebondissements pour tenir le lecteur en haleine.

La lecture de ce second tome m'a donné fortement envie de découvrir le premier !
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Myrta est une jeune collégienne de Fontebelle, un petit village sans histoires. Enfin sans histoire jusqu'à ces derniers jours où des choses se sont mises à disparaître. Et le plus bizarres c'est que ce sont toutes des chaussures.

Voleur fou? Ou explication moins rationnelle c'est ce que Myrta et ses compagnons vont tenter de découvrir.

Surtout que Myrta a un avantage sur tout le monde depuis peu, elle vient de se découvrir des pouvoirs particuliers : elle voit les êtres surnaturels.



C'est donc une lecture jeunesse tout à fait à la hauteur de sa mission que j'ai eu l'occasion de lire grâce au partenariat de Livraddict avec les éditions Au Loup.

Outre un packaging particulièrement soigné à l'envoi aux chroniqueurs, des MP et cartes en sus, le livre a un format qui plaira aux plus jeunes et un design très sympa avec la couverture et les illustrations intérieures réalisées par Brand Alexander.

Cela donne un petit côté vraiment sympa à l'histoire de découvrir à certain chapitre une illustration d'un personnage ou d'un autre même si le roman aurait pu se suffire à lui-même.



Myrta est une jeune fille vraiment intéressante déjà physiquement avec ses yeux vairons mais aussi par son caractère indépendant et curieux.

Avec ses amies Clémence et Laura, elles forment un trio plutôt éclectique mais qui fonctionne bien.

Le rajout ensuite des garçons, Rapha et Lucas, on pourrait presque dire les deux stars du collège, va nous amener à un groupe mixte qui permettra à tous les lecteurs de s'identifier et d'apprécier encore plus leur lecture.

Les personnages sont frais, intelligents et plein d'imagination. Leur enquête est facile à suivre et les développements nous arrivent de façon logique et concise.

Zombinina et Griffou rajoutent un côté surnaturel à l'histoire et à la vie de Myrta qui nous rend le contexte encore plus agréable et accrocheur.



Malgré mon âge plus que "canonique" pour ce genre de lecture, j'ai trouvé la plume de l'auteure légère et aérienne et son enquête plutôt bien ficelée. Elle m'a rappelée mes lectures d'ados comme le club des cinq ou plus particulièrement les compagnons de l'impossible pour le côté surnaturel. C'est donc un délicieux moment de lecture nostalgique et rafraîchissante que je conseille à tout jeune lecteur qui veut se divertir et suivre une aventure en compagnie de jeunes gens de son âge débrouillards et aventureux.


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