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Critiques de Laurent Tillon (44)
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Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus

« Ce livre raconte une histoire, celle d’un arbre, d’une forêt et de leurs habitants. Il raconte aussi une autre histoire faite d’hommes, de femme, d’échanges d’une richesse incroyable » C’est Laurent Tillon qui le dit dans ses remerciements, que l’histoire de la nature est étroitement mêlée à celle de l’humanité, que nos destins se croisent et que ce livre est la somme de toutes ces rencontres. Et quel livre ! Il aurait été dommage que je passe à côté de cette autobiographie d’un chêne racontée par un biologiste poète (ou un poète biologiste ?), Laurent Tillon est ingénieur forestier à l’Office National des forêts et passionné par les arbres.



N'avez-vous jamais ressenti cette sensation d’apaisement lorsque vous vous promenez dans une forêt ? Il est prouvé scientifiquement que nous tirons grand bénéfice en respirant la forêt. Les arbres produisent des ions négatifs ainsi que des essences volatiles, lesquels vont ralentir notre rythme cardiaque ainsi que le niveau de cortisol dans le sang et le niveau de stress s’abaisse. Mais la forêt recèle bien d’autres mystères, elle qui a montré sa résilience après le passage de Lothar et Martin, les tempêtes de 1999.

Tout commence en 1780 dans la forêt de Rambouillet, lorsque d’un gland à l’abri d’un roncier, nait Quercus, chêne sessile. A l’ombre de son arbre parent, il va traverser les époques marquées par des guerres et des périodes plus calmes, connaitre la création du service des Eaux et forêts en 1829 avant d’arriver jusqu’à nous.

Aujourd’hui, on sait que les enjeux de la biodiversité doivent être intégrés à la gestion forestière et c’est à chaque saison un équilibre à trouver.

La forêt est un monde de biodiversité incroyable qui s’étage sur plusieurs niveaux. Ainsi Laurent Tillon nous raconte la vie de tous ces éléments vivants, qu’il s’agisse du mycélium ou du bolet, ou encore de tous ces insectes qui prolifèrent et fournissent une nourriture abondante aux hôtes des forêts comme le pic épeiche, la murine ou encore la salamandre tachetée.

Les feuilles tendres du chêne attirent nombre de prédateurs dont le plus vorace est tortrix, petite chenille

« La chenille est programmée pour manger des feuilles de chêne. Et elle est à l’heure. La nature a réglé son rythme biologique pour qu’elle réponde à l’émergence des feuilles, et pour qu’elle croisse le plus rapidement possible. ».

Le chêne, pas si bête, va débourrer plus tard pour priver la petite chenille de son festin préféré. Et ce sera payant. Il peut compter aussi sur les prédateurs de tortrix, comme myotis, cette petite chauve-souris qui peut avaler 250 chenilles chaque nuit printanière.

Appodemus le mulot s’en prend aux glands du chêne et il est si glouton qu’il peut mettre en péril la reproduction de l’arbre. Alors que fait Quercus ? Il ne produit pas de glands chaque année, et cet appauvrissement en nourriture limite la reproduction du mulot. Malin non ?

Et c’est ainsi, sur 300 pages, que Laurent Tillon en fin observateur, nous conte la vie de la forêt, autour de son arbre compagnon, véritable sentinelle de Silva.

Il est vrai que, parfois, les explications de phytobiologie peuvent sembler fastidieuses à un néophyte, mais l’auteur est bon pédagogue et sait nous conter mille histoires qui sont plus proches des contes de nos forêts que d’un cours de biologie magistral. Et, pour prolonger le plaisir, le texte est émaillé de dessins de l’auteur.

Cette balade à travers les pages (issues du bois de la forêt !) de cet essai m’a fait l’effet d’un grand vent vivifiant et je n’ai qu’une envie : en apprendre plus sur les mystères de Silva.

Cet ouvrage s’inscrit dans la collection « Mondes sauvages » d’Acte Sud, qui se veut « un lieu d’expression privilégié à tous ceux qui, aujourd’hui, mettent en place des stratégies originales pour être à l’écoute des êtres vivants »

Une belle initiative à découvrir et faire connaitre

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Les Fantômes de la nuit : Des chauves-souris e..

Quelle belle collection que celle lancée par Actes Sud. La collection "Mondes sauvages" offre un lieu d'expression privilégiée à ceux qui mettent en place des stratégies originales pour être à l'écoute du vivant, c'est ainsi le cas de l'auteur de ce livre Laurent Tillon.



J'avais déjà repéré, grâce à Keisha (merci encore ;-))un précédent titre de cette collection "Etre un chêne" de cet auteur. Alors, lors de la dernière Masse Critique de chez Babelio, la proposition de lecture de ce livre m'a fortement tentée et je l'ai obtenu !



Merci à Babelio et aux éditions Actes Sud pour cette très intéressante lecture sur les chauves-souris.



Animal qui a toujours été pour moi source de curiosités et jamais d'inquiétude. Quel plaisir de les voir voler les soirs d'été ou de les découvrir tête en bas dans des infructuosités.



L'auteur est passionné et passionnant. Son livre est très instructif et très abordable pour tous.



Je suis heureuse de constater que des hommes tel que lui, puisse être écouté et lu. Oui, car il est si important de se référer à ces personnes à l'écoute du vivant sans autre but que celui-ci !



La chauve-souris est extraordinaire, par ses multiples capacités, par sa vie en société faite de partage et de solidarité au nom du groupe.



Les moyens techniques ayant fortement évolués, la détection ultrasonore est la technique la plus largement utiliser pour mieux comprendre et analyser les moyens de communication et de déplacements de ces mammifères volants.



Le livre nous décrit très bien tout ces aspects techniques sans être abscons ni ennuyeux !



L'écholocation est découverte très tardivement en 1938, oui les chauves-souris "voient" avec leurs oreilles !



Le chapitre 5 "Un monde d'échos" nous explique les évolutions de ce mode d'observation des chauve-souris.



Il y a dans le livre des QR code qui permettent d'entendre les chauves-souris !



A la lecture du livre, j'ai été effrayée de constater que l'homme se croit toujours au centre de l'univers et qu'il veut toujours tout maîtriser… Mais au fond, il ne maîtrise vraiment rien et que même pire il prend des décisions qui provoque l'inverse de ce qui serait le mieux pour TOUS les vivants.



Des décisions, des voies sont prises et conduisent bien souvent à des impasses. Il est temps je l'espère de vivre en bonne intelligence avec tous les êtres vivants et de ne pas toujours tout centrer sur l'homme.



Je crains néanmoins que l'homme aille à sa perte dans son optique égoïste de rentabilité et de centrage suis lui-même…



Laurent Tillon apporte une vision si intéressante ici,. Les chauves-souris sont là au coeur d'un système de bio diversité qui ne fonctionne bien qu'avec tout ces éléments et nous devons faire en sorte de préserver la bio diversité dans son ensemble.



L'explication sur le problème des éoliennes qui tuent de nombreuses chauves-souris et des oiseaux m'a bouleversé… Surtout quand on comprend qu'il y aurait des solutions de bridage...



Même là, le sujet devient politique et économique…



Oui, à un moment à le lecture de ce livre j'ai eu la sensation de lire une histoire de catastrophe annoncée !



Pourtant Laurent Tillon a à coeur de finir son livre sur une note plus positive en mettant en avant des personnes qui s'engagent au nom du vivant.



Puissent celles-ci faire bouger un peu les lignes et à nous ouvrir les yeux !



Une lecture que j'ai trouvé très riche d'enseignements sur les chauves-souris et également sur nos relations avec elles et sur le monde du vivant en général.



Je remercie Laurent Tillon de m'avoir permise de mieux comprendre ces animaux si extraordinaires en étant un interprète génial et de m'avoir ouvert un peu plus les yeux sur l'importance du vivant dans son ensemble.



Quant à vous, je ne peux que vous inviter à découvrir ces animaux fascinants et étonnants au côté de cet homme très intéressant amoureux de tous les vivants, même des fantômes !
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Et si on écoutait la nature ?

J’ai toujours cru que je n’aimais pas les sciences naturelles – enfin, la biologie, les sciences de la vie et de la terre… vous voyez de quelle matière je veux parler ; pourtant, au lycée tout avait bien commencé, mais en troisième, une séance de dissection de grenouille a tout gâché… jusqu’à ce que…



....J’ouvre le livre Et si on écoutait la nature… de Laurent Tillon et que je m’aperçoive d’un terrible malentendu.



A travers de nombreuses anecdotes, Laurent Tillon nous raconte son expérience de chargé de mission en biodiversité à l’Office national des forêts. Son parcours nous mène aussi bien en forêt de Tronçais qu’au Parc Monceau, son regard se pose indifféremment, sur la fourmi, le blaireau d’Eurasie, ou les chauves-souris. Il sait reconnaître le chant des oiseaux, déchiffrer l’écorce des arbres… et vous donne l'impression que tout est simple, il vous explique la nature et sa diversité, vous fait ressentir des émotions naturelles si belles....



Ils sont nombreux, les sujets de réflexion… les arbres et leur architecture, le sens de l’orientation des animaux, les super-pouvoirs des chauves-souris, les effets de la mondialisation.. nous prenons conscience qu’il y a tant à apprendre, tant à comprendre.



L’intérêt de l’ouvrage réside également dans la vision résolument optimiste de son auteur : chacun, à son échelle, peut agir. Tout comme chacun, peut également profiter, au fil des saisons, des beautés de la nature….



A noter : une bibliographie très complète, permet au lecteur, chapitre par chapitre, d’aller plus loin.



Laurent Tillon, lors de la rencontre organisée par Babelio au Parc Monceau, m’a affirmé qu’il n’était pas trop tard, et que je pouvais dès à présent me réconcilier avec les sciences naturelles – enfin, la biologie, les sciences de la vie et de la terre, vous voyez…. on a enterré ensemble « la grenouille de guerre». Le passé, c’est le passé. Apprendre à écouter la nature, c’est tout autre chose. L’intelligence écologique, l’attention portée aux plantes, aux arbres, aux fleurs, aux animaux, aux insectes et aux oiseaux, aux vents et même aux tempêtes, c’est vraiment l’avenir. Alors, pas une minute à perdre….



Je remercie les Editions Payot et Babelio de m'avoir permis de lire Et si on écoutait la Nature, de Laurent Tillon, et de participer à cette rencontre-découverte d'une rare qualité.

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Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus

Une excellente initiation à la forêt qui nécessitait une parfaite maitrise du sujet, comme en témoigne la bibliographie en annexe. L'auteur s'en acquitte avec brio en réussissant le tour de force de rendre passionnante et vivante une présentation principalement scientifique mais non dépourvue de poésie et de réflexions philosophiques. J'ai en tout cas beaucoup appris de ce texte très inspirant pour expliquer la forêt et la nature, dont nous dépendons, à des béotiens. Avec le réchauffement climatique, le sujet est d’une actualité brulante et je recommande vivement ce livre à tous ceux qu’il inspire.
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Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus

Ce récit à la fois poétique et scientifique décrit la croissance d’un chêne, depuis le gland tombé en terre jusqu’à sa pleine maturité, de 1780 à nos jours. Les chapitres sur la croissance de Quercus alternent avec ceux décrivant les hôtes en relation étroite avec le chêne : Tortrix la chenille, Nemobius le grillon, Dryocopus le pic noir, de retour dans nos forêts après des décennies d’absence, et bien d’autres. Il est aussi question des relations entre Quercus et ses voisins : Fagus le hêtre et Pinus le pin sylvestre et de l’impact de l’action humaine sur la forêt qui abrite Quercus.

Par la magie du verbe, l’auteur nous révèle le monde caché de la nature, ce que nos yeux ne peuvent voir mais qui se déroule silencieusement sous l’écorce, dans le houpier et sous terre où la vie grouille littéralement et où les échanges chimiques sont continuels. Ce livre est un vrai émerveillement. Chaque chapitre nous dévoile toute la complexité des relations qu’entretient Quercus avec son environnement proche, la richesse des échanges qui ont lieu dans les airs, sous terre, entre les branches même de l’arbre : tous ces messages chimiques et volatiles qui circulent invisibles à nos yeux mais bien réels pour Quercus. Pour ceux qui ont vu et apprécié le documentaire Le Chêne, ce livre est le complément idéal pour approfondir du point de vue scientifique mais dans un langage abordable la vie de ces seigneurs de nos forêts. C’est également une invitation à la contemplation : sortir de chez soi et admirer la beauté majestueuse des arbres.

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Les Fantômes de la nuit : Des chauves-souris e..

C’est le 4ème livre que je découvre de cette belle collection « Mondes sauvages, Pour une nouvelle alliance » chez Actes sud que je remercie beaucoup pour m’avoir envoyé cette ouvrage de Laurent Tillon, grâce à une opération « Masse critique » de Babelio.

Les fantômes de la nuit, des chauves-souris et des hommes, est un livre qui nous permet de découvrir un autre univers de la nuit, si discret et silencieux pour nos oreilles, que la plupart des humains n’en soupçonne même pas l’existence.

Et pourtant, que penser d’animaux, constituant le second groupe, avec près de 1400 espèces, des mammifères, et qui plus est, les seuls à savoir voler ? Rassemblant les plus étranges caractéristiques du monde vivants, dotées d’un système d’écholocation pour s’orienter et identifier dans le noir, leurs proies, les insectes, mais aussi d’un cœur capable de pulser de 4 battements par minutes en hibernation à plus de 800 battements en pleine activité de chasse.

Véritable régulateur des populations de moustiques et de hannetons, et donc de nos soirées d’été et de nos forêts de chênes, nos champs d’éoliennes, bras armés de notre transition, déciment par milliers leurs populations, par barotraumatisme, fragilisant alors les forêts sur lesquelles nous comptons pour absorber nos trop plein d’émissions de CO2 fossiles. Parmi les enseignements de Lauret Tillon, point de transition et de lutte contre les changements climatiques sans préserver la biodiversité et les populations de chauve-souris .

Mais les chauve-souris sont aussi des cibles idéales pour être accusées de colporter les pires maladies virales du monde, d’Ebola à la COVID 19 en passant par le SARS CoV. Un autre enseignement de Lauret Tillon, stresser, détruire ou abimer les populations et les habitats des chauves-souris, les fragilisent et de porteuses saines, elles deviennent excrèteuses de ces virus qui ne trouvent alors plus de diversité suffisante pour stopper leur propagation en tombant sur des espèces incompétentes pour les diffuser, nous permettant de devenir alors directement ou via nos animaux domestiques, les prochains hôtes compétents pour transmettre et déclarer ces maladies.

Avec ce livre, on ne peut plus se voiler la face, nous créons les maux dans lesquels nous nous enfonçons chaque jour par notre aveuglement et tant que nous n’aurons pas retrouvé un lien avec les autres vivants et le souci de leur bien-être.

De Buffon à aujourd’hui, notre connaissance de cet univers nocturne a considérablement progressé, et voit sa communauté des défenseurs des chauves-souris grandir chaque jour quand elles n’étaient que monstruosité de la nature au 18ème siècle.

Laurent Tillon croise enfin François Sarano, et tout deux évoquent l’écholocation des animaux qui les fascinent, les chauve-souris et les cachalots, des plus petits mammifères aux plus grands.

C’est un livre vraiment riche d’enseignement et fascinant, à lire absolument. Vous en viendrez à aimer ces incroyables et si discrets petits animaux, espérant même en abriter quelques-unes sous le toit de votre maison.

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Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus

Bonjour tout le monde ! :)



J’espère que vous allez bien ! C’est avec plaisir que je partage avec vous mon avis en quelques lignes sur le livre Être un chêne, sous l’écorce de Quercus, de Laurent Tillon, publié aux Editions Acte Sud au sein de la collection Mondes Sauvages, Pour une nouvelle alliance.



Vous qui êtes amoureux(ses) de la nature, je ne peux que vous conseiller ce très beau livre, touchant, qui aborde l’équilibre des forêts, l’interconnexion entre végétaux, leur diplomatie, leur adaptation à toute épreuve, leur résilience.



Où vous apprendrez en quoi le monde animal et le monde végétal sont intimement liés et en quoi chaque arbre raconte une histoire particulière. Apprendre à lire en eux grâce à une merveilleuse connexion avec le vivant.



L’auteur passe ici un message pour la protection de notre Terre. A travers les lignes, le désespoir face à l’inconscience humaine se faire ressentir.



Ce livre fait un bien fou et est riche en informations plus intéressantes les unes que les autres !



Les mots défilent, l’attachement à Quercus se renforce, on apprend à faire connaissance avec lui, ses voisins végétaux et la faune qui l’entoure, minuscule, à plumes, à poils.



Où l’Homme, à travers l’Histoire, est un voisin nuisible, transformant la forêt au fil de ses stratégies aux impacts plus négatifs que positifs et où le dernier prédateur de cette région, le loup, foule cet espace exploité et où il n’y a pas de pitié ; Dans une absurde concurrence où le Sapiens se place, imposant, comme à son habitude, à la première place. Dévastateur. Détruisant toutes les merveilles qui l’entoure et basculant le si bel équilibre de la biodiversité de manière irréversible. Pourtant, nous le comprenons, la » nature » se régule seule et de façon absolument fascinante !



Certains chapitres peuvent paraître très techniques mais persévérez, soyez curieux et curieuses en recherchant la définition de certains termes employés, cela vous permettra d’apprécier encore plus votre lecture. Ce sont des paragraphes essentiels à la bonne compréhension de tout ce processus qu’est la vie d’un arbre, de sa naissance, à son adolescence, à un âge plus mur et pour certains arbres, à la fin de son cycle. Ce dernier étant finalement source de vie.



Plongez sous l’écorce d’un chêne, ressentez toute cette force qui l’anime, lisez son histoire depuis sa naissance jusqu’à ses 240 ans, en espérant qu’il connaîtra enfin des décisions justes relevant d’une prise de conscience pour que la Terre ne souffre plus de l’activité humaine.



Ce livre est passionnant, ponctué d’une petite illustration par chapitre qui nous permet de mieux saisir le sujet abordé. Je ne peux que vous recommander cette lecture qui vous fascinera et vous émerveillera tant les végétaux et les animaux sont… parfaits et d’une grande intelligence ! Chacun a sa place, son utilité. Pas de spécisme. Seulement des êtres cohabitant sur un même espace, de façon diplomatique, tentant de survivre, sans jugement. Le vrai cycle de la vie. Le sauvage. Puissant.



Belle lecture ! 🥰
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Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus

Direction la forêt de Rambouillet, avec Laurent Tillon, biologiste et ingénieur forestier à l'Office national des forêts. Spécialisé dans l'écologie des chauves-souris sylvestres, sa deuxième passion après les arbres. (quatrième de couverture).



Dans cette forêt se dresse Quercus, beau chêne de 140 ans, lequel, si tout va bien, n'en est qu'au tiers de sa vie. Mais pour découvrir que sa vie n'a pas été un long fleuve tranquille, il faut lire absolument ce livre passionnant, sachant distiller les informations surprenantes et expliquer si nécessaire le pourquoi du comment.



Notre chêne n'est pas un élément de Sylva déconnecté de ses voisins les arbres, bien au contraire à l'insu des humains ça communique, surtout en cas de danger, car pas question de changer de place une fois le gland originel accroché en terre (et ayant échappé à Apodemus le mulot)



Mais d'autres bestioles vont profiter de lui, parfois avec de mauvaises intentions (mais chacun veut manger et se reproduire), parfois en échanges utiles.



Ne pas croire à une volonté consciente des protagonistes de cette fabuleuse histoire, Cerambys le petit capricorne, Dendrocos le pic épeiche, Myotis la murine et tous les autres. Oui, ils sont nommés, cela rend la narration plus proche et vivante. Les seuls conscients, on pourrait dire qu'il s'agit des forestiers, mais il a fallu du temps pour comprendre comment Sylva fonctionne! Une des côtés fascinants du livre c'est connaître l'évolution du métier de forestier, fini le temps où on dégageait systématiquement le bois mort! Ils doivent subir aussi les aléas climatiques, sécheresse, grande tempête de 1999.



Une pensée spéciale pour Canis le loup, dont le dernier a été abattu en 1869 (avec les réactions en chaîne sur le reste de Sylva), mais qu'on a aperçu récemment traverser le coin.



Pourquoi les balades en forêt nous font-elles du bien?



"Les phytoncides sont produits par les arbres parce qu'ils limitent le développement des bactéries et des champignons saprophages, qui altèrent les feuilles et les bois. Les arbres en fabriquent en permanence pour participer à la lutte naturelle face aux dangers qui les guettent. Par ailleurs, volatils, ils permettent à l'arbre de communiquer avec ses voisins ou entre ses branches éloignées. Ces phytoncides sont produits principalement en milieu de journée. Ils jouent un rôle inattendu en stimulant la production des lymphocytes NK, les cellules tueuses chez les mammifères, qui nous protègent, nous les hommes, contre les maladies."



"Leur contact, même aérien [on parle d'ions négatifs du printemps à l'automne, je ne cite pas tout] réduit notre production de sérotonine, cette hormone qui traduit une augmentation du stress, de l'anxiété ou de la dépression. Pour l'homme, moins de sérotonine se traduit aussi par un diminution du rythme cardiaque et, par voie de conséquences, des risques cardiovasculaires."



Inutile de dire que j'en fait (oui, encore) un coup de coeur!
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Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus

Ce livre à la magnifique couverture est une invitation pour une balade fantastique dans la forêt et dans le temps.

Nous y rencontrons Quercus le chêne entouré de tout un monde magique et bien réel.

A chaque pas une autre surprise nous attend,

Apodeus le mulot ouvre la danse,

Leccinum le bolet infatigable,

Homo ,l ' homme fidèle à lui même, capable du pire et du meilleur ,Tortrix ,la chenille en pleine évolution,

Nemobius le grillon bavard ,Neuroterus,la guêpe pas folle du tout,Silva la forêt, Canis le loup mal aimé et pourtant si aimable, Pinus le pin Sylvestre parfumé et coquet ,Cerembyx le petit Capricorne malin ,Dendiocops le pic epeiche en pleine forme,Lothar et Martin ,les ogres atmosphériques vengeurs,Salamandra, la salamandre tachetée qui ne sait pas nager mais qui est pleine de ressources et Lacerta le lézard des souches qui referme la danse tranquillement.

A travers les époques allant de la révolution française à nos jours

Quercus grandit ,se bat pour sa survie nous donne sans le savoir une leçon de vie où le partage,la communion,la solidarité avec tous les habitants de Silva ,la forêt est impressionnante.

A travers les pages pleines de poésie et de connaissances mais aussi de moments cocasses, drôles les questions sur l' enjeu écologique interpellent.

Il est vrai que pour se plonger dans ce livre il faut aimer les arbres et ses habitants ainsi que l ' histoire car c ' est un voyage de près de 250 ans que nous traversons.

Parfois on a en-tête d ' aller visiter un endroit puid finalement les circonstances font que vous alliez ailleurs et vous vivez un de vos plus beaux voyages.











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Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus

Une photo de couverture magnifique, mais surprise en ouvrant le livre, les caractères sont minuscules (dans l'édition Babel)

Dans les premiers chapitres on fait connaissance avec le gland dont le travail est de germer et de donner naissance à Quercus.

On fait aussi la connaissance d'un jeune garçon qui va probablement se prendre d'amitié avec l'arbre.

C'est bien écrit, petit à petit l'auteur donne le ton, scientifique avec une petite voix remplie d'affection pour la nature et les arbres. Ça se traduit bien dans le langage.

Puis, commence la croissance du chêne sauvé par un roncier qui le protège de l'appétit des sangliers et des chevreuils. C'est légèrement romancé pour donner un peu d'émotion mais c'est surtout une fantastique description de la croissance d'un chêne avec tous les aléas dont un promeneur ne se rend en général pas compte. Il y a les chenilles dévoreuses de feuilles, le roncier qui empêche la lumière d'arriver sur le petit chêne qui ne peut donc pas grandir. Il y a les champignons qui ne peuvent pas s'élever vers la lumière mais qui transportent les nutriments de racines en racines. Puis le chêne devient grand après maintes péripéties. C'est un récit passionnant.
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Et si on écoutait la nature ?

Laurent Tillon, un auteur naturaliste à suivre. "Et si on écoutait la nature" est une plongée savante, minutieuse, et amoureuse de la flore et de la faune dans nos campagnes comme dans nos villes.

Laurent Tillon travaille à l'office national des forêts. Dans un langage clair parsemé de mots latins, il m'a ouvert au monde du sensible, des arbres, à leur chimie, leur communication. J'ai appris que grâce à la chlorophylle, l'arbre fabrique du glucose et du saccharose. J'ai été impressionnée par les fourmis qui pour se défendre projettent des jets d'acide formique. La nature compose des associations faune et flore qu'il serait dangereux pour l'homme de détruire.

En fin d'ouvrage, il souligne que la biodiversité n'est pas incompatible avec la gestion forestière. Les forestiers sont devenus des naturalistes.

Les Museum d'histoire naturelle sont les vigies de cette nature affaiblie mais résiliente. Des idées de sorties en perspective.
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Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus

L’originalité de cet exposé scientifique réside dans le fait qu’il est raconté comme une histoire : il était une fois un gland…

À l’instar de Peter Wohlleben dans La vie secrète des arbres, le parti pris du ton familier et bienveillant propose une narration qui se veut grand public, la plus fluide possible. Le but est atteint, malgré quelques répétitions.



Préserver la biodiversité n’est pas sans de multiples bénéfices pour l’espèce humaine. En dehors des avantages matériels évidents, les bienfaits transférables, ne serait-ce qu’au point de vue de la santé, sont importants.



En conséquence et sans dogmatisme, Laurent Tillon nous invite à « rencontrer notre arbre », un arbre-compagnon à l’image de Quercus pour l’auteur.

Plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2023/04/21/laurent-tillon-etre-un-chene-sous-lecorce-de-quercus/

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Et si on écoutait la nature ?

Et moi qui croyait que la biologie et autres sciences naturelles étaient barbants ! Ce livre est passionnant, instructif, A la fois très documenté et très pragmatique. Ou l' on en apprend plus sur les pipistrelles - saviez-vous qu' elles ne pèsent que 5 g ? ; et autres anecdotes passionnantes et croustillantes sur les animaux, les plantes, notre environnement quotidien en somme. Puisque que Laurent Tillon sait nous faire apprécier la nature - y compris en ville : saviez- vous que la diversité d' insectes est plus grande à Paris que dans n'importe quelle forêt domaniale ?

Un livre qui se dévore, à lire et à relire pour les amoureux de la nature, épicuriens, soucieux de l' environnement - de Paris ou d' ailleurs.

Un grand merci pour l' exquis moment passé avec Laurent Tillon, l' équipe Babelio et les lecteurs au Parc Monceau !
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Les Fantômes de la nuit : Des chauves-souris e..

Mon intérêt pour les chiroptères remonte à mon enfance. En colonie de vacances dans le sud de la France, j'ai croisé une chauve-souris accrochée au tronc d'un arbre, la tête à l'envers. Ce n'était pas une pipistrelle ; mais une autre, de la taille au-dessus. La nuit m'a toujours fascinée. L'astronomie est un bon moyen pour entrer dans cet univers nocturne.

En grandissant, j'ai perdu de vue cette curiosité insatiable sur le monde de la nuit. Avec bonheur, elle revient.

Laurent Tillon raconte dans cet ouvrage son attirance pour les chauves-souris. Laurent Tillon est biologiste et ingénieur forestier. Il est aussi spécialiste des chiroptères. Il est bon pédagogue. Pendant ma lecture, j'étais dans la forêt de Rambouillet. Je sentais une douce brise sur mon visage, la pluie rafraîchissante. Je sentais l'humus. J'entendais les bourdonnements d'insectes, le remue-ménage de petits mammifères dans les sous-bois. J'ai même senti le frôlement d'un marcassin. Mais je m'éloigne du sujet principal : la chauve-souris.

J'ai beaucoup appris. Les chiroptères sont des mammifères. Il y a de nombreuses espèces éparpillées sur l'ensemble des terres émergées hormis les pôles. La plupart, vivent en communauté, surtout les femelles. C'est plus facile de survivre, de se réchauffer l'hiver et d'élever les petits. Les chiroptères hibernent lorsque le froid s'installe mais peuvent se réveiller lors d'un redoux. Certaines espèces migrent. Pour se déplacer, elles utilisent l'écholocation qui prend sa source au niveau du larynx. Elles ont aussi de grandes capacités olfactives. Elles mangent des insectes, certaines comme la grande noctule consomment des oiseaux et Desmodontinae, elle, boit du sang. La chauve-souris est un allié indispensable pour la régulation des insectes, mais aussi surtout les moustiques. J'ai appris qu'en cas de disette, certaines femelles pouvaient avorter. La déforestation et les champs éoliens sont parmi leurs plus grandes menaces. Cela génère du stress. Les parasites en profitent pour les infecter.

Sur Internet, j'ai visionné une conférence très intéressante : Chauves-souris, les échos de la nuit.
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Les Fantômes de la nuit : Des chauves-souris e..

Navigant de la pop-culture aux données rigoureusement scientifiques ou historiques, d'anecdotes personnelles à d'étonnantes mises en situation à la place d'une chauve-souris, son livre est riche d'enseignement et de bon sens. De plus, en donnant la parole au monde animal et en tentant d'en tirer une interprétation pertinente, il invite le lecteur à repenser sa place dans le vivant, au même titre que les autres livres de l'excellente collection dans laquelle il s'inscrit. Puis, quand vous aurez tourné la dernière page, vous irez immanquablement guetter par la fenêtre.



Touchez mon blog, Monseigneur...
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Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus

Sous titré Sous l'écorce de Quercus (nom latin du chêne) ce livre, l'histoire d'un homme et de l' "arbre-compagnon", son chêne préféré de 240 ans, dans une forêt qu'il a toujours connue et qu'il appelle Silva, vous apprendra tout ce que vous souhaitez savoir sur les arbres, la forêt, la biodiversité dans un écosystème forestier, la sylviculture...

C'est une oeuvre à la fois scientifique, philosophique, littéraire, voire un guide pour se promener et s'instruire en forêt : mieux observer, mieux comprendre, en savoir un peu plus sur ce sujet passionnant.



COUP de COEUR !



Combattre les idées reçues est dans le domaine de la foresterie particulièrement intéressant ; par exemple " un arbre qui meurt à cause des insectes phytophages entraîne la redistribution de ses minéraux vers les arbres voisins dont la croissance se trouve alors stimulée (p 103) ; ou encore fin 1999, "Le passage des deux tempêtes (Lothar et Martin) a été un traumatisme sociétal immense. Il a surtout blessé les humains dans leur coeur, mais il constitue un réel bénéfice pour la biodiversité (p 265).



L'auteur parle également d'une autre perturbation, plus radicale, celle due au réchauffement climatique : il fait de moins en moins froid, après de longues périodes sans eau il pleut en quelques heures l'équivalent d'un mois...

Que vont devenir nos forêts tempérées ? À quoi ressembleront-elles dans 30 ou 50 ans ?

Laurent Tillon veut nous rassurer en nous expliquant que la forêt n'en est pas à sa première perturbation ; les capacités de résilience de Silva sont certainement étonnantes, c'est le "pouvoir incommensurable de la grande communauté des arbres".



L'irremplaçable présence des arbres sur notre planète, les péripéties de Quercus et autres Fagus (Hêtre) tout au long de l'Histoire, le cortège de petits animaux, champignons, microorganismes qui dépendent du chêne, les communications entre arbres de même espèce et d'espèces différentes, la découverte récente des merveilleux bains de forêt, d'innombrables sujets sont abordés de façon simple et vivante.

Le texte fourmille ainsi de connaissances passionnantes ; et ce qui est particulièrement bien rendu ici, c'est non seulement la co-existence de très nombreuses espèces en un même lieu, mais surtout la coopération, l'entraide qui les lie. Et ça c'est un fantastique facteur d'espoir !



Le lecteur / la lectrice, triste de quitter Silva la forêt de Rambouillet, Quercus le vieux chêne ami, et tous leurs petits habitants, peut se consoler : L. Tillon vient d'écrire un nouveau livre du même genre et qui s'annonce tout aussi passionnant "Les fantômes de la nuit", sous titré "des chauve-souris et des hommes " (car en plus l'auteur est cultivé et plein d'humour...).
Lien : https://www.les2bouquineuses..
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Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus

Excellent livre qui mêle avec brio une histoire originale, de l'autobiographie, des données récentes scientifiques et des données historiques. Le tout est très crédible, très bien conté, c'est très intéressant, on en apprend plus sur les arbres ainsi que sur les forêts, la lecture est agréable et plaisante, le tout est très bien vulgarisé.
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Et si on écoutait la nature ?

Et si on écoutait la nature ?



Peu importe le lieu où vous vous trouvez, même dans les profondeurs du métro, la nature se rappelle à vous.



La nature compte une multitude d'espèces, toutes indispensables quand l'équilibre est respecté. Tout comme nous, la faune et la flore subit des attaques et le stress, mais elles ont la sagesse et le pouvoir de s'adapter.



Au fil des pages vous découvrirez l'ingéniosité des fourmis, des termites.... et naturellement des chauves-souris !



L'homme est souvent tenté de copier ou d'utiliser la nature, pas toujours à bon escient. Que penser de la transformation de chauves-souris en arme de guerre ? L'idée se retournera contre l'instigateur ! Car l'homme joue à l'apprenti sorcier pensant dominer le monde.



Mais Laurent Tillon nous apporte un message d'espoir. C'est un optimiste, le fatalisme l'agace et pour lui grandir sans lueur d'espoir est désastreux.



Un livre d'une immense richesse et une découverte du Parc Monceau comme je ne l'avais jamais vu. Une lecture que je recommande.



D'ici là, posez-vous tranquillement, écouter, regarder, respirez les odeurs, réjouissez-vous des couleurs et des sons, car la nature est un lieu d'apprentissage, elle est une aide à la guérison et à l'éducation.



Un grand merci à Babelio pour cette découverte.
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Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus

Quel merveilleux livre, je me suis laissée happer par la biographie de cet arbre, de ses aventures, de ses proches. L'écriture de Laurent Tillon est fluide, précise, à la fois scientifique et poétique. Mes promenades en forêt ne seront jamais plus pareilles, je vais ouvrir mes sens après avoir ouvert mon esprit. Que n'ai je trouvé un arbre compagnon.

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Et si on écoutait la nature ?

= Voyez-vous vraiment la nature qui vous entoure ? =



Laurent Tillon est chargé de mission en biodiversité à l'Office national des forêts.

A travers ce livre, il partage avec son lecteur son vécu et des anecdotes contés comme des petites histoires.

Il emmène son lecteur dans divers lieux tels que la forêt de Tronçais ou le Parc Monceau ou bien même dans la rue.

Que ce soit les arbres, les plantes, la fourmi, le blaireau d'Eurasie, ou les chauves-souris, l’auteur vous décrit comment les déchiffrer tels que l'écorce des arbres ou bien reconnaître le chant des oiseaux.

Tous deviens plus vivants, plus simples pour le lecteur qui se laisse explique la nature et sa diversité.

Le lecteur ressent toute la passion de la nature qui se transmet de l’auteur à lui-même, lui donnant envie d’en découvrir plus.



Des sujets de réflexion tels que les arbres et leur architecture, le sens de l'orientation des animaux et les effets de la mondialisation sont abordés et laisse le lecteur dans un état de réflexion.

‘‘Comme beaucoup, j’ai la malchance d’appartenir à une génération dont l’environnement aurait été détruit. Quand j’étais enfant, les spécialistes de la nature - des gens que j’accompagnais dans les champs et que je considérais comme des chasseurs-cueilleurs- me disaient continuellement et avec nostalgie que l’évolution de notre société, la mécanisation, l’arrivée de la chimie dite moderne, l’industrialisation d’une partie de la nature, la mondialisation avaient eu la peau de la nature’’

Le but de l’ouvrage est que le lecteur se rende compte que chacun, à son échelle, peut agir et avoir une vision différente de ce qu’il voit.



Malgré le sujet intéressant, certains passages pour moi ont été long et m’on ennuie.

Je dirai que cela équivaut à environ dix pour cent du livre et pas plus. Mais ceci reste uniquement mon avis.

Cependant, c’est un roman qui m’a beaucoup appris !!!



Une lecture très enrichissante qui change votre regard face à la nature. Vous pousse dans la réflexion et à porter un regard différent face à cette nature qui se cache parfois.


Lien : https://livresdeblogue.blogs..
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