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Citations de Lia Habel (102)


— Tu m’as tué ! Toutes les excuses du monde ne suffiront jamais à te faire pardonner !


— Bon, eh bien alors, je ne suis pas désolé. Voilà.


— Espèce de fils de…


— Oh ! laisse ma mère en dehors de ça.


_Vous avez goûté de la chair humaine.


Les deux garçons s’interrompirent et regardèrent Nora, qui venait de parler. Elle avait les yeux écarquillés, les joues pâles, et ne quittait pas Tom des yeux.


Frustré, ce dernier baissa les bras.


— Ouais, marmonna-t-il.
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« Écoutez, je n’ai pas le temps d’entrer dans les détails. Je vais me contenter de vous faire part de quelques notions essentielles. On appelle ces morts réanimés des “zombies”. Tous les zombies que vous rencontrerez ne sont pas agressifs ou fous, comme en témoigne la pièce à conviction numéro un que vous avez devant vous, mais nous n’avons pas le temps, pour l’instant, de faire le tri. Si certaines personnes que vous aimez sont infectées et réagissent bien, si tant est que nous puissions dire cela au vu des circonstances, gardez-les bien à l’abri chez vous. En revanche, si elles se retournent contre vous, tuez-les. Tuez tous ceux que vous verrez dans les rues. Visez la tête.
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Aujourd'hui, je vais te tuer, Tom. Je le sens, c'est dans l'air.


- Vraiment? Je croyais que les clopes avaient eu raison de ton odorat, depuis le temps.
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Je pris une inspiration et ouvris en grand la porte. Les yeux fermés, je sortis dans le couloir en brandissant des deux mains la peluche devant moi.


-Que ce soit clair: un geste déplacé et nounours passe à la casserole!


Je maintins cette position pendant une demi-seconde avant d'ouvrir les yeux.


Bram pinçait les lèvres.


-Je vous souhaite le bonjour également (il me considéra de la tête au pied) Alice.


Je ne sus que répondre à cela dans un premier temps, puis je compris. Bas blancs, robe bleu, ruban dans les cheveux, je baissai lentement la peluche en rougissant de nouveau.


-He le lapin blanc, c'est ici que ça se passe, répliquai-je en désignant mon visage.
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“ Les symboles sont bien plus puissants que la religion, l'argent, la terre ou même la violence. Les symboles font l'histoire. Les symboles sont des images, des objets ou des idées qui représentent autre chose. Les êtres humains attachent une telle importance et une telle signification aux symboles que ceux-ci peuvent inspirer l'espoir, se substituer aux dieux ou même convaincre quelqu'un qu'il ou elle est en train de mourir.


Partout autour de vous, vous trouverez des symboles de moi. Je suis dans tout ce que j'ai touché. Je suis dans chaque souvenir que vous pourriez avoir de moi. Chaque fois que l'on prononce mon nom, je suis là. Je suis dans chaque atome de votre sang.
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“ Nora caressa les oreilles du petit animal qu’elle avait sur les genoux.


— Vous appartiennent-ils tous ? Ne craignez-vous pas que quelqu’un vous les mange ? Il releva la tête.


— Non. Il est vrai qu’un mort-vivant affamé pourrait s’en prendre à n’importe quel animal… mais le premier qui s’avise de manger un de mes petits protégés… je le traquerai sans relâche et m’assurerai que son passage dans l’au-delà ne soit que souffrance et terreur. Avec la bénédiction de Dieu, j’en suis persuadé. Je crois que tout le monde ici a bien compris qu’il ne fallait pas y toucher.
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En grimpant dans le fiacre, je dus, une fois de plus, me résigner à contempler mon destin, et à imaginer le rôle que le stylet de la cabine pourrait y jouer. Me l'enfoncer violemment dans le nez serait sans doute le meilleur moyen de parvenir à mes fins. Si j'y allais assez fort, je réussirais peut-être à me perforer le cerveau. Le comble du suicide pour un étudiant.
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Les vampires ne sont que des zombies qui bénéficient d’une meilleure publicité. Ce pourrait être nous dans quelques années !


Le zombie au crâne rasé et au nez amputé qui étais assis derrière lui pressa ses sourcils inexistants entre ses doigts. Je le reconnus également.
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Cela résultait probablement du fait que qu'à ce moment précis j'avais cessé d'être un homme civilisé. La seule idée que quelqu'un puisse toucher à un cheveu de ma fille m'avait assommé et ma vue s'était brouillée. Je m'étais mis à gronder férocement et à produire d'autres sons abominables, avec une incroyable bestialité.
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La fille s'est attachée à vous, n'est-ce pas ? finit-il par demander.


-Je doute que l'on puisse affirmer cela, capitaine. Je suis simplement celui avec lequel elle a le plus de contacts.


-Hum. (Il me regarda en plissant les yeux.) Ne vous habituez pas trop à cette idée, Griswold. Vous n'êtes pas son petit copain, vous êtes un monstre. Tâchez de ne pas l'oublier.
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Debout, Bram ! Debout ! Le père Noël est passé ! Il est passé avec son gros traîneau à vapeur et ses rennes automates
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Le docteur Samedi un corps sans tête vêtu d’une blouse médicale s’approcha. Au-dessus de son col à patte boutonnée et de sa cravate bleue, un épais cercle d’acier garni de vis à tête cylindrique entourait son cou.
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- Alors, vous avez attrapés la fille , hein ? Demanda Charles

- Quoi ?


Il sourit.


- La petite Dearly.


- Oh ! Ouais.


- Je peux me permettre un petit conseil ? Essayez de faire en sorte qu'elle entende votre voix avant de vous voir. Cela pourrait faciliter les choses.


- Il est trop tard pour cela.


- Elle vous a vu ?


- Elle était sur le toit en train de tirer sur les Gris.


Charles émit un sifflement.


- Pas mal. Cette fille a du cran.


Il appuya sur le piston de la dernière seringue et je regardai son contenu bleu pâle gonfler les veines de mon bras. Lorsqu'il retira l'aiguille, le petit moteur fixé dans la valve s'enclencha, pompant le liquide pour l'entraîner dans mon corps.


Je me relevai et fis jouer mon poignet.
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Au début, j'avais été jalouse d'elle parce qu'elle portait de plus jolies robe que les miennes et qu'elle avait les cheveux naturellement bouclés, mon rêve absolu à cet âge-là. En fait, lorsque nos mères nous avait présentées l'une à l'autre, j'avais choisi de la saluer en lui arrachant une poignée de cheveux pour m'assurer qu'ils étaient bien réels. Elle m'avait répondu en me frappant violemment le nez du poing.


Bref, nous nous étions aimées au premier coup dans l’œil.
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Mais qu'avez-vous donc dans la tête, bon sang !?


Sa voix se réfléchit sur toutes les surfaces solide de la salle.


Je n'allais certainement pas dénoncer Chas.


-Je vous présente toutes mes excuses, capitaine. Il m'a semblé qu'une petite fête de Noël s'imposait. Miss Dearly n'y a vu aucune objection.


-C'est ce que j'ai cru constater.


Il me regardait comme s'il venait de me trouver collé à la semelle de sa chaussure.


-Elle n'a vu aucune objection à danser avec vous non plus, visiblement. (Je ne m'abaissai même pas à répondre.) Cela vous amuse de jouer à faire semblant d'être humain, Griswold ?


Le souvenir du contact de la tête de Nora contre mon torse répondit à ma place.


-Je suis humain.


-La réalité est tout autre. (Il émit un rire faux.) Vous êtes un vecteur de maladie, Griswold. Vous n'êtes rien de plus qu'un gros rat ou une très grosse mouche.


-Si.


Tout à coup, cela n'eut plus aucune importance. Il pouvait me traiter de tous les noms, me réduire en bouillie, m'envoyer là où sa folie voudrait que j'aille. Il pouvait m'expédier tout droit vers ma véritable mort, j'irais en chantant.


-Nous sommes tous humains. Nous sommes peut-être morts, mais nous restons des êtres humains. Nous éprouvons des sentiments, nous voyons et nous avons autant de chances que n'importe qui d'autre d'être heureux, d'être aimés. Nous sommes humains. (Je souris.) Je ne m'en sors pas mal, vous savez. Je suis élégant et j'avais une fille dans les bras, et moi je n'ai humilié personne ni empêché quiconque de s'amuser.
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Dites donc, votre prothèse a l’air très bien, dit Bram.


Je me levai pour y jeter un œil et papa releva légèrement la jambe de son pantalon pour nous la montrer. Le mécanisme qui contrôlait la jambe cybernétique était à moitié camouflé derrière un habillage en cuivre. Très réussi. Samedi était un magicien.


— Qu’en pensez-vous ? me demanda-t-il.


Je réfléchis à ma réponse avant d’opter pour la vérité.


— Vous êtes un cyborg zombie, père.


Un fou rire me prit et je fus obligée de me rasseoir, car j’étais incapable de m’arrêter
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Un crétin fini, admit-il. Écoutez, là tout de suite, je suis complè­tement d’accord avec toi. Je suis peut-être le plus gros crétin de cette planète ! Mais je suis un crétin qui veut vivre, merci. En plus, tu as dit à Nora que nous l’attendions ici ! Que se passera-t-il si nous ne sommes plus là quand elle arrive ?


— Un point pour le crétin, convint Michael.
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“ Je me redressai et frottai mes yeux irrités. La chambre était toujours la même. Les seuls changements étaient la musique et une feuille de papier par terre, près de la porte.


Me glissant hors du lit, je m’avançai à pas feutrés et ramassai le message. Avant de le déplier, je m’arrêtai pour écouter. J’entendis les crépitements d’un enregistrement datant d’avant l’ère numérique, mais également quelqu’un qui accompagnait le chanteur en sourdine.


C’était Bram. Il devait avoir reçu l’ordre de monter la garde devant ma chambre, ou quelque chose de ce genre. Le message était de lui.


« Miss Dearly, Je resterai à l’extérieur si vous refusez d’ouvrir la porte mais, quand vous serez prête, j’aimerais vous proposer un jeu. Posez-moi n’importe quelle question et j’y répondrai sincèrement. Si ma réponse vous permet de vous sentir un peu plus en sécurité, récompensez-moi en ouvrant l’un des verrous. Je joue pour récupérer ma chambre, vous jouez pour vous assurer que vous pouvez la quitter.


Oh, à propos, pourriez-vous remonter mon réveil ?
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Je hochais la tête,et traversai lentement le couloir en direction de la chambre de Bram.


Dans un premier temps, je ne voulus toucher à rien, comme si sa chambre était une scéne de crime, ou un tombe sacrée.


Au bout de quelque minutes, je ne pus plus me retenir, sinon j'allais devenir folle. Je me lovai dans sa penderie, comme je l'avais fait autrefois dans ma maison de poupée, respirant son odeur de longues minutes. Puis je me relevai et passais la main sur ses livre, dont les couvertures en cuire froid ressemblais tant à sa peau. j'emballai son journal et sa montre pour les emporter.
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Alors, vous souvenez-vous de notre leçon d’hier, miss Dearly ? m’enquis-je en imitant le ton professoral du docteur Samedi.


— Oui, professeur, gazouilla-t-elle en prenant une voix de petite fille. Il faut viser le crâne et y porter un coup bien net de façon à mettre le cerveau à nu et le détruire, car sectionner toute la tête ne sert à rien.


— Excellent, jeune fille. Cela vous vaudra une médaille.


— Oh, une médaille ! C’est le plus beau jour de ma vie.


— La ferme ! rouspéta Coalhouse.


— Vous avez aussi des médailles et des blâmes dans les écoles punks ? me demanda-t-elle dans un petit rire.


Elle émergea dans une zone tondue et se retourna.


— Non. Je n’ai jamais été à l’école, en fait. C’est maman qui nous a appris à lire et à écrire à la maison. Mais je lis beaucoup.


— Je vois. Et les livres d’aventures, c’est ce qui vous plaît ?


J’éclatai de rire.


— J’aimerais aller sur les glaciers un jour. Il y a encore des gens qui y vivent, vous savez. Des survivalistes. Je crois que ça pourrait être intéressant d’essayer. (Je tendis la main, mais elle ne la prit pas cette fois.) Vous qui me trouvez déjà froid maintenant, n’avez-vous pas envie de voir à quel point je pourrais être encore plus froid si j’adoptais le mode de vie de Nanouk l’esquimau ?


— Sérieusement, les gars, je crois que je vais me mettre à frapper. (Coalhouse avait les bras croisés et pianotait sur ses biceps.) Je vous préviens, je vais défier les lois de la biologie et de la physique en vomissant si vous n’arrêtez pas tout de suite.
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