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Critiques de Lele Vianello (49)
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Hispaniola

Une bande dessinée sur la guerre d'Espagne comme un film noir d'avant-guerre, avec pour personnage principal un dilettante qui serait un peu légionnaire à la Gabin dans La Bandera et brigadiste à la Bogart dans Casablanca.



Alger, 1938. le capitaine Lacombe, officier français de la Légion étrangère, déserte à cause d'une femme et quitte l'Algérie en catimini sur un bateau de pêche, direction l'Espagne. Capturé par la Marine italienne, il est livré aux franquistes et incarcéré à Vinaròs , où il partage sa cellule avec Cisco, un anar de la C.N.T.

Quand un commando républicain mené par un brigadiste français prend la prison d'assaut, Lacombe décide de se joindre aux colonnes anarchistes alors que la dissolution des Brigades est proche.



Belle lecture, quand on aime le travail de Lele Vianello, digne héritier de Hugo Pratt, dont il reprend codes et style. le dessin est épuré, en noir et blanc, la symbiose avec le texte est totale. Mention spéciale pour la couverture, la seule en couleur avec la quatrième de couv', qui n'est pas sans rappeler la célèbre photo de Marina Ginestà, sur le toit de l'hôtel Colón. Bémol tout de même pour les couleurs de la Tricolor en brassard (on dirait le drapeau roumain, quésaco?).

La trame est simple, c'est le chant du coq de l'armée républicaine et des Brigades fin 38, ainsi que la traque des anarchistes par les Soviétiques à Barcelone, garantie sans manichéisme dedans. C'est carré et efficace. Lacombe en homme de principes va jusqu'au bout de ses convictions. Une femme (fatale bien sûr) avait décidé de son destin au début de l'histoire, et c'est une autre femme, pilote roumaine de la Gloriosa (fatale aussi , mais pour l'aviation ennemie) qui clôt l'histoire. J'ai eu l'impression d'être au cinéma.
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Corto Maltese : Le guide de Venise

Corto Maltese et l'univers de son créateur, Hugo Pratt , je connaissais de nom uniquement. C'est donc avec curiosité que j'ai postulé pour ce guide lors de la dernière Masse Critique.



Je remercie Babelio et les éditions Casterman pour ce magnifique guide que j'ai eu beaucoup de plaisir à parcourir.



J'ai eu la chance d'arpenter les rues pavées de la Serenissime à trois reprises, dont la dernière en « mode perdition ».

J'entends par là le fait de choisir de « se perdre volontairement » , sans aucune planification, sans guide, sans GPS, sans but précis, uniquement en déambulant de manière anarchique dans les labyrinthes de la ville de terre et d'eau, se laissant porter par notre flair et nos envies, dans les dédales des rues sans issue et des ponts interminables.



C'est donc avec un plaisir décuplé que j'ai parcouru ce guide d'une richesse inégalable. Tout d'abord parce qu'il a été calqué sur les pas d'un véritable vénitien Hugo Pratt, mais aussi parce qu'il a été élaboré par les dessinateurs assistants de ce dernier, en redonnant vie à Corto Maltese et en exaltant toute les merveilles qui composent cette ville unique au monde, chargée de tant de symboles.



La répartition des chapitres est une pièce maîtresse car chaque belle page colorée annonçant une nouvelle section est joliment illustrée en monochrome, traduisant une vision de la ville, avec toujours de propositions de restauration, de visites de musées, des anecdotes, des recettes de cuisine et des portraits des personnages célèbres qui y ont vécu.



Ce guide comporte donc tous les attraits d'un guide de voyage classique, avec en prime de magnifiques illustrations de la ville et tirées des BD de Corto Maltese.



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Corto Maltese : Le guide de Venise

Se laisser guider dans Venise par Corto Maltese, j’en rêvais et Casterman l’a fait. Un grand merci aux éditions @casterman_bd et à Masse Critique de @babelio_ de m’avoir offert ce voyage vers une destination qui me fait très envie en compagnie d’un de mes personnages de BD préférés. Dans cette balade le long des quais et des rues, c’est le dessin du vénitien Hugo Pratt qui trace le chemin, dans un style et une ambiance propres à ce dessinateur et scénariste incomparable. Le pages se tournent et le charme opère immédiatement.



Proposant d’emprunter plusieurs portes, l’objectif de ce guide est de nous rendre capable de dénicher seuls les cours dérobées et les portes qui mènent au-delà des apparences. Corto Maltese doit nous libérer de la tromperie organisée qui conduit immanquablement les touristes vers le commun et nous laisser suivre le gré de nos inspirations. Ce pari ne pourra être réussi qu’au moment où la chance m’accompagnera jusqu’à ces fameuses portes.



Comme un guide de voyage classique, les auteurs, Hugo Pratt et Corto nous proposent leurs bonnes adresses de restaurants, bars et sorties. Ils parsèment les pages de détails architecturaux, de légendes, de recettes de cuisine, d’anecdotes et de personnages extraordinaires qui ont fait Venise. Un « road book » passionnant pour déambuler hors des sentiers battus.



Et puis, il y a l’ombre d’Hugo Pratt et de son personnage Corto Maltese, qui incarne une sorte de libre-penseur, un homme en marge des conventions sociales, qui se déplace à travers le monde avec une certaine indifférence aux frontières et aux lois établies. Son charisme et sa personnalité énigmatique en font un des personnages emblématiques de cette ville qui a représenté le cœur rayonnant de cette Méditerranée, la beauté, le brassage des peuples d’Orient et d’Occident et de nombreux mystères. Un guide qui donne simplement l’envie de faire sa valise direction l’Italie.



❓Qui est déjà allé à Venise ?


Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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J'ai rencontré Marco Polo

Fascinant roman graphique présenté comme une suite de commentaires descriptifs sur le jeune Marco, son père et son oncle, par différents témoins autochtones rencontrès au long des voyages. Les illustrations en aquarelles sont magnifiques et pourraient valoir à elles seules le feuilletage du livre. Mais de plus nous sommes témoins tout au long du récit des merveilles rencontrées, des personnage hors du commun, des modes de vie. Les aquarelles en double page avec des couleurs originales, des dessins précis et minutieux en font l'un des plus beaux livre illustré que j'ai lu. Pas étonnant en sachant que l'équipe des auteurs travaillait avec Hugo Pratt. Cet ouvrage est une parfaite introduction avant la lecture d'autres livres sur Marco Polo et le livre des Merveilles.
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Grand Nord

Hugo Pratt avait ses disciples, et Vianello en faisait partie; Aux côtés du maître, il a entre autres travaillé sur Cato Zoulou, Jesuit Joe, et sur des travaux publicitaires. Et on sent bien dans cette bande dessinée l’influence de son mentor. La technique est proche, traits noirs nets, réhaussé de coup de pinceaux, noir aussi, des personnages avec des gueules émasciées, et des cadrages assez similaires : un profil en premier plan, personnage de face au second plan. L'ambiance est aussi dans le registre. On se retrouve du côté du Klondike, en Canada et Alaska, à l’époque de la ruée vers l’or. Cet album est constitué de deux histoires, “Le tricheur” et “Là où nos chemins se séparent”. Entre huis clos et grands espaces, ce sont des histoires de choix et de relations entre les individus. L’atmosphère est bien amenée par le graphisme, la neige, le froid, la vie en petit comité, elle pose les questions qu’il faut, mais les motivations et les objectifs des personnages sont un peu tirés par les cheveux. La vengeance alambiquée dans “Le tricheur” est bien trop tarabiscotée et ne tient pas la route, cette première aventure vaut surtout pour l'ambiance à la manière d'Hugo Pratt. La chute finale de “Là où nos chemins se séparent” arrive bien trop vite, cette deuxième histoire aurait mérité un peu plus de longueur, d’approfondissement, elle est trop brève pour pouvoir s'imprégner. Ce sont des défauts qu’on retrouve parfois dans certaines histoires courtes d’Hugo Pratt. Même si ce fut une lecture plaisante, ces petites faiblesses n’en feront pas une lecture inoubliable.
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Le Fanfaron

Son nom sonne comme une recette de glace italienne :-), mais Lele Vianello est surtout un très grand dessinateur italien de BD, il a travaillé longtemps avec Hugo Pratt et comme lui, il est un maître du noir & blanc ; Dans cet album - qui est aussi un bel objet - il y a quelques magnifiques planches de ciels étoilés, d’ombres & lumières sur l’Océan ou de contre-jours sous l’Equateur. Des sept histoires de ce recueil, cinq étaient parues dans la revue Corto Maltese dans les années 80 (Revue mêlant B.D. d’aventure et reportages de voyages et d’Histoire, où on pouvait retrouver entres autres : Milo Manara, Loustal, Ruben Pellejero, Jacques Ferrandez ...). Les deux dernières sont inédites en France. Le « héros » de ces histoires est un aventurier anglais, sorte de tartarin vantard mais sympathique et qui se sort toujours de situations mal engagées. Ce qui est dommage c’est que Vianello n’est pas un grand scénariste, ces histoires manquent parfois un peu de profondeur, de subtilité. Pourtant la dernière (Navires & marins) est ma préférée ; qui fait référence au Typhon de Joseph Conrad et au Vaisseau des morts de Traven. Les autres récits nous emmènent en Chine (hommage à Corto), en Australie (genre d’« eastern »), en Afrique noire, dans le désert yéménite (clin d’œil à Henry de Monfreid) et enfin en Inde (on pense à Indiana Jones avec la secte des Thugs). Allez, salut et bon voyage.
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Venise : Itinéraires avec Corto Maltèse

S'il en est parmi vous qui souhaitent visiter Venise prochainement, il peut être utile de mettre ce joli livre dans votre valise.

Joliment illustré grâce à Hugo Pratt et son célèbre Corto Maltese (cela a un sens car il passa une partie de son enfance aux environs de Venise), le livre, très agréable de présentation (et de format un peu plat large qu'un guide traditionnel, mais guère plus épais en revanche), propose de parcourir la cité des doges en suivant plusieurs itinéraires. Le premier nous conduit ainsi aux Portes de l'aventure, au nord de San Marco et le dernier intitulé Porte du voyage, nous conduit à travers les îles de la lagune. Ici pas de guide traditionnel, mais des balades donc avec à chaque fois des explications bien choisies et courtes pour saisir l'essentiel, en suivant un itinéraire intelligemment confus qui s'éloigne parfois pas mal des sentiers battus.

Pour découvrir donc la ville de manière tout à la fois rationnelle et poétique je trouve que c'est vraiment très bien, pour l'avoir expérimenté moi-même. Il y a de jolies cartes pour se repérer (mais on peut continuer à rester collé à son téléphone si on le souhaite !), et des sortes de zooms permettent de découvrir certains points spécifiques (les chevaliers de Malte à Venise, les cafés à Venise...).

L'interpénétration des dessins de Hugo Pratt, des plans ou des parties de plans et des explications produit un guide touristique bien différent des autres.

En somme, pour une jolie découverte ou redécouverte de Venise, c'est idéal ! En bonus quelques adresses sympas.
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J'ai rencontré Marco Polo

Une bande dessinée sans bulles, mais des textes, des cartes situant chaque tribu, chaque peuple rencontré et des aquarelles pour suivre sur plus de 100 pages le voyage en Orient d’un des explorateurs les plus connus mais dont l’histoire garde une part de mystère.

Plus qu'une histoire, ce récit raconte l’épopée d’un homme à l’époque où l’Orient était une terre impénétrable .

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Lunes vénitiennes

Roman graphique sur deux périodes historiques qui se rejoignent par la présence de trois personnages partis du temps de Casanova et arrivés en 1939.

Entre la quête d'un parchemin qui réduira à néant le sortilège venu du fond des temps et la chasse d'un monte-en-l'air, l'histoire est un peu brouillon.
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Lunes vénitiennes

Un dessin épuré entre Hugo Pratt et Comès, noir et blanc, sans nuances, Venise simplifiée, toute en silhouettes, des passages dans le temps, 1778, l’époque de Casanova et Cagliostro, 1939, un gentleman cambrioleur, des courses poursuites sur le toits, un peu d’érotisme. Il y a tout pour faire une bonne BD, mais rien n’est approfondi, les dialogues sonnent creux, et l’intrigue est un peu poussive. A l’arrivée, c’est une déception, hormis le jeu de silhouettes, il ne reste pas grand chose à retenir.
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Adriatica

Histoire et indices décousus.



Ancien des services spéciaux britanniques durant la guerre, Conrad est dorénavant inspecteur au "Yard".

Le meurtre qui vient d'être perpétré à Londres, est directement rattaché à son passé.

Il va alors partir à Venise, à la recherche du coupable, mais surtout... pour exorciser ses démons, restés en Adriatique.



Ça aurait pu être une belle enquête, mais j'ai l'impression que l'auteur n'avait pas toute sa tête à certains moment...

C'est qui au final, le mort sur les docks ? on s'en doute un peu, mais jamais son nom n'apparait par la suite. C'est quoi le mobile, pourquoi Londres et Venise ?

Nombre de rouages sont inexpliqués, ou non crédibles, dommage.



J'aime bien le style (scoop : Vianello était un collaborateur de Pratt... d'où Venise aussi, je pense...), malgré certains visages un peu trop difformes.

J'aurai pu aimer l'histoire, intéressante à suivre, mais c'est bien mieux lorsqu'elle est aboutie...
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Lunes vénitiennes

Vianello nous entraîne à Venise en superposant deux histoires entre le 18ème siècle et le 20ème siècle. Casanova croise le comte de Cagliostro et lui permet d'échapper à la mort. La franc-maçonnerie et l'ésotérisme sont évoqués mais seulement effleurés, survolés.



Cette fois, le scénario de Lele Vianello est léger, trop léger. Dommage car le graphisme est dans la tradition de Hugo Pratt et de ce que Vianello a coutume de créer. C'est certes en décalage avec les productions actuelles mais pour les nostalgiques du passé cela peut avoir un certain charme.



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Sertao

Vianello nous entraîne au Brésil, plus précisément au Sertao au début du XXème siècle. Le Rédempteur et sa bande de bandits veulent rétablir une certaine justice et s'attaquent aux grands propriétaires. Ils sont pourchassés par la police au service où à la solde de ceux qui possèdent les terres et exploitent le peuple. Le Rédempteur est une sorte de Robin des Bois des temps modernes.



Vianello reprend des thèmes chers à son maître Hugo Pratt : la lutte contre l'injustice, les bandits au grand cœur, les trahisons diverses et variées, la corruption, la violence... et il s'en empare avec brio.



Le trait est toujours aussi sûr et précis. Le jeu entre le noir et le blanc est toujours aussi intense. L'alternance au sein des cases renforce le rythme de l'histoire. Les personnages sont caractéristiques : les hommes sont souvent patibulaires et les femmes sont magnifiques, présentées au début comme des faire-valoirs. Mais il faut se méfier de celles qui semblent soumises...



Encore une belle rencontre pour moi avec Lele Vianello et les personnages à qui ils donnent vie et parfois leur reprend.
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Dick Turpin

Comment en 2013 refaire une bd digne des années 80 ? Quelque fois, je m'interroge et c'est légitime.



Dick Turpin raconte la fin d'un bandit de grands chemins qui avait sévi dans le comté du Yorkshire au début du XVIIIème siècle. Il ressemblait dans l'approche à Robin des bois sauf qu'il ne redistribuait pas l'argent aux pauvres. Cependant, il sera reconnu comme fringuant et héroïque dans le théâtre populaire britannique. Malheureusement, cette bd en noir et blanc ne va rien révéler de particulier.



On va suivre une tranche de vie et pas la plus intéressante qui soit. La fin de sa vie a été assez mouvementée mais l'auteur a décidé de faire l'impasse pour ne pas noircir son personnage et conserver ainsi la légende. Un choix certes mais pas des plus judicieux.

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Adriatica

L'histoire débute sur les docks de Londres par la découverte d'un cadavre. L'enquête est confiée à l'inspecteur Conrad. Celui-ci reconnait dans le mort un homme qu'il a connu pendant la seconde guerre mondiale alors qu'il appartenait aux Forces spéciales.

Lele Vianello nous plonge alors dans cette époque dans la région des Balkans. Le capitaine Conrad est confronté à des combattants italiens et yougoslaves pour acheminer des "documents pesants". Il rencontre une résistante yougoslave, le commandant Mila Morich qui est une très belle femme et il tombera sous son charme.

Le convoi sera attaqué, le chargement dérobé et la majorité des hommes tués. Mila est enlevée, la capitaine Conrad la délivrera mais il devra retourner en Angleterre avant de la revoir.

Après la guerre, pour les besoins de son enquête, l'inspecteur Conrad se rend à Venise où il retrouve certains des protagonistes de l'épisode se déroulant pendant la guerre... pour une fin qui pourra surprendre.



Lele Vianello nous livre un scénario à l'ancienne dans l'esprit et la tradition de ce que faisait Hugo Pratt. C'est classique, sans surprise. Les personnages sont dans la veine de Corto Maltese avec leur complexité, leur fragilité, leur blessure. Le trait est toujours précis et le jeu entre le blanc et le noir toujours aussi adapté aux situations. Lele Vianello nous ramène à Venise et son trait évoque la Cité des Doges.



Si cette BD ne révolutionnera pas le 9ème art, elle a le mérite de rappeler une époque, de s'en inspirer voire de lui rendre hommage.



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Argentina

Lele Vianello a longtemps travaillé avec et pour son mentor Hugo Pratt. A travers son graphisme soigné on sent cette filiation et peut-être une forme de devoir de mémoire.

L'histoire commence en mai 1945, un sous-marin allemand doit exfiltrer un important personnage du IIIème Reich mais l'équipage n'est pas au courant de la nature de sa cargaison : ces soldats sont habitués à obéir, à respecter les ordres.

Pour protéger le secret, la gestapo organise le massacre des marins, seul le commandant Shülter en réchappe et devra se méfier de ceux qui le soignent en Argentine.

Quelques années plus tard, Shülter réapparait avec la volonté de faire éclater la vérité et apporter à autre éclairage à la fin de 2nde Guerre Mondiale.

Le scénario est captivant avec de multiples rebondissements, le graphisme nous rappelle le père de Corto Maltese, il est simple et précis. Les seules touches de couleurs sont laissés pour la couverture et la 4ème de couverture.

Lele Vianello nous dépeint des personnages marqués par leur histoire et par l'Histoire, personnages qui ont des valeurs et le sens de l'honneur tel Shülter. D'autres donnent l'impression de ne réagir et réfléchir que par endoctrinement, on se trouve confronter à la bataille du Bien et du Mal.



Beau et bon moment de lecture pour moi. BD à découvrir tout comme l'éditeur Mosquito dont les ouvrages sont toujours soignés.
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Lunes vénitiennes

Du même auteur, Dick Turpin ne m'avait guère convaincu. Là, c'est un peu mieux. Cependant, la construction du récit fait beaucoup trop à l'ancienne et manque singulièrement de modernité. On pense au vieille bd de l'époque d'Hugo Pratt, c'est dire ! Ce contraste avec la bd actuelle fait un peu tâche d'huile sauf pour les nostalgiques qui s'y retrouveront.



Le noir et blanc fait merveille surtout à Venise qui constitue un magnifique décors entre ses canaux, ses gens masqués et ses ponts. On croise Casanova mais également le fameux Comte de Cagliostro. C'est également un récit qui se joue sur deux époques bien différentes avec une trame un peu fantastique.
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Corto Maltese : Le guide de Venise

Ce délicieux bouquin n'est pas vraiment un guide listant les lieux immanquables de Venise, mais plutôt une proposition d'itinéraires, de promenades à réaliser en flânant tout en gardant toutefois l’œil aux aguets ; les anecdotes sur Venise ou sur Pratt défilent, certaines pages sont parsemées de croquis, d'esquisses ou de petites illustrations ; on retrouve également quelques explications fouillées sur tel ou tel sujet vénitien...On voyage tant à la lecture de ce guide que l'on pourrait presque se contenter de lire ce guide sans aller à Venise ! Presque...



Une lecture aussi édifiante que rêveuse, qui a prolongé mon voyage dans la cité des Doges dont j'ai maintenant percé certains mystères !
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Venise : Itinéraires avec Corto Maltèse

Quel meilleur guide peut on avoir à Venise que Corto et son père Hugo Pratt ? Ce guide est bien fait : les promenades proposées sont bien conçues ( nous les avons expérimentées) et les illustrations ravissent l’œil . De plus il contient beaucoup d’informations sur la grande et la petite histoire. Mais , une fois utilisé , fermez l’ouvrage et partez à l’aventure car Venise est la ville du monde où il est le plus gratifiant de se perdre.



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Grand Nord

Grand Nord – Vianello



BD dont les dessins ressemblent étrangement à ceux d’Hugo Pratt.

Les deux histoires se passent dans le Grand Nord canadien, la première est une histoire de tricheur et de vengeance et la seconde de chercheurs d’or et d’Amérindiens.



A part les dessins qui m’ont beaucoup plus, je n’ai rien trouvé d’exceptionnel à cet BD
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