Un roman graphique qui allie histoire et illustration avec brio.
La princesse des glaces, c'est avant tout des illustrations, travaillées avec soin. Du coup de crayon, au choix de la palette de couleur, chaque chapitre nous plonge dans son propre univers. A la fois glaçant et sombre, les dessins apportent dans l'ensemble beaucoup au récit.
Un bémol en revanche, certaines illustrations m'ont donné l’impression de n'être glissé dans ce livre qu'uniquement pour choquer. Certains nus n'apportent rien au récit, dommage.
Quant au récit justement, si l'histoire n'est pas d'une originalité flagrante, il faut reconnaître une bonne ligne conductrice malgré tout. Le dénouement est prévisible, mais qu'importe, cette histoire sombre m'a happée.
En bref, un roman graphique que je recommande, surtout si comme moi vous n'avez pas envie d'entamer le roman complet ! Un bon compromis en somme.
Bonne lecture à tous.
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Très bonne bd, ambiance sordide, noir à souhait.Très bon dessins.
Le vaudou y est très présent ainsi que beaucoup de spiritualité.
Les couleurs sont superbes, l'auteur joue beaucoup sur la gamme des complémentaires, ce qui donne un effet des plus génial!
Je conseille fortement la lecture de cette bd, à tous ceux qui veulent sortir des sentiers battus.
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Une adaptation en BD d'un polar de Camilla Lackberg, rançon du succès !
Une bd plutôt réussie avec une enquête difficile de polar noir et l'ambiance de la série, avec l'histoire d'amour de nos deux héros, Patrick et Erica, qui se poursuit.
Après avoir lu et plutôt bien aimé, La princesse des glaces, j'ai cherché la suite. Ma médiathèque ne possède pas tous les romans de la série malheureusement. Mais elle avait la BD. Alors, me voici lancée !
Nous retrouvons Patrik Hedstrom et Erica Falck dans une nouvelle enquête. Une jeune fille est retrouvée morte et non loin d'elle, deux squelettes.
Patrik va devoir retarder ses vacances. Erika n'est pas loin d'accoucher et rêve de ses vacances à la mer. Mais bon, elle va se contenter d'aider un peu son mari dans cette nouvelle enquête.
J'aurais préféré lire la version roman en premier. L'intrigue y est forcément plus étirée et il me plaît de relever les indices, de me faire mes analyses, .. et puis j'avais aimé la petite histoire d'amour naissante entre Erika et Patrik. J'avais un peu peur du résultat bd. Je suis plutôt satisfaite finalement. On retrouve bien l'ambiance de la série, le balancement entre la vie privée de notre inspecteur et l'enquête. L'enquête est assez sordide. Je n'ai pas forcément apprécié au départ, le fait d'avoir une image à me mettre sous les yeux de ces jeunes filles agressées sauvagement. Mais en réfléchissant, l'image mentale que j'aurais pu me créer en lisant le roman aurait peut-être été pire. Le mauvais moment à passer se trouve au début, le reste est une enquête.
Une enquête plutôt intéressante, mêlant passé et présent.
Mon avis
Curieuse de lire la suite de La princesse des glaces, j'ai dû me contenter de sa version bd Le résultat n'est pas mal du tout. Visuel agréable, des personnages pas forcément très beaux mais pas grave c'est un polar tout de même !
Je ne sais pas si c'est l'effet bd, mais je n'ai pas vu arriver le dénouement. Pas trouvé non plus le coupable ! Sans doute un peu de feignantise intellectuelle de ma part, je me suis lancée embarquer. Une lecture pas désagréable et plutôt réussie du polar de Camilla Lackberg.
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Le jeune Simon n'est pas le meilleur à l'école et très rapidement Miss Rogers, son institutrice, lui demande de prendre son envol. Dans son Missouri natal, il s'aperçoit que les dindes ont pullulé et valent 20 fois plus à Denver. S'en suit alors une épopée où ce jeune garçon décide de se créer une escorte pour conduire son convoi de dindes sur les 1000 km qui les séparent de Denver.
Une épopée improbable puisqu'il va lui falloir traverser le désert mais aussi une réserve indienne où la négociation risque d'être rude !
J'ai beaucoup aimé cette BD jeunesse dans ce far-west des années 1860. On s'imagine dans un vieux western, atmosphère tendue, des indiens ou des brigands en embuscade. Mais un protagoniste intelligent qui fait preuve d'une grande pugnacité tout au long de ce parcours accidenté. Mais au bout du chemin, peut-être se cache t-il une nouvelle famille et un peu d'amitié pour ce garçon qui n'aura connu que la rudesse toute son enfance. Une jolie bande dessinée que je recommande !!
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Un roman graphique sur une expérience initiatique pour un jeune garçon qui est mauvais à l'école mais qui n'est pas si mauvais dans la vie. Sur les encouragements de sa maitresse, il se lance pour trouver sa voie et mène un voyage qui va bien au delà du périple initial. En menant un convoi de dindons vers un autre état pour y faire fortune et trouver un sens, Simon réussit à créer et à vivre une aventure humaine qui va bien au-delà de l'aspect financier de sa démarche initiale.
Il va aussi a l'encontre de toutes les inégalités qui sévissent à l'époque, que ce soit contre l'esclavage, le traitement faits aux Amérindiens qu'à la place donnée aux femmes dans la société. Un message positif est retranscrit ici avec des planches de couleurs pastels qui donnent de la gaité et le sourire au fil des pages.
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Très sympa, des couleurs douces pour une histoire pleine de générosité et de bienveillance.
Un roman graphique tiré d'une histoire que je ne connaissais pas. Est elle aussi positive que la BD ?
Nous avons tous un talent, il faut saisir notre chance, se montrer généreux envers les autres, ne pas s'arrêter aux sarcasmes, moqueries et mauvais jugements. Aller de l'avant, malgré tous.
Un garçon non pas cow boy mais turkey boy, 1000 dindes à conduire à travers les US, pour gagner sa vie, réaliser sa vie.
Une parole peut beaucoup, surtout celle de la maîtresse envers l'élève, une belle aventure et une jolie morale.
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Je découvre le beau roman de Kathlenn Karr par la version très joliment dessinée par Léonie Bischoff : une aventure entre Missouri et Kansas, l'été 1860, avec des gentils qui sont émouvants et des méchants qu'on aime voir perdre. Une aventure d'amitié qui aborde l'esclavage et les Indiens dans les réserves, la solitude et la mort sans rien édulcorer mais en gardant une atmosphère de bienveillance réjouissante.
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Je connaissais Anaïs Nin juste de nom, j’ai donc découvert une partie de sa vie dans ce roman graphique.
Les dessins sont très agréables et fluides. Une sacrée femme se cache sous des traits plutôt discret mais avec un petit air malicieux. Elle ne veut pas des carcans du début du XXeme siècle, aspire à une vie de bohème et artiste. Son journal est son « précieux ». Elle s’adonnera aux plaisirs de la chair sans complexe…
J’ai beaucoup aimé les parties avec son moi intérieur et les dessins représentants ces dérives intellectuelles.
Par contre il y a quelques passages choquants qui malheureusement étaient trop tabous à l’époque.
Une très belle découverte.
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Le jeune Simon Green use en vain ses culottes sur les bancs de l'école. Il n'arrive ni à fixer son attention ni à s'intéresser aux cours. Sa famille, soit les oncle et tante qui ont accueilli cet orphelin, le considère comme un benêt bon à rien. Mais, de son côté, Miss Rogers, l'institutrice, décide de lui accorder son diplôme, car il est temps pour lui de « déployer ses ailes ». Simon est perplexe. Personne ne semble vouloir de lui.
Miss Rogers l'encourage pourtant : « Je crois que chacun ici-bas a un talent. »
Simon imagine alors un projet fou dont rien ni personne ne pourra le détourner.
J'aime beaucoup le style de Léonie Bischoff dont j'ai lu avec grand plaisir les belles adaptations de Camilla Läckberg ainsi que le superbe « Anaïs Nin ».
Aussi, lorsque j'ai découvert cette nouvelle production, je n'ai pas hésité longtemps.
C'est à un livre pour la jeunesse que s'attaque cette fois avec brio notre auteure, qui se charge seule de tout le travail : scénario, dessin, couleurs. Les leçons que l'on peut en tirer ne sont donc pas très compliquées, mais je connais beaucoup d'adultes qui feraient bien d'en prendre de la graine.
Bien sûr, le conseil le plus évident est de ne pas avoir d'a priori ni de juger les gens sur la mine.
Au premier abord, Simon passe pour un idiot. Aussi, lorsqu'il parle au fermier de son immense troupeau de dindes, il ne récolte que récriminations : les volailles sont trop nombreuses, il est impossible de les vendre, elles mangent comme des ogresses et risquent de ruiner leur éleveur, bref, celui-ci n'a qu'une idée en tête : s'en débarrasser. Mais, lorsque Simon propose de les lui acheter, c'est une autre affaire : soudain, leur valeur augmente en flèche.
Même constat dans sa famille. Il a élevé au biberon et dressé des mules qu'il est seul à pouvoir faire obéir. Quand il les revendique, les cousins qui, jusque là n'en avaient que faire, ne veulent pas les lui donner. Chacun tente de le rouler. C'est facile (pensent-ils) puisqu'il s'agit d'un demeuré.
Mr Peece vit la même situation. Pour le monde qui l'entoure, ce n'est qu'un ivrogne, raté et fainéant. Mais Simon saura le transformer, lui qui n'a pas perdu une miette de la leçon de Miss Rogers. Il suffit de trouver le talent caché de chacun. L'un concocte, avec les maigres moyens du bord, des « délices culinaires », l'autre sait pêcher et chasser, et même transformer un simple bout de bois en flûte d'où sortent des mélodies enchantées.Ou encore une autre a l'art de tirer des plantes du chemin remèdes ou produits d'entretien.
On découvrira la ténacité et la persévérance, les qualités de ceux que la société rejette : esclave en fuite, indiens, fille et même Emmett, le petit chien.
Au cours de ce long voyage, Simon croisera bien des personnages surprenants. Nombreux sont ceux qui essayeront de l'escroquer, se fiant à son air niais et bonasse. Mais le garçon a plus d'un tour dans son sac.
Sa route est divisée en trois étapes qui feront traverser à son étrange troupe Missouri, Kansas et Colorado.
Il n'y a pourtant pas beaucoup de paysages. Léonie Bischoff a plutôt mis l'accent sur ses personnages, dont les traits, bien que simples, sont très expressifs, surtout en raison de leurs immenses yeux.
Le découpage est assez traditionnel, on rencontre pourtant, ici ou là une planche entière dédiée à une vue d'ensemble et même un impressionnant dessin qui en occupe deux en vis-à-vis.
Ce que j'ai préféré, ce sont les couleurs très variées, tendres et joyeuses. Parfois, au début de l'histoire notamment, les teintes sont très claires, lors de la transaction avec le fermier, par exemple. Elles sont vertes pendant le repas avec les cousins, bleues ou violettes pendant la nuit, mais Léonie Bischoff sait exploiter habilement toutes les ressources de sa palette.
J'ai adoré cet album.
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Quel petit bijou graphique que ce roman !
Pour avoir vu en son temps le film « Henry et June », je connaissais déjà un peu le personnage d’Anaïs Nin. Je l’ai redécouverte ici dans toute sa dualité et ses névroses.
Un bel ouvrage qui est une porte d’entrée intéressante pour poursuivre la lecture de l’œuvre de cette femme au combien mystérieuse et complexe.
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J’ai découvert cette semaine cette sublime BD de Léonie Bischoff, biographie d’Anais Nin.
Je ne connaissais pas du tout l’histoire de cette femme.
J’ai choisie cette BD car le dessin de couverture m’attirait, j’ai tout de suite accrochée avec le trait. Cela s’est confirmé page après page, les dessins sont vraiment magnifiques et les couleurs confèrent à cette histoire une part de rêverie qui lui va très bien.
La BD se concentre ici sur la dualité de cette femme, les différents aspects de sa personnalité qui sont parfois difficiles à gérer pour elle.
On découvre un peu de son passé, mais on comprend bien que l’important ici est le présent.
Une lecture très agréable qui m’a donné envie d’en savoir plus sur Anais Nin, mais surtout de découvrir les autres ouvrages de Leonie Bischof !
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Ne me jetez pas de cailloux mais : je ne connaissais pas Anaïs Nin ( ... enfin, j'avais vaguement déjà entendu son nom mais rien de plus ... ), ce n'est même pas moi qui ai ramené cette BD chez nous ... Partant de là me direz vous : pourquoi avoir ouvert cette BD ? Couverture attirante , dessins sympa, BD disponible juste en tendant la main ... Voilà tout . BREF !
Si j'ai été conquise par l'univers graphique (dessins, couleurs, mise en page etc ) je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire.
Non pas que l'album soit mal ficelé, car j'imagine au contraire que cette biographie brosse certainement une ébauche fidèle de cette artiste/autrice complexe mais c'est en fait justement la vie d'Anaïs Nin qui ne m'a pas "parlé" ( ... aussi libre/foisonnante/unique que soit Anaïs Nin et aussi tragiques ou glauques que soient certaines de ses expériences avec des hommes qui franchissent des interdits fondamentaux , je referme cette BD sans avoir envie de lire des ouvrages d'Anaïs Nin ... et même en étant convaincue, peut-être à tort, que ses oeuvres n'auraient pas d'intérêt pour moi ... ).
BREF ... j'ai du mal à séparer l'album de son héroïne et ... cela me laisse une impression mitigée ...
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Des graphismes sublimes, une âme torturée, passionnée, multiple et ardente. Une BD biographique qui donne envie d'aller découvrir cette autrice à la complexité réelle. Une façon de concevoir l'amour bien loin des stéréotypes. Quand l'âme rencontre les amours. Une femme sous toutes ses facettes.
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Un roman graphique magnifique pour raconter le début de la vie d'écrivaine de Anaïs Nin, dans les années 30, ses doutes, ses pensées torturées, ses rencontres avec les hommes de sa vie (dont Henri Miller), son enfance et ce père si aimé et détesté.
Je n'ai jamais lu son journal et ne connaissait rien de sa vie que par oui dire : une femme sulfureuse pour son temps, un journal érotique... Et donc je découvre une femme qui cherche à exister par elle-même, par ses écrits, sa vision de l'amour.
J'ai été sensible aux courbes, aux pastels des dessins de l'autrice qui évoquent des sentiments, des émotions. Les pages m'ont toutes fascinées ; c'était un très joli moment de lectures.
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Difficile, au début du xxe siècle, de se faire un place en tant qu'écrivaine dans un monde dominé par les hommes.
J'ai été totalement transportée par ce livre aux graphismes et couleurs magnifiques.
La personnalité d'Anaïs est vraiment intéressante et ses multiples relations nous donnent un aperçu de sa conception de la vie et de ses différentes inspirations.
J'aurais beaucoup aimé la suivre une plus longue période.
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