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3.63/5 (sur 15 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Villa de María del Río Seco , le 13/06/1874
Mort(e) à : Tigre , le 18/02/1938
Biographie :

Leopoldo Lugones, né à Villa de María del Río Seco (département de Río Seco, Argentine) le 13 juin 1874, mort à Tigre le 18 février 1938, était un poète, romancier, auteur de nouvelles et essayiste argentin.

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INTRODUCTION : « Le siècle qui commence trouve une Argentine confiante en l'avenir. le positivisme à la mode met une foi illimitée dans les avancées du progrès et de la science, et la croissance de la jeune république autorise une vision optimiste du destin national. La classe dirigeante a bâti son programme sur la base d'une instruction publique et gratuite pour tous, destinée à réaliser l'intégration culturelle de la deuxième génération d'une masse énorme et hétérogène d'immigrants à peine débarqués d'Europe. Cette Argentine, qui est à l'époque une toute jeune nation - sa guerre contre les Indiens n'est terminée que depuis vingt ans -, dépend économiquement de l'Angleterre, est fascinée par la culture française et admire autant l'opéra italien que la technologie allemande. Ce qui ne l'empêchera pas de tâtonner à la recherche de sa propre identité, à la faveur d'un sentiment nationaliste exacerbé dès 1910 […]. L'avant-garde poétique porte le sceau du modernisme, largement diffusé à Buenos Aires par Rubén Darío qui […] marquera d'une empreinte durable la vie culturelle du pays. […] La quête de la modernité inscrite dans le nouveau courant anime déjà ce pays avide de rallier un monde qui ne jure que par Le Louvre, la Sorbonne et Montparnasse. […].  […]  La seconde décennie du siècle […] marque un tournant décisif dans la réalité argentine. […] Hipólito Yrigoyen accède au pouvoir. Avec lui surgit une nouvelle classe sociale, issue de l'immigration et amenée, pour un temps, à prendre la place de la vieille oligarchie qui a dirigé le pays depuis les premiers jours de l'indépendance. […] Cette modernité, qui relie les poètes argentins à l'avant-garde européenne, se concrétise avec le retour au pays de Jorge Luis Borges, en 1921. […] Dans un article polémique paru dans la revue Nosotros (XII, 1921), Borges explique : « Schématiquement, l'ultraïsme aujourd'hui se résume aux principes suivants : 1°) Réduction de la lyrique à son élément fondamental : la métaphore. 2°) Suppression des transitions, des liaisons et des adjectifs inutiles. 3°) Abolition des motifs ornementaux, du confessionnalisme, de la circonstanciation, de l'endoctrinement et d'une recherche d'obscurité. 4°) Synthèse de deux ou plusieurs images en une seule, de façon à en élargir le pouvoir de suggestion. » […] […] les jeunes poètes des années 20 se reconnaissent au besoin qu'ils éprouvent de revendiquer une appartenance et de se trouver des racines. […] Il faut attendre une dizaine d'années encore pour que, dans le calme de l'époque, de jeunes créateurs, avec l'enthousiasme de leurs vingt ans, apportent un élan nouveau et de nouvelles valeurs poétiques. Prenant leurs distances par rapport à l'actualité, ils remettent à l'honneur le paysage et l'abstraction, ainsi qu'un ton empreint de nostalgie et de mélancolie. […] Les années 60 correspondent en Argentine à une période d'apogée culturel. le secteur du livre est en plein essor ; de nouvelles maisons d'édition voient le jour et, conséquence du boom de la littérature sud-américaine, la demande d'auteurs autochtones augmente, ce qui facilite l'émergence de noms nouveaux. […] La génération des années 70, à l'inverse, est marquée au coin de la violence. Plus se multiplient les groupes de combat qui luttent pour l'instauration d'un régime de gauche, plus la riposte des dictatures militaires successives donne lieu à une répression sanglante et sans discrimination qui impose au pays un régime de terreur, torture à l'appui, avec pour résultat quelque trente mille disparus. […] » (Horacio Salas.) CHAPITRES : 0:00 - Titre 0:06 - Macedonio Fernández 0:23 - Leopoldo Lugones 1:22 - Baldomero Fernández Moreno 2:21 - Enrique Banchs 3:17 - Générique RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Horacio Salas, Poésie argentine du XXe siècle, traduction de Nicole Priollaud, Genève, Patiño, 1996. IMAGES D'ILLUSTRATION : Macedonio Fernández : https://juanpebooks.com/macedonio-fernandez-german-garcia/ Leopoldo Lugones : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ed/Leopoldo_Lugones.jpg

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ceux qui ont préféré œuvrer comme une force aveugle sont victimes de la fatalité.
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Ceux qui ont préféré œuvrer comme une force aveugle sont victimes de la fatalité.
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Cet étrange jardinier aspirait à une chose : créer la fleur de la mort. Ces efforts remontaient à une dizaine d’années, avec des résultats toujours négatifs, puisque, considérant que le végétal était dépourvu d’âme, il s’en tenait exclusivement à la plastique. Greffes, combinaisons, il avait tout essayé. La production d’une rose noire l’occupa un temps, mais il ne tira rien de ses expérimentations. Puis, passiflores et tulipes retinrent son attention, avec pour seul résultat deux ou trois spécimens monstrueux, jusqu’à ce que Bernardin de Saint-Pierre lui ouvrît la voie, en lui faisant voir qu’il pouvait exister des analogies entre fleur et femme enceinte, toutes deux supposées à même de recevoir, parce qu’elles le « veulent », des images des objets désirés.
Accepter cet audacieux postulat revenait à supposer chez la plante un psychisme suffisamment élevé pour recevoir, concrétiser et conserver une impression ; en un mot, de l’autosuggestion avec une intensité conforme à celle d’un organisme inférieur. C’était précisément ce qu’avait réussi à vérifier notre jardinier. (« Viola Acherontia »)
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Nous n’étions que trois amis. Deux dans la confidence, dont j’étais, et l’inventeur de l’effroyable force qui, nonobstant le secret, était déjà source d’inquiétude.
Le savant devant qui nous nous trouvions, un homme simple, n’était issu d’aucune académie et se souciait peu de célébrité. Il avait passé sa vie à concilier les aléas de la pauvreté avec de petites inventions industrielles, telles que des encres bon marché et moulins à café et même des machines à composter les tickets de tramway.
Il n’avait jamais voulu faire breveter ses inventions, pour certaines très ingénieuses, et les vendait une bouchée de pain à des négociants de second ordre. Se sentant probablement un brin de génie, qu’il masquait derrière une modestie presque ingrate, il avait le plus profond mépris pour ces petites réussites. Quand on les évoquait, il haussait les épaules avec indifférence ou renvoyait un sourire amer.
– Alimentaire, disait-il simplement.
Nous étions devenus amis au détour d’une conversation où il avait été question de sciences occultes ; et puisque le sujet n’inspire aux foules qu’une désolante pitié, ceux qui s’y intéressent taisent généralement leurs penchants pour n’en parler qu’avec leurs semblables. (« La Force Oméga »)
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